Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

La tête à rire

8 décembre 2012

"Entre nous soit dit" (2H, 3F)

DSC02771Entre nous soit dit (titre original : Just between ourselves), une pièce d'Alan Ayckbourn publiée par l'Avant-Scène (numéro 843).

Je ne sais pas trop quoi penser de cette pièce. Je n'ai pas trouvé les dialogues passionnants, ils sont très quotidiens, traduisant l'ennui, l'enlisement des personnages. L'histoire n'est pas très marrante non plus, mais à la fin on se dit tout de même que quelque chose s'est passé, que l'auteur a atteint son but dans l'histoire qu'il voulait décrire, à savoir démontrer la lassitude, la vie étriquée de certains couples de banlieue.

L'histoire se passe dans un garage. Denis veut vendre la voiture de sa femme, Véra. Neil, un client potentiel, arrive pour voir l'engin, car il veut acheter une voiture pour sa propre épouse, mais n'est pas convaincu et l'affaire ne se fait pas. Les deux couples sympathisent pourtant et se revoient. L'histoire montre leurs rencontres, la dégradation du couple de Neil et la maladie mentale de Véra que personne ne semble remarquer.

Pas très optimiste comme pièce. Un texte sur l'enlisement du couple, sur les vies parallèles qu'on mène, sur l'aveuglement d'un mari face à sa femme en proie à une maladie mentale.

C'est une pièce qu'il faut voir plus que lire, j'imagine. Je l'ai classée dans ma catégories des pièces comiques, mais on parle ici d'humour grinçant, d'humour sombre. Je ne me demande quand même si on ne s'ennuie pas un peu en la voyant. Pour résumer, ce n'est pas ma pièce préférée d'Alan Ayckbourn.

Publicité
7 décembre 2012

On ne fait pas ce qu'on veut

glasses_question_markJe parle d'une pièce que je suis en train d'écrire, Fun! (1H, 1F).

Je voyais cette pièce plutôt drôle, ce qui était indiqué vu son titre, eh ben plus je m'y colle, plus je me sens entraînée dans des propos moins légers que prévus.

Je n'ai aucun contrôle sur cette pièce. J'en avais déjà parlé lors de mon message du 9/9/12 (Peut-on écrire sans savoir où l'on va ?), car j'ai écrit la moitié sans savoir où j'allais vraiment, et voilà que la seconde moitié ne s'annonce pas mieux, je continue à écrire les bras en avant, comme dans le noir complet.

J'en ai écrit les deux tiers et je ne sais toujours pas quel est le message que je veux faire passer, ce qui est un peu inquiétant si j'arrive à la fin. Le pire c'est qu'elle me semble se lire pas trop mal, même si je ne sais pas vraiment de quoi elle parle. Aucune idée de ce qui m'arrive donc.

6 décembre 2012

"Ne coupez pas mes arbres" (DVD)

DSC03227J'ai bien aimé cette pièce de William Douglas Home à la lecture, donc j'ai voulu voir ce que tout ça donnait sur scène. Je ne pensais pas que le DVD existait, ben si, je l'ai trouvé sur ebay.fr.

Je l'ai regardé et j'ai été curieusement très déçue. Il me semblait à la lecture que les personnages étaient beaucoup plus foldingues que ça, plus personnes de la haute excentriques que bourgeois coincés. De plus j'ai trouvé les comédiens énervants (à part Jacques Dufilho et Danielle Darrieux) car ils surjouaient, tout ça manquait complètement de naturel et je me suis endormie au second acte. 

Je ne comprends pas trop ce qui s'est passé, là. Ai-je bien lu le texte ou a-t-il été mal desservi par cette mise en scène ? Aucune idée.

5 décembre 2012

Derniers achats : pièces d'Alan Ayckbourn

Voici mes dernières emplettes, que des pièces d'Alan Ayckbourn  :

DSC02772DSC02771

D'abord, deux en français, Temps variable en soirée et Entre nous soit dit.

DSC02773Puis trois pièces en anglais réunies dans un seul ouvrage : Absurd Person Singular, Absent Friends, Bedroom Farce.

Voilà, j'espère qu'elles seront bien.

4 décembre 2012

La Librairie Théâtrale

bookshopJ'en parlais hier, j'ai été faire un petit tour à la Librairie Théâtrale, 3 rue de Marivaux, lors de mon dernier retour sur Paris. Très sympa comme endroit, on y trouve une mine de bouquins et d'infos.

Ce qui est sympa aussi c'est que les vendeurs ne sont pas que de simples vendeurs, ils doivent s'occuper de la librairie de manière parallèle car ils sont manifestement intéressés par ce qu'ils vendent.

Comme c'est assez rare de rencontrer des gens qui sont intéressés par le théâtre, j'en ai profité, comme je l'ai dit hier, pour les saouler un peu en leur faisant part de mes lectures du moment, du succès de certaines pièces à l'affiche que je ne comprends pas (Le clan des divorcées par exemple) mais aussi de droits d'auteur et de Yasmina Reza qui, curieusement, semble refuser aux compagnies amateur de jouer ses textes. Bizarre.

Les personnes avant moi leur ayant parlé de leur troupe amateur, du nouveau spectacle qu'ils cherchaient à monter, je me suis dit, je ne vais pas être de reste, pourquoi je ne leur dirais pas aussi ce qui me tracasse ? Je ne sais pas si ces deux "vendeurs" écrivent, mais ils doivent en avoir des histoires à raconter en fin de journée.

Je conseille à tous les amateurs de théâtre d'aller faire un tour dans cette librairie, c'est un endroit bien agréable.

Publicité
3 décembre 2012

L'inconvénient d'écrire (5)

thumbs_downOn a envie que de parler d'écriture, de théâtre et de ses projets. Le reste nous est un peu égal ou nous passe au-dessus de la tête.

Donc on peut noter (de ma part en tout cas) un certain manque d'ouverture... Ayant été à Paris le mois dernier, faire le tour des boutiques de chaussures avec une amie m'a paru par exemple du temps foutu en l'air.

Heureusement, j'ai repris assez vite la journée en main en suggérant un petit passage à la Librairie Théâtrale, rue de Marivaux, une librairie très sympa où j'ai pu discuter théâtre avec les vendeurs que j'ai sûrement aussi saoulés.

Voilà la triste réalité des choses. Lorsqu'on ne parle pas écriture ou théâtre, on s'embête un peu et on devient donc, dans la foulée, un peu barbant pour les autres...

2 décembre 2012

Pantomime (3)

Hier soir, j'ai assisté à la pantomime de mon bled. Voici trois photos :

DSC03181Il y avait 90 personnes dans la salle, 30 "acteurs" sur scène, 35 personnes qui aidaient en coulisses et il s'agissait du conte Aladin et la lampe merveilleuse revu à l'écossaise par une de mes voisines. 

Elle s'est bien débrouillée, les spectacle était rythmé, très divertissant avec pas mal de blagues sur le village, bref, un pari réussi.

On remarquera la belle jupe en patchwork et bonnet assorti faits par mes soins sur la première photo...

La région a donné près de 1000 euros pour sponsoriser le spectacle. Il y a deux ans, ma voisine avait monté une autre pantomime qui avait été financièrement profitable. La pantomime de cette année semble bien partie aussi, toutes les places ont été vendues.

Les "acteurs" hier variaient en âge, de 2 ans à 80 !

On ne me fera jamais changer d'avis. Pour moi, une des grandes fonctions du théâtre est de distraire, rassembler les gens, faire du bien...

DSC03188DSC03182

1 décembre 2012

"L'étudiante et Monsieur Henri"

DSC03129L'étudiante et Monsieur Henri d'Ivan Calbérac, une pièce publiée aux éditions Les Cygnes.

J'ai acheté ce livre après avoir regardé les pièces à l'affiche en ce moment  à Paris. J'ai vu des critiques élogieuses de ce spectacle (voir celle du Figaro ici), donc j'ai acheté le texte pour voir de quoi tout ça retournait. Forcément, quand on s'attend à un bijou, on est un peu déçu. C'est une pièce qui est pas mal faite, mais qui ne m'a pas fait grand effet.

Voici l'histoire : Henri est un homme de 78 ans qui a des problèmes de santé. Paul, son fils, est inquiet pour lui et ne souhaite pas qu'il vive seul. C'est ainsi qu'il le force à louer une de ses chambres à une étudiante pour lui tenir compagnie. Les débuts entre Henri et Constance sont un peu durs, mais elle a besoin d'une chambre et elle persiste. Henri ne s'entendant pas avec son fils, encore moins avec sa belle-fille, il lui demande vite un petit service : séduire son fils pour qu'il quitte son épouse.

Mmm... comme quoi tous les goûts sont dans la nature. J'ai bien aimé l'idée de départ, mais pas trop ce qui suit. Je ne vois pas ce qui est drôle à pousser un couple à se déchirer. Je dirai même le contraire de la critique du Figaro, je trouve que les personnages sont un peu simples, pas si travaillés que ça. Parce qu'une fille lui fait du charme, Paul est prêt à quitter sa femme, puis à renouer aussi vite avec elle lorsqu'il apprend qu'elle est enceinte après une longue attente suite à des difficultés pour concevoir. Mmm...

Enfin bref, je ne l'ai pas vue, donc je ne peux dire que ce que je ressens à la lecture. Cette pièce a eu le prix de la fondation Barrière (je ne connais pas trop ce prix) donc j'ai peut-être tout faux.

30 novembre 2012

Envoi par mail

J'ai l'impression que les envois de pièces que l'on fait par mail à différents théâtres ou organisations se perdent dans la nature. Cela fait plusieurs fois que j'en fais l'expérience. C'est sympa, c'est rapide, pas de frais de poste, mais il est plus facile de perdre un texte dans son ordi que si on l'a une pile de papiers sur son bureau.

Je privilégie à nouveau les envois par courrier.

Une remarque en passant...

29 novembre 2012

"Laterna magica"

DSC02577Laterna magica d'Ingmar Bergman, un livre publié dans la collection Folio (numéro 2238).

J'aime lire des biographies d'auteurs, savoir comment ils ont commencé, ce qui les a poussés à écrire des scénarios et pièces de théâtre, à dédier leur vie à leur passion.

En lisant ce livre, je me suis dit que si j'avais eu la chance de côtoyer Ingmar Bergman lors d'un tournage par exemple, je n'aurais pas été très à l'aise. Lorsque j'ai lu la biographie de Jean Anouilh, Anouilh, un auteur "inconsolable et gai", je me suis dit que j'aurais bien aimé sa compagnie, que Jean Anouilh aurait été approchable, qu'on aurait même pu discuter théâtre. En lisant celle d'Eric Lax sur Woody Allen, pareil. Woody Allen ne prendrait peut-être pas le temps de me parler comme l'aurait fait Jean Anouilh, mais au moins il serait possible de l'étudier de loin. Ingmar Bergman en revanche, je crois bien qu'il m'aurait foutu les jetons et que j'aurais été me réfugier dans la pièce d'à côté.

Pas besoin de lire une biographie d'Ingmar Bergman pour se rendre compte que c'était un homme complexe. En voyant un de ses films, on le sait. Un homme torturé, en proie à de sacrés coups de gueule, à tout foutre en l'air si quelque chose ne lui plaisait pas (on ne devait pas toujours rigoler sur les tournages). Mais un homme intelligent, ce qui est très clair aussi lorsqu'on voit ses œuvres, lucide et qui revient honnêtement sur ses emportements, ses défauts.

Ce que j'ai trouvé étonnant, c'est sa vie privée, sa capacité à passer de femme en femme. Il tombait amoureux, avait des enfants et au bout de quelques années, hop, il n'était plus satisfait, alors on virait tout, trouvait une autre femme à laquelle il lui faisait aussi des enfants... Il avait acheté un studio pour ses périodes de célibataire et il repartait à chaque fois à zéro. Très nomade et détaché, froid dans sa manière de faire, il semblait perdre contact avec ses gosses.

Ce qui est surprenant aussi, c'est que malgré sa vie personnelle plutôt olé olé, il avait une capacité de travail incroyable. Il montait une dizaine de pièces, s'engageait à faire des films par ci, écrire des scénarios par là... Epoustouflant.

Dans ce livre, on se rend compte qu'il a fait pas mal de bourdes, que ses mises en scène et scénarios n'ont pas toujours rencontré leur public. Il revient honnêtement sur ses textes pas terribles, ses mises en scène décevantes. Il en a parfois pris plein la figure, comme le montre cette critique d'Olof Lagercrantz après la sortie du film Sourires d'une nuit d'été : "L'imagination morbide d'un adolescent couvert de furoncles, les rêves insolents d'un cœur immature, un mépris sans bornes pour la vérité artistique et humaine, voilà quels sont les ressorts puissants qui ont donné naissance à cette "comédie". J'ai honte de l'avoir vue." (Ouille !)

Un livre très bien écrit, à la structure non rigide où il fait part de ses angoisses, de ses rêves un peu inquiétants, tout comme ses expériences terrifiantes étant enfant, lorsqu'il s'est retrouvé par exemple enfermé toute une soirée dans une morgue. Il évoque aussi son éducation stricte, ses parents dépassés par les événements et avec lesquels il a coupé un moment les ponts : une sœur enceinte hors mariage, un frère qui a fait une tentative de suicide et lui qui est parti.

J'ai souri (pourtant ce n'est pas drôle) lorsqu'il fait référence à une scène de rupture avec l'une de ses épouses et qu'il nous renvoie pour en savoir plus à l'un de ses films. "Celui que ça intéresse peut suivre notre entretien (à savoir la scène de rupture entre lui et son épouse Ellen) dans la troisième partie de Scènes de la vie conjugale". Pour la description d'une chambre un peu déprimante d'un hôtel parisien dans lequel il était descendu, "Pour de plus amples informations, je renvoie le lecteur à la chambre des amants dans Le Silence".

C'est assez curieux, il rêvait souvent d'une ville, qui ressemblait un peu à Berlin. Il a essayé trois fois de lui donner forme dans ses créations.

Aucune improvisation en ce qui le concerne : "Le rythme de mes films, je le conçois en écrivant le scénario, à ma table de travail, et il naît devant la caméra. Toute forme d'improvisation m'est étrangère. S'il m'arrive parfois d'être obligé de prendre des décisions sans avoir le temps de réfléchir, je transpire et je me fige de peur. Faire un film, c'est pour moi planifier une illusion dans le moindre détail, c'est le reflet d'une réalité qui, au fur et à mesure que s'écoule ma vie, me paraît elle-même de plus en plus illusoire.

Encore un passage que j'ai noté (et je suis tout à fait d'accord) : "Les services religieux et le mauvais théâtre sont ce qu'il existe de plus long au monde. S'il t'arrive de trouver que la vie passe trop vite, va à l'église ou au théâtre. Alors le temps s'arrête, tu crois que ta montre ne marche plus."

Bref, Ingmar Bergman était un sacré personnage.

28 novembre 2012

J'ai écrit au théâtre Rive Gauche (2)

drinking__2_Conseil marketing du jour : éviter de laisser des mails sur les sites des théâtres après avoir bu deux verres d'alcool !

Eh oui, je reparle du mail inspiré que je viens d'envoyer au théâtre Rive Gauche, leur demandant de mettre ma pièce Avec musique à la poubelle. Je pense que j'aurais dû m'abstenir de les contacter et attendre ma lettre de refus, mais j'avais bu deux verres de vin lorsque je me suis mise à mon clavier et, avec un peu d'alcool dans le sang, leur envoyer un mail m'a paru être une solution très logique à mon problème de la semaine : comment faire pour qu'ils ne lisent pas ce texte qui pourrait être tellement mieux ?

Donc voilà, autant que mes erreurs servent à quelque chose, démarche marketing et boisson alcoolisée ne vont pas bien ensemble !!!

27 novembre 2012

J'ai écrit au théâtre Rive Gauche

dustbin_verteBen oui, je ne tenais plus, je leur ai envoyé un mail pour leur demander de mettre ma pièce Avec musique à la poubelle.

Voilà à quoi ça sert d'envoyer un texte trop vite, on s'énerve en pensant à son texte qui circule alors qu'il n'est pas abouti. Ce n'est pas très malin.

Donc mon conseil du jour est de ne surtout pas suivre mon exemple et de bien réfléchir avant d'envoyer quoi que ce soit à un théâtre, car il y a des manières moins craignos de se faire remarquer d'un comité de lecture que de leur demander, trois mois après la soumission d"un texte, de le mettre aux ordures !

26 novembre 2012

Deux livres d'occasion

DSC03137DSC03134 Voici deux livres que j'ai achetés lors de ma visite à la librairie Voltaire et Rousseau de Glasgow :

Quelques pièces d'Eugène Ionesco (j'ai déjà lu La cantatrice chauve et Les chaises, mais je ne me souviens plus de Victimes du devoir ou Amédée ou comment s'en débarrasser) publiées par Gallimard et deux pièces d'Eugene O'Neill (Le Grand Dieu Brown, Le rire de Lazare).

25 novembre 2012

Librairie Voltaire et Rousseau, Glasgow

Non, ce n'est pas mon salon, mais une vue intérieure de la librairie Voltaire et Rousseau à Glasgow.

Il faut le voir pour le croire, les librairies de ce type existent donc toujours. On peut à peine y mettre un pied, on ne peut pas vraiment voir les bouquins quand ils sont en dessous d'une pile, mais j'aime ce genre d'endroit, on s'y sent bien.

DSC03119

DSC03124Vue pas très glamour de l'extérieur de la librairie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24 novembre 2012

Quel drame !

Pour faire suite à mon message d'hier...

Je me dis Ouah, quel drame ! que lorsque les auteurs ont fait preuve d'une sacrée imagination. Les pièces comme Hôtel des deux mondes d'Eric-Emmanuel Schmitt, Huis clos de Jean-Paul Sartre, Six personnages en quête d'auteur de Pirandello me plaisent car on ne peut pas assister à ce genre de drames dans la vie. C'est une vision bien particulière d'un auteur, une vision reconstituée de la réalité.

Lorsque les drames collent trop au quotidien et que j'ai l'impression qu'en me trouvant à un moment donné à tel endroit, je pourrais être témoin de ce genre d'échanges, je n'accroche plus du tout. J'aime les drames fantaisistes, on va dire, dans lesquels un auteur prend la liberté de proposer une vue très personnelle d'un sujet. S'il ne fait que retranscrire ce qui l'entoure, s'il n'y met pas vraiment son grain de sel, je reste sur ma faim.

23 novembre 2012

"Head/Case" (1H, 2F)

DSC03113Head/Case de Ron Hutchinson, une pièce en deux actes publiée par Oberon Modern Plays.

Les pièces de Ron Hutchinson ne se ressemblent pas et ne me laissent pas indifférente. J'ai adoré Moonlight and Magnolias (Hollywood en français, voir message du 12 octobre) et je n'ai pas du tout aimé celle-ci. J'ai même trouvé ce texte pénible à lire. J'aurais pu tiquer en voyant la photo de couverture, mais ai été piégée par des commentaires au dos du style "texte émouvant à surtout ne pas rater", alors voilà je l'ai acheté.

Je n'ai rien contre des pièces parlant des effets d'un traumatisme crânien, pourquoi pas ? On sait que cela ne va pas être hilarant, mais c'est un sujet fort et qui change un peu, mais je ne m'attendais pas à avoir deux victimes pratiquement seules en scène tout au long de la pièce à dire des choses plus ou moins incompréhensibles. Les mots qui se répètent sur toute la page sont un peu difficiles à digérer (mais rapides à lire, je sautais le paragraphe aussi vite). Si l'auteur avait placé une personne atteinte d'un problème au cerveau parmi un groupe d'éducateurs ou parmi des membres de sa famille, on aurait pu avoir des dialogues plus soutenus, mais deux filles traumatisées qui ont du mal à trouver leurs mots, à savoir qui elles sont et pourquoi elles se retrouvent en présence l'une de l'autre... mmm.

Voici l'histoire : Tracy et Julia ont toutes les deux reçu un choc au crâne. Tracy a reçu une brique sur la tête, Julia a été victime d'un accident de voiture. On les voit en train d'essayer de se parler et de comprendre la situation dans laquelle elles se trouvent.

Pour être honnête, je n'ai pas trop lu la fin, j'ai sauté des paragraphes entiers, donc j'ai peut-être raté quelque chose ou ai carrément rien compris.

Il me reste à lire Burning Issues de Ron Hutchinson. Je crois que c'est une comédie, donc je devrais davantage aimer.

22 novembre 2012

"Agnès Belladone"

On vient de me parler de la pièce Agnès Belladone écrite par Jean-Paul Alègre et je me rends compte que cela fait plusieurs fois que le nom de cet auteur me revient aux oreilles et que je ne sais absolument rien de lui.

Pareil pour le dramaturge Pierre Notte, un autre auteur dont j'entends aussi assez souvent parler et dont je ne connais rien.

Je vais essayer de combler ces lacunes.

21 novembre 2012

"Le clan des divorcées"

J'ai déjà parlé de cette pièce que j'ai vue au théâtre il y a cinq ans au moins et qui est encore à l'affiche. Cette pièce semble avoir énormément de succès mais je l'ai trouvée vraiment lourdingue et sans intérêt.

Je suis tombée par hasard sur l'intégrale sur YouTube que je donne en lien ici. A vous d'être juge ! Vous trouvez ça drôle ? J'imagine que c'est l'intégrale car j'ai craqué au bout de cinq minutes et j'ai coupé...

20 novembre 2012

"Comme s'il en pleuvait"

DSC03147Comme s'il en pleuvait de Sébastien Thiéry, une pièce en six scènes publiée par l'Avant-Scène (numéro 1327).

Qu'est-ce que j'ai pensé de ce texte ? Je n'ai pas adoré mais je l'ai trouvé bien fait. On y parle beaucoup d'argent, ce qui n'est pas étonnant vu que c'est le sujet de la pièce, et il s'agit surtout de la description d'un trait de caractère, du rapport particulier que le personnage principal a envers lui.

Voici l'histoire : Laurence et Bruno sont mariés depuis vingt ans. Ils ont un niveau de vie confortable, bossent tous les deux, lui en tant qu'anésthésiste et elle comme directrice d'école. Leur existence bascule le jour où un billet de cent euros se retrouve sur leur table de salon sans qu'ils en connaissent la provenance. Le billet est suivi par d'autres, plein d'autres, et les voilà qui se chamaillent et s'étripent en essayant de gérer cette curieuse intrusion dans leur vie.

On ne peut pas reprocher à l'auteur de ne pas avoir poussé son idée de départ, qui est intéressante, jusqu'au bout. Le seul problème que j'ai eu en lisant ce texte (et je suis peut-être passée complètement à côté de la pièce) c'est que pour moi il y avait toujours une alternative à leur dilemme : mettre l'argent qui leur tombait dessus de côté sans s'énerver, attendre que quelques années passent et le ressortir un jour pour en profiter après s'être assurés qu'il ne manquerait à personne, mais évidemment, il n'y aurait plus eu de pièce ou elle aurait été sans grand conflit et pas très intéressante.

Je n'ai pas complètement cru à l'énervement et à la violence que provoque cet argent. S'ils avaient déjà été proches de la rupture ou énervés par quelque chose suite à une liaison extramaritale de l'un des deux par exemple, j'aurais davantage compris que cette pluie d'argent mène à la débâcle, mais un tel envenimement d'une relation suite à de l'argent qui arrive d'on ne sait où, je ne suis pas persuadée... Peut-être que cela semble moins forcé lorsque l'on voit la pièce.

Je ne savais pas trop dans quelle catégorie la classer, je l'ai quand même mise dans les "Pièces comiques" même si je n'ai pas trop rigolé.

19 novembre 2012

"L'étudiante et Monsieur Henri"

DSC03128Je viens d'acheter ce livre par curiosité en regardant ce qui était à l'affiche du théâtre de Paris. Les critiques avaient l'air d'être bonnes et comme je suis curieuse... Il s'agit de "L'étudiante et Monsieur Henri" d'Ivan Calbérac, une pièce publiée au éditions Les Cygnes.

A bientôt pour un message dès que je l'aurai lue.

Publicité

guitry_bloc

Publicité

MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

vignette

stress vignette

fete vignette

hobby vignette

Courtes 1 vignette

adieu ok

roman_comique_okanouilh

Anouilh

Newsletter
Archives
Publicité