Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La tête à rire
30 septembre 2011

Les goûts et les couleurs...

Je parlais hier des différents goûts qui sont dans la nature en ce qui concerne l'achat de maisons. Il en va de même des scénarios ou des pièces de théâtre.  On n'aime pas tous le même genre de texte, le même genre d'histoire, et cet état de fait pose bien un problème à ceux ou celles qui essaient d'écrire : Que faire quand la personne qui est responsable d'un comité de lecture d'un théâtre est aussi dramaturge et qu'on n'aime pas ses textes ?

Cette question m'est venue il y a deux ans après avoir envoyé trois pièces différentes à un théâtre, envois suivis par trois lettres de refus signées de la même personne responsable du comité. Comme cette personne a déjà été publiée, j'ai fait une petite recherche sur Internet pour voir ses goûts, son style, et malheureusement ses intérêts sont très éloignés des miens, ses écrits pas vraiment mon truc.

J'ai donc arrêté d'envoyer mes textes à ce comité en question, car cela ne peut pas marcher si nous sommes aussi peu sur la même longueur d'onde. Ce n'est pas simple tout ça...

Publicité
29 septembre 2011

Maisons en vente

Il y a trois maisons en vente dans ma rue et je trouve qu'il y a beaucoup de parallèles entre vendre une maison et faire circuler une pièce de théâtre ou un scénario de film dans divers comités de lecture.

Après quelques semaines à voir des acheteurs potentiels scrutiner les façades, les toits et autre de ces maisons avec diverses expressions sur leur visage, j'arrive à la conclusion que le processus de vente d'un bien immobilier est proche de la démarche marketing qui fait suite à l'écriture d'un texte.

L'humour et la lecture sont subjectifs, tout comme l'appréciation d'une maison. Il y a des personnes qui font la grimace et remontent aussi vite dans leur voiture, déçus par la maison qu'ils viennent de voir, d'autres qui n'en descendent même pas, mais aussi une poignée de personnes beaucoup plus enthousiastes, voire carrément excitées, qui s'éternisent et s'y voient déjà y mener leur petite vie.

Pour un texte c'est pareil. Pour un certain nombre de gens qui diront bof !, il y aura le miracle de la personne avec laquelle ça fera tilt.

En conclusion ? Dans l'écriture comme dans l'immobilier, le mot clé est ? PATIENCE.

28 septembre 2011

Déménagement pour l'Ecosse

d_m_nagementJe n'aime pas le froid, la neige, le golf, la chasse à la grouse ou le whisky, mais voilà, je vais déménager pour l'Ecosse le mois prochain.

Un seul bon point au tableau, je serai désormais pas loin d'Edimbourg, donc pourrai me rendre au festival de théâtre au mois d'août prochain.

Une petite ombre au tableau toutefois, j'ai bien peur que la petite maison dans laquelle je vais habiter soit située dans un domaine ouvert à la chasse à la grouse. Les maisons du coin ont aussi l'air d'être pas mal équipées de clôtures pour se protéger contre les cerfs qui y vivent à l'état sauvage. En d'autres termes, on ne peut pas dire que je me rapproche du glamour d'Hollywood ou du monde théâtral parisien. Que se passe-t-il quand on croise un cerf sur la route ? Aucune idée. Un prochain scénario peut-être ?

Je dois dire que je n'aime pas la chasse ou les gens qui chassent, car passer son passe-temps à tuer des animaux qui n'ont rien demandé pour leur couper la tête et en faire un ornement que l'on accroche au mur me paraît plus que bizarre, mais c'est l'aventure dans laquelle je me lance.

Donc à partir de maintenant, il va falloir non seulement que je lutte pour ne pas être frigorifiée, mais aussi que je fasse sacrément gaffe pour ne pas me retrouver en pleine séance de tir parmi des chasseurs écossais bigleux qui me prendraient pour une grouse ou un cerf !

A suivre donc. Si je ne poste plus tout d'un coup, vous saurez pourquoi...

27 septembre 2011

Un personnage qui ne fait rien

On lit dans tous les manuels d'écriture théâtrale qu'un personnage doit toujours avoir raison d'être sur scène, qu'il doit avoir un rôle à jouer, venir y faire quelque chose, mais ce matin, je me dis, qu'est-ce qui se passerait si un personnage arrivait sur scène et ne faisait absolument rien et ne parlait à personne ?

Il entrerait et sortirait, enverrait un texto peut-être, regarderait les autres personnages ou le public sans rien dire et on n'aurait aucune idée du pourquoi de sa présence. Peut-être serait-il intégré lors de la scène finale ou peut-être pas ?

Je ne sais pas si cela s'est déjà fait mais l'idée m'amuse tout d'un coup... A voir.

26 septembre 2011

Euh ou Heu ?

Une question dont on se passerait bien, je suis d'accord. A-t-on vraiment besoin de deux manières d'écrire une petite interjection ? NON !!!

Enfin bref, personnellement j'utilise euh pour marquer une pause dans une phrase, lorsqu'un personnage ne sait pas trop ce qu'il va dire, hésite :

Je pense que... euh... on pourrait, euh...

Heu exprimerait davantage la surprise, surtout en début de phrase :  

Heu ? Tu plaisantes ?

Ceci dit, j'ai vu heu marquer l'hésitation en milieu de phrase dans de nombreuses pièces... Le tout c'est de choisir une écriture et de s'y tenir tout au long du texte.

Publicité
24 septembre 2011

"La valse des Toréadors" (4H, 7F)

DSC02037La valse des Toréadors de Jean Anouilh, une pièce en cinq actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 541).

Le titre me paraissait un peu bizarre, je m'attendais à quelque chose de curieux, vaguement espagnol... Pas du tout.

Encore une bonne pièce de Jean Anouilh, grinçante, un peu cruelle, mais bien faite et qui se lit avec grand plaisir. J'aime les dialogues qu'écrit Jean Anouilh. Il y fait toujours passer quelques réflexions intéressantes sur sa philosophie de vie, sur le temps qui passe, ce qu'est l'amour... sans alourdir quoi que ce soit et toujours avec humour.

L'histoire est en fait assez triste : un général étouffe dans son mariage. Cela fait dix-sept ans qu'il a rencontré Mademoiselle de Sainte-Euverte, une jeune fille avec laquelle il voudrait refaire sa vie, mais il n'ose pas confronter sa femme, lui faire du mal et reste ainsi prisonnier de son couple. La jeune fille, qui pense avoir la preuve de l'infidélité de l'épouse du général, passe un jour le voir pour lui donner enfin une raison de la quitter, mais le général n'ose toujours pas franchir le pas. Lasse de l'attendre, Mademoiselle de Sainte-Euverte s'éprend de son secrétaire.

Pourquoi le titre de la pièce La valse des Toréadors ? Il fait référence à une valse dansée par le général et Mademoiselle de Sainte-Euverte dix-sept ans plus tôt, valse durant laquelle il s'est épris d'elle.

Une vraie "corrida conjugale" comme j'ai lu dans les critiques de fin de revue. Intéressant de noter que les critiques ont été mitigées à la sortie de la pièce en 1952 mais beaucoup plus élogieuses lors de sa reprise en 1974. Comme quoi, avec le temps, les avis changent.

23 septembre 2011

Scénariste à Hollywood

Comme le titre l'indique, Le psy d'Hollywood, le film dont je parlais hier, se passe à Hollywood.

Plusieurs personnages dans ce film travaillent dans l'industrie du cinéma. Il y a un aspirant-scénariste qui a du mal à trouver l'inspiration, un acteur qui souffre de ne se voir proposer que des navets, un producteur qui a des phobies sérieuses, son assistante qui est la seule à lire les scripts qu'on leur envoie, enfin bref, on y dépeint ce que c'est la production de films à Hollywood. Et tout cela est un peu inquiétant.

Je pense que si je vivais là-bas, dans un contexte pareil, je ne pourrais pas écrire une ligne. Dans les blogs américains sur l'écriture de scénarios, un des conseils que l'on retrouve souvent est de déménager à Hollywood pour être près des studios. Je ne vois pas comment cela peut aider qui ce soit, à part à aider à perdre la boule, à découvrir un penchant pour les drogues dures ou amener en un temps record à la dépression complète.

Certes, on doit se faire pas mal de contacts en baignant dans une atmosphère pareille, mais quand on voit le peu d'intérêt que le producteur dans ce film porte au cinéma (ce qui doit arriver pas mal dans la réalité), fréquenter ce genre de gens doit être très perturbant pour le scénariste qui souhaite vraiment écrire une bonne histoire.

J'ai vu The Deal il n'y a pas longtemps, un film avec Meg Ryan qui se passe aussi dans l'industrie du cinéma (j'ai dû couper car j'ai trouvé le film nul), et c'est pareil, la réalité de la production d'un film n'est pas mirobolante. Je ne vois pas comment on peut être inspiré dans un milieu pareil, Hollywood me paraissant être un environnement plutôt nocif pour toute personne qui essaie d'écrire. Voilà, c'est dit !

22 septembre 2011

"Le psy d'Hollywood"

Le psy d'Hollywood (titre original Shrink) est clip_filmun film écrit par Thomas Moffett, réalisé par Jonas Pate et qui est sorti en 2009.

Je n'avais jamais entendu parler de ce film mais je suis tombée dessus par hasard à la télé et la prestation de Kevin Spacey m'a de suite intriguée. Lorsque je ne connais rien d'un film, je le regarde quelques minutes pour voir si je vais accrocher à quelque chose, aux dialogues, à un regard différent posé sur un sujet ou la prestation d'un comédien.

Kevin Spacey est très bon dans le rôle du docteur Henry Carter, un psy au bout du rouleau qui arrive à peine à faire son boulot. On apprend en milieu de film que sa femme s'est suicidée et ce film pose une question intéressante : comment arrive-t-on à gérer le suicide de l'un de ses proches ?

Parmi la clientèle du docteur, il y a une jeune lycéenne, Jemma, très bien jouée par la jeune actrice Keke Palmer, dont la mère s'est également suicidée et Henry Carter est censé l'aider, même s'il n'arrive pas à s'aider lui-même. Comme le titre l'indique, ce film a pour cadre Hollywood et le tableau qu'il dépeint de l'industrie cinématographique n'est vraiment pas la joie.

Un film qui mérite d'être regardé.

21 septembre 2011

Côté cour, côté jardin

Un petit moyen pour se rappeler où sont le côté cour et le côté jardin dans les indications de décor.

Quand on est assis dans la salle et que l'on a la scène devant soi, il faut se dire Jésus-Christ. A savoir le J de JESUS (comme le J de Jardin) est à gauche, donc à gauche de la scène. Le C de COUR (comme le C de Christ) est à droite, donc à droite de la scène.

Tout simple !

On peut aussi dire à gauche et à droite de la scène, les deux sont acceptables, je pense. Je préfère côté cour et côté jardin, car lorsque l'on connaît ce petit moyen mnémotechnique, c'est très clair.

20 septembre 2011

Sérieux mais enlevé

Ce message fait suite à celui d'hier consacré à la pièce Hôtel des deux mondes d'Eric-Emmanuel Schmitt. C'est une pièce que j'aime beaucoup, ce qui me perturbe car ce n'est pas une comédie. Il y a donc quelque chose dans cette pièce qui me plaît énormément malgré son thème plutôt sérieux et je me rends compte que c'est le style enlevé, la manière dont la pièce a été écrite.

Ce que je ne supporte pas, ce sont les drames larmoyants où rien ne se passe vraiment et où tout se cantonne à "sniff, sniff, que la vie est dure...". Ce genre de texte m'exaspère. En revanche, lorsque des thèmes plus sérieux sont traités de manière dynamique, suivant le rythme soutenu d'une comédie, alors là, j'accroche, je reste attentive du début jusqu'à la fin.

Je ne sais pas très bien où je veux en venir avec tout ça. Juste que je suis intriguée par le fait qu'il soit possible d'explorer des thèmes plus sérieux d'une manière légère. Un équilibre toutefois difficile à réaliser.

19 septembre 2011

"Hôtel des deux mondes"

DSC02187Hôtel des deux mondes, d'Eric-Emmanuel Schmitt, une pièce publiée dans la collection Le Livre de Poche (numéro 30618).

J'aime bien les pièces un peu métaphysiques, du genre Huis clos de Jean-Paul Sartre. Je sais, elles ne sont pas comiques, mais lorsqu'elles sont bien écrites, elles me font toujours un sacré effet. C'est le cas de cette pièce que j'aime beaucoup, ma préférée d'Eric-Emmanuel Schmitt. Cela fait plusieurs fois que je la lis et je ne lui trouve aucun défaut. Je suis même à chaque fois étonnée qu'on puisse parler d'un sujet aussi sérieux que la mort sans alourdir quoi que ce soit ou déprimer le lecteur.

L'histoire : Julien arrive dans un lieu qui ressemble à un hôtel. Il ne sait pas trop ce qu'il fait là, une femme et un homme en blanc le guident sans dire un mot, d'autres personnages semblent attendre quelque chose, il y a un ascenseur qui monte ou descend, bref, c'est le flou le plus complet. En parlant à ceux qui sont autour de lui et au docteur de service, il réalise qu'il est dans un hôtel un peu curieux, un hôtel pour les personnes entre la vie et la mort. Alors que leur existence terrestre tient à un fil, aux mains d'équipes de médecins, lui et ses compagnons attendent, anxieux, pour voir s'ils vont survivre (descendre par l'ascenseur) ou mourir (monter).

Une idée intéressante et intelligemment développée. Un texte qui doit être impressionnant à voir sur scène. Bref, une superbe pièce, la réussite totale selon moi.

18 septembre 2011

Si c'est trop dur, est-ce la peine ?

question_du_jourPour compléter mon message d'hier.

Parfois je me demande si les histoires les meilleures ne sont pas celles qui viennent d'emblée. Lorsqu'on peine trop sur un texte, ça se voit, et indépendamment des heures que l'on passe dessus, le résultat s'en ressent.

Il faudrait pouvoir faire une enquête, demander aux scénaristes ou dramaturges de textes réputés s'ils ont pu établir un lien entre leurs meilleurs textes et la facilité avec laquelle ils les ont écrits, leur rapidité d'exécution. 

Il y a des textes qui ont été difficiles à pondre et qui sont de qualité comme Voyages du jour à la nuit d'Eugene O'Neill (message du 2 septembre) mais je me demande si les textes qui ont plus d'impact ne sont pas ceux qui sont nés relativement sans douleur.

En gros, plus l'idée est limpide, plus on sait où on va dès le début, plus on a de chance que le message soit clair et le résultat réussi.

J'en sais rien, juste une question que je me pose à la minute.

17 septembre 2011

L'idée super extra... et les autres

A la base d'une histoire, il y a toujours une idée, mais j'ai compris en en faisant les frais malheureusement qu' il y a des idées géniales et des idées beaucoup moins géniales. Voici un petit classement tout à fait personnel du genre d'idées qu'on peut avoir :

Tout d'abord, il y a l'idée super extra, l'idée géniale qui vient d'emblée un beau matin sans qu'on n'ait rien demandé. L'idée est forte, on peut la décrire à quelqu'un qui répond aussi vite "Ouah !" et ça y est, on se met à son bureau sans plus tarder et on sait où on va. Idée très sympa mais qui n'arrive pas tous les jours. Disons une fois sur dix idées peut-être (si ce n'est une fois sur vingt).

Que faire des autres ?

Les neuf autres idées sont moins géniales, car beaucoup plus vagues, on ne les cerne pas tout de suite. On a peut-être envie d'écrire une pièce car une situation ou un personnage nous inspire, mais c'est tout, on se sait pas trop exactement dans quoi on s'engage.

Que faire ?

On peut essayer de rendre ces idées plus claires en se creusant la tête pour savoir pourquoi elles nous intéressent, pour essayer de les maîtriser au mieux. Pas marrant comme boulot mais si on réussit, on arrive alors à l'idée réchauffée, l'idée qu'il a fallu travailler, qui n'est pas venue sans mal, mais qui est tout à fait adéquate pour commencer à écrire.

Si on n'arrive pas à clarifier l'idée, faut-il écrire quoi que ce soit ? Certains manuels d'écriture conseilleraient de ne rien faire avant d'avoir une idée bien claire dans la tête, mais parfois l'idée se clarifie en écrivant, alors on se lance... et là, je fais les distinctions suivantes :

Il y a la fausse idée, qui ne tient pas la distance. On se met à bosser et à la fin du premier acte, on a tout dit. On arrête tout.

Il y aussi l'idée mal de crâne, l'idée qui après des heures de boulot nous laisse toujours dans le brouillard complet. On comprend l'idée après coup, une fois qu'on a fait une dizaine de moutures et qu'on a écrit le mot Fin. Je suis la championne des idées qui donnent mal au crâne ! Peut-être qu'on en est particulièrement victime quand on commence et qu'on n'a pas encore réalisé qu'il y a des idées moins marrantes que d'autres ?

Il y aussi l'idée indéchiffrable qui rend complètement zinzin et nous fait perdre un maximum de temps. Je les appelle aussi les idées aspirateur car, tel un aspirateur, ces idées engouffrent tout au passage : énergie, temps, moral... et nous laissent à chaque fois dans un état de frustration totale et dans l'obligation pour cause de santé mentale de les remettre de côté. J'ai un scénario comme ça, qui me fait tourner en bourrique depuis des lunes.

Voilà, c'est important selon moi d'essayer de comprendre assez vite quelle idée on a. Comme j'apprends toujours en écrivant, j'apporterai peut-être des modifications à ce classement un de ces jours.

16 septembre 2011

Deux autres romans de Nick Hornby

DSC02086

DSC02133

Tant que j'y suis à parler des romans de Nick Hornby (message d'hier), en voici deux autres qui sont chouettes : Vous descendez ? et La bonté : mode d'emploi. Tous deux ont été publiés en français dans la collection 10/18.

Vous descendez ? est l'histoire de quatre candidats au suicide qui se retrouvent au dernier étage d'un immeuble, mais qui changent d'avis en faisant plus amplement connaissance les uns avec les autres.

La bonté : mode d'emploi est l'histoire d'une femme mariée, mère de deux enfants, qui est à deux doigts de quitter son mari lorsque celui-ci fait la rencontre d'un guérisseur qui le fait complètement changer de personnalité et le transforme en bon samaritain qui essaie de faire le bien partout où il va.

Deux romans pleins d'humour, bien écrits, un bon moment de détente.

15 septembre 2011

Scénarios d'après les romans de Nick Hornby

DSC01733DSC01711DSC01777

J'ai acheté ces trois scénarios (en anglais) adaptés des romans de Nick Hornby. High Fidelity (Haute fidélité), Fever Pitch (Terrain d'entente; titre du roman : Carton jaune) et About a boy (Pour un garçon; titre du roman : A propos d'un gamin).

Trois bons romans, trois bons films, trois bons scénarios.

Haute fidélité est l'histoire d'un type qui a une boutique de disques et qui fait un bilan de ses échecs sentimentaux lorsqu'il se fait à nouveau plaquer.

Terrain d'entente est l'histoire d'un prof obsédé par le football, obsession menaçant sa dernière relation avec une collègue.

Pour un garçon est l'histoire d'une rencontre entre un gamin de 12 ans, qui a une mère suicidaire et instable, et un célibataire friqué, qui est très content de vivre seul et ne s'intéresse à personne d'autre que lui-même.

J'ai lu les trois romans d'origine et ai été étonnée de voir à quel point le scénario de Pour un garçon est proche du roman. Il n'y a qu'un chapitre qui a été omis, sinon tout est déjà là, presque déjà écrit pour l'écran. 

13 septembre 2011

"Jean de la Lune" (3H, 3F)

DSC01931Jean de la Lune, de Marcel Achard, une pièce en trois actes publiée dans la collection Folio (numéro 520).

Une des pièces les plus connues de Marcel Achard. Un texte intéressant, bien que je ne sache pas trop quoi en penser. Oui, la pièce est bien écrite, oui, elle a eu beaucoup de succès, mais est-elle vraiment marrante ?

L'histoire : Jef, un type surnommé Jean de la Lune, car il est un peu naïf et rêveur, tombe fou amoureux de Marceline, une femme un peu volage. Il réussit à l'épouser, mais Marceline reste toujours attirée par d'autres hommes et c'est son frère Clotaire, venu s'insaller avec eux, qui organise ses rendez-vous amoureux en secret. A la fin, Marceline annonce à Jef qu'elle a décidé de le quitter pour rejoindre son dernier amant en date.

Je ne trouve pas l'histoire très drôle. Est-ce hilarant de voir quelqu'un aveuglé par amour ? L'infidélité n'est pas un fait nouveau au théâtre et de nombreux vaudevilles ont exploité le thème mari-femme-amant avec succès, mais dans cette pièce, je n'ai pas trouvé le ton aussi léger que ça, ce qui fait que j'ai moins marché.

Il faudrait que je puisse la voir sur scène pour m'en faire une idée plus précise.

12 septembre 2011

Pièces de théâtre : derniers achats

DSC02037

La valse des Toréadors de Jean Anouilh et Les quatre vérités de Marcel Aymé.

DSC01976DSC02011DSC02057

Et aussi une pièce en anglais Play It Again, Sam de Woody Allen (n'ayant pas trouvé le texte en français intitulé Une aspirine pour deux) et la pièce Et à la fin était le bang de René de Obaldia

11 septembre 2011

"Une table pour six"

Je cherche à acheter la pièce Une table pour six (titre original : Time of my Life) d'Alan Ayckbourn depuis environ six mois et je reviens toujours bredouille de mes expéditions sur Internet.

Epuisé ! Actuellement non disponible ! Voilà ce que je lis partout. Qu'est-ce que les éditeurs attendent pour faire un nouveau tirage ?

Je n'aurais aucun problème à me la procurer en anglais, mais je préfère lire en français.

En espérant la trouver bientôt...

10 septembre 2011

Ecrire... et faire son ménage

Ou comme quoi le travail routinier et ennuyeux peut aider celui ou celle qui essaie d'écrire.

J'avais déjà lu ça quelque part concernant un dramaturge connu. Je ne sais plus de qui on parlait, mais son travail routinier en bibliothèque lui donnait l'esprit libre pour écrire.

C'est vrai que si l'on travaille dans l'édition ou est journaliste, la dernière chose qu'on a envie de faire le soir est de se replonger dans les bouquins ou manuscrits.

En revanche, faire son ménage n'est pas cérébralement éreintant et aide la personne qui essaie d'écrire, repose lorsqu'on a besoin de faire le vide dans sa tête. Comme la pâtisserie ou conduire. Des tâches relativement monotones pour décompresser un peu et laisser l'esprit libre pour penser et réévaluer les problèmes de loin.

On pourrait penser que j'associe l'écriture à tout et n'importe quoi, mais en ce qui concerne le ménage, je trouve qu'il y a matière. Les deux activités se marient bien.

9 septembre 2011

Réalisme

J'entends parfois des réalisateurs dire qu'ils veulent faire des films qui reproduisent exactement la réalité. J'ai envie de leur crier : "Pourquoi s'enquiquiner, il n'y a qu'à regarder les infos ou des documentaires à la télé !".

C'est pour voir des choses différentes, s'évader un peu qu'on va au cinéma ou au théâtre. Si c'est pour retrouver sur scène ce qu'on peut exactement voir en sortant de chez soi, "à quoi bon ?" je me dis.

Le role du scénariste ou du dramaturge, comique ou pas, est de prendre des scènes de la vie de tous les jours et de les relever à sa sauce, pas de les reproduire exactement sur écran, sinon ce n'est pas la vision d'un scénariste dont on parle mais celle d'un journaliste, non ?

Juste une remarque en passant...

Publicité
1 2 > >>

guitry_bloc

Publicité

MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

vignette

stress vignette

fete vignette

hobby vignette

Courtes 1 vignette

adieu ok

roman_comique_okanouilh

Anouilh

Newsletter
Archives
Publicité