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La tête à rire

10 octobre 2012

Ne jamais rien jeter !

dustbin_2Pour faire suite à mon message d'hier... tant qu'une pièce n'est pas finie, il ne faut rien jeter.

Même quand on passe par la phase de l'effondrement total et qu'on réécrit des passages entiers, il faut garder les anciens car ils peuvent revenir sur le tapis.

Etrange comme phènomène, comme si pour maîtriser une histoire, il fallait écrire dix fois plus que nécessaire pour trouver la bonne voie.

Je conserve donc tous mes brouillons au cas où.

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9 octobre 2012

Effondrement total !

Non, pas le mien (heureusement), mais celui des mes projets.

J'ai déjà parlé de la phase du brouillard complet, phase qui m'arrive toujours, un moment dans l'écriture d'une pièce où je ne comprends plus rien à ce que je fais, où je vais, pourquoi même je me suis embarquée dans une telle histoire, et je me rends compte qu'il y a une autre phase qui m'est aussi très familière, c'est celle de l'effondrement total où tout s'écroule, plus rien ne semble fonctionner.

Je sais où je veux aller cette fois, mais essayant de remanier le tout pour y arriver, plus rien ne fonctionne et j'ai l'impression de n'avoir qu'un gros tas de n'importe quoi.

L'effondrement peut durer quelques jours, temps que je dois passer à retravailler la structure pour trouver la bonne progression. Heureusement, avec l'expérience, je sais maintenant que c'est normal, que ce stade est passager et qu'il faut parfois tout détruire pour repartir sur de bonnes bases.

Je l'ai déjà dit, écrire n'est pas bon pour les nerfs...

8 octobre 2012

Ecrire, c'est réécrire

writer_with_coffeesOn vient de me refaire cette réflexion il n'y a pas longtemps, mais que c'est juste ! On n'arrête pas.

Le premier jet correspond à quoi ? Le dixième du boulot ? Après on lit et on relit, on change, on bouge des paragraphes jusqu'à ce que l'on soit satisfait du résultat.

Éreintant !

7 octobre 2012

"Moonlight and Magnolias"

004En regardant les choix de programmation du théâtre Antoine à Paris, j'ai vu qu'ils avaient monté l'année dernière une pièce américaine intitulée Moonlight and Magnolias de Ron Hutchinson (en français : Hollywood).

Cette histoire d'un producteur qui enferme un scénariste et un réalisateur pour les forcer à retravailler sur un scénario m' a paru intéressante, et donc voilà, j'ai acheté le bouquin en anglais, le texte en français ne semblant pas avoir été publié.

A bientôt donc lorsque j'aurai lu ce texte.

6 octobre 2012

BBC Writersroom

BBCUne petite pub aujourd'hui pour la BBC et les opportunités qu'elle offre aux auteurs qui parlent anglais. Voir ici pour le lien.

Avant, on pouvait leur envoyer des manuscrits (scénarios et pièces radiophoniques) toute l'année. Maintenant ils limitent les soumissions à quelques mois dans l'année. La clôture de la session actuelle se fera le 31 octobre.

Manque de bol, je ne serai pas prête pour leur envoyer quoi que ce soit, mais bon, quelle opportunité tout de même !

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5 octobre 2012

"La dramaturgie"

DSC03138Voici le livre dont je parlais l'autre jour : La dramaturgie, les mécanismes du récit d'Yves Lavandier, publié aux éditions Le Clown et l'enfant.

On m'a vivement conseillé de le lire dernièrement, donc je viens de l'acheter. J'ai surtout lu des livres sur la dramaturgie en anglais, écrits par des Américains, et je suis contente de pouvoir enfin en lire un en français.

4 octobre 2012

Le mot FIN

The_endSerait-ce le mot le plus agréable à écrire ? On pourrait tout aussi bien écrire OUF, non ? Fini de se prendre la tête, la libération totale, on a fini. Moment hyper sympa, il faut l'avouer.

Malheureusement, on se replonge tout de suite dans un autre projet et la prise de tête recommence...

2 octobre 2012

Scénarios : nouveaux achats

Je viens d'acheter les scénarios suivants :

DSC02152DSC02155

DSC02181Cris et chuchotements et Sonate d'automne d'Ingmar Bergman, L'aventure de Madame Muir de Joseph L. Mankiewicz

1 octobre 2012

Le plaisir du récit, Yves Lavandier

On vient de me conseiller d'acheter le livre Dramaturgie d'Yves Lavandier, ce que j'ai fait sur le site des éditions Le Clown et l'enfant (lien ici).

On vient aussi de me signaler cette vidéo sur "Le plaisir du récit" que l'on peut regarder sur le lien suivant. Très intéressant.

30 septembre 2012

E-dpo (2)

Pour faire suite à mon message du 22 septembre... je confirme que le dépôt de textes par Internet sur le site de la SACD marche très bien. Il faut juste aller assez vite après le téléchargement (dès que le texte est téléchargé, il faut appuyer sans tarder sur Valider)...

C'est le moment de protéger ses textes car les tarifs de lancement sont avantageux.

29 septembre 2012

"Monsieur Amilcar" (3H,3F)

DSC02176Monsieur Amilcar d'Yves Jamiaque, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 560).

Il y a des pièces qu'il est préférable de voir sur scène et celle-ci, il me semble, en fait partie. J'ai aimé l'idée de départ, j'ai trouvé ça original mais, à la lecture, je n'ai pas accroché. J'aurais été davantage branchée par l'histoire si j'avais pu la voir au lieu de la lire.

L'histoire est résumée dans un des dialogues, page 30 : C'est l'histoire d'un homme qui, ayant perdu toute confiance dans la sincérité des sentiments d'autrui, décide un jour d'engager à prix d'or trois inconnus pour lui jouer la comédie des sentiments.

Alexandre est un homme qui a raté sa vie privée. Se sentant seul, ayant l'impression d'être passé à côté de l'essentiel, il engage un jour trois comédiens pour lui donner une famille. Ils joueront le rôle de son épouse, de son meilleur ami et de sa fille. Eléonore, la comédienne qui joue sa femme, hésite au début puis se laisse convaincre. On ne sait plus trop qui est sincère au bout d'un moment et les rapports "familiaux" se compliquent et deviennent assez tendus.

J'avoue avoir lu une ligne sur deux vers la fin. C'est curieux car c'est une idée intéressante, j'aime le théâtre dans le théâtre, mais je ne suis pas rentrée dans le jeu. Je crois que c'est parce que les comédiens disent des paroles en l'air pour faire plaisir à Alexandre, donc on se lasse un peu.

Je peux me tromper sur cette pièce.

J'ai classé ce texte dans les pièces comiques, mais bon, c'est du rire grinçant, un peu triste.

28 septembre 2012

Fiction radio et création sonore, SACD

On m'a parlé récemment d'un petit guide publié il y a quelques années par la SACD pour les auteurs de radio. Je l'ai téléchargé et voici le lien (voir g_fiction_radio).

27 septembre 2012

Tous les chemins sont bons...

sad_faceEh oui, ma pièce pas marrante sur deux filles qui essaient de reprendre leur vie après un accident de voiture/mobylette... je piétine toujours en beauté.

J'ai donc décidé d'en faire une pièce radiophonique en anglais pour voir si cela peut m'aider.

Attention ! Je ne dis pas que pour arriver à pondre une pièce de théâtre en français, il faut d'abord songer à en écrire une version pour la radio anglaise, non, ce serait un conseil un peu étrange... juste que tous les chemins sont bons, parfois écrire de manière différente, sous une autre forme, suivant d'autres exigences, dans une autre langue même, permet de faire avancer le schmilblick.

On pourra donc dire que j'aurai tout essayé pour débloquer cette histoire. Si je n'y arrive toujours pas, qu'est-ce que je vais pouvoir faire ? Mmm, je n'ai pas encore essayé d'en faire un roman, une nouvelle. Je parle aussi un peu l'allemand. Tout n'est pas perdu donc, il y a encore de l'espoir, j'arriverai à la pondre cette histoire...

26 septembre 2012

Pièces de théâtre : nouveaux achats

Quelques pièces récemment achetées :

DSC02176DSC02185

Monsieur Amilcar et L'Azalée d'Yves Jamiaque, et Les nuits et les jours de Pierre Laville.

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25 septembre 2012

Une fin bien tardive

eurekaJe viens de trouver la bonne fin pour une de mes pièces, Béguin, écrite il y a plus de deux ans.

J'ai réécrite cette pièce il y a quelques mois, mais la fin ne me plaisait toujours pas. Moment d'illumination l'autre jour et voilà, je pense que ce texte est enfin bouclé pour de bon.

Pensée un peu déprimante : j'avais déjà pensé à la finir ainsi mais n'avais pas réussi à amener cette chute de manière logique. Comme quoi, avec détermination et patience, on arrive au bout.

24 septembre 2012

Trois étapes (2)

Je disais dans mon message du 8 juillet que j'avais l'impression d'écrire en trois étapes, eh bien, je confirme, c'est bien le cas.

J'écris en trois temps :

► Tout d'abord, le premier jet

► Puis vient ce que je pense être la dernière mouture, mon texte soi-disant terminé (mais qui ne l'est pas, c'est juste que je ne vois plus rien, je suis trop crevée après m'être trop concentrée sur le même sujet)

► Et enfin !!!! la finition (qui peut venir des mois après mon texte soi-disant terminé, moment où je retravaille en général tout et peux déclarer le projet bouclé)

Pas l'idéal comme manière de procéder mais comme je l'ai déjà dit, en écriture, on fait vraiment avec les moyens du bord !

23 septembre 2012

"Adieu Berthe !" (12H, 2F)

DSC02149Adieu Berthe !, une comédie américaine en trois actes de John Murray et Allen Boretz, adaptée pour la scène française par Albert Husson et Francis Blanche, et publiée par l'Avant-Scène (numéro 404).

Une pièce qui a un certain rythme, un certain peps et qui est assez marrante à lire.

C'est l'histoire d'un producteur de théâtre sans le sou qui essaie malgré tout de monter des pièces. Il vit dans des hôtels avec une large équipe de techniciens et comédiens et il ne paie jamais la note, ce qui s'avère un peu stressant lorsque l'un des directeurs d'hôtel vient lui demander des comptes.

Il y a de bonnes répliques dans cette pièce et les personnages sont tordants : le personnage principal bien sûr, ce producteur qui essaie de monter la pièce "Adieu Berthe" sans avoir l'argent à sa disposition (rôle que le comédien Francis Blanche semble avoir interprété de manière hilarante), mais aussi le directeur d'hôtel stressé qui veut être payé, l'auteur débarqué de sa province tout excité à l'idée de voir sa première pièce montée...

Ce texte doit être assez amusant pour les comédiens comme pour les spectateurs. C'est ce que j'appelle une "comédie à l'ancienne" qui remonte à une époque où l'on avait pas peur de monter des histoires qui n'avaient aucune autre prétention que de faire rire. On peut aussi parler de "bêtise structurée" (message du 29 avril dernier), à savoir un texte léger qui est en fait assez réfléchi et bien construit.

Si vous voulez voir les talents d'improvisateur de Francis Blanche durant un sacré trou de mémoire, voir ici.

22 septembre 2012

E-dpo

La Sacd propose en ce moment des tarifs de lancement pour le dépôt de textes par Internet. Pas besoin de leur demander une enveloppe, d'attendre de la recevoir, de la renvoyer, etc., tout se fait en quelques clics sur écran. Enfin c'est la théorie, car j'ai essayé hier (20 euros pour un dépôt, 40 euros pour trois, ce qui est avantageux) et n'ai pas réussi.

Je leur ai envoyé un mail pour leur demander ce qui se passe, donc je ferai un autre message pour confirmer que cela marche bien. Pour le lien vers la SACD, voir ici.

21 septembre 2012

Idées originales...

DSC03027DSC03035Sébastien Thiéry est un auteur qui a des idées originales.

Que ce soit sa pièce Le début de la fin sur un homme qui voit sa femme d'une manière différente que tout le monde (message du 28 juin), Cochons d'Inde sur un personnage qui est enfermé dans sa banque suite à la nouvelle direction indienne qui lui reproche d'être sorti de son milieu, de sa "caste" (message du 25 août), ou Comme s'il en pleuvait, une pièce à l'affiche depuis le 7 septembre au théâtre Edouard VII sur un couple ordinaire qui reçoit curieusement tous les soirs des tombées d'argent du ciel, ses idées sortent du lot.

C'est bien de voir un auteur qui écrit des comédies intelligentes s'imposer ainsi.

20 septembre 2012

La mécanique comique, Marc Camoletti

Voici les propos de Marc Camoletti recueillis par Paul-Louis Mignon en introduction de sa pièce L'amour-propre (message d'hier):

"Pour moi, raconte Marc Camoletti, qui m'attache au pur comique de situation – à l'exception jusqu'ici de L'amour-propre où les personnages créent la situation et, par amour-propre, la font rebondir –, je ne peux commencer à écrire sans avoir établi précisément la situation et avoir ménagé ses rebondissements jusqu'au baisser de rideau final (l'idée de départ peut sembler bonne et tourner court.)

Car les paroles dans le dialogue en dépendent rigoureusement, elles sont le moyen de conduire infailliblement, de moment en moment, jusqu'à la situation finale. Les personnages ne doivent parler que pour assurer le fonctionnement de ce mécanisme. Ils n'ont aucune liberté; leurs répliques constituent un écheveau serré dont ils sont prisonniers. Dans L'Homme nu, il n'est pas possible de changer un mot sans que tout s'éffondre.

Les mots et les accessoires ! Les verres par exemple dans Secretissimo : il m'est apparu indispensable de répéter avec eux dès le début.

Tenez compte aussi du fait qu'il faut, à chaque instant, amener le spectateur à porter son regard sur un point déterminé de la scène pour que l'effet dont découlera la suite, se fasse sûrement. Il ne faut non plus laisser aucune liberté au public, mais contraindre au contraire son attention constamment.

Interprète de mes pièces, j'ai réalisé comme l'effet dépend de l'exactitude du phrasé. Le jeu comique a un caractère musical. Dans l'absolu, la distribution devrait être faite en fonction des timbres de voix. Le problème du ton est capital, un ton faux en réalité, mais qui donnera le sentiment de la vérité. C'est ce qu'il est de plus en plus difficile d'obtenir des comédiens."

Pour l'écrivain, continue Paul-Louis Mignon, il y a la peur de la plage blanche; pour Marc Camoletti il y a celle du paquet de trois kilos de papier dont il sait par expérience avoir besoin de noircir pour édifier chacune des ses machines à faire rire.

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