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La tête à rire

20 juillet 2012

Une histoire qui m'emm....

question_du_jourQuestion que je me pose aujourd'hui : les dramaturges et scénaristes que j'aime bien se poussent-ils à écrire des histoires qui les emm.......?

Eh oui, je parle bien de mon histoire d'accident de voiture, qui a refait surface dans ma tête ces deux derniers jours. Est-ce que c'est normal de se forcer à écrire un truc ainsi ? Qu'est-ce que cela donne à la fin un projet sans passion, qu'on écrit juste pour finir ?

Le problème c'est que le concept me paraît bon, une vue légèrement différente sur les effets d'un accident de voiture sur deux frangines, mais c'est d'un triste, c'est d'un pénible ! Si je pouvais avoir une baguette magique et le finir en un quart de seconde, ce serait le soulagement !

Mmm, rien de tel n'est possible... Il faut bosser et s'emm..... pour le terminer.

Au prochain message sur le sujet donc..

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19 juillet 2012

La tête à pleurer

J'ai ouvert une catégorie "La tête à pleurer", où je placerai tous mes messages consacrés à mes tentatives d'écriture d'un drame.

J'en ai plusieurs en tête, mais pour l'instant je n'ai parlé que de mon histoire d'accident de la route, qui végète sur mes étagères depuis un bon bout de temps.

En espérant qu'ouvrir cette catégorie va m'aider à la boucler un de ces quatre...

18 juillet 2012

La tête à pleurer (3)

sad_faceEh oui, j'ai toujours cette histoire d'accident de la route sur mes étagères et non, elle n' a pas avancé d'un pouce. Lorsque je m'apprête à la reprendre, même passer l'aspirateur me paraît tout d'un coup passionnant.

Je suis allergique aux histoires tristes, c'est pour ça que j'ai du mal à écrire ce drame. Il s'agit en fait d'un accident d'une voiture et d'une mobylette, ce qui ne rend pas l'histoire plus drôle, je suis d'accord, et l'histoire ne permet aucun humour.

"A qui vais-je infliger un truc pareil ?" Est-ce ce genre de questions qui me bloque, la culpabilité de saper le moral des gens ?

J'aime les histoires qui donnent le sourire aux lèvres. Lorsqu'on sort d'un film de Woody Allen, par exemple, et qu'on regarde les spectateurs sortir de la séance précédente, les gens sourient, planent un peu, l'atmosphère est légère.

Vous ressortez d'une heure et demie à entendre les effets désastreux que peut avoir un accident de mobylette sur deux sœurs, vous vous dirigez de suite vers le bar du coin. Tout le monde sait que la vie réserve parfois de bien mauvaises surprises, non ?

J'ai quand même le titre, Un matin de juillet, titre hyper original qui n'a pas changé depuis le début, c'est déjà quelque chose. En fait j'ai presque le premier acte. Il faut juste que j'arrive à pondre les deux autres.

En attendant que cette histoire me passionne...

17 juillet 2012

Mars 2013 !

Fin juin, j'ai envoyé une pièce à un comité de lecture d'un théâtre en France et ils viennent de m'écrire pour me dire qu'ils la liront en mars 2013 ! Il ne faut donc pas être pressé quand on soumet un texte...

Mais au moins ils m'ont répondu, ce qui est déjà ça.

16 juillet 2012

Un personnage principal aux abois...

question_du_jourUn visiteur de ce blog me dit souvent que le personnage principal d'une pièce doit être aux abois, on doit le sentir au bord du précipice sinon l'histoire s'en ressent, le tout n'est pas assez intense.

C'est intéressant ce qu'il me dit et cela me fait réfléchir. Les personnages des pièces de Neil Simon sont-ils aux abois ? Et ceux de Bernard Slade dans sa pièce à deux personnages que j'adore Même heure l'année prochaine ? Mmm, je ne sais pas trop.

Je suis d'accord que plus l'enjeu est élevé, plus le spectacteur est captivé, pris dans le tourbillon qu'on lui propose, mais est-ce que toutes les histoires proposent des enjeux si importants ? Si elles mettent le personnage principal dans un dilemme quotidien plutôt drôle que flippant, que faire ? Renforcer le conflit à tout prix ?  Eviter d'écrire l'histoire en question ? Et le comique de situations ? Est-ce que le personnage d'un tel texte est toujours sur le qui-vive ?

Tout ça n'est pas très clair à la minute. Je me repencherai sur le sujet.

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15 juillet 2012

Pièces radiophoniques

radio_okJe viens d'essayer d'écouter quelques pièces radiophoniques présentées sur le site de Radio 4 de la BBC et j'avoue ne pas en avoir écouté une en entier. Trop déprimant !

La première s'appellait "Le dernier soupir" et parlait d'un artiste en 2018 qui voulait mettre le dernier soupir d'un mourant en bouteille et exposer cette "oeuvre" dans une prochaine exposition. J'ai coupé au bout de 30 minutes, je n'en pouvais plus.

Ma seconde tentative a été une pièce pourtant signée d'un grand dramaturge anglais, mais là aussi j'ai décroché. A cause des accents aristo anglais qui m'ont tapé sur les nerfs.

J'ai commencé à écouter une troisième qui parlait d'un type qui voulait se faire enterrer dans son jardin. J'ai duré deux secondes.

Je n'ai pas eu envie d'écouter celle qui parlait des enfants juifs sous l'occupation nazie...

Premier bilan pas trop mirobolant en ce qui me concerne, mais je vais quand même persévérer. Peut-être que c'était une semaine aux sujets particulièrement angoissants...

14 juillet 2012

Changement d'humeur

AnnoyedComme je l'ai déjà dit, je me suis relancée dans une démarche marketing, phase que je n'aime pas du tout et qui a tendance à sérieusement m'énerver. Chacun y va de sa petite critique, de son point de vue (quand on me répond, bien sûr, ce qui n'est pas souvent le cas) et tout ça est en fin de compte assez décourageant.

Donc je préviens, un changement de ton dans mes messages est à prévoir. Je risque de ne pas être de très bonne humeur ce mois-ci.

12 juillet 2012

Radio 4, BBC

radio_okPour compléter mon message d'hier, on peut entendre chaque après-midi sur la station de radio anglaise Radio 4 (BBC) une pièce radiophonique, généralement jouée par des acteurs réputés. Cela fait pas mal d'années que ça dure en plus.

A écouter si on parle un peu l'anglais.

Les pièces sont transmises à 14h15 tous les jours ouvrables sur Radio 4 et on peut les écouter pendant une semaine via leur site internet (lien ici).

11 juillet 2012

La radio sur un plateau

Je viens d'écouter une pièce de théâtre à la radio, Le foie de François Bégaudeau, un texte qui a été publié par le Théâtre ouvert. On peut écouter d'autres textes.

Il s'agit d'une initiative intéressante, d'une collaboration entre le Théâtre ouvert et France Culture (Atelier de fiction). J'espère qu'ils vont continuer à en produire. Pour le lien, voir ici.

10 juillet 2012

L'écriture... et le jogging

jogging_04_1_Pourquoi quand on dit qu'on fait régulièrement du jogging, les gens sont admiratifs, mais quand on dit qu'on aime écrire, ce sont les grandes grimaces ou expressions figées sur les visages de nos interlocuteurs ?

C'est curieux ce phénomène et cela devrait être le contraire. Il ne faut pas beaucoup de mérite pour se mettre en petite tenue pour aller se dégourdir les jambes, alors qu'il faut beaucoup de détermination pour essayer de pondre quelque chose, non ?

Pourquoi cette gêne lorsqu'on on mentionne un intérêt pour l'écriture ? Qu'est-ce que les gens se disent intérieurement pour faire cette tête-là ? "Encore une lunatique qui pense avoir quelque chose à dire ?"

Je vais peut-être mentir à partir de maintenant et dire que je suis une grande passionnée de gymnastique... A voir.

9 juillet 2012

"Les bons bourgeois" (4H, 4F)

DSC02115Les bons bourgeois de René de Obaldia, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 677).

Je ne sais pas à quoi je m'attendais en lisant cette pièce mais pas à ça. J'ai lu la première page puis j'ai refermé la revue aussi vite. Lorsque j'ai vu que ce texte était en vers, je me suis sentie tout d'un coup trop fatiguée pour me concentrer. Puis je me suis dit que l'auteur était Obaldia et que tout ça ne pouvait pas être rébarbatif, et je m'y suis remise et, encore une fois avec cet auteur bien particulier, c'est le grand délire.

L'histoire : on est chez une famille bourgeoise, les Basson-d'Argueil. A la tête de la famille, Benoît et Dorothée qui ont deux filles, Philomène et Chantal. Chantal, la cadette, est amoureuse d'Alexandre, un écologiste qui n'est pas à leurs yeux assez bien pour elle. Ils lui préfèrent Narcisse, un type de bonne famille, certes énarque, mais un peu arriviste. Non seulement Chantal doit faire face aux propos négatifs de ses parents envers son amoureux, mais sa soeur, qui vient de rejoindre le Mouvement de libération de la femme, ne la soutient pas des masses non plus. Tout ça sur un fond de grèves et de manifs...

J'ai lu ce texte les yeux ecarquillés. La forme en alexandrin mélangée à des propos modernes, l'absurdité des phrases à la Obaldia, cela sort vraiment de l'ordinaire. Je me demande bien ce qui a pu lui donner l'idée d'écrire une histoire pareille. Un hommage à Molière, paraît-il, le désir de mélanger les styles et les époques. Pari réussi.

René de Obaldia est un auteur qui me surprendra toujours. J'apprécie sa fantaisie, son non-conformisme, il suit sa muse et c'est aux spectateurs/lecteurs de le suivre. Impressionnant dans le genre.

8 juillet 2012

Trois phases ?

Je disais dans mon message du 30 juin qu'il y a deux phases dans l'écriture d'une pièce, mais en fait je me rends compte qu'en ce qui me concerne, il y en a peut-être trois.

La première phase est bien celle du décodage (ma préférée), la seconde est consacrée au peaufinage (me fait bâiller) et la troisième est la phase de 'l'après-repos" lorsque l'on relit son texte après l'avoir planqué pendant des mois. On le découvre à nouveau, libéré de tout stress. Arrivent alors les derniers changements, les derniers remaniements, qui peuvent être drastiques...

Les deux premières phases sont tellement épuisantes qu'il arrive un moment où, personnellement, ayant fait de mon mieux, je dois arrêter de travailler sur un texte, le faire lire à autant de personnes que je peux et digérer les critiques qu'on me fait. Lorsque j'ai tout ingurgité puis tout oublié, je laisse mûrir tout ça dans ma tête et un jour je reprends goût à l'histoire et peux juger si le sujet a été exploité au mieux.

Pas la plus courte manière de travailler, c'est sûr, mais écrire une pièce est fatigant, je trouve, et il faut parfois se ressourcer pour savoir si on en a bien fait le tour. Je changerai peut-être d'avis sur le sujet, mais pour l'instant, cela décrit assez bien comment je fais.

7 juillet 2012

Pièces de théâtre : derniers achats

Voilà trois pièces achetées récemment :

DSC02118DSC02114DSC02120

Acapulco Madame d'Yves Jamiaque, Herminie, Léon de Claude Magnier et Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde.

6 juillet 2012

La SACD

Je viens de protéger deux textes à la SACD et donc peux confirmer que la procédure est très facile. On envoie son texte dans une enveloppe fournie par la SACD, on joint un chèque de 46 euros au courrier et on reçoit un peu plus tard une lettre de confirmation de dépôt avec un numéro correspondant.

Très facile donc, je recommande.

5 juillet 2012

"Save the cat"

Je reçois la Newsletter d'Ashley Scott Meyers, un scénariste américain qui a un blog très intéressant sur le scénario (lien ici) et il conseillait dernièrement la lecture d'un manuel d'écriture intitulé Save the cat, écrit par Blake Snyder.

J'ai lu pas mal de manuels d'écriture mais je n'ai jamais entendu parler de celui-là. Il paraît qu'il offre une méthode très précise (peut-être parfois qui sent un peu trop la formule) sur comment procédér pour écrire une bonne histoire pour l'écran.

Il n'a pas l'air d'exister en français malheureusement, je vais donc essayer de me le procurer en anglais. A suivre donc.

4 juillet 2012

Critiques intéressantes

On vient de me faire deux critiques intéressantes de ma pièce à deux personnages, En bons voisins, et elles s'accordent à dire que ce qui est surtout gênant dans cette pièce, ce sont les deux rôles qui sont mal équilibrés. La fille a un texte beaucoup plus intéressant que le type, ce qui fait que pour un comédien, la proposition de jouer ce rôle n'est pas très alléchante !

Mea Culpa ! Je n'avais jamais réfléchi à ce problème, au fait que les deux rôles doivent être aussi intéressants l'un que l'autre. Je me suis tellement concentrée à voir si je pouvais écrire une pièce avec une distribution aussi restreinte que j'en ai oublié les pauvres comédiens.

Donc la leçon du jour pour ceux qui écrivent une pièce à deux personnages est la suivante : il faut faire attention à ce que les deux rôles soient aussi juteux l'un que l'autre.

C'est pour ça que c'est bien d'être critiquée, un regard tiers fait toujours avancer.

3 juillet 2012

Pleurer sur scène

crying

Quand je vois un acteur ou une actrice en train de s'effondrer sur scène avec des larmes qui lui coulent sur les joues, au lieu d'être émue, j'ai envie de me lever de mon siège et de lui crier : hé, charmante actrice, ne te mets pas dans un état pareil, tout ça c'est du faux !

Au cinéma, je marche, mais pas au théâtre, je ne sais pas pourquoi, je me dis que ce n'est pas la peine d'en faire autant, que c'est du jeu, pas de quoi en pleurer.

2 juillet 2012

"Classe terminale" (6H, 2F + une marionnette)

DSC02075Classe terminale de René de Obaldia, une pièce en un acte publiée par l'Avant-Scène (numéro 519).

Le délire complet, cette pièce... Elle est très courte et je me demande ce qu'on doit penser lorsqu'on assiste à un tel spectacle : mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ? Je pense que je pourrais reconnaître un texte d'Olbadia rien qu'en lisant quelques paragraphes, son style et jeux sur le langage sont tellement particuliers.

L'histoire est la suivante : les élèves d'une classe de terminale se révoltent et tuent leur professeur. Adieu la discipline, bonjour la liberté ! Ils en ont assez d'être brimés par l'autorité et ont soif de faire les choses comme ils l'entendent. Ils vont même libérer le Cancre qui est enfermé depuis sept ans dans le sous-sol de l'école. Mais le cancre a changé, n'est plus ce personnage dont ils se souviennent et leurs espoirs tournent au vinaigre et ils finissent tous morts.

Mmm, ce n'est pas une histoire banale. 

Je l'ai déjà dit, René de Obaldia offre un bon coup de fouet aux aspirants dramaturges. Quand on s'applique à lire des manuels d'écriture et à rester dans la norme, dans ce qu'il est conseillé d'écrire en tant qu'auteur débutant, lire un texte d'Obaldia renvoie tout ça aux oubliettes. Chaque texte de cet auteur nous dit de manière détournée : faites ce dont vous avez envie, parlez du sujet qui vous intéresse, on se fout bien des conventions établies.

Un brin de fraîcheur, quoi.

1 juillet 2012

Démarche intelligente

Je viens d'envoyer une pièce de théâtre par mail à un comité de lecture d'une association.

Leur démarche semble être la suivante : on leur propose un texte par mail, ils lisent le début  (les dix premières pages ?) et seulement si ça les intéresse ils demandent un envoi du texte par courrier.

Voilà une démarche à suivre !

La responsable du comité fait une sélection au préalable sans impression de papier et frais de poste inutiles, puis contacte l'auteur si son texte peut a priori les intéresser.

A quoi ça sert la technologie si on ne s'en sert pas pour arrêter tout ce gaspillage de papiers ?

Ils sont de plus très sympas dans leur mail, ce qui est bien agréable. A suivre donc.

30 juin 2012

Deux phases

Plus j'écris de pièces, plus je me rends compte que l'écriture se divise en deux phases bien distinctes.

La première est la phase du décodage, où l'on perce le mystère, on découvre ce que notre idée devient, où l'idée nous emmène...

La seconde est la phase où l'on peaufine, affine tout ça, où l'on porte un regard critique, plus neutre sur ce qu'on a écrit.

Au début, on est en plein dedans, on suit notre inspiration. Après il faut présenter tout ça, le rendre intelligible aux autres.

Je préfère la première phase, lorsque l'on se fout un peu de tout, quand tout ce qui compte c'est d'écrire son histoire. Le travail de présentation qui suit est pour moi laborieux, pas très amusant et je me force bien souvent pour le mener à bien.

L'avantage de ces deux phases distinctes c'est qu'elles nécessitent un état d'esprit particulier. Si on le sent bien, on est inspiré, on écrit son premier jet. Si on est un peu lasse, fatiguée, on peut relire le tout, vérifier l'orthographe.

On ne devrait donc jamais se tourner les pouces...

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