Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

La tête à rire

16 mai 2012

Ecrire... en somnolant

snoozingEh oui, c'est possible. Pas au volant de sa voiture, ça c'est à éviter, mais chez soi avant de s'endormir.

Il y a un moment avant de dormir ou de se reposer où il est possible de régler pas mal de problèmes au niveau de l'écriture ou de la structure d'une pièce, je trouve.

Tout est plus clair quand notre nez n'est pas collé devant ce qu'on fait. Cela devrait être le contraire, mais pour avoir une vue d'ensemble des choses, il faut laisser son texte sur son bureau et aller voir ailleurs ce qui s'y passe, voire piquer un petit somme. Curieux.

Publicité
15 mai 2012

Retour record !

letter_typingIl se passe des choses étonnantes dans l'édition. On peut envoyer deux romans à une maison d'édition (420 pages en tout), remis en mains propres sur Paris, et recevoir une lettre de refus standard datée quatre jours plus tard.

4 jours pour lire deux romans ? Ils n'ont manifestement rien lu du tout.

Pourquoi les éditeurs (comme les comités de lecture de théâtre d'ailleurs) n'encouragent pas les envois de 20 pages par exemple ? Quel gâchis de papier, quelle perte d'énergie !

Ce n'est pas moi qui ai envoyé ces deux romans, mais un visiteur de ce blog. Il me fait part de ses démarches marketing dans l'édition, et ce n'est pas la rigolade, c'est clair. J'ai lu ses deux romans, on ne parle pas ici de romans nuls sans intérêt, mais d'ouvrages intéressants et bien écrits. 

En conclusion ? Le parcours du romancier n'est pas plus folichon que celui du dramaturge...

14 mai 2012

Protéger un texte (3)

Encore quelques réflexions sur le sujet.

Cela peut devenir onéreux de protéger chaque pièce qu'on écrit à la SACD. Et je pense que pour certaines, ce n'est pas la peine de passer par un organisme officiel. Lorsque les pièces offrent un nouveau point de vue sur un sujet déjà traité mille fois, payer 45 euros tous les cinq ans ne me paraît pas nécessaire.

En revanche, il faut bien sûr se les envoyer à soi-même pour avoir une preuve d'antériorité. Parfois je m'envoie aussi les brouillons des pièces, car une personne qui aura copié un texte ne pourra jamais démontrer les changements, l'évolution d'un texte, son historique en quelque sorte.

De plus, je me demande si je ne vais pas m'envoyer une clé USB à moi-même tous les deux ans, ou toutes les 3 pièces par exemple, pour renforcer la protection des pièces non protégées à la SACD.

Je ne suis pas très douée informatique, mais il me semble qu'on ne peut pas réfuter la date d'un document Word. Si l'enveloppe est fermée et qu'on l'ouvre cinq ans plus tard, la clé USB présentera les dates des documents enregistrés à l'époque, aucun doute possible, non ?

A suivre donc.

13 mai 2012

"L'atelier d'écriture" (3H, 2F + 1 voix d'homme)

DSC02970L'atelier d'écriture (titre original : The Writing Game) de David Lodge, une pièce en deux actes publiée par les éditions Rivages.

Toutes les histoires qui parlent d'écriture m'intéressent, surtout s'il y a une bonne dose d'ironie derrière, ce qui est le cas ici. Je relirai ce texte car je voulais tellement savoir ce qui allait se passer que j'ai lu les dialogues trop vite et ils méritent qu'on s'y attarde.

Encore une fois, les gens d'Hollywood n'y connaissent rien. J'ai entendu plusieurs fois dire qu'il fallait éviter d'écrire des histoires, des scénarios se concentrant sur des personnages écrivains, car parler d'écriture est barbant. Erreur ! On peut parler de littérature et du blocage de l'écrivain de manière marrante. Cette pièce en est la preuve.

J'ai bien aimé ce texte. C'est l'histoire d'un stage d'écriture organisé dans une ferme anglaise, permettant à divers aspirants écrivains de rencontrer trois auteurs confirmés, Léo, Maude et Simon. Je ne sais pas pourquoi je pensais qu'on allait parler davantage des étudiants que des animateurs, mais en fait ce sont les trois intervenants les personnages principaux de la pièce.

Léo est un juif new-yorkais qui a écrit un roman mais a du mal à écrire le suivant. Maude est une romancière anglaise populaire, qui a écrit des romans assez moraux, plutôt coincés, mais qui mène une vie sexuelle plutôt olé olé. On assiste à leur interaction après les cours, on découvre les personnes derrière le masque, ce qui les motive vraiment, Léo étant plus intéressé par séduire Maude que par le stage lui-même. Arrive alors Simon, que Léo ne peut pas piffer mais que Maude semble trouver à son goût.

Bref, on s'amuse bien. Ces trois écrivains agissent un peu comme des enfants gâtés, semblent toujours avoir un verre d'alcool en main (l'alcool serait-il le meilleur allié de l'auteur ?) et partagent leurs vues sur l'écriture. Chacun a son style, ses idées, et Léo, s'étant fait une fausse idée de Maude du fait de ses livres plutôt réservés, s'interroge sur la part autobiographique de nos écrits, sur ce qui vient de nous quand on met des mots sur papier, ce qui nous ressemble.  

Henry, le mari de Maude, appelle régulièrement pour les pomper avec ses problèmes domestiques (machine à laver qui ne marche plus, etc.), ponctuations au ras des pâquerettes qui contrastent avec leurs aspirations plus intellos.

Les lectures publiques que donnent les trois intervenants de leurs textes sont très drôles et montrent qu'à n'importe quel niveau de succès, il n'est pas évident de trouver son public, qu'on est toujours un peu incompris, voire pas loin de s'en prendre plein la figure. La lecture publique de Simon est originale, je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir à ceux qui souhaiteraient lire cette pièce.

Pour résumer, une pièce sympa.

12 mai 2012

Nouvelle manière d'écrire un drame...

J'ai trouvé une nouvelle méthode d'écrire un drame. J'écris un p'tit bout de drame, puis je m'arrête pour écrire un p'tit bout de comédie. Je mélange les deux !

Comme dans une soirée où l'on alterne verre de vin et verre d'eau pour se ménager et ne pas se payer un mal de crâne le lendemain... c'est le même principe. On y va doucement.

Ah oui, j'entends dire, et qu'est-ce que cela donne tout ça ? Aucune idée, je viens de commencer !

Mais je tiens peut-être quelque chose, qui sait ? Surtout pour ceux qui sont comme moi allergiques aux histoires tristes mais qui ont des trucs pas marrants à dire ?

A voir...

Publicité
11 mai 2012

Ce n'est pas que deux heures de divertissement !

Pour ceux qui n'ont pas lu les interviews d'Eric-Emmanuel Schmitt postées le 3 mai...

Eric Emmanuel Schmitt dit qu'une bonne pièce n'est pas que deux heures de divertissement... Il aime les textes intelligents et émouvants, si on rit en plus, tant mieux. Une bonne pièce doit marquer le spectacteur et trotter sérieusement dans sa tête alors qu'il quitte le théâtre.

Cela devrait donc être assez intéressant ce qui se passe au théâtre Rive Gauche, car j'aime aussi le rire intelligent. Je ne supporte pas le rire bêta (le genre de pièces comme "Le clan des divorcées" qui ne mène à rien, est d'un lourdingue épouvantable et est malheureusement restée pas mal de temps à l'affiche du théâtre Rive Gauche si je ne me trompe pas.... genre de pièce à virer pour toujours du programme à mon avis).

Ce pari de ne jouer que des auteurs vivants est fantastique. Bien sûr, comme il dit, il aura ses limites, ils ne vont pas pouvoir tout jouer, mais ça remonte le niveau, on sent qu'il va tirer la barre vers le haut... Une excellente nouvelle.

10 mai 2012

Eric-Emmanuel Schmitt

DSC02997Je viens d'acheter le tome 1 avec quatre pièces de théâtre d'Eric-Emmanuel Schmitt (La Nuit de Valognes, Le Visiteur, Le Bâillon, L'Ecole du diable). On m'a parlé de la pièce Le Visiteur l'autre jour que je ne connaissais pas, d'où cet achat.

Cette collection du Livre de Poche est fantastique. Pour un prix modique, on a la possibilité de lire dix pièces d'Eric-Emmanuel Schmitt, ce qui est quand même génial pour un auteur contemporain.

  

DSC02993DSC02995

Voici les deux autres livres de la collection : le tome 2 réunit trois pièces (Frédérick, Petits crimes conjugaux, Hôtel des deux mondes) et le tome 3, trois pièces également (Golden Joe, Variations énigmatiques, Le Libertin).

Je conseille à tout le monde de lire ces ouvrages. Ce qu'Eric-Emmanuel Schmitt dit est toujours intelligent.

9 mai 2012

Rétrospective Ingmar Bergman : "Le visage"

clip_filmJ'ai enregistré ce film lors d'une rétrospective des films d'Ingmar Bergman donnée sur Film4, une des chaînes anglaises. Le Visage (The Magician, en anglais; titre original : Ansiktet) est sorti en 1958.

Un film pas banal. Ce qui me frappe dans les histoires écrites par Ingmar Bergman, ce sont les scènes où il met en situation deux acteurs, l'un écoutant l'autre sans rien dire. Que ce soit dans Le Visage, ou dans Sonate d'automne, je ne vois pas quel autre scénariste aime autant mettre deux acteurs en présence de cette manière. Ici, c'est Max von Sydow qui tient un acteur mourant dans ses bras. Dans Sonate d'automne, c'était Ingrid Bergman qui parlait à Liv Ullmann de la perte de son compagnon, un long monologue qui révélait beaucoup sur elle. Fascinant.

J'ai bien aimé ce film dans son genre. C'est l'histoire de la troupe du théâtre Volger, spécialisée dans la prestidigitation et la vente de potions magiques, qui se retrouve un soir chez un notable pour donner une représentation le lendemain. Le notable a invité le préfet de police et le docteur Vergerus, qui est un scientifique et qui ridiculise tout ce qui n'est pas explicable, tout ce qui est surnaturel. Le docteur réussit à se moquer des talents de Volger mais celui-ci a sa revanche et lui fait passer, grâce à son talent de magicien, un drôle de moment où il ne sait plus trop bien ce qui est réel ou pas.

Je ne sais jamais à quoi m'attendre quand je découvre un film de Bergman, mais à chaque fois que je vois le générique de fin, cela se termine toujours de la même manière : un Ouah ! de ma part.

Je ne pensais pas que j'allais aimer ses films, mais je deviens fan...

7 mai 2012

Protéger un texte : la SACD (2)

Après avoir fait une recherche internet sur la meilleure manière de renforcer la protection d'une pièce que je suis en train de finir, j'en arrive à la conclusion que le mieux est de la déposer à la Société des auteurs. Ce qu'ils demandent est très simple et bien expliqué.

Il faut leur demander une enveloppe spéciale à l'avance. Lorsqu'on la reçoit, il faut mettre son texte dedans et leur envoyer avec un chèque de 45 euros pour une protection de 5 ans. Pour plus d'infos, voir ici.

Cela me paraît être une solution idéale pour les textes qui sont plus originaux, davantage susceptibles d'être piqués.

6 mai 2012

Serrer, lâcher, serrer...

A la télé, hier, un chef entrepreneur britannique décrivait sa technique commerciale ainsi : serrer, lâcher, serrer. Avant de mettre un nouveau plat sur le marché, sa démarche de mise au point du produit se fait en trois étapes :

► La première étape est de serrer, à savoir convoquer toute son équipe et bien leur expliquer ce qu'il souhaite, quel plat il veut lancer.
► La seconde est de les lâcher dans la nature pour qu'ils mettent au point le plat en question.
► La phase finale est de regrouper tout le monde et de s'assurer que les consignes ont bien été suivies, que tout le monde est bien sur la même longueur d'onde.

J'en conclus donc qu'écrire une pièce se rapproche énormément de la démarche de lancement d'un plat culinaire.

► Premier acte ou exposition, il faut bien maîtriser où l'on va, ne pas s'éparpiller et éviter de s'orienter vers de fausses pistes.
► Second acte ou développement, on se laisse un peu aller, on lâche les reines.
► Dernière étape, il faut resserrer les boulons et arriver à une conclusion qui découle de ce qui précède et qui soit bien claire.

Un rapprochement un peu bizarre, qui n'a peut-être aucun sens, mais trop tard, c'est dit...

5 mai 2012

Cher Antoine

DSC02073Cher Antoine ou l'amour raté de Jean Anouilh, une pièce en quatre actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 455).

Un jour, il est possible que je tombe sur une pièce de Jean Anouilh que je n'aime pas, mais ce jour n'est pas encore arrivé, ce texte est intrigant. C'est comme Woody Allen, il y a des auteurs que j'ai toujours un grand plaisir à retrouver.

Je l'ai lu deux fois, car après la première lecture, je me suis demandée si j'avais bien compris ce qui se passait à la fin du second acte (du théâtre dans le théâtre). Rebelote, seconde lecture pour bien m'assurer que j'avais bien saisi la pièce, et je dois dire qu'elle m'a permis de l'apprécier davantage. Je ne me lasse pas de lire des dialogues écrits par Jean Anouilh, un vrai plaisir.

L'histoire : Les personnes qui ont marqué la vie de l'auteur dramatique Antoine de Saint-Flour arrivent en Bavière, lieu de sa dernière demeure, pour la lecture de son testament. Tué par accident en nettoyant son fusil, Antoine avait organisé cette réunion dans le détail. Il avait même été jusqu'à écrire une pièce de théâtre à ce propos, pièce qu'il avait fait jouer devant lui avant sa mort, sa manière à lui de confronter ses ex épouses, d'essayer de comprendre son dernier échec amoureux, de faire un point sur sa vie, sur l'homme qu'il était...

Une pièce qui devient plus riche et plus fascinante plus on la lit !

J'ai classé ce texte dans les pièces les plus sérieuses, car c'est quand même un sujet grave.

4 mai 2012

Pourquoi écrit-on ?

question_du_jourMessage très ambitieux, je sais bien, mais je vais essayer d'analyser les motivations qui peuvent pousser quelqu'un à s'orienter vers l'écriture.

Je trouve toujours ça bizarre de prendre du retrait par rapport à la vie quotidienne pour mettre des mots sur papier. L'envie de communiquer oralement, spontanément, me paraît plus normale, davantage dans l'ordre des choses.  Pourquoi irait-on s'enquiquiner à quitter son entourage pour s'enfermer dans un bureau et essayer de donner forme à ce qu'on a dans la tête, alors que l'on peut parler à tout le monde directement, sans stylo, sans ordinateur, sans rien ?

Ce message est venu de mon message du 21 décembre 2011. Je parlais de deux faits divers particulièrement horribles et je disais que j'écrivais peut-être pour trouver un sens au monde qui m'entoure. Mmm, je ne sais pas si c'est la raison première, mais on peut dire sans se tromper que si on écrit, c'est qu'on a un problème.

Oui, oui, on a un problème, il ne faut pas se le cacher. Pourquoi vouloir refaire le monde ainsi ?

Peut-être que cela vient d'une certaine insatisfaction de la vie de tous les jours, de la réalité, qui est parfois horrible, c'est vrai, mais aussi un peu barbante. S'il n'y avait pas plus intéressant sur Terre que de bosser, dormir et faire son supermarché, pas de défi plus important, on s'ennuierait sérieux.

Il y a aussi l'envie de créer un univers plus sympa, qui nous ressemble davantage, un certain idéalisme qui pousse à se plonger des heures durant dans un monde plus agréable, moins injuste.

N'écrivant que des comédies, mon envie d'écrire vient sûrement de l'envie de rire davantage. Même si je suis toute seule à rire devant mon écran d'ordinateur (ce qui est un peu inquiétant, je sais bien), c'est aussi fort agréable.

Un besoin de rigolade donc, un besoin d'évasion qui touche certains plus que d'autres, l'écriture offrant une porte de sortie idéale.

C'est vrai que si se retirer du monde pour écrire est un peu bizarre, aller bombarder les gens dans la rue avec nos angoisses n'est pas vraiment faisable. Je ne vois pas Woody Allen accoster des gens à la sortie d'un bus pour leur demander : "Hé, les gars ! Vous ne trouvez pas la vie un peu absurde, vous ?". Ben non, tout le monde partirait en courant ou se précipiterait sur le pauvre gendarme du coin. Pour dire plus ou moins la même chose, il faut qu'il s'enferme dans son bureau pendant des jours pour déguiser ses angoisses et les rendre plus aptes à être partagées avec d'autres.

La communication orale n'est donc pas suffisante, on a besoin d'y mettre les formes pour s'exprimer pleinement. Ah ! là ! là !, ce n'est pas simple tout ça !

Peut-être qu'il y a aussi l'envie de laisser quelque chose de tangible dans ce monde, envie de laisser une empreinte quelque part ? Peut-être que la question devrait être : pourquoi ce besoin d'être créatif ? Allez, j'arrête là, car le mal de crâne n'est pas loin...

3 mai 2012

Le théâtre Rive Gauche

Bonne nouvelle pour ceux qui aiment le théâtre et les spectacles de qualité. Eric-Emmanuel Schmitt a repris le théâtre Rive Gauche.

J'ai trouvé une interview de lui hier sur le Net (interview donnée à Paris Match, voir ici). J'ai recopié le texte sur un document séparé car les liens ne fonctionnent pas toujours ou disparaissent à la longue (voir Interview_EE_Schmitt).

Voici un autre article sur le sujet (ici), à la page 12 du document, article intitulé Les "quatre vies" d'Eric-Emmanuel Schmitt. C'est toujours intéressant ce qu'il dit.

2 mai 2012

Pantomime

pantoJe viens de me porter volontaire pour aider à l'écriture d'une pantomime pour le spectacle de fin d'année de mon petit bled écossais. Je leur tire mon chapeau aux Ecossais, même dans les petits villages, ils sont très dynamiques, créatifs et fiers de leur petite communauté.

Le problème qui se pose (encore un), c'est que je n'y connais absolument rien en pantomime. De plus, il faut concevoir ce spectacle pour un public écossais et je ne comprends toujours pas leur accent. Si on me dicte quelque chose pour que je le tape par exemple, je risque de devoir faire répéter la personne trois fois, taper autre chose, voire ne rien taper du tout et regarder mon écran d'ordi avec de gros yeux ronds.

J'ai parlé à un Ecossais de pure souche l'autre jour et ce sont des phrases entières qui me sont passées au-dessus de la tête. Ce n'est pas que leur accent qui me pose problème, ils ont carrément une autre manière de dire les choses. Exemple ? "Je ne sais pas", qui se dit "I don't know" en anglais devient "AH DINNAE KEN" en écossais ou quelque chose du genre !... Comment je pouvais deviner ?

Enfin bref, ma collaboration sur cette pantomime risque d'être d'une grande utilité.

1 mai 2012

Une pièce en mai ?

auteur_qui_dortBen non, je m'éparpille trop !

Je voulais finir une pièce pour deux personnages féminins la semaine dernière, mais voilà que j'ai eu une autre idée de pièce et ai passé mon temps à la creuser un peu. Si je n'écris pas de suite ce qui me vient dans la tête, je l'oublie, donc voilà, cette idée a eu la priorité et mon programme est tombé aux oubliettes.

Les dossiers s'empilent donc sur mon bureau et rien ne se concrétise vraiment. Mais ça s'empile sérieux, ce qui est quand même positif, on va dire...

30 avril 2012

Comment faire pour écrire une pièce de théâtre ? (2)

Il me semble que pas mal de gens se posent la question. J'ai fait un message très général l'année dernière sur le sujet (message du 29 janvier 2011), mais je vais approfondir un peu.

Quelqu'un m'a demandé l'autre jour si je pouvais lui conseiller un livre ou un site en français sur l'écriture théâtrale, détaillant une méthode de travail précise, et je n'ai pas pu. Je n'ai rien lu sur le sujet en français, ne connais pas de sites Internet en français consacrés à la dramaturgie, j'ai lu trois bouquins en anglais, c'est tout.

Je vais me replonger dans ces bouquins, dans la théorie, et essayer de faire des messages pour chaque étape (idée, personnages, dialogues, etc.), un jour la théorie, le lendemain la pratique, à savoir mon point de vue et comment je fais.

La théorie, c'est bien joli, il faut la connaître, mais si elle bloque et empêche d'écrire, ce n'est pas très malin. Il faut la digérer, mais chacun est différent et il faut trouver sa manière de faire.

A bientôt pour le premier message qui sera probablement sur l'idée, à l'origine de tout.

29 avril 2012

"A vos plumes"

a_vos_plumes_2A vos plumes est une pièce que je suis en train d'écrire sur les effets de l'écriture sur une personne bien portante. En fait, sur trois personnages en pleine santé qui décident un jour de se réunir pour s'aider à pondre quelque chose.

Cette pièce ne sera jamais montée, voire ne sortira pas de mes tiroirs, mais est un bon exercice quand on veut se défouler. Je la mettrai peut-être à la disposition de ceux qui écrivent, juste pour voir s'ils s'y retrouvent un peu. C'est complètement débile, mais cela montre à quel point l'écriture est une activité frustrante qui peut rendre maboule.

Le premier jet est fait, c'est un sujet qui m'inspire !

28 avril 2012

Une bêtise structurée !

Quand on me demande quel genre de pièce j'écris, j'ai de plus en plus envie de répondre que j'écris des "bêtises structurées".

"Vaudeville", "théâtre de boulevard", à force on ne sait plus trop ce que cela veut dire. En revanche une "bêtise structurée" me semble remettre les pendules à l'heure. On y parle de sujets frivoles, d'histoires qui ne vont pas changer la planète, mais avec une certaine structure, un arc de pensée, une colonne vertébrale qui soutient tout ça derrière.

Est-ce que cela me déprime de me qualifier d'auteure de "bêtises structurées" ? Mais pas du tout ! Si on réfléchit bien, L'importance d'être constant d'Oscar Wilde est une grosse "bêtise structurée". La structure de ce texte mérite une médaille, il en a fallu de la réflexion pour mener cette histoire fantaisiste à bien.

Voilà où j'en suis à la minute.

27 avril 2012

Têtue

Pour faire suite à mon message d'hier sur la nécessité de tout reprendre à zéro, je ne compte plus le nombre de fois où j'essaie de faire quelque chose de mon histoire Mariage en vue.

J'ai commencé par écrire il y a quelques années un scénario qui n'était pas terrible. Pour préciser ce que je voulais dire, j'en ai fait une pièce de théâtre qui tient la route, je crois. Cela m'a permis de mettre le doigt sur le noyau du récit.

Et hop, depuis c'est reparti, j'essaie d'en refaire un scénario de film. J'en ai fait aussi une pièce de théâtre pour deux personnages féminins. Impossible de laisser cette histoire de côté.

L'avantage d'être complètement bornée, c'est qu'on apprend à apprécier les différentes exigences d'un scénario et d'une pièce de théâtre. On apprend aussi énormément en corrigeant ses erreurs. On peut apprécier le chemin parcouru, ce qui clochait et devait être viré, comparer le fouillis de départ et la solution finale.

Je ne suis contente que de la première moitié de mon nouveau scénario, j'ai donc encore du pain sur la planche.

C'est bizarre ces histoires qui ne nous lâchent pas...  

26 avril 2012

Tout virer et recommencer

empty_pageEh oui, parfois il faut savoir le faire.

Planquer tout ce qu'on a écrit et repartir à zéro devant une feuille blanche, une nouvelle page Word, pour revenir à l'essentiel. Cela m'arrive souvent, je dois dire, surtout pour les scénarios.

Ce n'est pas marrant à faire mais parfois c'est la seule solution si on ne veut pas s'embourber à jamais dans un projet.

Réécrire sans faire référence à aucune note permet de repartir du bon pied, je trouve.

Publicité

guitry_bloc

Publicité

MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

vignette

stress vignette

fete vignette

hobby vignette

Courtes 1 vignette

adieu ok

roman_comique_okanouilh

Anouilh

Newsletter
Archives
Publicité