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La tête à rire

14 octobre 2011

"Hôtel des deux mondes" (DVD)

DSC02584Eh oui, j'ai craqué, je voulais absolument voir la pièce montée. Ai-je bien fait d'acheter le DVD ? Tout à fait. On se fait une autre idée d'une pièce quand elle est jouée.

Elle m'a paru plus dure, plus soutenue sur scène qu'à la lecture, je dois dire. Le tout est assez dense, il n' y a aucun dialogue anodin, aucune réplique stupide, ce qui fait qu'il faut quand même s'accrocher pour ne rien perdre de toutes ces interrogations sur ce qu'est la vie, l'amour, l'au-delà...

Je m'étais fait une autre idée des personnages, surtout celui de Julien et de Laura. Je voyais Julien beaucoup plus vieux, d'un style différent, et celui de Laura plus jeune, moins nature. J'ai trouvé la diction du comédien incarnant Julien un peu curieuse, allongeant et liant tous ses mots en parlant, mais l'interprétation d'Anne Consigny est absolument extraordinaire.

Un DVD à regarder un soir lorsque l'on est d'humeur à cogiter.

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13 octobre 2011

Dragon's Den

T_l__okUne émission anglaise que je viens de découvrir avec beaucoup de retard puisqu'ils en sont à la neuvième série. C'est un programme plus intelligent que ceux qu'on nous offre d'habitude et qui n'est pas sans parallèle avec la démarche marketing que doivent faire les scénaristes (surtout aux États-Unis).

Le concept de l'émission est d'offrir une plateforme à des hommes d'affaires qui ont une idée ou un projet en développement et qui sont en manque d'argent pour les mener à bien. Ils peuvent alors se présenter devant cinq hommes et femmes d'affaires multimillionnaires pour essayer de les persuader d'investir dans leurs produits.

Je trouve ça passionnant, je dois dire. Tout d'abord d'écouter les idées des gens, leur passion, voire leur entêtement à passer cinq ou six ans à développer un concept parfois obscur et à y investir toutes leurs économies, mais aussi la réaction des gens du métier qui peuvent démonter une idée en un rien de temps ou se rallier à la cause des candidats.

Il y a, comme je le disais, pas mal de parallèles avec les gens qui ont un scénario ou une pièce de théâtre à vendre. Il faut faire un pitch devant des gens avertis, ne pas trembler ou s'emmêler les paluches comme certains candidats le font dans ce programme pour arriver à faire passer clairement son idée tout en intriguant son auditoire.

Malheureusement, je ne crois pas que cette série passe en France. Elle est diffusée au Canada, il me semble.

12 octobre 2011

Faire vivre ses idées, Pedro Almodóvar

Voici un extrait d'article paru dans le Studio-Ciné Live du mois dernier. L'article était intitulé La leçon de cinéma de Pedro Almodóvar et je n'inclus ici que ses propos concernant l'écriture de scénario, la partie intitulée "Faire vivre ses idées" :

"Ma manière de procéder, pour écrire un scénario, ne varie pas beaucoup. Que l'inspiration me vienne d'un roman, d'une histoire que j'ai lue dans le journal ou d'une idée qui surgit en me baladant, j'écris très vite une dizaine de pages, soit l'équivalent d'un court métrage.

Ensuite, je laisse les choses reposer. J'attends qu'elles évoluent et progressent dans mon esprit. Je note alors, dans un carnet, tout ce qui me passe par la tête ayant un rapport, de près ou de loin, avec cette idée. J'accumule ainsi une centaine de pages. Ça part dans toutes les directions.

Il peut se passer un, voire deux ans, avant que je me remette au travail pour rédiger le scénario. À partir d'une arborescence de personnages, d'intrigues et d'actions multiples, j'essaye de tout faire converger vers une ligne directrice.

Commence alors un travail de polissage où j'élague au maximum. Toutefois, rien n'est figé puisque vont s'y ajouter des recherches complémentaires. Pour La piel que habito, il a fallu, par exemple, que je me renseigne sur les possibilités de la chirurgie. Cette méthode d'écriture est finalement comparable à celle d'un écrivain. J'ai pu le constater en discutant avec des amis auteurs.

La rédaction du script dure environ deux ans. La seule exception, dans toute ma carrière, a été Femmes au bord de la crise de nerfs, que j'ai écrit en quatre mois, d'un seul trait. Je ne pouvais plus lâcher ma plume, comme si je portais cette histoire au fond de moi, il fallait qu'elle surgisse.

Ecrire un scénario, c'est comme faire de la cuisine, vous pouvez concocter plusieurs plats en même temps, chacun à un stade de préparation différent. C'est pour cela que jai toujours trois idées à l'esprit avant d'en voir une s'imposer. Je vis constamment avec des fictions en tête.

J'ai conscience que cette méthode diffère de celle des auteurs professionnels à Hollywood, qui n'ont qu'un mois pour fournir un script. Je suis et je reste un artisan."

11 octobre 2011

Livres : derniers achats

Je viens d'acheter les livres suivants :

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Tout d'abord, The Crafty Art of Playmaking, un livre en anglais d'Alan Ayckbourn sur ses secrets d'auteur.

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Puis aussi, La vérité de Florian Zeller et Espèces menacées de Ray Cooney.

De la bonne lecture en perspective, j'espère.

9 octobre 2011

"Début de fin de soirée" (3H, 2F)

DSC02586Début de fin de soirée de Clément Michel, une pièce en trois actes publiée par les éditions Art et Comédie.

J'ai lu une vingtaine de pièces des éditions Art et Comédie et la qualité varie, je trouve. Celle-ci sort du lot.

L'histoire : Mathilde et Félix, ensemble depuis huit ans, viennent de donner une soirée pour une trentaine de personnes. Ils sont crevés et ils se mettent à ranger leur appart tout en disant salut à l'un de leurs derniers invités, Éric. Vu qu'Éric a tendance à s'éterniser après une soirée, ils se mettent d'accord pour ne pas trop lui parler pour qu'il s'en aille vite, mais alors qu'il semble bien décidé à partir, une invitée qu'ils avaient oubliée sort de leur chambre et la conversation repart. Voilà le début d'une fin de soirée qui commence, un moment où les hôtes aimeraient aller se coucher mais où deux invités, peu pressés, en font à leur guise.

Sympa comme pièce, bien faite et très juste. On a tous attendu le départ de derniers invités, épuisés après une longue soirée, et on se retrouve très bien dans la situation des deux personnages principaux. Une bonne idée, bien développée, une bonne comédie moderne selon moi.

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8 octobre 2011

Le mystère qu'est le cerveau

Pour faire suite à mon message d'hier, lorsque je vois certains faits divers, je m'interroge sur le fonctionnement du cerveau propre à chacun. On a tous une manière différente de voir la vie, on est tous sensible et insensible à différentes choses.

Comme le fait divers d'hier le prouve, il y a des gens qui pensent que tuer un membre de leur entourage ou un total inconnu est tout à fait normal, logique, une solution à leurs problèmes financiers, par exemple, ou à leur envie du moment. Aucun remords, aucune compassion pour la victime. Ils sont sur une autre longueur d'onde, régis par d'autres valeurs.

Quel est le rapport avec l'écriture théâtrale ? Aucune idée. Juste que parfois je me demande pourquoi il y a autant de différences entre les gens, pourquoi on ressent tous aussi peu la même chose.

J'ai besoin de vacances, je le sais !

7 octobre 2011

Réalité et fiction

fait_divers_yes_yesLa réalité m'étonnera toujours plus que la fiction.

Je regarde de temps en temps des chaînes anglaises consacrées aux investigations criminelles. Le travail de détective m'intéresse, comment la police arrive, généralement à partir de pas grand-chose, à trouver un coupable.

Quand on regarde ce genre d'émissions, on est effaré de voir ce que les gens font de leur temps libre, à quoi ils pensent durant leurs heures perdues, pour certains (qui peuvent être avocats, profs, religieux...), cela peut être tuer leur conjoint. Tout ça pour récupérer l'argent d'une assurance, la garde des enfants, par pur revanche, pure jalousie...

Quel est le lien avec l'écriture théâtrale ? Parfois je me demande si les gens qui n'écrivent pas n'ont pas plus d'imagination que ceux qui écrivent.

Une histoire a particulièrement retenu mon attention ces derniers temps. C'était l'histoire d'une femme aux États-Unis qui venait de réussir d"éliminer son mari en lui faisant avaler une substance empoisonnée et qui avait récolté une police d'assurance suite soi-disant à sa mort naturelle.

Elle n'était pas pour autant contente, car le médecin légiste avait conclu à une mort naturelle alors qu'elle voulait qu'il reconnaisse une mort accidentelle, cette dernière lui rapportant beaucoup plus d'argent.

Son idée ? Se rendre dans une pharmacie à des centaines de kilomètres de chez elle pour placer, dans le rayon approprié, une boîte d'aspirine avec une dose de poison fatale.

Une pauvre mère de famille, en proie à un mal de crâne, l'a malheureusement achetée et est morte sous le coup.

Les journaux ont parlé de cette mort plutôt mystérieuse et voilà cette odieuse femme, profitant du brouhaha causé par les médias, qui contacte la police pour dire que son mari avait ingurgité la même boîte d'aspirine juste avant sa mort, essayant de dire qu'il y avait erreur du laboratoire pharmaceutique, que son mari était mort accidentellement pour ainsi récupérer plus d'argent de l'assureur.  

Heureusement, après un examen assidu, les détectives se sont rendu compte qu'elle était à l'origine des deux décès et elle a fini en prison.

Mais un auteur aurait-il eu une idée aussi sordide ?

6 octobre 2011

La Petite Illustration

DSC02180Je sais que mes goûts ne sont pas toujours très modernes, mais les choses ne s'arrangent pas, je suis en train de m'intéresser à la collection de La Petite Illustration, collection qui publiait des pièces de théâtre en alternance avec des nouvelles et des extraits de roman au début des années 1900.

J'en ai récolté plusieurs de mon grand-père que je garde précieusement, mais voilà que je commence maintenant à fouiner l'Internet pour m'en procurer d'autres. Dommage qu'il n'y ait pas de liste répertoriant tous les auteurs de théâtre publiés (je n'ai pas trouvé), mais j'ai déjà repéré quelques noms comme Jacques Deval, Robert Lamoureux, Alfred Savoir... des dramaturges que j'aimerais mieux connaître.

Un petit mot en passant sur la famille Baschet à laquelle on doit la publication de ces revues. Comment tous ces textes nous seraient parvenus sans eux ?

J'en présenterai quelques-uns bientôt.

5 octobre 2011

Début mémorable, "Smoke Signals"

DSC01775Smoke Signals est un film américain très sympa que j'ai vu il y a longtemps (il est sorti en 1998), tellement sympa que j'ai acheté le scénario (en anglais).

Je parle de ce scénario pour faire suite à mon message d'hier sur les débuts barbants... Ici, c'est le contraire, je me souviens très bien du début alors que je n'ai pas revu ce film depuis longtemps. Je me souviens d'une maison en feu et d'un bébé que quelqu'un lance du premier étage et qui atterrit dans les bras d'un personnage.

Je ne connaissais rien de ce film quand je l'ai regardé, mais cette scène m'a intriguée et j'ai été captivée jusqu'à la fin. Comme quoi c'est important de fournir un maximum d'infos au début, mais surtout aussi d'éveiller l'intérêt du spectateur.

L'histoire : elle se situe dans une réservation d'Indiens dans l'Idaho. Victor, 20 ans environ (superbement joué par Adam Beach), et son ami Thomas partent rechercher les cendres d'Arnold, le père de Victor, décédé loin de sa famille en Arizona.

Le scénario, de Sherman Alexie, est vraiment bien foutu. On ne s'ennuie pas une seconde, il y a des moments d'humour, des moments forts, certains plus tristes, des acteurs fascinants. Un bon début de film et un bon scénario.

4 octobre 2011

Début barbant

clip_filmIl y a des débuts de film mémorables et d'autres malheureusement du genre insupportable. J'ai essayé de regarder le film américain Greenberg (sorti en 2010) que je ne peux pas critiquer dans son intégralité car je n'en ai vu que les dix premières minutes. C'était tellement raplapla que j'ai dû zapper.

Ce que j'ai trouvé énervant, c'est la longue exposition des personnages au début. On se concentrait d'abord sur le personnage central féminin, on la voyait dans sa voiture tout au long du générique en train de s'arrêter pour faire des courses sans intérêt, on faisait connaissance avec sa copine, ce qu'elle faisait dans la vie, comme si les scénaristes avaient pris la liste des infos à passer et les avaient incorporées méthodiquement, sans grande inspiration.

Après on passait au personnage central masculin, joué par Ben Stiller, et rebelote, on faisait connaissance avec son copain, son boulot... tous les deux se demandaient quoi faire (est-ce que je regarde un film pour voir deux personnes qui s'ennuient ?) et j'ai arrêté au moment où ils se retrouvaient en voiture et Ben Stiller se demandait si son pantalon était convenable pour leur sortie en vue. STOP ! Je n'en pouvais plus. Entre nous, depuis quand les hommes parlent-ils de fringues ???

Voilà comment en dix minutes me lasser d'un film. Personnages qui ont l'air déprimé et sans grande personnalité, aucun dialogue percutant, un rythme plat, aucune originalité ou fantaisie dans la manière de nous présenter ces personnages... Dommage, car les critiques n'étaient pas si mauvaises, mais j'ai craqué. Life is too short!!!

2 octobre 2011

... Et à la fin était le bang (11H, 8F + 2 voix)

DSC02057... Et à la fin était le bang, une pièce en deux actes de René de Obaldia publiée par l'Avant-Scène (numéro 551).

Voilà une pièce curieuse, une pièce poétique un peu délirante, dirons-nous. Il faudra que je la relise pour l'apprécier pleinement car derrière son ton et personnages rigolos, il y a un message plus profond sur lequel je voudrais revenir.

L'histoire : Oscar est un ascète des temps modernes qui passe ses journées perché au sommet d'une colonne pour y être plus près de Dieu, loin des mesquineries de ce bas monde. Deux femmes veillent constamment sur lui depuis trois ans qu'il s'est isolé ainsi, un guide et un marchand de colonnes profitent de l'intérêt constant qu'il suscite, sa mère s'inquiète se demandant quand il va redescendre... bref, tout un petit monde s'affaire au bas de la colonne d'Oscar, se demandant ce qu'il trafique, comment il survit et comment tout cela va finir.

J'ai bien aimé ce texte, je l'ai trouvé très original, un peu foldingue, plein d'humour. Sur un ton marrant, léger, on aborde des thèmes plus profonds, ce que j'aime bien lorsque c'est bien fait. Je vais voir ce que René de Obaldia a écrit d'autre.

1 octobre 2011

Une pièce en octobre ?

Alors là, j'ai une excuse, je suis en plein stress de déménagement.

Bien sûr que je pourrais m'asseoir et me dire "bon, bon, ce personnage, il va faire quoi ?" et ignorer tout autour de moi, les cartons vides que je dois remplir, les formalités administratives que je dois faire, etc... mais la réalité a malheureusement toujours priorité sur nos aspirations, nos envies de créer quelque chose. Lorsqu'on a un déménageur qui a été réservé pour un jour précis, difficile d'avoir la tête dans les nuages.

J'espère avoir davantage de temps en novembre.

30 septembre 2011

Les goûts et les couleurs...

Je parlais hier des différents goûts qui sont dans la nature en ce qui concerne l'achat de maisons. Il en va de même des scénarios ou des pièces de théâtre.  On n'aime pas tous le même genre de texte, le même genre d'histoire, et cet état de fait pose bien un problème à ceux ou celles qui essaient d'écrire : Que faire quand la personne qui est responsable d'un comité de lecture d'un théâtre est aussi dramaturge et qu'on n'aime pas ses textes ?

Cette question m'est venue il y a deux ans après avoir envoyé trois pièces différentes à un théâtre, envois suivis par trois lettres de refus signées de la même personne responsable du comité. Comme cette personne a déjà été publiée, j'ai fait une petite recherche sur Internet pour voir ses goûts, son style, et malheureusement ses intérêts sont très éloignés des miens, ses écrits pas vraiment mon truc.

J'ai donc arrêté d'envoyer mes textes à ce comité en question, car cela ne peut pas marcher si nous sommes aussi peu sur la même longueur d'onde. Ce n'est pas simple tout ça...

29 septembre 2011

Maisons en vente

Il y a trois maisons en vente dans ma rue et je trouve qu'il y a beaucoup de parallèles entre vendre une maison et faire circuler une pièce de théâtre ou un scénario de film dans divers comités de lecture.

Après quelques semaines à voir des acheteurs potentiels scrutiner les façades, les toits et autre de ces maisons avec diverses expressions sur leur visage, j'arrive à la conclusion que le processus de vente d'un bien immobilier est proche de la démarche marketing qui fait suite à l'écriture d'un texte.

L'humour et la lecture sont subjectifs, tout comme l'appréciation d'une maison. Il y a des personnes qui font la grimace et remontent aussi vite dans leur voiture, déçus par la maison qu'ils viennent de voir, d'autres qui n'en descendent même pas, mais aussi une poignée de personnes beaucoup plus enthousiastes, voire carrément excitées, qui s'éternisent et s'y voient déjà y mener leur petite vie.

Pour un texte c'est pareil. Pour un certain nombre de gens qui diront bof !, il y aura le miracle de la personne avec laquelle ça fera tilt.

En conclusion ? Dans l'écriture comme dans l'immobilier, le mot clé est ? PATIENCE.

28 septembre 2011

Déménagement pour l'Ecosse

d_m_nagementJe n'aime pas le froid, la neige, le golf, la chasse à la grouse ou le whisky, mais voilà, je vais déménager pour l'Ecosse le mois prochain.

Un seul bon point au tableau, je serai désormais pas loin d'Edimbourg, donc pourrai me rendre au festival de théâtre au mois d'août prochain.

Une petite ombre au tableau toutefois, j'ai bien peur que la petite maison dans laquelle je vais habiter soit située dans un domaine ouvert à la chasse à la grouse. Les maisons du coin ont aussi l'air d'être pas mal équipées de clôtures pour se protéger contre les cerfs qui y vivent à l'état sauvage. En d'autres termes, on ne peut pas dire que je me rapproche du glamour d'Hollywood ou du monde théâtral parisien. Que se passe-t-il quand on croise un cerf sur la route ? Aucune idée. Un prochain scénario peut-être ?

Je dois dire que je n'aime pas la chasse ou les gens qui chassent, car passer son passe-temps à tuer des animaux qui n'ont rien demandé pour leur couper la tête et en faire un ornement que l'on accroche au mur me paraît plus que bizarre, mais c'est l'aventure dans laquelle je me lance.

Donc à partir de maintenant, il va falloir non seulement que je lutte pour ne pas être frigorifiée, mais aussi que je fasse sacrément gaffe pour ne pas me retrouver en pleine séance de tir parmi des chasseurs écossais bigleux qui me prendraient pour une grouse ou un cerf !

A suivre donc. Si je ne poste plus tout d'un coup, vous saurez pourquoi...

27 septembre 2011

Un personnage qui ne fait rien

On lit dans tous les manuels d'écriture théâtrale qu'un personnage doit toujours avoir raison d'être sur scène, qu'il doit avoir un rôle à jouer, venir y faire quelque chose, mais ce matin, je me dis, qu'est-ce qui se passerait si un personnage arrivait sur scène et ne faisait absolument rien et ne parlait à personne ?

Il entrerait et sortirait, enverrait un texto peut-être, regarderait les autres personnages ou le public sans rien dire et on n'aurait aucune idée du pourquoi de sa présence. Peut-être serait-il intégré lors de la scène finale ou peut-être pas ?

Je ne sais pas si cela s'est déjà fait mais l'idée m'amuse tout d'un coup... A voir.

26 septembre 2011

Euh ou Heu ?

Une question dont on se passerait bien, je suis d'accord. A-t-on vraiment besoin de deux manières d'écrire une petite interjection ? NON !!!

Enfin bref, personnellement j'utilise euh pour marquer une pause dans une phrase, lorsqu'un personnage ne sait pas trop ce qu'il va dire, hésite :

Je pense que... euh... on pourrait, euh...

Heu exprimerait davantage la surprise, surtout en début de phrase :  

Heu ? Tu plaisantes ?

Ceci dit, j'ai vu heu marquer l'hésitation en milieu de phrase dans de nombreuses pièces... Le tout c'est de choisir une écriture et de s'y tenir tout au long du texte.

24 septembre 2011

"La valse des Toréadors" (4H, 7F)

DSC02037La valse des Toréadors de Jean Anouilh, une pièce en cinq actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 541).

Le titre me paraissait un peu bizarre, je m'attendais à quelque chose de curieux, vaguement espagnol... Pas du tout.

Encore une bonne pièce de Jean Anouilh, grinçante, un peu cruelle, mais bien faite et qui se lit avec grand plaisir. J'aime les dialogues qu'écrit Jean Anouilh. Il y fait toujours passer quelques réflexions intéressantes sur sa philosophie de vie, sur le temps qui passe, ce qu'est l'amour... sans alourdir quoi que ce soit et toujours avec humour.

L'histoire est en fait assez triste : un général étouffe dans son mariage. Cela fait dix-sept ans qu'il a rencontré Mademoiselle de Sainte-Euverte, une jeune fille avec laquelle il voudrait refaire sa vie, mais il n'ose pas confronter sa femme, lui faire du mal et reste ainsi prisonnier de son couple. La jeune fille, qui pense avoir la preuve de l'infidélité de l'épouse du général, passe un jour le voir pour lui donner enfin une raison de la quitter, mais le général n'ose toujours pas franchir le pas. Lasse de l'attendre, Mademoiselle de Sainte-Euverte s'éprend de son secrétaire.

Pourquoi le titre de la pièce La valse des Toréadors ? Il fait référence à une valse dansée par le général et Mademoiselle de Sainte-Euverte dix-sept ans plus tôt, valse durant laquelle il s'est épris d'elle.

Une vraie "corrida conjugale" comme j'ai lu dans les critiques de fin de revue. Intéressant de noter que les critiques ont été mitigées à la sortie de la pièce en 1952 mais beaucoup plus élogieuses lors de sa reprise en 1974. Comme quoi, avec le temps, les avis changent.

23 septembre 2011

Scénariste à Hollywood

Comme le titre l'indique, Le psy d'Hollywood, le film dont je parlais hier, se passe à Hollywood.

Plusieurs personnages dans ce film travaillent dans l'industrie du cinéma. Il y a un aspirant-scénariste qui a du mal à trouver l'inspiration, un acteur qui souffre de ne se voir proposer que des navets, un producteur qui a des phobies sérieuses, son assistante qui est la seule à lire les scripts qu'on leur envoie, enfin bref, on y dépeint ce que c'est la production de films à Hollywood. Et tout cela est un peu inquiétant.

Je pense que si je vivais là-bas, dans un contexte pareil, je ne pourrais pas écrire une ligne. Dans les blogs américains sur l'écriture de scénarios, un des conseils que l'on retrouve souvent est de déménager à Hollywood pour être près des studios. Je ne vois pas comment cela peut aider qui ce soit, à part à aider à perdre la boule, à découvrir un penchant pour les drogues dures ou amener en un temps record à la dépression complète.

Certes, on doit se faire pas mal de contacts en baignant dans une atmosphère pareille, mais quand on voit le peu d'intérêt que le producteur dans ce film porte au cinéma (ce qui doit arriver pas mal dans la réalité), fréquenter ce genre de gens doit être très perturbant pour le scénariste qui souhaite vraiment écrire une bonne histoire.

J'ai vu The Deal il n'y a pas longtemps, un film avec Meg Ryan qui se passe aussi dans l'industrie du cinéma (j'ai dû couper car j'ai trouvé le film nul), et c'est pareil, la réalité de la production d'un film n'est pas mirobolante. Je ne vois pas comment on peut être inspiré dans un milieu pareil, Hollywood me paraissant être un environnement plutôt nocif pour toute personne qui essaie d'écrire. Voilà, c'est dit !

22 septembre 2011

"Le psy d'Hollywood"

Le psy d'Hollywood (titre original Shrink) est clip_filmun film écrit par Thomas Moffett, réalisé par Jonas Pate et qui est sorti en 2009.

Je n'avais jamais entendu parler de ce film mais je suis tombée dessus par hasard à la télé et la prestation de Kevin Spacey m'a de suite intriguée. Lorsque je ne connais rien d'un film, je le regarde quelques minutes pour voir si je vais accrocher à quelque chose, aux dialogues, à un regard différent posé sur un sujet ou la prestation d'un comédien.

Kevin Spacey est très bon dans le rôle du docteur Henry Carter, un psy au bout du rouleau qui arrive à peine à faire son boulot. On apprend en milieu de film que sa femme s'est suicidée et ce film pose une question intéressante : comment arrive-t-on à gérer le suicide de l'un de ses proches ?

Parmi la clientèle du docteur, il y a une jeune lycéenne, Jemma, très bien jouée par la jeune actrice Keke Palmer, dont la mère s'est également suicidée et Henry Carter est censé l'aider, même s'il n'arrive pas à s'aider lui-même. Comme le titre l'indique, ce film a pour cadre Hollywood et le tableau qu'il dépeint de l'industrie cinématographique n'est vraiment pas la joie.

Un film qui mérite d'être regardé.

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