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La tête à rire
27 février 2016

"Mémoires d'un jeune garçon", Henry James

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Après des lectures pas très intéressantes, j'ai ressenti le besoin de me plonger dans une valeur sûre, un livre écrit par Henry James.

Il s'agit de l'une des deux autobiographies de l'auteur, ce qui m'a intriguée. Ce livre paraît assez fouillis quand on le commence, car on s'attend à une autobiographie avec des événements décrits chronologiquement, mais il s'agit surtout ici de bribes d'impressions, de sensations qui ont éveillé quelque chose chez l'auteur, ce qui fait qu'au début il faut s'accrocher.

Au bout de cinquante pages on comprend qu'on a affaire à un récit différent, à une analyse, une dissection de moments marquants de l'enfance d'Henry James. Vraiment curieux. Très riche, assez intello dans la démarche, il faut suivre son raisonnement par le biais de très longues phrases pour tenter de cerner ce petit rien qui l'a marqué, une impression fugace.

On découvre ainsi le milieu assez gai dans lequel il a baigné tout petit, un milieu aisé du fait d'un héritage d'un grand-père, où il grandit parmi tout un tas d'oncles, de tantes et de cousines et auprès d'un père au tempérament passionné qui avait l'air assez chouette, bref, un petit cocon bien sympathique dénué de soucis matériels. 

L'esprit analytique d'Henry James me fait penser à Pirandello. Les écrivains ne sont pas forcément toujours de grands raisonneurs, mais Henry James est quelqu'un qui ressent les choses et arrive à prendre du recul et analyser son ressenti. J'avoue que je ne l'ai pas toujours suivi dans ces auto-analyses, mais ce n'est pas grave, j'ai été captivée par son univers. Je comprends mieux ceux qui le comparent à un artiste peintre. Sa perception est unique, celle d'un grand artiste-observateur-intello.

C'est rare qu'on m'entende rigoler lorsque je lis un roman, mais ça a été le cas ici. Quand il parle par exemple d'un copain qui l'avait entraîné très jeune dans l'idée d'écrire un livre et qu'il décrit comment tous les deux tournaient majestueusement autour du pot ce qui n'empêchait pas son ami de multiplier les efforts pour en organiser la publication, bref, de mettre la charrue avant les boeufs ("Je suis sûr qu'il aurait trouvé à le publier s'il avait pu l'écrire")... 

A mon avis, il ne faut pas commencer par cet ouvrage si on n'a rien lu d'Henry James. Je pense que si cela avait été mon premier livre de lui, je n'aurais pas continué, car il est un peu comme Ingmar Bergman en fin de compte, il a un univers très particulier qui peut rebuter. Mais si on s'accroche, comme dans le cas de Pirandello d'ailleurs, ce qu'il raconte vaut toujours le coup.

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26 février 2016

Pourquoi les grandes salles du théâtre privé sont-elles aussi peu critiquées ?

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J'en reviens à mon message de tout à l'heure sur mon soulagement d'entendre enfin une journaliste de renom proclamer son ras-le-bol de voir tant de nullités comiques sur les grandes scènes privées parisiennes, et c'est là où je ne peux m'empêcher de faire la comparaison avec d'autres secteurs d'industrie. Lorsqu'un dirigeant d'une grande entreprise privée dans l'habillement ou l'alimentaire se trompe ou exagère, on en entend parler partout !

Pourquoi personne ne critique le théâtre de Paris quand il se permet de faire censurer les commentaires négatifs des spectateurs sur certains sites de billetterie (par exemple pour les pièces Momo de Sébastien Thiéry et L'envers du décor de Florian Zeller) ? Ce serait intéressant d'avoir l'avis des spectateurs.

Pourquoi les directeurs des théâtres privés n'ont-ils pas été critiqués l'année dernière quand on a découvert qu'ils étaient eux-mêmes à l'origine des nominations aux Molières, qu'ils s'étaient en fin de compte récompensés pour leurs efforts ?

Pourquoi personne ne s'offusque de les voir proclamer Grand succès de la saison sur leurs affiches lorsque ce n'est pas le cas ?

Je sais que diriger un théâtre privé n'est pas simple, mais parfois se faire critiquer a du bon. N'est-ce pas ce que les directeurs de théâtre diraient aux auteurs s'ils prenaient le temps de lire leurs textes ?

Again, very, very strange...

26 février 2016

Enfin !!!!!!

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Ravie de voir que Fabienne Pascaud de Télérama s'énerve en voyant ce qui se passe en matière de comédies sur les scènes parisiennes (pour l'article, c'est ici).

Croisons donc les doigts pour que son ras-le-bol soit entendu.

23 février 2016

Lire du théâtre

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C'est curieux, car les gens ne lisent pas beaucoup de théâtre, mais quand on leur propose d'en lire lors d'un groupe de conversation française par exemple, ils adorent.

Je ne comprends pas pourquoi les gens ne lisent pas plus de pièces par eux-mêmes. Je fais partie d'un groupe de conversation française en Écosse, il y a une quinzaine d'Ecossais qui souhaitent perfectionner leur français et je leur fais lire des pièces pour qu'ils apprennent en s'amusant et ils en redemandent..

Pour l'instant on a lu Vive Bouchon, de Jean Dell et Gérald Sibleyras (ici), et La Surprise de Pierre Sauvil (ici). Grand succès !

Peut-être qu'on devrait lire du théâtre moins classique à l'école juste pour en donner le goût ?

22 février 2016

"Malone meurt" et "Voyage au bout de la nuit"

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Deux romans que je viens d'acheter, achats qui peuvent paraître curieux pour un blog intitulé  La tête à rire, mais je remarque que plus les pièces comiques publiées me paraissent sans intérêt, plus j'ai besoin de compenser en lisant des romans sérieux, voire tragiques, d'où ces récits sur la détresse humaine et la mort.

Donc mon grand souhait est qu'il y ait des comédies un peu plus stimulantes pour le cerveau dans les programmations à venir des directeurs de théâtre, sinon il va falloir que je change le nom de ce blog, ce qui ne m'arrange pas du tout...

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20 février 2016

"La prochaine fois je vous le chanterai", James Saunders

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J'adore cette pièce. Un texte qui sort du lot, impossible de l'oublier.

Je voulais lire cette pièce en français, n'étant pas sûre de l'avoir bien comprise en anglais, mais en fin de compte si, je l'avais bien saisie.

Pour l'histoire, voir le message lors de ma première lecture (ici).

Il s'agit d'un texte assez intello, à l'image de certains textes de Pirandello, de questions existentielles traitées de manière comique et ça marche super bien. Pas facile de mêler le sérieux au loufoque pourtant.

Un texte qui devrait être plus joué.

Je l'ai classé dans mes pièces comiques du fait du ton de la pièce, mais il y a de la substance, ce n'est pas un texte léger.

19 février 2016

"Fuir Pénélope", Denis Podalydès

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Un roman comique écrit par un homme de théâtre, donc j'aurais dû aimer, mais non, je n'ai pas été emballée, j'ai même décroché au milieu. 

C'est dommage, parce que c'est pas mal écrit, mais il ne se passe pas assez de choses pour moi, juste les étapes foireuses d'un tournage à l'étranger. 

Sujet qui aurait pu m'intéresser, mais à part les descriptions du héros qui a le trac les premiers jours du tournage qui sont marrantes, je n'ai pas trouvé qu'il y avait des masses de choses qui se passaient, juste la description dans des chapitres très courts d'un tournage par une équipe pas au niveau, les lamentations du héros à propos d'une relation sentimentale qui vient de finir et je ne sais pas pourquoi l'auteur a voulu, à chaque fois qu'il mentionne le nom d'un personnage, le caractériser en même temps, ce qui donne des associations telles que Juan l'Exaspéré, Juan l'Obscur, Yorgos le Bouillant, Yorgos le Très Aimant, Yorgos le Furieux, Themis la Bafouilleuse, Themis l'Indifférente, Reina la Bienveillante, Reina la Souriante, Marianne la Disparue, Marianne La Lointaine... procédé que j'ai trouvé énervant à la longue. 

Il manque un peu de conflit ou les personnages sont peut-être trop gentils, trop sympathiques ? Un autre fil directeur qu'une chronologie de moments foireux aurait été bienvenu. Enfin c'est ce que j'ai ressenti. 

18 février 2016

Théâtre du Nord-Ouest

distribution

Dommage que je ne sois pas à Paris dans les semaines qui viennent, car j'aurais bien aimé aller au théâtre du Nord-Ouest voir la pièce dont je parlais lundi, Entretiens avec le professeur Y de Céline. Elle se joue encore quelques dates jusqu'à la fin mars (voir ici).

C'est pour ça que j'aime regarder les critiques sur le site BilletRéduc, pour voir les avis des spectateurs, certes, mais aussi pour découvrir de nouveaux textes.

17 février 2016

Par ici la fumée

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Je suis tombée sur cette émission de télé en faisant une recherche sur Céline (voir ici).

Je parlais avant-hier du genre d'interviews qui ne se fait plus, on peut dire la même chose pour ces débats télévisés.

Assez comique ce nuage de fumée, c'est à se demander comment ils arrivaient à se dire deux mots sans tousser...

16 février 2016

La Dispute, Spectacles vivants

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Sympa cette émission sur France Culture, elle permet d'avoir d'autres avis que ceux des critiques du Masque et la Plume (voir ici).

Sur le théâtre, mais aussi le cinéma, la littérature, les arts plastiques. 

J'aime bien le format, ils parlent de deux pièces, deux films ou deux livres à chaque fois.

Le lien ci-dessus amène à celle consacrée à L'envers du décor de Florian Zeller. Vraiment triste d'entendre que des textes aussi faibles peuvent faire salle comble tous les soirs... 

15 février 2016

Manuscrit de Céline

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Pour avoir un petit aperçu d'un manuscrit de Céline, voir le début de ce petit film (ici) intitulé Louis-Ferdinand Céline : une légende, une vie. Entre ses ratures et gribouillis, c'est à se demander comment il s'y retrouvait là-dedans.

Apparemment, Céline écrivait jusqu'à dix moutures du même bouquin. Il finissait un texte et puis le recommençait. Cette démarche est assez logique en fin de compte, car on cherche un peu son histoire au début, donc quand on arrive à la fin, on doit mieux être en mesure de la commencer.

Céline disait que le travail d'écriture l'épuisait, pas étonnant.

15 février 2016

Lutter avec le papier

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Voilà comment Céline décrit l'activité d'écrire dans cette interview assez cocasse datant de 1958  (ici). 

Entre les propos francs de Céline, l'agitation de son perroquet et l'arrivée du facteur, une chose est sûre, c'est qu'on n'en fait plus des interviews comme ça.

Cet entretien m'a donné envie de lire "Voyage au bout de la nuit", de davantage connaître les écrits de Céline.

A voir donc.

14 février 2016

Suggestion de pièce

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Le texte dont je parlais hier, Entretiens avec le professeur Y de Céline, n'est pas très connu et mériterait de l'être davantage.

Pour deux comédiens qui cherchent un rôle assez délirant, ce texte est tout indiqué.

Un grand acteur ferait un tabac à jouer le rôle principal. Devrait être très marrant à voir.

13 février 2016

"Entretiens avec le professeur Y", Céline

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J'ai acheté ce livre assez court de Louis-Ferdinand Céline, car une troupe vient d'en faire une adaptation théâtrale et j'ai été intriguée. 

Et j'ai bien fait, car ce livre est très marrant à lire. Moi qui aime les textes un peu zinzin, les personnages névrosés, on peut dire que là, j'ai été servie ! Je l'ai lu les yeux écarquillés.

C'est un coup de gueule clownesque de Céline contre la vente des bouquins en supermarché, le plagiat, la nécessité de jouer le jeu quand on est auteur, de livrer de soi-même pour faire de la pub, créer le buzz... Le délire d'un auteur vraiment énervé qui parle de sa contribution à la cause littéraire (sans parfois trop de modestie) devant un pauvre gars qui essaie de l'"interviouwer" comme il dit. Au cours de cette "interviouwe" en forme de monologue excité, pas mal de thèmes sont brassés, tellement nombreux qu'il est difficile de tous les évoquer, il faut lire le bouquin.

A lire même deux fois, car personnellement j'ai été tellement surprise de lire un tel texte sous la plume de Céline que je n'ai pas tout assimilé. 

Parfait pour ceux qui s'intéressent à l'écriture et à la littérature. Aucun doute de classement, il s'agit bien d'un livre comique et c'est avec plaisir que je verrais une adaptation de ce texte sur scène, tout à fait mon style de récit.

12 février 2016

Au secours ! Une comédie avec vedettes !

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C'est ce qu'on va se dire maintenant ?

Comédie + vedettes = fuyons !!!

Un spectateur sur un site de billetterie dit : évidemment on se fait toujours avoir quand il y a des "vedettes" à l'affiche...

Pourquoi on se ferait toujours avoir avec des vedettes ? Cela devrait être le contraire, car les acteurs connus doivent (devraient) se soucier de leur réputation. Je comprends que des acteurs débutants et sans le sou puissent accepter de jouer dans n'importe quoi, mais des acteurs connus, je ne pige pas.

Est-ce l'opportunité de montrer à quel point ils sont bons, peuvent sauver un texte ? Ce serait quand même bizarre comme motivation, surtout qu'en tant que spectateur, on pense toujours que les bons acteurs souhaitent faire belle oeuvre, d'où la grosse déception quand on se rend compte que ce n'est pas toujours le cas, qu'on aurait presque parfois plus d'ambition pour eux.

Et qu'on ne vienne pas me dire Oh il n'y a que des horreurs qui circulent, car un petit tour en librairie prouve le contraire, on y trouve pas mal de textes chouettes qui n'attendent qu'à être joués et, si on souhaite vraiment un nouveau texte, quand on baigne dans un milieu artistique à longueur de journée et qu'on a une certaine renommée, il doit être possible de trouver une plume correcte.

Créer le buzz doit suffire, faut croire, manque d'envie de se décarcasser, ce qui est un peu déprimant, ou alors les vedettes écoutent trop leurs agents qui représentent aussi un auteur dont ils aimeraient bien caser la dernière pièce, ce qui fait qu'on en arrive à avoir des journalistes qui qualifient Daniel Auteuil et Valérie Bonneton (à l'affiche dans L'envers du décor de Florian Zeller) de PRODUITS D'APPEL !!! Ouille, ça doit piquer un peu de se faire traiter de produit d'appel...

Bon, temps de me concentrer à nouveau sur le roman, car les mois passent et ce milieu théâtral me déçoit toujours autant !

11 février 2016

Théâtres privés : mépris ou incompréhension ?

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Si je m'intéresse de moins en moins à l'écriture théâtrale, je regarde encore les critiques des spectateurs sur les sites de vente de billets et sur le site Au balcon.

Quelqu'un sur ce dernier vient de reprocher au théâtre de Paris de ne plus présenter des spectacles de qualité dans sa grande salle, de ne monter que des spectacles aboutis dans la petite et d'ainsi mépriser une grande partie de son public.

Je suis d'accord que c'est la responsabilité des directeurs de théâtre de s'inquiéter de la qualité de ce qu'ils font et qu'on assiste de plus en plus à des spectacles comiques médiocres dans les grandes salles soi-disant réputées (voir le très bon article sur le sujet sur le site Au balcon, intitulé Succès financier, triomphes de banalité, ici). 

Pourquoi le niveau baisse tant en matière de comédies ?

Je pense que les pièces d'Alil Vardar y sont pour quelque chose. Il prouve en effet depuis plus de dix ans maintenant que des pièces sans intérêt telles que Le clan des divorcées peuvent attirer les gens en masse, ce qui fait que les directeurs de théâtre doivent se demander si c'est la peine de se fouler davantage.

C'est donc à la fois du mépris pour les spectateurs qui souhaiteraient voir des trucs mieux, mais aussi une certaine incompréhension par rapport au succès aberrant de certains spectacles. Voilà comment j'explique le manque d'ambition théâtrale dans certaines grandes salles. Ils regardent ce qui marche et font pareil. Avant, on pensait que seules les comédies bien troussées pouvaient rapporter de l'argent. Plus maintenant, les pièces d'Alil Vardar ont démontré qu'on peut encaisser un maximum de fric en faisant n'importe quoi. 

Certes, c'est un peu embêtant de voir les directeurs de théâtre baisser autant les bras en matière de comédies, surtout que lorsqu'ils montent des textes plus sérieux, leurs choix peuvent être aussi boudés par les spectateurs. Pas évident de satisfaire les gens !

Malgré tout, je continue à penser qu'en ce qui concerne la comédie, c'est possible de rallier les deux publics (les moins exigeants comme les plus ambitieux), mais comme un bon texte comique prend du temps à écrire, demande un investissement financier, peut-être que les directeurs du privé trouvent que ça ne vaut plus le coup de le faire et qu'ils préfèrent briser leurs tirelires pour les drames ? Who knows? Il faudrait pouvoir les interroger pour qu'ils s'expliquent.

Il y a aussi le problème du copinage qui fait descendre le niveau un peu partout avec les premières pièces "des épouses de..." qui ne devraient jamais voir le jour dans de grands établissements. Il y a aussi le problème de certains auteurs qui se croient drôles et ne le sont pas du tout ou qui sont essoufflés et n'ont rien d'original à dire. Là, c'est la faute des campagnes de marketing qui peuvent créer le buzz à partir de n'importe quoi.

Bref, je suis contente de voir que le site Au balcon déplore aussi cet appauvrissement du genre comique.

10 février 2016

"Ancien malade des hôpitaux de Paris", Daniel Pennac

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Une pièce pas longue à lire mais très sympa. Doit être rigolote à voir sur scène, surtout si l'acteur est bon. 

L'histoire : nous sommes dans le service des urgences d'un hôpital parisien où un patient aux symptômes atypiques en fait voir de toutes les couleurs aux médecins, notamment au docteur Gavlan qui se croit à l'aube d'une longue carrière. 

Une farce cocasse qui se lit très bien mais j'ai trouvé que la conclusion de l'histoire à l'hôpital avec le patient était un peu rapide et décevante, mais heureusement on ne reste pas là-dessus, il y a un autre chapitre qui finit le récit d'une toute autre manière.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir à ceux qui n'ont pas encore lu ce texte.

Je n'aime généralement pas les Seuls en scène, mais ce texte est l'exception, je me déplacerais volontiers pour le voir. 

10 février 2016

Dénouement manquant

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Voici ce que je viens de lire à propos d'une pièce à l'affiche en ce moment : pièce sympa, bien interprétée, "seul petit bémol : l'absence de dénouement, l'auteur se débarrasse facilement de son intrigue."

Un peu embêtant quand même, plus qu'un petit bémol de bâcler une fin, c'est pour moi ce qu'il y a de plus important, ce qui montre que l'auteur a bien fait le tour de son histoire.

Si on ne sait pas vraiment comment finir, c'est qu'à mon avis il y a un gros HIC quelque part...

9 février 2016

Théâtre privé : enfin une distribution plus jeune !

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Cela fait du bien de voir Anouchka Delon et Julien Dereims à l'affiche de la pièce Libres sont les papillons de Leonard Gershe au théâtre Rive Gauche. Des acteurs de moins de 30 ans sur une affiche du théâtre privé, ce n'est pas si courant.

Il faut de la diversité au théâtre, des jeunes et des moins jeunes. Pourquoi les acteurs de moins de 30 ans sont peu sollicités ? Parce que le public qui va au théâtre est plus âgé ? Et alors ? Je ne vois pas bien quelle différence ça peut faire. 

Voir des comédiens qui débutent, de nouveaux talents est toujours sympa selon moi, indépendamment de l'âge qu'on a.

8 février 2016

Alphonse Allais, Oeuvres anthumes

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Je n'ai jamais rien lu d'Alphonse Allais.

Cela fait plusieurs fois que son nom me revient aux oreilles quand on parle de textes humoristiques français, notamment dans l'interview de Frédéric Brument, le directeur des éditons Wombat, dont je parlais l'autre jour.

Intriguée, j'ai donc acheté ce gros pavé : Oeuvres anthumes (collection Bouquins de chez Robert Laffont).

1152 pages à lire, rien que ça.

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MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

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