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La tête à rire

7 juin 2012

Mettre ses pièces en ligne...

question_du_jour... est-ce une bonne chose ?

Je n'étais pas sûre au début de mettre mes pièces en ligne, car on se méfie des textes qui sont présentés sur les blogs, il me semble. Quelque part on pense qu'ils doivent être sans intérêt puisqu'on les présente à qui veut. Mais si on ne donne pas une idée de ce qu'on écrit, de son style, comment les gens peuvent savoir s'ils vont aimer le texte en question ?

Je ne mets en ligne que les premières pages de mes pièces, juste pour donner le ton, une idée du style. Je ne sais pas si je le ferai toujours ou pour toutes, car certaines idées sont plus originales que d'autres et les faire circuler comme ça sur le Net n'est pas très malin.

Je ne me soucie guère en général de ce qui peut être piqué ou pas, car le tout est d'écrire et de produire un max. Dès qu'on finit un texte, il faut en recommencer un autre, car c'est comme ça qu'on apprend. Mais j'avoue que pour une ou deux pièces sur lesquelles je suis en train de travailler, je ferai peut-être l'impasse.

A voir.

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6 juin 2012

"Pensées secrètes" (1H, 1F)

DSC02968Pensées secrètes, une pièce en deux actes écrite par David Lodge et publiée par les éditions de l'Avant-Scène (numéro 1317).

Mmm, pas ma pièce préférée de David Lodge. Ce texte était au départ un roman. Un metteur en scène a demandé à David Lodge la permission d'en faire une pièce de théâtre, ce qui lui a donné l'envie d'écrire sa propre version pour la scène.

Justement, j'ai bien peur que le problème soit là. Ce texte m'a paru être davantage un cours, une conférence sur les sciences cognitives, la conscience, le cerveau, qu'une pièce de théâtre.

Tout d'abord, je n'ai pas aimé le début. La scène est divisée en deux, et les deux personnages parlent chacun de leur côté. Helen parle tout haut en tapant son journal sur son ordinateur, et Ralph raconte ce qui lui passe par la tête dans un dictaphone... Je ne sais pas pourquoi mais je n'aime pas ce genre de scènes parallèles, cela sent un peu la solution de facilité. Je l'ai déjà dit, je n'aime pas les gens qui parlent trop longtemps dans le vide, car qui fait ça dans la vie ?

Enfin bref, après les deux personnages se rencontrent, ont plus d'interaction l'un avec l'autre, mais le premier acte reste pour moi un échange d'idées, de théories sur ce qu'est le cerveau, la mémoire, etc. J'aime bien les réflexions intellos mais là, je n'ai pas accroché des masses. Le second acte offre plus d'échanges directs entre Ralph et Helen, mais du fait qu'ils continuent à baragouiner en solo dès qu'ils se séparent, je ne suis jamais rentrée dans le jeu. Peut-être qu'on est charmé par le jeu des acteurs, qui sait ?

Voici l'histoire. Helen est une romancière, Ralph est professeur de faculté. Ils se rencontrent lorsqu'Helen est invitée à donner des cours dans l'université où travaille Ralph. Helen vient de perdre son mari, Ralph est un scientifique éminent mais aussi un séducteur de première et les voilà qui lient connaissance en parlant du cerveau et deviennent amants.

C'est intéressant de voir comment une relation entre une femme et un homme peut naître et se développer sur scène, de la première rencontre à leur liaison, puis à leur séparation, mais du fait de procédé de narration et du message intello trop poussé, je n'ai pas accroché.

5 juin 2012

Pièces de théâtre : derniers achats

Je viens d'acheter les pièces suivantes :

DSC02134DSC02116DSC02115

Monsieur Barnett, de Jean Anouilh, Madame est sortie de Pascal Jardin et Les bons bourgeois de René de Obaldia.

4 juin 2012

Coup de barre !

a_vos_plumes_2Je viens de finir un premier jet d'une pièce et, au lieu d'être contente d'avoir pu le pondre assez rapidement, les bras m'en tombent en pensant au boulot qu'il me reste à faire.

Une fois que je sais où je vais, que je connais les principaux développements de l'histoire, au lieu de sauter de joie, me voilà qui bâille !

Je pense aux heures qu'il va falloir que je passe pour peaufiner tout ça et la grande fatigue s'installe. Le premier jet, ce n'est pas grand-chose en fin de compte. Après, quand on le relit, on se rend compte que rien ne va, que tout est à l'état brut et plutôt maladroit et voilà notre temps libre qui disparaît à vue d'oeil en pensant à toutes les phases hyper rigolotes qui nous attendent.

A n'importe quel stade, on pense toujours avoir avancé plus que l'on ne l'a fait, je trouve, ce qui fait que lorsqu'on reprend son texte, on est souvent un peu déçu, on découvre toujours des choses qui clochent et qui demandent, eh oui, que l'on bosse encore plus dessus, sans parler des relectures répétitives à la fin qui amènent toujours leur lot de surprises, des erreurs qu'on aurait dû repérer plus tôt et qui nous ont jamais sauté aux yeux jusque-là, sans parler des phrases à la grammaire plus qu'originale.

Il faut être un peu maso pour écrire des pièces, non ?

3 juin 2012

Personnage ou marionnette ?

question_du_jourPour reprendre mon message d'hier...

Certains dramaturges disent que ce sont les personnages, leur personnalité, leurs traits de caractère qui écrivent une pièce (je pense à Neil Simon par exemple), d'autres comme Ray Cooney qui considèrent les personnages comme des marionnettes qui doivent se plier à ce qu'il veut en faire.

Soit, avant de commencer à écrire une ligne de dialogue, on définit les personnages jusqu'au bout, on connaît tout d'eux et on se laisse porter par ce qu'ils ont à dire, soit on se lance et les personnages, leur métier ou autres doivent rentrer dans le moule, ne pas nous embêter, se sacrifier en gros au bon fonctionnement de la mécanique générale. Je parle surtout de comédies.

Comme je l'ai dit hier, j'ai tendance à être du second groupe, je change un peu tout quand ça m'arrange pour que l'enchaînement des situations fonctionne. Mais est-ce que j'ai raison ? Je n'en sais rien !

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2 juin 2012

Les choses à l'envers...

On se rend compte qu'on a fait les choses à l'envers lorsqu'on finit le premier jet d'une pièce et qu'on ne sait pas ce qu'un personnage fait comme boulot. Pire, on se rend compte qu'on ne l'a pas décrit au moment où il entre en scène et, quand on essaie de le faire, on ne sait pas du tout à quoi il ressemble. Pire encore, on se dit : "Tiens, tiens, mais c'est qui celui-là ?"

Eh oui, cela m'est arrivé, je n'en suis pas fière.

Le problème c'est que lorsque j'ai une idée de pièce, une seule chose me préoccupe : est-ce que cette idée va être suffisante pour écrire un texte d'une heure ou plus ? Est-ce qu'elle va assez m'inspirer ?

Bien sûr que je pourrais me mettre à remplir des grands tableaux pour essayer de savoir si j'ai assez de matière avant d'écrire une ligne (méthode encouragée dans les manuels d'écriture, si je me souviens bien), mais je trouve que c'est plus simple de me lancer et de voir ce que j'obtiens dans le concret.

Donc je tâte le terrain, j'avance petit à petit, et me voilà avec un premier acte. Une fois terminé, je cogite aussi vite et me dis: "oui, c'est bien joli tout ça, mais est-ce que je vais avoir assez à dire dans le second ?" "Est-ce que je peux continuer ?" Donc rebelote, je m'y remets, et c'est comme ça que je peux finir un premier jet d'histoire sans parfois m'être posée des questions fondamentales sur les personnages.

Est-ce faire les choses à l'envers ? Sûrement. Il est préférable de bien connaître ses personnages avant de se lancer, mais je me rends compte que bien souvent, je les dessine au fur et à mesure, les fais correspondre à l'histoire que je veux raconter. Ils doivent faire preuve d'une grande flexibilité, je dois dire. Ils peuvent être stylistes de mode une minute... et réprésentant(e) en produits pharmaceutiques celle d'après.

J'aimerais que tout ça soit un peu moins fouillis, mais je ne vois pas l'intérêt de bûcher trop sur le CV de différents personnages si l'idée de l'histoire n'est pas bonne et doit finir aux oubliettes. Je ne suis pas sûre d'être claire mais bon, c'est dit...

1 juin 2012

L'alternance : l'antidéprime (2)

laughing_smilieAlterner les projets est une bonne manière de ne pas déprimer.

Cela permet d'éviter les grandes périodes de vide au moment de l'écriture, car il y a toujours un projet qu'on arrive à avancer. Lorsque l'on est bloqué sur un, on passe à un autre. Lorsqu'on est d'humeur à faire un travail bien particulier, il y a toujours un projet qui demande ce travail-là.

Cela permet aussi d'éviter la déprime durant la phase marketing, car on est déjà passé à autre chose lorsqu'on fait circuler son texte et on évite l'effondrement total si, par malchance, on vient de compléter un projet et une idée similaire est en train de sortir sur nos écrans. Ne pas passer tout son temps sur un même projet permet de ne pas attendre monts et merveilles d'un seul texte.

Comme une bonne entreprise, il faut diversifier, ne pas mettre ses œufs dans le même panier. Il y a aussi le fait qu'on ne sait jamais ce qui va plaire et je dirais même que la vie étant mal faite, ce qui nous plaît le plus risque d'être ce qui est le moins populaire, donc il faut s'essayer à différentes histoires, différents sujets.

Il n'y a pas pour moi autre manière de faire.

31 mai 2012

Ecrire pour soi : l'antidéprime

laughing_smiliePourquoi ? Parce qu'écrire est déprimant et la phase marketing n'arrange rien.

Au début, quand on se confronte à l'écriture et à l'imperméabilité du marché, on passe forcément par des périodes de grande lassitude, mais je me rends compte qu'il y a plusieurs choses qu'on peut faire pour éviter de sombrer.

Donc, le premier conseil que je donnerai c'est d'écrire pour soi, de ne rien attendre de miraculeux de qui que ce soit.

A un moment donné quand on écrit, on doit se questionner sur ses motivations et se demander ce qu'on ferait si on pouvait se projeter dans le temps et voir par exemple que tous nos efforts ont été pour rien. Ferait-on pareil ou changerait-on d'activité ?

Moi, je ferais exactement pareil. Ce n'est pas le succès ou manque de succès qui dicte comment je passe mes heures de temps libre. Je suis intéressée par la mécanique théâtrale (je ne sais pas trop pourquoi) et donc je continue à voir ce qui se passe lorsque je réunis divers personnages sur scène.

Bien sûr qu'il faut écouter les sons de cloche qu'on reçoit et se tenir au courant de ce qui se passe dans les théâtres, mais la meilleure manière pour moi de ne pas déprimer c'est de me concentrer sur ce que je fais ou ai envie de faire. L'important c'est de boucler un texte, d'apprendre, d'évoluer. Ce qui se passe quand un texte sort de chez soi dépend de tellement d'autres facteurs qu'il vaut mieux ne pas trop y penser.

30 mai 2012

Auteur ! Auteur !

a_vos_plumesNon, je ne reparle pas du roman de David Lodge (message du 17 mai) et ce n'est pas non plus un nouveau titre de pièce, mais de ma fascination pour les pièces qui parlent d'écriture.

Je mentionnais l'autre jour que j'écrivais une comédie sur trois jeunes aspirants écrivains qui se regroupaient pour s'entraider à pondre un texte et je suis en train d'en concocter une autre parlant cette fois des angoisses d'un auteur confirmé.

Je me fous donc bien de tous les conseils entendus jusque-là, à savoir qu'il faut soi-disant éviter les personnages qui écrivent, car du fait de la quête solitaire qu'est l'écriture, les voir en scène ne peut être que barbant. Tout ça m'est égal, et je crois même bien que deux pièces sur l'écriture ne vont pas être suffisantes, je pense déjà à une troisième !

C'est peut-être pour parler des angoisses bien particulières de celui ou celle qui écrit que j'ai ouvert un blog... Il fallait que cela sorte !

29 mai 2012

150 envois

A combien de réponses doit-on s'attendre quand on envoie un scénario à 150 maisons de production ?

Réponse dans quelque temps, car c'est pas moi qui fais cette démarche marketing, mais un visiteur de ce blog avec lequel je suis en contact.

Au mois de mars, il a envoyé son scénario comique (que j'ai lu et qui est très drôle) à 150 maisons de production françaises. On se demandait l'autre jour à combien de réponses il devait s'attendre. Une réponse sur cinq envois ? Une réponse sur dix ?

Pour l'instant, qu'une petite dizaine de réponses. Attendons encore deux mois (cela leur donnera quatre mois pour le lire) pour faire le bilan.

28 mai 2012

Le conflit dans une pièce à deux personnages

question_du_jourJe me pose la question suivante en ce moment : est-ce que le conflit n'est pas forcément limité dans une pièce à deux personnages ?

Je me fais cette réflexion du fait de ma pièce En bons voisins. C'est une pièce qui, malgré une récente réécriture, reste relativement douce, le conflit n'est pas entre les deux personnages qui sont sur scène, mais avec deux autres qu'on ne voit pas. Est-ce là l'erreur ? Doit-on toujours avoir un méga conflit entre les protagonistes qui sont sur scène ?

Je sais bien qu'une pièce n'avance que du fait d'un conflit, mais entre deux personnages, tout ça est limité. Si les deux personnages se découvrent, comment peuvent-ils déjà avoir un sérieux problème ?

J'ai pensé aux pièces à deux personnages que j'ai lues. Ma préférée, Même heure l'année prochaine de Bernard Slade, est une pièce douce, plus charmante que conflictuelle. On s'y amuse de voir un couple se retrouver chaque année derrière le dos de leurs époux respectifs. Petits crimes conjugaux d'Eric-Emmanuel Schmitt est plus conflictuelle car il s'agit d'un couple et de leurs problèmes. Soleil pour deux de Pierre Sauvil parle des retrouvailles d'un père et de sa fille, encore une fois il y a une certaine tension entre les deux au début.

Dans ma pièce En bons voisins, il y a de la gêne, un certain mystère, on se demande bien ce que sa voisine vient vers chez lui, quelles sont ses motivations, mais est-ce suffisant ? Je n'en sais rien.

Je vais essayer de penser à une autre idée où cela pétaraderait entre les deux personnages dès le début. A voir donc.

27 mai 2012

Une idée "qui n'a pas de jambe"

J'ai fait un petit classement personnel des différentes idées qu'on peut avoir le 17 septembre. Dans ce classement, j'aurais pu tout aussi bien appeler les fausses idées (des idées pas assez fortes pour êtres développées) des idées qui n'ont pas de jambe. Ce qui n'empêche pas certains d'essayer malgré tout de les exploiter et d'en faire des films.

Exemple : je viens de regarder Dilemma de Ron Howard avec Vince Vaughn, Kevin James et Winona Ryder. C'est un film sorti en 2011, l'histoire d'un type qui surprend un jour la femme de son meilleur ami en flagrant délit d'adultère et se demande ce qu'il doit faire. Une idée qui selon moi est une idée secondaire, pas assez intéressante pour être le focus d'une histoire entière. Quand un film repose sur une idée qui est trop mince, ça se sent assez vite et force le spectateur après une quinzaine de minutes à se demander : Mon Dieu, mais de quoi on va parler pendant les 75 minutes restantes ?

Quand on commence à analyser ce qui se passe sur l'écran et craindre pour la suite, ce n'est pas le pied. Assez vite, on se rend compte que Ronnie, le personnage principal joué par Vince Vaughn, ne va pas pouvoir confronter la femme de son meilleur ami car sinon ? Ben oui, le film s'arrêterait là, il n'y aurait plus d'histoire, donc les obstacles doivent se multiplier pour l'empêcher de lui parler, ce qui est un peu prévisible et sent le réchauffé.

Je ne sais pas pourquoi Ron Howard s'est embarqué dans ce projet. J'ai beaucoup aimé Un homme d'exception, un film qui m'a fait pleurer d'émotion à la fin (ce qui est rare), mais ici, je me demande comment il n'a pas pu voir qu'il n'y avait pas assez matière pour arriver à un résultat satisfaisant.

Le mélange des genres est aussi curieux. On passe de la comédie au drame, et lorsque cette juxtaposition n'est pas subtile, cela déroute plus qu'autre chose.

26 mai 2012

4 personnages

Je crois que je vais écrire bientôt une pièce pour 4 personnages.

J'ai été contactée il n'y a pas longtemps par une compagnie composée de 4 femmes. Elles cherchent des textes à 4 personnages féminins. Cela m'a fait réfléchir.

J'ai repensé à ma pièce EN BONS VOISINS (1H, 1F) et me demande si elle ne serait pas mieux avec deux personnages en plus. Une distribution de 4 personnages est intéressante, permet davantage de conflits qu'une pièce à deux.

A suivre donc.

25 mai 2012

Surprise finale

Pour compléter mes deux derniers messages, j'aimerais savoir si c'est normal d'être toujours un peu surpris par ce qu'on vient d'écrire. J'ai l'impression que lorsque l'on finit un texte, on est toujours un peu intrigué par le résultat.

Ce n'est jamais complètement ce qu'on voulait faire, ce qu'on pensait qu'on allait dire. On a empreinté des voies différentes qu'on s'imaginait, par nécessité pour que le texte soit lisible et fonctionne bien, par l'histoire quoi, et on arrive à la fin en se disant : "tiens, tiens, tout ça m'a amené là ?"

Peut-être que ce phénomène s'atténue avec les années, j'en sais rien mais, comme je le disais avant-hier, je suis toujours un peu effarée par ce que je produis. Je ne reconnais ni les idées que j'ai, ni ce qu'elles deviennent à la fin. J'aimerais maîtriser un peu plus le processus d'écriture, je dois dire.

22 mai 2012

Ecriture en trois jours

Eh oui, c'est arrivé. J'ai écrit une pièce en trois jours. Je m'empresse de dire qu'elle est peut-être complètement nulle, mais mon premier jet est là, j'ai mes trois actes.

Cela fait du bien de voir qu'on s'améliore avec le temps, que le rythme s'accélère avec les années. Bûcher des heures entières sur des premiers textes est utile car cela permet de faciliter les voyages qui suivent. Il ne faut donc pas désespérer, on devient plus habile plus on bosse, ce qui est une motivation comme une autre...

21 mai 2012

Le subjonctif et moi...

... on ne s'entend plus du tout.

Comme je l'ai déjà dit, du fait de parler tout le temps en anglais, j'ai un peu perdu la maîtrise du français et notamment de ma bête noire, le subjonctif ! J"ai oublié toutes les règles, je n'y comprends plus rien, donc il va falloir que je me replonge dans mes bouquins de grammaire un de ces quatre, mais en attendant, eh bien, oui, il va y avoir des erreurs par ci par là dans mes messages.

Si j'étais François Hollande, j'interdirais l'usage du subjonctif, car qui a besoin de se prendre la tête ainsi ? Avec tel verbe, il se passe ci, avec tel autre, mais c'est l'indicatif, voyons.

Il n'y a pas assez de problèmes pratiques à régler dans la vie sans qu'on y rajoute l'emploi du subjonctif ? Pas étonnant que les Anglais nous trouvent l'air morose, ils n'ont pas à se taper notre grammaire !

Enfin bref, j'en suis consciente.

20 mai 2012

"Miam Miam" (5H, 3F) + 2 rôles muets (1H et 1F)

DSC02065Miam Miam ou le dîner d'affaires de Jacques Deval, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 629).

Voilà un texte qui est plein de fantaisie. On ne sait pas trop où on va au début, puis on comprend de quoi il s'agit et on s'amuse bien.

L'histoire : Lucien Beix est un homme d'affaires richissime qui reçoit la visite d'un représentant de l'Etat qui a une faveur à lui demander : recevoir un dictateur africain à dîner pour permettre la signature d'un contrat important. Voyant une possibilité d'obtenir la Légion d'honneur pour ce grand service rendu à la France, Lucien Beix accepte d'organiser ce dîner. Un problème cependant : son invité a des goûts culinaires bien précis, son plat préféré nécessitant de la chair humaine...

C'est une pièce sur l'aveuglement, les compromis que l'on fait lorsqu'on est obnubilé par le gain. On se demande où sont les limites de cet homme d'affaires. Servir de la chair humaine n'est pas un obstacle irrémédiable, prêter sa femme au dictateur pour une soirée ne le sera pas non plus. La scène où Lucien Beix tâte le terrain auprès de son épouse pour voir si elle serait partante de se donner au dictateur, tout en prétendant être offusqué par une telle proposition, est très bien faite et marrante.

Cette pièce a fait partie de l'emission de Pierre Sabbagh "Au théâtre ce soir" en 1978. Une pièce qui est encore jouée, ce qui est loin d'être surprenant. Une bonne pièce, à la fois féroce et comique.

19 mai 2012

Approche du scénario

DSC02816Approche du scénario, de Dominique Parent-Altier. Le meilleur bouquin en français sur le scénario, selon moi. Il m'a appris énormément. Il a été édité par Nathan Université dans la collection cinéma-image (numéro 148).

Je le conseille à tout le monde. Il ne contient que 128 pages, mais est bourré d'informations très bien présentées, faciles à comprendre.

18 mai 2012

"Les hirondelles de Kaboul"

DSC02990Je ne parle pas souvent de roman, ce blog étant surtout consacré à l'écriture théâtrale, mais on vient de me conseiller de lire Les hirondelles de Kaboul, de Yasmina Khadra, publié aux éditions Pocket.

Je l'ai acheté dans un esprit d'ouverture. Je disais à un visiteur de ce blog que j'aimais bien qu'il y ait toujours un peu d'humour dans ce que je lis, même dans les histoires plus tragiques, et il m'a conseillé de lire ce texte, un texte dur, sans humour, mais magnifique.

Donc voilà, je vais le lire. Pas le genre de texte que je choisirais a priori, mais il faut que je m'ouvre un peu sur d'autres styles d'écriture.

A bientôt donc pour le verdict.

17 mai 2012

L'Auteur ! L'Auteur !

DSC02984L'Auteur ! L'Auteur !, un livre de David Lodge que je viens d'acheter car j'aimais bien le titre. Je n'ai aucune idée de quoi ça parle, mais la quatrième de couverture est prometteuse :

Dans le précédent roman de David Lodge, Pensées secrètes, Henry James apparaissait en filigrane. Dans celui-ci, il se tient au centre de la scène.

Fourmillant de personnages célèbres - Oscar Wilde, Guy de Maupassant, George Bernard-Shaw -, L'Auteur ! L'Auteur ! nous plonge dans la vie littéraire et théâtrale d'une Angleterre délicieusement victorienne.

Avec le mélange irrésistible d'humour britannique et d'ironie brillante qui le caractérise, David Lodge nous dévoile, à travers la vie captivante d'Henry James, les rêves des gens de plume.

"Avec L'Auteur ! L'Auteur !, David Lodge a écrit probablement son meilleur livre, son meilleur roman. Le plus original." (Bernard Frank, Le Nouvel Observateur).

J'ai hâte de le lire.

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