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La tête à rire

1 octobre 2015

Amazon

books

Beaucoup de gens critiquent Amazon, pas moi.

Certes les conditions de travail n'ont pas l'air terribles, mais il n'y a qu'Amazon pour me livrer mes colis de bouquins dans mon bled.

Côté écriture, il y a en fin de compte peu d'éditeurs qui publient des pièces de théâtre comiques en France et ils en publient chaque année très peu, donc Amazon prend le relai en quelque sorte, met une autre plateforme à la disposition de ceux qui le souhaitent.

Les gens du métier ne répondant à aucun courrier, cette indifférence non seulement n'encourage pas, mais décourage à force. Amazon fait tout le contraire, pousse les gens à écrire et à partager ce qu'ils font, et je trouve ça bien sympa.

De nombreux romanciers, ignorés par les éditeurs traditionnels, sont en train de connaître un certain succès grâce à leurs publications en ebooks. Comme quoi, les circuits traditionnels ne sont pas toujours les bons.

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30 septembre 2015

Appli Kindle

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Je réponds à une question qu'on vient de me poser.

Non, pas besoin d'acheter un Kindle pour lire un ebook. On peut télécharger gratuitement l'application Kindle d'Amazon et lire le texte sur un Ipad, son ordi (seule la présentation du texte changera).

C'est une application très pratique à avoir, car elle permet de télécharger facilement et gratuitement le début de tout texte. Si ce n'est pas ce qu'on cherche, pas besoin de l'acheter.

29 septembre 2015

Un spectacle dans un fauteuil

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Il faudrait relancer cette idée du Spectacle dans un fauteuil d'Alfred de Musset, je trouve.

J'aime assez ce concept, à savoir qu'une pièce de théâtre devrait être un écrit en soi que les gens lisent comme un bouquin, la représentation se faisant chez soi dans sa tête. Alfred de Musset ayant été très blessé après la représentation d'une première pièce avait juré de ne jamais plus accepter d'être joué. Et je comprends assez.

28 septembre 2015

Pièces de théâtre à jouer ?

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On vient de me demander, suite à mon message de tout à l'heure, pourquoi je ne souhaite plus être jouée.

Ce n'est pas que je ne souhaite plus être jouée, mais ce n'est plus ma priorité.

Je me rends compte après avoir écrit quelques pièces (et après une expérience désagréable dans les mains d'un metteur en scène pas sérieux) que le stade du jeu n'est pas toujours très marrant pour l'auteur.

Voilà pourquoi je mets mes pièces sur Amazon, et non pas en téléchargement gratuit comme certains sites le font, parce que je souhaite filtrer les gens qui ne sont pas sérieux et qui croient qu'un texte leur appartient quand ils le reçoivent par mail.

28 septembre 2015

Pourquoi un ebook Kindle ?

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Ou plus précisément Pourquoi ne pas remettre un extrait de mes pièces sur ce blog comme je le faisais avant, mais en faire des ebooks Kindle sur Amazon ?

La raison est simple, je ne cherche plus à être jouée, je ne fais plus aucune démarche dans ce sens, donc j'en fais des ebooks pour ceux qui souhaitent lire des pièces.

Je trouve que les textes de théâtre devraient être plus lus, ne pas uniquement exister par la scène. Donc voilà, j'en fais des textes à lire comme un roman.

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27 septembre 2015

Un lieu joyeux

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Je ne sais pas pourquoi j'ai une conception aussi gaie du théâtre.

Je ne suis pourtant pas allergique aux sujets profonds, mais je crois que je préfère être sérieuse toute seule devant un bouquin et être entourée pour rire.

Le théâtre est pour moi un lieu de rassemblement au service de la bonne humeur. Je ne dis pas au service de la débilité comme on peut parfois se demander, mais je trouve qu'il n'y a rien de plus chouette que d'entendre des centaines de personnes rigoler ensemble.

Rire toute seule devant un roman comique n'est pas pareil, pas aussi sympa qu'avec d'autres dans une salle de théâtre. 

Cette conception des choses est ancrée en moi, rien à faire.

26 septembre 2015

Tilt

revelation

Il y a six mois environ, ça a fait tilt dans ma tête.

Je me suis dit : pourquoi écrire du théâtre et m'enquiquiner avec des problèmes pratiques de représentation quand la forme romanesque a été inventée ?

Tout d'un coup, je n'ai plus vu l'intérêt d'écrire pour le théâtre, car j'ai réalisé que si j'aime être lue, le stade de la représentation ne m'emballe pas tant que ça. Je trouve désormais plus satisfaisant de me concentrer sur un texte qui existe en tant que tel plutôt que sur une forme intermédiaire qui attend d'être interprétée.

Un peu surprise d'en être arrivée là.

25 septembre 2015

4 mois d'absence

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J'ai vu une pièce tellement horrible en octobre 2014 que je n'ai pas remis les pieds dans un théâtre après pendant 4 mois. Encore une fois c'était le texte qui clochait. Pompeux, obscur, personne n'y comprenait rien dans la salle et d'un ennui comme jamais vu.

Le dramaturge avait remporté un prix d'écriture à Londres, alors personne, j'imagine, n'a osé questionner ce qu'il faisait.

Résultat est que j'ai boudé le théâtre pendant 4 mois. Ingmar Bergman le disait très bien, le temps ne semble jamais aussi long que lorsqu'on assiste à du mauvais théâtre.

24 septembre 2015

Avis du public

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Parfois je me demande si certains directeurs de théâtres privés ne devraient pas demander davantage l'avis de leur public, les inclure en amont de leurs spectacles, car plusieurs dernièrement semblent avoir perdu un certain feeling pour ce qui marche ou pas.

Les spectateurs semblent parfois plus aptes à juger une pièce que ceux qui la montent, ce qui est quand même une situation curieuse.

24 septembre 2015

Théâtres privés parisiens : carte blanche ?

dilemme

En voyant les critiques de spectacteurs se plaignant de la fin banale d'une pièce, d'un manque de rebondissements flagrant d'une autre, ou d'une idée pas assez travaillée ou aboutie, je me demande s'il y a un travail fait en amont avec les auteurs dans les théâtres privés ou si on donne simplement carte blanche aux auteurs qui sont connus. Quelqu'un à la direction s'investit-il vraiment dans le texte ou le parti pris est de faire appel à des acteurs populaires pour masquer toute défaillance ?

Dans l'édition, quand un texte est retenu, l'éditeur donne son avis et redemande à l'auteur de travailler tel ou tel point pour l'améliorer. Les éditeurs lisent beaucoup et savent ce qu'ils veulent. Il y a discussion, collaboration (les bons éditeurs, j'entends).

Au théâtre parfois, on se demande s'il y a quelqu'un au volant. Je sais que tous les goûts sont dans la nature mais quand même, quand une fin tombe à plat et que les spectacteurs qui ne sont pas des pros le remarquent tous, pourquoi pas les gens responsables du montage de la pièce ?

Il y a eu pas mal de bourdes récemment. La dernière comédie de Josiane Balasko n'a pas eu l'air très au point ou très marrante, le retour d'Adjani sur scène a pris des allures de catastrophe du fait d'un texte qui avait l'air problématique. Une pièce que j'ai lue (pas vue) qui est passée au théâtre Montparnasse l'année dernière, je crois, Un temps de chien avec Valérie Lemercier, aurait pu être beaucoup mieux. Pourquoi personne n'a demandé à l'auteure Brigitte Buc de creuser un peu, rendre cette pièce au thème original moins à la surface des choses ?  

Bon, je vais arrêter de me poser des questions sur le théâtre privé, car je ne comprends absolument pas leur manière de fonctionner.

23 septembre 2015

Le théâtre est-il en train de devenir une belle arnaque ?

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Message un peu dur, j'en conviens, mais quand j'entends des gens payer plus de 50 euros pour être assis sur une chaise dans une fausse loge en bout de salle, ou derrière un pilier ou sur un strapontin inconfortable, pour voir une pièce qui est sans originalité et reprend des thèmes mille fois évoqués, c'est à se demander.

Ce qui me gêne dans tout ça, c'est que plus on se fait rouler au théâtre, moins on a envie d'y revenir. J'y vais personnellement de moins en moins et si les gens font comme moi, ben l'avenir n'est pas rose.

22 septembre 2015

La lecture amusante

laughing_smilie

Je sais que je radote un peu, mais je n'y peux rien, comme le nom de ce blog l'indique, j'aime m'amuser quand je lis une pièce de théâtre ou un roman.

Pourquoi une lecture devrait toujours apporter quelque chose, être un geste intello à la fin ? Je n'ai rien contre ce qui est sérieux, mais je trouve que l'un des rôles de la lecture est d'amuser. S'il n'y avait que des romans comiques en vente dans les librairies, là je serais la première à dire non, quelque chose cloche chez les éditeurs français, mais je ne vois pas pourquoi on devrait passer pour une simplette quand on avoue aimer des livres qui ne sont pas sérieux.

Alors comme dans tout, arrivent les problèmes de goûts, et lorsque j'ai commencé Demain, j'arrête de Gilles Legardinier l'autre jour, j'ai eu un choc. Grand succès comique, paraît-il, vendu à des milliers d'exemplaires,  et je n'ai pas déridé une seconde, n'en ai d'ailleurs lu que 50 pages tellement je trouvais ça pas drôle (il est possible que ça devienne marrant après), mais s'il a fait sourire quelqu'un, tant mieux pour lui.

Personne en fin de vie regrette d'avoir trop ri que je sache. Donc je persiste. Même si le contenu de mon blog fluctue pas mal depuis son ouverture, quelque chose est constant, j'ai toujours la tête à rire... Gros soulagement.

21 septembre 2015

La critique qui ne sert à rien

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Presque un art cette forme-là.

J'essaie en ce moment de savoir ce que des journalistes responsables de rubriques Théâtre pensent de telle ou telle nouvelle pièce, je lis leurs articles et, à la fin, je ne sais toujours pas si selon eux la pièce est bonne ou mauvaise et ce qu'ils en ont pensé.

On parle du parcours de l'auteur, des comédiens, voire carrément d'autre chose, tout ça pour éviter de donner son avis. Hors sujet, on dirait si on était encore à l'école.

Je comprends l'envie de ne pas froisser des gens qu'on connaît, mais quand même, le boulot d'un critique est de critiquer...

21 septembre 2015

BilletRéduc : fausses critiques

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Quand on passe un peu de temps sur le site BilletRéduc à lire les critiques des spectateurs, on se rend compte qu'elles ne sont pas toutes honnêtes. Elles sont  d'ailleurs relativement faciles à repérer.

Elles doivent être écrites pour faire monter les notes des pièces et piéger les gens à acheter des billets.

Dommage (pour ne pas dire lamentable).

20 septembre 2015

Ecriture théâtrale comique

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Si je ne suis plus passionnée par l'écriture théâtrale, je suis toujours fascinée par l'art de la comédie.

Quelque chose s'est cassé en moi côté théâtre, sûrement à cause de la difficulté de la tâche. 

Je ne sais pas si j'ai écrit une bonne pièce de théâtre comique pour finir, tout ce que je sais c'est qu'essayer d'en écrire une est un travail de titan, et qu'il y a une disproportion flagrante entre le travail que cela demande, indépendamment du résultat, et la considération portée au texte une fois qu'il est terminé.

Personne ne veut lire, n'est intéressé, et j'ai même décelé du mépris chez certaines personnes du genre : ah bon, vous croyez que vous pouvez écrire quelque chose de décent, vous ?

Donc on se retrouve avec son texte sur les bras, dans l'impossibilité de l'améliorer, car on a besoin du travail avec des comédiens et l'avis des autres pour le faire, et si on multiplie cette impasse plusieurs fois, toute personne normalement constituée s'interroge, doute et pose la plume.

Pour le roman c'est différent, car lorsqu'on se lance dans un roman, on sait qu'on est seul devant sa page blanche et on l'accepte d'emblée. Un texte de théâtre, tout comme un scénario, demande un investissement, la participation des autres, n'est qu'un brouillon en fin de compte, une proposition d'histoire, donc on est plus vulnérable, plus en attente du partage.

Avec l'écriture théâtrale comique en plus, on se retrouve assez vite dans un cercle vicieux, car pour arriver à pondre un texte léger qui tient plus ou moins la route, il faut avoir écrit des moutures vraiment pas terribles qu'on fait malheureusement circuler trop vite pour avoir un écho, ce qui pousse les pros du théâtre à grogner dès qu'ils voient arriver une comédie dans leurs établissements, s'attendant par expérience au pire des charabias.

La création d'un comité de lecture uniquement branché comédie aiderait, car une comédie qui se retrouve sur le bureau de quelqu'un qui vient de lire un texte qui lui a arraché des larmes ne peut être jugée qu'inconséquente et idiote.

Bref, l'écriture théâtrale comique étant pour moi la forme d'écriture la plus difficile qui soit, il faudrait que davantage d'auteurs s'y collent et non pas moins.

19 septembre 2015

Théâtres privés : hommes d'affaires

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Il y a de plus en plus d'hommes d'affaires importants à la tête de certains théâtres privés parisiens. Eh bien, j'aimerais bien être une petite souris lors de leurs réunions diverses pour savoir comment ils pensent, connaître leur stratégie, comment ils appliquent un regard de commercial sur le théâtre.

Et c'est là que l'optimiste en moi dit que les choses risquent de changer un jour quant au (manque de) dialogue avec les non-pistonnés qui écrivent. Car un directeur de théâtre est en fin de compte comme un vendeur de fruits sur le marché, celui qui veut réussir doit entretenir des bons liens avec tous ceux qui en produisent.

J'ai beau chercher, je ne vois pas comment un esprit tourné vers le profit et le business peut penser qu'une bonne communication avec tout le monde n'est pas à la base de tout.

18 septembre 2015

Impression

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J'ai vraiment l'impression en écrivant un roman que ce que j'écris va rester. Dans une pièce, je ne suis jamais sûre que ce que je raconte ne va pas être viré.

Drôle d'impression. Sûrement une évidence car un roman fait en général 90 000 mots, une pièce 17 000 pour moi, donc on voit bien que dans une pièce ce n'est pas ce qu'on écrit l'important, c'est la colonne vertébrale derrière qui est invisible.

Mais je trouve ça bien agréable en écrivant un chapitre de roman de penser que tout ça est plus solide, ne va pas finir à la poubelle comme certains passages de mes pièces. On a curieusement l'impression de ne pas autant perdre son temps.

17 septembre 2015

"Le mensonge", Florian Zeller

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Pièce à l'affiche en ce moment que je n'ai pas vue vivant en Ecosse, donc je ne peux pas juger, mais encore une sur le mensonge et les malentendus au sein du couple. Cela ne me dit pas grand-chose, je dois dire, et me donne pas envie d'acheter l'Avant-Scène pour la lire.

C'est la deuxième pièce de Florian Zeller sur le sujet (après "La Vérité", une pièce pas très ancienne), et il n'y a pas longtemps on a aussi eu droit à "On ne se mentira jamais" d'Eric Assous...

Je ne comprends pas la fascination pour ce thème. Personnellement je me pose très peu de questions sur le sujet, alors pourquoi toutes ces pièces sur les non-dits dans la vie de couple ? Et justement n'a-t-on pas déjà tout dit sur ces non-dits en question ?

Je l'ai déjà mentionné quelque part sur ce blog, il y a tellement d'autres sujets dont on ne parle jamais. Bizarre.

16 septembre 2015

Théâtre sérieux

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Je crois que je n'y comprends rien au théâtre sérieux.

Je viens de tomber sur le texte Par les villages de Peter Handke que j'ai voulu lire il y a six mois, mais malheureusement je n'ai tenu que deux pages. Ces monologues (car ce ne sont pas des dialogues quand chaque tirade dure plus d'une page) m'ont très vite lassée.

Tout le monde dit que cette pièce est géniale, peut-être qu'elle doit être vue sur scène pour l'apprécier, mais à la lecture, je ne dois rien y comprendre car je n'ai pas vu la merveille dont tout le monde parle.

15 septembre 2015

Ecrire pour le théâtre n'est pas suffisant (2)

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Pour faire suite à mon message de la semaine dernière, comme quoi ce n'est pas suffisant d'écrire des pièces.

Non seulement ça aide énormément de savoir en plus jouer la comédie et d'avoir des relations dans le milieu, mais c'est encore mieux si on peut être aussi propriétaire ou directeur de salle.

Je ne vois d'ailleurs pas la même chose au Royaume-Uni, mais il y a beaucoup de théâtres en France qui ont été rachetés par des auteurs. Forcément ils y font jouer leurs pièces. Il y a aussi des directeurs qui écrivent et montent leurs textes dans leurs établissements.

Sans toutes ces cordes à son arc, eh ben, c'est moins simple...

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MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

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