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La tête à rire

19 septembre 2012

"L'amour-propre" (3H, 4F)

DSC02161L'amour-propre de Marc Camoletti, une pièce en trois actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 426).

Marc Camoletti aime écrire des histoires sur des couples mariés qui se donnent des frayeurs pour rien. Il aime aussi mettre les époux en présence des maîtresses et amants dont ils avouent l'existence.

Voici l'histoire : Une femme découvre que son mari ne passe pas ses soirées à son club comme elle le pensait. Elle lui demande ce qui se passe et il lui avoue qu'il a une maîtresse. Il dit avoir une maîtresse parce qu'il sait qu'elle a un amant. Après quelques instants à tourner autour du pot, la voilà qui avoue aussi avoir une liaison, qu'un homme vient en effet la voir chez eux de temps en temps.

Ils pourraient en rester là ou demander le divorce, mais le mari souhaite qu'elle fasse la connaissance de sa maîtresse par amour-propre. Leur infidélité n'étant pas à ses yeux équitable, dans la mesure où leurs voisins sont au courant de son aventure mais pas de la sienne, il souhaite que sa maîtresse vienne chez eux, parade en quelque sorte dans le quartier.

Une amie du couple arrive, puis l'amant, puis l'époux de l'amie, puis la fameuse maîtresse qui n'est en fait qu'une fille qui prend des cours de comédie et qui a été employée par le mari pour jouer le jeu. Bref, il n'a pas de maîtresse, elle n'a pas d'amant, mais chacun garde le secret, il sait qu'elle n'a pas eu d'amant mais elle croit qu'il le pense toujours, et elle aussi, elle sait qu'il n'a jamais eu d'histoire avec cette Jennifer mais il ne sait pas qu'elle sait.

Bref, tout ça est bien compliqué et on se donne des angoisses pour rien. Un peu poussé tout de même mais, dans le genre, ça fonctionne.

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18 septembre 2012

Impression recto verso

Ben oui, j'envoie désormais mes textes imprimés recto verso. Cela coûte moins cher à l'impression et en frais de poste et si un directeur de théâtre refuse de printinglire mon texte parce qu'il doit tourner la page sur elle-même, c'est qu'il est idiot et ringard.

Voilà, c'est dit.

17 septembre 2012

Interview d'Eric-Emmanuel Schmitt

On vient de me signaler cette interview de l'Express...

C'est toujours intéressant d'écouter ce qu'Eric-Emmanuel Schmitt a à dire, alors voilà, le lien est ici.

16 septembre 2012

Fin 2013 !

calendarAu mois de juin, j'ai contacté une association soi-disant à l'affût de nouveaux textes, se présentant comme une "oreille" pour les auteurs. Je leur ai demandé si pouvais leur envoyer un texte, ils m'ont répondu que oui, mais voilà que je reçois un mail de leur part avant-hier me disant de ne rien leur faire parvenir avant la fin 2013 car ils sont débordés !

Quelque chose cloche dans leur organisation, il me semble, s'ils sont tellement à la bourre... et bonjour les encouragements. Oh oui, attendez 18 mois et on avisera !

Qui dit mieux ? Réponse en 2014 ? Après les prochains jeux Olympiques ?

15 septembre 2012

Que faire de cette pièce ?

question_markNouveau problème qui se pose : je suis en train de finir ma pièce  A vos plumes ! sur trois aspirants écrivains, elle est presque terminée et je me rends compte que je ne sais absolument pas ce que je vais en faire.

Plusieurs solutions sont possibles :

► L'envoyer dans les théâtres parisiens

► L'envoyer à des concours

► Traduire le début en anglais et l'envoyer au Traverse Theatre à Edimbourg

► La laisser dans un de mes tiroirs

► En faire des confettis

Mmm... Vu que cette pièce est une comédie sur trois aspirants écrivains, sujet qui n'intéresse personne paraît-il (c'est ce que disent les pros d'Hollywood en tout cas), je pense qu'elle n'est pas adaptée, voire trop légère, pour l'envoyer aux concours et théâtres parisiens. Malheureusement c'est la même chose pour le Traverse Theatre à Edimbourg. J'ai en main leur programme et tout ça est très sérieux.

La laisser dans mes tiroirs est un peu tristounet, en faire des confettis n'en parlons pas, qu'en faire donc ? Je la présenterai bien sûr sur ce blog, mais à part ça, je ne sais pas bien.

Ecrire des pièces et ne pas savoir quoi en faire... que c'est triste !

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14 septembre 2012

Scène trop lue !

typing_womanJe parle des scènes au théâtre où il y a deux personnages assis devant un écran d'ordinateur chez eux, en train de dire tout haut ce qu'ils se tapent l'un à l'autre.

Je n'en peux plus de cette scène, je l'ai trop lue. On retrouve cette scène à plusieurs reprises dans Pensées secrètes de David Lodge (message du 6 juin) et je ne sais plus trop dans quel autre texte, mais elle commence à sentir le réchauffé.

typing_man

13 septembre 2012

Comédie romantique... ou légèrement flippante ?

romantic_comedyPeut-on vraiment écrire une comédie romantique sur un couple déjà formé ? Ou une comédie ne peut être romantique que si l'on parle d'une rencontre, de deux êtres qui se découvrent et finissent seulement ensemble à la fin, au moment de la dernière scène, de la dernière image ?

Je trouve personnellement que, dès que deux personnes se mettent en couple, cela cesse d'être romantique, amusant, voire intéressant.

La pièce Une comédie romantique de Gérald Sibleyras dont je parlais hier en est le parfait exemple. La scène de rencontre est sympa (première scène), mais dès qu'ils se mettent ensemble, c'est la possession, le recours au mensonge, la jalousie, les scènes au lit qui sont un peu embarrassantes pour le pauvre public, il faut bien le dire, donc on ne rigole plus beaucoup et tout ça n'est plus très beau à voir.

12 septembre 2012

"Une comédie romantique" (3H, 2F)

DSC03099Une comédie romantique de Gérald Sibleyras, pièce publiée par l'Avant-Scène (numéro 1276).

J'ai lu cette pièce il y a plus de deux ans et j'ai été très déçue, je ne l'ai pas trouvée intéressante. Je l'ai relue cette semaine pour voir si j'avais été trop sévère et c'est un peu mieux que je ne le pensais, mais bon, je ne suis toujours pas passionnée. Le problème que j'ai avec cette pièce, c'est que c'est une comédie romantique sur un couple, Anita et Léon, et les meilleures scènes sont la première où ils se rencontrent et toutes les autres où ils n'y figurent pas ensemble. Ouille !

Les dialogues entre Anita, sa frangine et son beau-frère, tout comme ceux de Léon avec son meilleur ami, sont plus amusants que les rencontres dans les hôtels des deux protagonistes.

Je raconte l'histoire sinon c'est difficile de comprendre. Léon est un informaticien qui rencontre Anita un beau jour en attendant ses billets de train dans un bureau de la SNCF (je fais ça sur Internet, moi, mais bon...). Ils se plaisent, se revoient, commencent une histoire dans différents hôtels de France du fait des déplacements en province d'Anita qui est habilleuse, bref, ils s'aiment beaucoup, ont peur de tomber dans la routine et voilà que, pour garder le piment de leur nouvelle relation, Léon se dit marié. Anita, surprise, n'est pas longue à en faire autant, elle se dit aussi en couple avec un type qu'elle va bientôt épouser...  Leur relation n'est plus la même, il va de soi, après des aveux pareils.

Mmm... si une relation se passe bien avec quelqu'un, va-t-on lui dire qu'on aime déjà quelqu'un d'autre pour l'épicer ? Je tique un peu là. Si on s'en est pris plein dans la figure dans le passé, on peut dire qu'on souhaite prendre les choses plus doucement, qu'on a peur de s'engager, on peut même se dire marié au début, à la première présentation, pour mettre de la distance d'emblée, mais aller prétendre qu'on est bien en couple avec quelqu'un d'autre alors qu'on souhaite continuer une relation avec une personne dont on est déjà amoureux me dépasse un peu.

Enfin bref, c'est la pièce. Il y a beaucoup de changements de décor, et je ne sais pas trop ce que cela doit donner sur scène. Un peu lourd à gérer, sûrement. Enfin bref, je n'ai pas adoré ce texte.

11 septembre 2012

L'inconvénient d'écrire ? (4)

thumbs_downEn ce qui me concerne une certaine impatience...

J'étais beaucoup plus patiente lorsque j'écrivais moins, mais maintenant que j'essaie de finaliser des projets, je me rends bien compte que je ne suis plus très cool.

J'ai toujours envie de m'y remettre, trouve le temps que je dois passer à faire autre chose du temps perdu, donc me voilà rivée sur ma montre en permanence en me disant : déjà cette heure-là ?

Un des effets pervers de l'écriture, le stress. Cela prend du temps d'écrire, il n'y a malheureusement pas de grands raccourcis possibles.

10 septembre 2012

Ecriture d'un scénario

SCENARIOPlus j'avance, moins j'écris de scénarios.

D'abord je trouve qu'il s'agit d'un exercice encore plus difficile que d'écrire une pièce de théâtre et je me rends compte que, un par un, mes projets de scénario se transforment tous en pièces, comme s'il y avait trop de liberté au cinéma et qu'il me fallait la rigueur des unités de temps et de lieu pour ne pas me noyer.

De plus, d'entendre à quel point ce milieu est bouché, les producteurs débordés et pas vraiment intéressés de lire un texte de quelqu'un de nouveau, qui leur est inconnu, les bras m'en tombent au moment de m'y mettre.

Je souhaiterais malgré tout participer à nouveau au concours WriteMovies mais on peut dire sans trop s'aventurer que ce n'est pas pour demain...

9 septembre 2012

Peut-on écrire un texte sans savoir où l'on va ?

question_du_jourOn peut en écrire une petite moitié en tout cas.

Ce n'est pas l'idéal, c'est sûr, mais j'ai écrit la moitié d'un texte et je ne sais absolument pas où je veux en venir, ce qui va se passer à la fin, quel est le message.

Pas terrible, je sais bien. Je fais une pause en ce moment pour essayer de prendre une direction et rien ne vient, mais curieusement mes 30 premières pages semblent fonctionner, se lisent plutôt bien.

J'ai un autre projet en revanche et c'est tout le contraire. Je sais exactement où je vais, connais le nombre/développement des scènes mais je n'ai pas griffonné grand-chose, je n'ai que la structure, quoi.

Conclusion ? C'est bien gentil de lire dans les manuels d'écriture qu'il faut faire ceci ou cela, mais l'expérience me dit que chaque histoire est différente et qu'on avance en fait comme on peut !

8 septembre 2012

Un peu plus de légèreté !

Je suis d'accord avec cet article du Figaro, l'art est âpre en ce moment, on ne rigole plus des masses.

Voici cet article intitulé "Quand la culture française broie du noir", écrit par Anthony Palou et Sébastien Le Fol... que j'ai lu sur Internet lundi dernier, lien ici.

Très bien vu quand on y lit que le théâtre d'aujourd'hui emprunte ses vedettes à la télé, aux sportifs... quels sont les acteurs qui sont des grands acteurs de théâtre aujourd'hui ? Ma foi, Pierre Arditi vient en tête, mais il n'y en a quand même pas des masses...

7 septembre 2012

"Le cosmonaute agricole" (2H, 1F)

DSC02151Le cosmonaute agricole, de René de Obaldia, une pièce en un acte publiée dans le même numéro de l'Avant-Scène qu'hier (numéro 418).

Rien que par le titre de la pièce, on sait que l'on va lire quelque chose de différent, d'un peu délirant. Il y a des auteurs qui ont vraiment un style particulier. Ray Cooney aime que ses personnages s'emmêlent les paluches en disant des bobards à tout va, René de Obaldia, lui, aime les mettre dans des situations cocasses et leur donner des répliques un peu foldingues. Moi, j'aime bien ce genre d'histoires un peu étranges.

L'histoire : nous sommes dans une ferme agricole paumée où c'est la grande sécheresse et où vaches et cochons ont du mal à survivre. Eulalie essaie de faire tourner la ferme comme elle peut, mais son mari Zéphyrin n'est pas d'une grande aide – il reste prostré sur une chaise depuis qu'il a été visité par le Saint-Esprit. Alors qu'ils parlent de leur fils disparu, qui a claqué la porte à l'âge de 4 ans (oui, oui, 4 ans), un cosmonaute arrive et a du mal à dire quoi que ce soit de compréhensible.

Une pièce qui n'est pas très longue et qui doit être amusante pour les acteurs comme pour les spectateurs.

J'ai dit dans un message précédent que j'aime les textes fantaisistes. Là, je suis servie. Les pièces de René de Obaldia sont d'une grande liberté, la preuve que l'on peut se lâcher un peu en tant qu'auteur de théâtre, qu'on peut faire preuve d'imagination sur scène, oser un brin de folie.

6 septembre 2012

"L'amour quelquefois" (2H, 2F)

DSC02151L'amour quelquefois, une pièce adaptée par Pierre Franck et René Bergil d'après Guy de Maupassant et publiée par l'Avant-Scène (numéro 418).

Je ne sais pas trop quoi penser de cette pièce. Il y a des pièces comme ça, je les lis, je ferme la revue et lorsque je me demande ce que j'en pense, je réalise que je n'ai aucune idée. C'est là qu'en général je me lance dans une seconde lecture.

Donc voilà, après deux lectures, cette adaptation de Maupassant est pas mal faite, mais il y a vraiment des textes qu'il faut voir sur scène pour s'en faire une idée définitive.

C'est une pièce assez courte, écrite en tableaux, sur une histoire de femmes qui est selon moi un peu datée. Une femme en a assez d'être trompée par son mari et arrive à la conclusion qu'elle doit le tromper à son tour. Grâce à une amie, elle arrive à provoquer le divorce avant de se retrouver assez vite sur le chemin de son ex-mari.

Je n'ai pas accroché. Je ne sais pas si c'est parce que cette pièce est composée de plusieurs sketches ou si tout ça remonte un peu à une autre époque, mais je ne suis pas rentrée dans le jeu. Cela m'arrive pas mal en ce moment malheureusement.

5 septembre 2012

Une pénurie d'auteurs ? (2)

On m'a demandé où j'avais lu des articles sur le Net se plaignant du manque de bons auteurs en France (message du 9 août).

En voilà un très intéressant du Figaro : "La comédie en quête d'auteurs"... lien ici.

4 septembre 2012

Parole à Rémi Amy

Lecteur du blog de Christine depuis quelques semaines, je souhaiterais vous signaler la 8ème édition du Grand Prix du Théâtre.

C'est un concours ouvert à tous les auteurs, à tous les genres théâtraux, qui récompense chaque année une pièce lauréate par un honneur suprême : une création professionnelle du spectacle au Théâtre Montansier. Le gagnant sera donc joué dans un an par la Compagnie de la Reine, troupe professionnelle du Montansier, mis en scène par Thierry Lavat, vainqueur d'un Molière en 2002, et ce dans un bel écrin bleu et or (600 places, tout de même !). Cerise sur le gâteau, la pièce sera également publiée par la Librairie Théâtrale aux Éditions de L'Oeil du Prince, et captée sur DVD par la Compagnie des Indes (société audiovisuelle spécialisée) pour promotion ultérieure du spectacle.

Je suis bien placé pour vous dire que le concours est très sérieux, puisque j'ai eu la chance d'être le lauréat de la précédente édition. C'est un réel tremplin pour les auteurs débutants et je ne saurais trop vous recommander de participer, compte tenu de la qualité de la récompense. Ma courte expérience m'amène à penser qu'il est en effet très difficile d'être publié en théâtre, et plus difficile encore d'être joué dans de bonnes conditions, ce qui est tout de même l'aboutissement du travail d'un auteur.

J'insiste également sur la variété des pièces lauréates des précédentes éditions : la mienne est une comédie, mais le Prix a également récompensé précédemment une pièce littéraire (sur George Sand et Prosper Mérimée), un drame... Le concours est ouvert jusqu'au 1er octobre 2012, voici quelques liens :

Le théâtre Montansier / Concours d'auteurs

Le Grand Prix du Théâtre

Je ne fais pas partie des organisateurs, je ne pourrais donc pas vous donner de détails logistiques mais le règlement est très complet.

J'en profite pour vous inviter aux représentations de ma pièce en octobre :

Le Recréateur/Rémi Amy

Pour le programme du spectacle, voir ici.

Vous pouvez réserver vos places en suivant ce lien.

J'espère apporter un peu d'optimisme dans nos vies difficiles d'auteur ! Bonne écriture à tous !

Rémi AMY

3 septembre 2012

Parole aux autres

J'ai ouvert une nouvelle catégorie intitulée : Parole aux autres.

Je souhaiterais en effet que ce blog offre d'autres points de vue que le mien... Je propose donc aux visiteurs de ce blog qui me contactent d'écrire des messages sur leurs expériences de l'écriture théâtrale ou sur leurs efforts marketing.

Premier message d'un visiteur de ce blog demain.

2 septembre 2012

"Best radio plays of..."

010012011009 

Voilà mes emplettes de la semaine, quelques pièces radiophoniques pour me familiariser avec cette écriture particulière.

J'ai trouvé cette collection datant des années 1975-1985 sur ebay.uk. Il s'agit des pièces jugées les meilleures en 1978, 1983, 1984 et 1985, et sélectionnées pour "The Giles Cooper Award".

Superbe initiative, je trouve. Manque de bol, cela ne se fait plus depuis au moins trente ans. Personne n'a l'air d'en vouloir de ces bouquins, je les ai achétés pour moins d'un euro chacun. C'est bon de se sentir dans le coup...

1 septembre 2012

"Writing for radio"

005Lorsque je disais que j'allais me mettre à écrire des pièces radiophoniques... voici le livre que je viens d'acheter consacré à cette forme bien spéciale d'écriture.

Il s'agit de Writing for radio, a practical guide d'Annie Caulfield.

En anglais bien sûr, oh oui, j'ai le moral !

31 août 2012

Accro !

radio_okJe suis désormais accro aux pièces radiophoniques (en anglais) que l'on peut écouter sur le site internet de Radio 4 (BBC). Je les écoute toutes.

Elles ne sont pas toujours marrantes, ça se chamaille pas mal, mais c'est intéressant au niveau de l'évolution des personnages et de voir les histoires qui sont choisies.

Je suis tellement accro que j'ai acheté pas mal de bouquins sur le sujet. J'en parlerai demain.

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MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

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