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La tête à rire

30 août 2012

Trois adaptations d'un texte

Pour essayer de multiplier les débouchés, j'ai décidé de faire désormais ainsi :

► Ecrire une pièce de théâtre en français, que j'envoie où je peux en France.

► Traduire le début en anglais et l'envoyer au Traverse theatre à Edimbourg dans le cadre de leur initiative Word, Word, Word  (message du 19 avril 2012).

► Adapter cette pièce pour la radio en anglais et l'envoyer à Radio 4 à la BBC.

Donc voilà une manière de mulitplier les débouchés, à savoir faire des démarches marketing dans deux pays. Je n'ai pas encore testé le marché anglais, voyons s'ils me répondent, eux. A suivre donc.

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29 août 2012

"Les poissons rouges"

DSC02078Les poissons rouges de Jean Anouilh, une pièce en quatre actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 478).

J'ai eu du mal à écrire ce message car j'avoue ne pas savoir quoi penser de ce texte. Est-ce que j'ai aimé ? Je n'ai pas adoré, non.

Il s'agit d'un texte moins connu de Jean Anouilh et je comprends pourquoi.  Pour moi, on va un peu dans tous les sens et on ne sait pas trop quel est le message que l'on doit en ressortir...

Voici l'histoire : Antoine de Saint-Flour est un auteur dramatique qui a la quarantaine et dont la fille est enceinte à 16 ans. A peine se lamente-t-il sur cet état de fait qu'on le retrouve des années plus tôt en train de faire du vélo avec son copain La Surette, qui n'arrête pas critiquer ses origines bourgeoises, sa facilité de vie due à ses origines, sa classe supérieure à la sienne. Puis on passe à la grand-mère d'Antoine, alors âgé de 8 ans, qui lui reproche d'avoir fait pipi dans son bocal à poissons rouges. Puis on revient à l'amitié entre Antoine et La Surette, toujours à vélo, au moment de la Seconde guerre mondiale...

Bref, il y a des bons dialogues, comme toujours avec Jean Anouilh, mais on part un peu dans tous les sens ce qui fait que je n'ai pas autant accroché que d'habitude.

Un texte sur les remords, l'amitié, les rapports humains, où Antoine de Saint-Flour revient sur sa vie, différents épisodes importants de son existence. Un peu le même procédé qu'employait Félicien Marceau dans certains de ses textes, il me semble, mais là cela fait un peu décousu.

A relire ou voir sur scène peut-être, pour essayer de voir si le texte monté gagne en unité.

28 août 2012

Combien de textes d'auteurs inconnus sont montés par an dans les théâtre parisiens ?

question_du_jourJ'aimerais bien savoir.

Les théâtres accepteraient-ils les soumissions d'auteurs débutants ou inconnus pour avoir une idée de ce qui se fait, mais n'ont en fait aucunement l'intention de monter un texte venant de l'extérieur ?

27 août 2012

Débouchés qui se réduisent à vue d'oeil

Pour faire suite à mon message d'hier...

Si on compte les exigences du théâtre public, à savoir produire des classiques pour justifier leurs subventions d'Etat, et la nécessité pour les théâtres privés de récolter un maximum d'argent de leurs représentations, et donc de faire appel à des vedettes et à des textes d'auteurs connus comme Sacha Guitry ou Feydeau, quelle est la part du marché qui reste pour le pauvre auteur débutant ?

Le théâtre public peut monter une pièce pour une vingtaine de représentations seulement, mais ce sera un nom connu. Le théâtre privé peut prévoir des centaines de représentations de la même pièce, ce qui est bien pour l'auteur choisi, mais ça veut dire aussi qu'ils produisent moins, offrent des opportunités à moins d'auteurs.

Faut-il continuer à envoyer ses textes aux grands théâtres parisiens ? Je sais, c'est une question qui revient pas mal ces derniers temps.

26 août 2012

La liberté des directeurs de théâtre

Je commence sérieusement à me demander le niveau de liberté des directeurs de théâtre.

A la tête d'un théâtre subventionné, il faut monter des textes qui justifient l'argent reçu de l'Etat, donc des textes classiques, d'auteurs des décennies passées, qui ont fait leur preuve.

A la direction d'un théâtre privé, il faut rentabiliser ses choix et remplir les salles, donc encore une fois, on fait appel à des gens déjà connus, auteur comme acteur.

Il reste les directeurs de théâtre autonomes qui ont acheté leurs salles, comme Eric-Emmanuel Schmitt au théâtre Rive Gauche et Laurent Ruquier au théâtre Antoine. Ils doivent a priori pouvoir faire ce qu'ils souhaitent. A voir donc la part que leur programmation réservera aux auteurs inconnus...

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25 août 2012

"Cochons d'Inde" (3H, 3F)

DSC03035Cochons d'Inde de Sébastien Thiéry, une pièce en un acte (8 scènes) publiée par l'Avant-Scène (numéro 1254).

J'ai bien aimé cette pièce, elle est forte et originale et l'auteur a poussé son idée jusqu'au bout. Certes, j'ai connu un moment de relâchement, voire de lassitude au milieu, mais ai été vite recaptivée et ai trouvé en fin de parcours que tout ça était bien vu et habilement mené.

Voici l'histoire : Alain Kraft, un cinquantenaire qui a réussi dans la vie malgré des origines modestes, arrive dans sa banque un beau matin pour retirer de l'argent. Il est accueilli par un guichetier, qui est long à répondre à sa demande et interroge la nouvelle direction en Inde pour savoir s'il est autorisé à le faire. La direction indienne a en effet de nouveaux principes, bien loin de ceux dont on est habitué en France, et voit d'un mauvais oeil les clients qui ont changé de "caste", qui se sont trop enrichis par rapport à leurs origines. Donc voilà Alain Kraft retenu contre son gré dans sa banque en essayant de comprendre ce qui lui arrive et devant répondre à multiples questions inhabituelles.

Tout ça est un peu absurde mais c'est assez marrant.

Il y a une scène que je n'aime pas trop, lorsque la responsable de l'agence aboie curieusement et lui fait des avances, j'ai trouvé ça un peu étrange, et je me suis un peu lassée au milieu car l'idée est absurde et plus on l'entend plus on se dit "non, c'est ridicule". Peut-être qu'un personnage féminin aurait pu aussi entrer dans la banque pour qu'Alain Kraft hésite entre partir et rester ? Mais cela aurait peut-être dilué le message, éloigné un peu trop de l'idée de départ, qui sait ?

Les pièces de Sébastien Thiéry sont bien particulières et méritent qu'on les lise. Il est vraiment original et son humour est loin d'être idiot.

24 août 2012

"Acapulco Madame" (DVD)

DSC02583Je n'ai pas pu m'empêcher, je voulais absolument voir ce texte mis en scène.

J'ai aimé cette pièce à la lecture et j'ai aimé le DVD. Certes, le décor est un peu années 70 ce qui n'est pas étonnant car la pièce a été tournée à cette époque-là, mais elle résonne toujours juste de nos jours.

C'est l'histoire d'une femme que son mari ne voit plus et qui a passé sa vie à s'occuper de sa famille, qui surprend son entourage un beau jour en disant qu'elle a a l'intention de partir pour Acapulco le lundi suivant, car elle a besoin de se retrouver.

Il n'y a pas à tortiller, c'est mon genre de spectacle.

23 août 2012

Une lettre de refus... et un anniversaire

En fait, c'est pareil, surtout s'il s'agit d'un anniversaire difficile, comme un changement de dizaine. On s'en fait toute une montagne mais on est exactement pareil après.

Comme une piqûre de moustique aussi. Ca pique sur le coup, mais la douleur passe assez vite. Heureusement !

22 août 2012

Bang !

bangEh oui, encore une lettre de refus, un coup de marteau sur la tête.

Mais bon, pas de panique, si on réfléchit bien, il ne s'agit que d'un avis et on en ressort toujours quelque chose de positif (si on cherche bien)...

21 août 2012

Deux jours opposés

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. La semaine dernière, j'ai passé une journée où le ciel était nuageux, on va dire, impossible de faire quoi que ce soit, la machine à laver le linge était coincée sur un cycle de lavage de 2h30 et ne voulait rien faire d'autre que bouillir tout à 90 degrés et il y avait une petite flaque d'eau venant du sèche-linge ... Impossible d'avancer quoi que ce soit côté écriture non plus...

Le lendemain, c'est le contraire, tout me sourit, la machine à laver se décoince miraculeusement, plus de fuite du sèche-linge et tout est clair, je peux tout faire avancer.

"Passionnant" ! j'entends dire.

Mais oui, comment deux jours peuvent être aussi différents ? Il y a de quoi écrire avec des mystères pareils !

20 août 2012

De 2 à 10...

Ma pièce En bons voisins avait jusqu'ici deux personnages, eh bien je suis en train de la réécrire et elle va en avoir 10 ! Quel changement spectaculaire, n'est-ce pas ? Lorsque j'ai commencé à l'écrire, elle en avait 6...

Comme quoi, il y a des pièces qui sont plus modulables que d'autres... Je ne sais pas pourquoi cette histoire particulièrement n'arrête pas de changer, encore quelque chose de bien mystérieux. 

19 août 2012

The Fringe, Festival d'Edimbourg

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Voici deux photos du festival prises hier. Je n'ai vu aucun spectacle payant, mais ai été happée par différents spectacles de rue. Il y avait énormément de monde et tous les cinq secondes, on me donnait un prospectus m'invitant à tel ou tel spectacle. Incroyable.

J'ai trouvé qu' en général il y avait beaucoup de one man show ou des pièces à une voix, mais très peu de pièces à trois personnages ou plus. Je vais essayer d'y retourner cette semaine.

18 août 2012

Aveu d'une productrice

Je viens d'avoir cet écho d'une productrice parisienne. Elle avoue que "les producteurs français se disent ouverts à la soumission de nouveaux scénarios mais ne se démènent jamais pour produire des textes venant de l'extérieur".

Hello ? Gâchis de papier ? Perte d'énergie totale ? Dépression des pauvres auteurs chez eux qui se demandent pourquoi ils n'ont pas été retenus ?

Cette pratique est lamentable. Veulent-ils se tenir au courant des histoires qui circulent juste pour savoir ce qui préoccupe les auteurs et donc les gens, ou cherchent-ils l'inspiration, voire des idées ?

Encore une fois, lamentable.

17 août 2012

The Fringe, Festival d'Edimbourg

DSC03073Je suis passée en coup de vent à Edimbourg avant-hier et en ai profité pour prendre le programme des pièces de théâtre et autres spectacles que l'on peut voir en ce moment dans la capitale écossaise.

Manque de bol, j'étais pressée, et sans mon appareil photo, ce qui fait que je n'ai pas pu prendre des photos attestant de la popularité de ce festival. La partie du Royal Mile réservée aux festivités était bondée !

Heureusement, tout ça dure jusqu'au 27 août, donc je vais y retourner pour voir ce qui s'y passe.

A bientôt pour plus d'infos sur le sujet.

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16 août 2012

"Bridesmaids"

clip_filmJe viens de voir la comédie Bridesmaids (en français Mes meilleures amies), qui a remporté le prix du meilleur scénario original aux Golden Globes 2012. J'étais donc très curieuse.

Qu'en penser ? Ma foi, j'ai ri à certains endroits, j'ai vu pire, mais je suis toujours déçue lorsque les comédies perdent un peu les pédales par rapport à la réalité et offrent une vision exagérée des choses. Pourquoi ne pas rester dans la réalité, comme dans le film Quand Harry rencontre Sally et éviter les situations tellement poussées qu'elles en deviennent invraisemblables, voire ridicules ?

Je n'ai pas trop cru à la romance avec le flic, il n'y a qu'un flic dans la région pour qu'elle tombe toujours sur lui ?

Enfin bref, voilà l'histoire : une fille est chargée par sa meilleure copine d'organiser son mariage, mais sa vie à elle n'a rien de mirobolant et elle devient vite jalouse d'une autre copine de la mariée, qui semble toujours faire tout comme il faut, ne jamais mettre les pieds dans le plat.

Je trouve qu'il y a quelques bonnes choses dans ce film, mais à la sauce américaine, le résultat est un peu inégal. J'ai noté qu'il y avait deux scénaristes au générique et ça se sent un peu, il y a un manque de cohésion, comme si les deux auteures avaient voulu mélanger leurs visions.

Cela m'a fait sourire quand même et au moins il n'y avait pas Jennifer Aniston ou Reese Witherspoon à l'affiche. Je n'ai rien contre elles, mais cela fait quand même du bien de voir de nouvelles têtes.

15 août 2012

"Speed-the-plow" (2H, 1F)

DSC03071Speed-the-plow de David Mamet, une pièce en anglais publiée par les éditions Methuen.

Première pièce de cet auteur que je lis. J'ai trouvé que c'était un texte intéressant mais je n'ai pas adoré. Je le verrais bien en revanche sur scène pour voir ce que ça donne.

Il s'agit d'une satire de l'industrie du cinéma américain, de ce qui se passe dans les studios hollywoodiens.

L'histoire : nous sommes dans le bureau de Bobby Gould, récemment promu à la tête d'une unité de production d'un grand studio hollywoodien. Son collègue de longue date, Charlie Fox, vient lui apporter un projet de film qui se passe dans une prison, un coup sûr qui leur rapportera de l'argent et le succès. Ils sont tous les deux excités par le projet et la fortune qui les attend.

Gould mentionne en passant un roman obscur qu'il a promis de lire mais qu'il passe à son assistante interim, Karen, qui s'enthousiasme pour ce projet. Karen essaie de convaincre Gould de changer d'avis et d'adapter ce roman pour l'écran. Il se laisse convaincre un moment, se met Fox à dos, puis revient au projet original quand il réalise qu'elle a couché avec lui juste pour le convaincre d'aller dans son sens.

Mmm, je ne sais pas si un producteur américain se laisserait autant influencé par une fille qui l'attire, mais bon, ce texte, écrit en 1988, doit offrir une vue assez juste de la réalité quotidienne dans les studios américains. C'est un peu le règne du n'importe quoi, où l'on fait des promesses en l'air, décide de faire un truc le matin pour faire le contraire le soir, bref, ce n'est pas faire un beau film qui est la motivation première. Un peu déprimant quand on est intéressé par l'écriture de scénarios de se rendre compte que tout ça ne doit pas voler très haut.

J'ai classé ce texte dans mes pièces comiques, mais je ne l'ai pas trouvé hilarant.

14 août 2012

Pièces de théâtre : derniers achats

Voici mes dernières emplettes :

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Adieu Berthe ! de John Murray et Allen Boretz, L'amour-propre de Marc Camoletti et L'amour quelquefois de Guy de Maupassant.

13 août 2012

230 envois (2)

Quand on pense que 230 envois d'un même scénario ne suscitent qu'une seule réponse positive, c'est à se demander ce qui peut arriver quand on envoie le même texte dans quatre à cinq théâtres.

Réponse ? RIEN !

12 août 2012

230 envois

Pour faire suite à mon message du 29 mai 2012...

Un visiteur de ce blog a envoyé son scénario comique à 230 maisons de production françaises. On se demandait à combien de réponses il fallait qu'il s'attende, eh bien voilà le résultat :

Seulement une dizaine de maisons lui ont répondu. Neuf pour dire non (la moitié justifiant leur choix) et une seulement pour dire qu'ils avaient bien aimé son scénario et qu'ils souhaitaient le rencontrer.

Ce qui veut dire que 220 boîtes ont fait preuve d'une grande impolitesse et l'ont laissé dans le brouillard complet. Sympa !

11 août 2012

"Speed-the-plow"

DSC03071On vient de m'envoyer cette pièce, Speed-the-plow de David Mamet, pour que je la lise. Je n'ai jamais rien lu de cet auteur, donc je suis curieuse.

J'aime bien qu'on m'envoie des pièces ainsi, car sinon je lirais toujours le même genre de textes.

J'en reparlerai après lecture.

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