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La tête à rire

29 octobre 2013

Culte

angry_2Lorsque je lis des critiques sur BilletRéduc et que je vois que certains spectateurs qualifient la pièce "Le clan des divorcées" de pièce culte, je tique  !!!

Cette pièce est culte du fait de sa nullité peut-être ? Je l'ai déjà dit, je ne l'aime pas du tout et cela me fait mal au cœur de voir que cela passe même pour du théâtre. De l'impro améliorée ? Sûrement l'auteur n'a pas passé des heures à se triturer la tête pour trouver l'histoire ????

Enfin bref, il y a des pièces qui m'énervent. Quand on pense à l'argent que l'auteur doit se faire avec ce texte vraiment pas fameux, ce n'est pas très motivant.

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28 octobre 2013

"Le Martin-Pêcheur" (2H, 1F)

DSC03130Le Martin-Pêcheur de William Douglas Home, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 979).

Une pièce qui n'est pas très longue sur les retrouvailles entre un homme et une femme au lendemain du décès du mari de celle-ci. Il s'agit d'une histoire d'amour à un certain âge, qui reprend suite à un intervalle de 50 ans.

Voici l'histoire : Nous sommes dans le jardin de Sir Cyril, un écrivain à succès, dans la campagne anglaise. Sir Cyril vient d'apprendre la mort  d'Alfred Townsend, l'époux d'Evelyn, son amour de jeunesse. Il ne s'est jamais marié, a connu plein d'aventures, mais ne l'a jamais oubliée. Alors qu'elle vient d'enterrer son mari, il l'invite à prendre le thé avec lui. Elle accepte. Conversation interrompue par son majordome qui connaît Sir Cyril mieux que personne et qui voit Evelyn comme une menace au tandem qu'il forme avec lui.

Une pièce élégante, marrante, subtile sur des retrouvailles toutes simples. J'apprécie toujours l'esprit piquant, l'humour cinglant de William Douglas Home.

23 octobre 2013

Citation de Gustave Flaubert

"L'auteur dans son œuvre doit être comme Dieu dans l'Univers, présent partout et visible nulle part."

22 octobre 2013

Complet !

soldSamedi, je suis allée voir une pièce (Saint One de Lesley Hart) au théâtre Oran Mor de Glasgow, pièce qui a affiché complet toute la semaine (les spectacles ne durent qu'une semaine). Je trouve ça incroyable. Samedi, ils ont dû refuser du monde.

O.k., l'une des actrices était connue (une Muriel Robin écossaise, on va dire), mais tout de même, cette salle est d'un dynamisme incroyable.

La pièce partait d'une idée intéressante. C'était l'histoire de deux femmes et un homme échoués en mer dans ce qui restait d'un magasin de poissons frits. L''une des rescapées ayant reçu un sérieux coup à la tête, elle était dans une confusion totale et se prenait pour un comédien très connu en Écosse, Billy Connolly.

Il y avait énormément de blagues écossaises, une des actrices parlait même le patois d'Aberdeen, donc je n'ai pas tout saisi, mais je ne regrette pas ma visite.

Je cherche un établissement comme le théâtre Oran Mor depuis très longtemps, un endroit auquel je me rends fidèlement chaque semaine sans me poser de questions. Ils y font le théâtre que j'aime, simple, varié, de qualité, avec un grand respect du public. Je ne pensais pas trouver un tel bijou à Glasgow.

21 octobre 2013

"Cravate club" (2H)

SAM_0083Cravate club de Fabrice Roger-Lacan, une pièce publiée par l'Avant-Scène (collection quatre-vents).

C'est sympa à lire, mais j'ai trouvé que les dialogues tournaient un peu en rond au bout d'un certain temps et que cette joute verbale n'apportait pas tant que ça. Je ne crois jamais facilement à ces histoires d'amitié torturée. D'autres adoreront, mais je m'attendais à que tout ça débouche sur quelque chose d'autre. Bref, je suis restée sur ma faim.

L'histoire : deux amis se disputent quand l'un ne peut se rendre à la soirée des 40 ans de l'autre, évoquant un rendez-vous mystérieux dans un club dont il ne lui a jamais parlé.

Ambiguïté de l'amitié, complexité des rapports humains, des sujets qui m'intéressent pourtant. Je réagirais peut-être différemment si je la voyais interprétée par des acteurs, j'en sais rien.

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16 octobre 2013

"Nos amis, les humains" (1H, 1F)

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Nos amis, les humains de Bernard Werber, une pièce publiée chez Albin Michel.

Je me suis forcée à finir la lecture de ce texte, c'est le genre de pièce que je n'aime pas trop.

D'abord, je lis pour m'évader, rêver un peu, et lorsqu'on me fait la liste de toutes les cruautés que les humains font aux animaux de laboratoire, j'ai mal au cœur. Je sais que ça se passe ainsi, que c'est la réalité, mais je n'ai pas envie d'en entendre parler dans une pièce de théâtre.

Deuxièmement, l'espace jeu m'a énervée, on se croirait au cirque ou à la maternelle. L'histoire de cette pièce tourne autour de deux personnages qui se retrouvent dans un lieu inconnu derrière une bulle de verre et se demandent où ils sont, alors ils grimpent au plafond, agissent comme des animaux, ce qui pourrait encore passer, mais lorsque les dialogues qui accompagnent l'action sont vraiment pas folichons, ça irrite plus qu'autre chose.

Pour finir, pourquoi ne pas respecter la présentation normale d'une pièce de théâtre ? L'auteur vient du roman et ça se voit. Il n'indique jamais de noms de personnages (ce qui n'est pas trop difficile à suivre car il y en a que deux), mais ce qui est gênant, c'est que lorsque ce n'est pas clair, il fait suivre son dialogue de "dit-il" ou "dit-elle" ce qui fait qu'on ne sait plus où on en est.

Voici l'histoire ou ce que j'en ai compris : un chercheur scientifique et une dompteuse de tigres ont été kidnappés par des animaux extraterrestres. Derniers représentants de l'humanité, ils se demandent s'ils doivent procréer et font le procès des hommes.

J'avais acheté ce bouquin parce que j'aime les textes qui questionnent notre place dans le monde, mais je crois que ce récit m'énerverait encore plus si je le voyais sur scène. D'autres apprécieront, mais il n'est pas pour moi.

15 octobre 2013

Que se passe-t-il au théâtre du Rond-Point ?

dilemmeJ'en sais rien, mais je me demande...

Ce message vient du fait que je vais toutes les semaines voir un spectacle au théâtre Oran Mor à Glasgow, dans le cadre de l'initiative A play, a pie and a pint déjà mentionnée.

Tous les jours sauf le dimanche, 250 personnes assistent à une pièce de théâtre  (de qualité) donnée dans ce lieu, soit 1500 spectateurs par semaine. Comme ils montent 38 pièces par an, cela donne 57 000 spectateurs (juste pour l'heure du déjeuner) . Il s'agit d'une initiative financièrement viable, privée, ne recevant pas d'aide de l'Etat. Le soir, ils remettent ça avec des concerts et autres spectacles. Bref, le lieu est vivant et bourré à craquer.

Comparons avec le théâtre du Rond-Point, un lieu superbe en plein Paris qui devrait attirer les gens comme les mouches, mais cet établissement, qui reçoit des subventions énormes de l'Etat, est déficitaire et ne peut remplir ses salles qu'à 85%. Ils n'auraient que 160 000 visiteurs payants par an. Voir articles ici et .

La comparaison entre le théâtre Oran Mor, qui n'est même pas dans le centre de Glasgow mais dans le quartier universitaire et qui est financièrement autonome et rentable, et un établissement en plein Paris qui bénéficie de trois salles (dont l'une est de plus de 700 places) et d'une aide faramineuse, est curieuse, je trouve. 

Quelque chose cloche quelque part...

14 octobre 2013

"L'inscription" (3H, 3F)

SAM_0098L'inscription de Gérald Sibleyras, une pièce publiée par l'Avant-Scène (numéro 1150).

Une pièce sympa, qui doit être marrante à voir. J'ai bien aimé l'idée de départ, un type qui voit une inscription pas très agréable le concernant dans l'ascenseur de l'immeuble dans lequel lui et son épouse viennent d'emménager.

Monsieur et madame Lebrun ont à peine eu le temps d'ouvrir leurs cartons et de s'installer dans leur nouvel appartement que le pauvre monsieur Lebrun aperçoit dans l'ascenseur l'inscription Lebrun = con. Il fait le tour de ses voisins pour essayer de comprendre qui a écrit un truc pareil et ainsi fait la connaissance de gens qui ont des idées sur tout, des idées toutes faites et ne remettent jamais en cause leurs manières de penser.

L'idée de départ est bien menée, mais manque de bol pour monsieur Lebrun, plus il essaie de comprendre ses voisins, plus il s'en éloigne et s'isole.

Bien vu.

10 octobre 2013

Journée d'étude sur l'auteur contemporain (2)

surprised_3Je reviens sur les tables rondes dont je parlais hier. J'y ai appris des choses :

► je ne savais pas par exemple que les éditions Actes Sud-Papiers recevaient environ 900 manuscrits par an, qui étaient tous lus, mais qui ne débouchaient que très rarement sur une publication (2 manuscrits édités venant de l'extérieur dans une bonne année)

► je ne savais non plus que la Fnac déstockait un livre de théâtre s'il n'avait pas fait l'objet d'une commande dans le mois (pour les autres ouvrages, le déstockage se fait après six mois)

► je ne connaissais pas non plus ce système d'exclusivité dans le théâtre subventionné (des metteurs en scène ayant le droit exclusif au montage d'un texte, s'engageant de le représenter au moins 20 fois)

► assez étonnant aussi de voir des gens d'influence du théâtre se lamenter de l'état un peu sclérosé des choses

Food for thought...

9 octobre 2013

Journée d'étude sur l'auteur contemporain

microphone_blueDes tables rondes passionnantes qui ont eu lieu à l'université de Lille 3 en début d'année.

J'ai tout écouté et c'est bien rare d'entendre ce genre de propos. Voir ici.

8 octobre 2013

Le prix Goncourt, comment ça marche ?

question_rougeVoici une petite vidéo vue sur YouTube qui est passionnante (voir ici).

J'ai entendu le réalisateur Jean-Pierre Mocky dire qu'il refusait de présenter ses films à Cannes car dès qu'il y a remise de prix, il y a magouille... Ce petit film va dans ce sens.

Pour ceux qui écrivent des romans...

7 octobre 2013

"Trois jours de pluie" (2H, 1F)

DSC03131Trois jours de pluie de Richard Greenberg, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 1167).

En voilà une drôle de pièce. J'étais un peu inquiète au début, la pièce ouvrant sur un monologue d'une page et demie où le personnage situe l'action, situe le problème. "Oh non, je me suis dit, c'est un peu feignant tout ça, je sens que je vais prendre cette pièce en grippe"...

Mais pas du tout, je ne sais pas comment, malgré aussi une entrée de personnage un peu curieuse à un moment où on l'entend dire "ah oui, c'est à mon tour, là", la magie a pris, j'ai bien accroché et donc, curieusement, malgré mes réserves initiales, je peux dire que j'ai aimé. Il faudra que je la relise pour comprendre comment je suis rentrée dans le jeu progressivement, alors que j'étais prête à la descendre.

Voici l'histoire : elle se divise en deux parties. La première se passe 30 ans plus tard que la seconde. On y voit un frère et une sœur, Walker et Nan, se retrouver pour la lecture du testament de leur père. Ils ne se sont pas vus depuis un an, Walker s'étant volatilisé dans la nature sans donner signe de vie. Leur père, Edmund, était un grand architecte et le fils de Théo, son associé, est là aussi pour la lecture du testament. Walker souhaiterait recevoir en héritage la villa Janeway, une maison révolutionnaire au niveau de la lumière qui est leur chef d'œuvre. Manque de chance, c'est à Phil, le fils de Théo, à qui elle revient.

On remonte alors trente ans en arrière où l'on retrouve leurs parents, Edmund et Théo, deux architectes qui débutent et ont du mal à trouver l'inspiration pour construire cette fameuse maison, et Lina, copine de Théo qui se retournera vers Edmund durant trois jours de pluie battante à New York.

On y parle pas mal d'architecture, de la part créative des deux associés, qui apporte les idées, qui les peaufine, c'est intéressant. Assez original aussi ces deux époques jouées par les mêmes comédiens, les enfants jouant les parents en seconde partie.

Cette pièce a obtenu de nombreux prix et c'est d'ailleurs en lisant une critique élogieuse un jour sur le Net que je l'ai achetée. C'est habile la manière dont l'auteur a réussi, malgré un monologue un peu lourdingue selon moi au début, à me faire oublier tout ça et à me charmer par ses dialogues et ses personnages.

17 septembre 2013

Sans internet

a_robase_symbolAucune possibilité de répondre à qui que ce soit dans les quinze prochains jours...

16 septembre 2013

"A Voyage Round My Father" (plus de 30 personnages, au moins 8 acteurs)

SAM_0136A Voyage Round My Father de John Mortimer, texte en anglais publié par les éditions Methuen.

J'ai acheté cette pièce par curiosité à la librairie Voltaire et Rousseau de Glasgow. J'ai été intriguée par l'histoire d'un auteur qui parle de la vie de son père sur scène, de manière dramatique.

J'ai bien aimé cette pièce. Les pros de la dramaturgie diront : mais enfin, où est le conflit, la tension, les rebondissements ? Il y en a pas et cela marche pourtant, comme quoi à chaque pièce son style.

John Mortimer évoque son père et son enfance et on ne s'ennuie pas une seconde. On pourrait croire que cela n'intéresse que lui, mais pas du tout, du fait des dialogues et des scènes particulièrement bien agencées, on ne décroche pas. Il n'y a pas de nom de personnages, mais Père, Mère, Fils (âge adulte), Fils (petit), parmi une pléiade d'acteurs.

L'histoire : la vie d'un fils auprès d'un père excentrique et aveugle, qui ne parle jamais de son handicap.

Une pièce charmante, très attachante, d'un humour assez britannique. Je ne sais pas si elle a été traduite en français, mais elle le mériterait bien...

12 septembre 2013

"Espèces menacées" (6H, 2F)

DSC01966Espèces menacées (titre original : Funny Money) de Ray Cooney, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène Poche.

Je n'ai pas adoré cette pièce, je trouve que l'intrigue est trop tirée par les cheveux. Les quiproquos provoqués par des mallettes identiques ont été trop vus et ne me font plus beaucoup rire. Comme toujours avec Ray Cooney, les personnages n'arrêtent pas de dire des bobards pour expliquer d'autres bobards, mais pour moi, ce texte va trop loin. Je me suis un peu lassée en le lisant.

L'histoire : on est chez Yvon et Marie Lemouël. Yvon revient du boulot complètement stressé et dit à sa femme de faire ses valises sur le champ. Son problème ? Il vient de prendre la mallette de quelqu'un d'autre et celle qu'il a en main est pleine de fric. Temps d'aller se la couler douce à Rio ou ailleurs. Manque de chance, son épouse n'a aucunement envie de partir et attend du monde à dîner. Puis voilà que deux gendarmes arrivent, et c'est la zizanie chez les Lemouël.

Cette pièce ressemble assez à Stationnement alterné, si je me souviens bien, mais en plus poussé (je peux me tromper). 

11 septembre 2013

Entrées et sorties

door_exitJe pense que lorsque l'on connaît ses entrées et sorties de personnages, qu'elles tombent de manière naturelle, on a fait un sacré bout de chemin, on est même presque arrivé.

On ne peut pas planifier dans le détail quel personnage sortira exactement à quel moment, je trouve. Parfois ça ne marche pas et il faut s'adapter en chemin.

Une remarque en passant...

10 septembre 2013

"Trouble and Shame", de David Ireland

flag_ukPremière pièce que je vois au théâtre Oran Mor de Glasgow dans le cadre de la série A play, a pie and a pint dont je parlais l'autre jour et j'ai bien fait, déjeuner-spectacle très réussi.

Le théâtre est installé dans une église, on descend dans ce que devait être la crypte et là, il y a un bar, un comptoir avec des quiches chaudes et des rangées de sièges avec tables pour manger. En gros, 200 places. Très chouette (je n'ai pas osé prendre de photo).

La pièce était vraiment bien, une comédie assez enlevée sur un type qui kidnappe deux membres du gouvernement d'Irlande du Nord. Je n'ai pas compris toutes les blagues concernant les équipes de football écossais, mais la pièce était marrante et j'ai été étonnée par la qualité des trois acteurs, du top niveau. L'ambiance était vraiment sympa et détendue (nous avions tous plus ou moins un demi-litre de bière dans le ventre...).

Expérience à recommencer.

9 septembre 2013

"Le Suicidé"

SAM_0097Le suicidé de Nicolaï Erdman, une pièce publiée par les éditions Les Solitaires Intempestifs.

Une pièce très sympa, à l'idée originale, mais que je n'ai pas eu autant de plaisir à lire que ça. Peut-être à cause du nombre assez copieux de personnages qui éparpillent un peu l'action ou des noms russes à rallonge, mais elle est quand même marrante, et j'irais la voir sur scène par curiosité.

L'histoire : Sémione Sémionovitch Podsékalnikov, qui vit avec son épouse et sa mère, est au chômage depuis un bon bout de temps. Ne pouvant pas dormir, il va manger du saucisson en cachette dans la cuisine quand il est rejoint par son épouse qui s'inquiète pour lui. Sémione lui confie sa frustration de ne pas pouvoir contribuer aux besoins financiers du ménage, son sentiment d'être inutile. Sans boulot, sa vie n'a plus de sens et il devrait autant en finir. Persuadée que son époux va se suicider, elle répand la rumeur et c'est tout un tas de gens qui poursuivent Sémione pour que son acte ne soit pas gratuit mais ait un sens. Chacun vient lui faire la pub d'une cause à déféndre, ce qui le perturbe encore plus car il réalise qu'il a peur de la mort et ne veut pas mourir...

J'ai bien aimé l'idée de la pièce, à savoir tous ces gens qui assaillent Sémione pour utiliser son acte de désespoir à leurs fins. Il faudrait que je la lise une seconde fois pour apprécier toutes les piques envers le régime soviétique de l'époque.

Je vais me procurer une autre pièce de cet auteur : Le mandat.

3 septembre 2013

Royal Exchange Theatre

flag_ukLes théâtres français qui se plaignent du nombre de manuscrits non sollicités qu'ils reçoivent devraient prendre pour modèle le site du Royal Exchange Theatre au Royaume-Uni (voir ici).

Je leur conseille de faire pareil et d'inclure sur leur site internet une petite rubrique concernant leur position sur l'envoi de textes non sollicités. Le Royal Exchange Theatre est intéressé par recevoir des textes de l'extérieur, ils le disent très clairement "Send us work". 

Je pourrais trouver des exemples où ce n'est pas le cas... 

Je pense, pour avoir essayé ces trois dernières années, que les théâtres français ne veulent pas recevoir de textes d'inconnus mais n'osent pas le dire. C'est dommage car il suffirait juste d'une petite rubrique sur leur site pour empêcher un gros gâchis annuel de papier.

2 septembre 2013

"Adèle a ses raisons" (3H, 5F + Famille modulable)

SAM_0108Adèle a ses raisons de Jacques Hadjaje, une pièce publiée par L'Harmattan (collection Théâtre du Lucernaire).

Une merveilleuse découverte ! J'ai acheté cette pièce car j'avais lu des critiques intéressantes de spectacteurs et j'ai bien fait. J'ai beaucoup aimé ce texte. Un style bien particulier de l'auteur qui juxtapose des moments de rêve, de réalité, de flash-backs, sans que le tout soit lourd ou difficile à suivre. Tous les personnages ont l'air d'être sur scène en même temps et ils se détachent pour les besoins du récit. Très chouette.

L'histoire : Adèle n'est plus jeune, elle est d'ailleurs pas loin de la mort, mais dans un dernier souffle elle entraîne sa famille dans ses souvenirs, dans l'histoire de sa vie et de ses amours.  

Cette pièce devrait être plus jouée. On doit sortir d'un tel spectacle ayant la frite. En revanche, je ne suis pas très fan de la photo de couverture du bouquin, on dirait l'image d'une folle sur le chemin de l'asile.  La couverture ne représente absolument pas le texte.

Je vais me procurer deux autres pièces de cet auteur, car il a l'air un peu fantaisiste et ses dialogues sont marrants.

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MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

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