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La tête à rire

19 avril 2013

Deux lignes !

AnnoyedJe peux passer des heures à écrire deux lignes de synopsis !

Je sais, ça craint un peu et n'est sûrement pas normal, mais lorsque j'ai fini d'écrire une pièce et que tout est bouclé, je prépare généralement une lettre d'accompagnement pour l'envoyer à droite et à gauche et voilà que j'écris "Cette pièce est l'histoire de..." HIC !!! Le grand trou ! J'en sais plus rien !

Enfin j'exagère, je sais de quoi parle ma pièce, heureusement, j'ai même déjà écrit ces fameuses lignes, mais je réalise en général à ce moment-là qu'elles sonnent creux ou pas bien du tout, et c'est là que commence la prise de tête pour résumer l'histoire de manière sympa.

Malheureusement ce n'est pas vraiment résumer le texte qui est important, c'est attirer le client, faire que le pauvre directeur de théâtre surchargé de boulot ou son assistante ne fasse pas des yeux ronds ou ne bâille pas à tout va en les lisant, il faut qu'ils soient intrigués par l'idée de la pièce.

Soit j'arrive très facilement à les écrire, soit c'est la prise de tête. Eh oui, pas drôle, mais c'est ce qui m'arrive.

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18 avril 2013

La tête à communiquer !

my_opinionJ'aurais peut-être dû intituler ce blog La tête à communiquer. Cela sonne un peu curieux, je suis d'accord, mais je fais pas mal de messages sur le mur du silence auquel je me confronte tous les jours et je trouve pourtant que l'on ne devrait jamais passer une occasion de communiquer.

C'est ma plus grosse surprise (et déception) depuis que je fréquente d'un peu plus près ce milieu théâtral, je le trouve vraiment peu bavard. Il ne faut donc surtout pas paniquer lorsqu'on ne nous répond pas après avoir fait une démarche quelconque dans un théâtre, c'est tristement la norme, la pratique.

On envoie un texte à une troupe amateur qui vous supplie presque de l'envoyer... puis on n'entend plus rien. On envoie des mails à des théâtres pour faire une petite enquête, et les semaines passent... et on se rend compte que tout le monde s'en fout.

Je ne comprends pas qu'un milieu qui honore l'échange et le dialogue sur scène fasse aussi peu attention à échanger le rideau tombé. Si on choisit de travailler dans le théâtre, c'est qu'on apprécie, ou en tout cas devrait apprécier, devrait avoir une affinité avec l'acte de communiquer.

Tout peut se dire, il me semble, même qu'une pièce qu'on a envoyée est mauvaise, ce qui est plus correct que de ne rien dire et de faire attendre le pauvre auteur stupidement ou de laisser ses mails en plan.

Très décevant.

17 avril 2013

Les beaux jours du théâtre de boulevard

Un article intéressant sur le retour du théâtre de boulevard ( voir ici).

16 avril 2013

L'écriture mécanique

calepinC'est ma dernière manière de faire. L'écriture froide, détachée, quand le cœur n'y est plus trop.

Je me force à écrire dix pages pour deux projets qui ne sont pas des comédies et, comme je n'aime écrire que des comédies, tout ça est un peu laborieux. Donc je m'y mets sans réfléchir et me pousse à remplir dix pages manuscrites.

Que va donner ce travail sans passion ? Aucune idée, bilan dans quelque temps.

15 avril 2013

Tandems de choc

tandemJe remarque juste que pour faire venir aujourd'hui les spectateurs dans les salles parisiennes, de sacrés tandems se forment. Le tandem Francis Veber/Gérard Jugnot au théâtre des Nouveautés et le duo Florian Zeller/Fabrice Luchini au théâtre Antoine.

Un auteur renommé ou un acteur connu n'est plus suffisant. Il faut que les deux partagent l'affiche.

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13 avril 2013

"Bedside manners" (3H, 2F)

DSC02953Bedside manners (A deux lits du délit) de Derek Benfield, une pièce en anglais publiée par les éditions Samuel French.

Je n'ai pas réussi à me procurer le texte en français, donc je l'ai lu dans la version originale. Il s'agit d'un vaudeville pur et dur, qui est complètement invraisemblable mais bien fait, donc qui doit être marrant à voir sur scène. Un peu tiré par les cheveux, c'est certain, mais si on aime les histoires de portes qui claquent et qu'on n'a pas trop envie de réfléchir, aller voir cette pièce est un bon choix.

L'histoire : nous sommes dans un petit hôtel paumé où il y a deux chambres, la chambre bleue et la chambre verte. Deux hommes y arrivent avec leur maîtresse. Ils pensent être tranquilles, loin de leur épouse et famille, mais voilà que le destin leur joue un tour et qu'ils se découvrent de sacrés liens. Ajoutons que le maître d'hôtel, qui remplace sa frangine pour le week-end, est vite dépassé par les événements, faire que tout se passe bien pour les deux couples en question n'est pas de tout repos.

C'est un texte au rythme assez soutenu, cela se promène pas mal dans l'hôtel, donc doit être assez divertissant à voir. Il faut être amateur de vaudeville pour apprécier ce texte mais j'ai trouvé que tout ça fonctionnait bien.

12 avril 2013

La prochaine pièce...

Next... sera forcément mieux.

Est-ce cela qui nous fait tenir, qui nous fait reprendre la plume à chaque fois ?

J'ai déjà entendu Woody Allen le dire, si je ne me trompe pas. Il a toujours l'espoir d'arriver à complètement connecter avec sa vision ou d'arriver à faire un drame à la Bergman. Le prochain texte, la prochaine tentative sera la bonne...

11 avril 2013

J'ai perdu Ray Cooney !

AnnoyedOu, pour être plus précise, Espèces menacées de Ray Cooney.

On vient de me demander si cette pièce achetée il y a un bon bout de temps était sympa... Impossible de dire pour la simple raison que j'ai perdu le bouquin. Voilà ce qui arrive quand on achète trop de livres. Certains disparaissent, impossible de mettre la main dessus.

Je dois faire du rangement bientôt, donc il y a de l'espoir de le revoir coincé en dessous d'une pile de papiers...

10 avril 2013

"Doris Darling" (3H, 2F)

DSC03224Doris Darling de Ben Elton, une pièce en deux actes publiée par les éditions Intervalles (titre original : Silly Cow).

J'aime bien Ben Elton, il a pas mal écrit pour la télé anglaise, mais là, j'ai eu du mal à accrocher. Le premier acte me semble être une succession de répliques écrites uniquement pour faire rire (et pas toujours d'un humour le plus fin) et on n'apprend pas grand-chose, ce qui n'est pas trop curieux en fin de compte car il ne se passe pas des masses.

Le second acte est plus riche en rebondissements mais complètement invraisemblable si on prend le temps de réfléchir un peu, bref, si on questionne un peu le tout comme je l'ai fait, on ne rentre pas dans le jeu. Peut-être qu'en voyant la pièce sur scène on se laisse prendre par l'interprétation des acteurs et le rythme effréné de l'ensemble, mais en lisant le texte par petits bouts, je suis restée assez détachée.

L'histoire est assez rapide à résumer : Doris Wallis est une journaliste qui ne se gêne pas pour dire ce qu'elle pense et prend un malin plaisir à assassiner tous ceux qu'elle trouve nuls. Sa cible récente est une comédienne qui voit sa carrière compromise suite à ses remarques déplaisantes. Sans trop divulguer l'histoire, les répliques assassines de Doris lui retombent dessus.

C'est une comédie qui plaira sûrement, mais qui ne m'a pas fait grand-chose.

8 avril 2013

"Engrenages"

SAM_0061Je n'aime pas que le théâtre, j'aime aussi les bonnes séries policières, et en voici une très bonne et en français : Engrenages (Spiral en anglais). La BBC a participé au financement de la série, c'est pour ça que j'ai pu la voir dans mon petit bled écossais.

Je viens de voir la quatrième série à la BBC et j'ai tellement aimé que j'ai acheté les DVDs des trois premières.

Je recommande vivement ces DVDs. On ne voit jamais le boulot d'avocat ou de policier de cette manière. Bravo aux scénaristes responsables !

6 avril 2013

Francis Veber

J'écoute toujours ce que dit Francis Veber quand il parle de comédie. Voici donc un article intitulé "La comédie est racoleuse" (voir ici).

5 avril 2013

Concours de la manufacture des Abbesses

a_vos_plumesJe suis tombée sur ce concours d'écriture sur le thème de la rencontre, concours réservé aux femmes (voir ici). Manque de bol, je ne peux pas participer (il ne faut pas avoir eu de pièce jouée). Dommage...

Attention, remise des manuscrits avant le vendredi 19 avril (par mail).

4 avril 2013

"Midsummer" (1H, 1F)

SAM_0025Midsummer, a play with songs (Nuit d'été en français) une pièce écrite par David Greig et Gordon McIntyre, publiée par les éditions Faber and Faber et jouée en ce moment à Paris.

Cette pièce est comme celle d'hier d'une écriture particulière. Ici, ce n'est pas la ponctuation qui est absente, c'est le nom des personnages. On ne sait jamais qui parle. Cela ne m'a pas de suite sauté aux yeux mais, tout d'un coup, je me demandais pourquoi je ne comprenais plus très bien, et j'ai réalisé que c'était parce que je ne savais pas qui disait quoi.

Il y a des pièces qu'il faut voir sur scène, qui n'ont pas été écrites pour être lues, et celle-ci, comme celle d'hier, en est une. C'est rare qu'à la lecture je me dise "non, je ne devrais pas lire ce texte, il a été écrit pour être joué".

Il s'agit d'une comédie romantique assez enlevée entre Bob et Helena. Helena est avocate, Bob un voyou qui se débrouille comme il peut. Ils se rencontrent un soir, passent la nuit ensemble et se demandent un peu ce qui leur arrive.

Sympa, moderne, mais comme je n'ai pas réussi à visualiser comment tout ça se goupille sur scène, je ne peux pas vraiment me prononcer plus. Ces deux personnages se partagent un discours narratif assez copieux, des scènes dialoguées (en italiques dans le texte) et des chansons. Cela doit être assez dynamique à voir, mais à la lecture on ne rentre pas aussi facilement dans le jeu.

Intéressant de voir que cette pièce a été une commande du théâtre Traverse à Edimbourg, un lieu très dynamique qui soutient l'écriture contemporaine.

3 avril 2013

"Pour l'amour de Gérard Philipe" (3H, 2F)

DSC03167Pour l'amour de Gérard Philipe de Pierre Notte, une pièce publiée par l'Avant-Scène (numéro 1301).

C'est la première pièce de Pierre Notte que je lis et j'avoue que j'étais impatiente de connaître cet auteur. On m'a parlé du fait qu'il y a toujours un brin de folie dans ses textes et j'aime bien les gens qui sont un peu givrés. Mais je dois être honnête, j'ai eu du mal à lire cette pièce. Quand on découvre des pièces par petits bouts, on a toujours une sensation avant de les reprendre. Soit on se dit chouette, on va lire un peu plus de ce texte, soit on est intrigué, soit on se pousse un peu pour arriver jusqu'au bout et c'est malheureusement ce qui est arrivé avec ce texte.

Je dis chapeau pour l'originalité, l'écriture est différente, le style particulier, mais malheureusement, la lecture n'en est pas facilitée. Ce n'est pas le côté foldingue qui me gêne, car j'aime le style un peu curieux de René de Obaldia par exemple, mais ce sont ces longs paragraphes sans virgule, sans point (il n'y a que des traits d'union de temps en temps) que j'ai trouvé durs à lire. Les dialogues sont plus des monologues qui se suivent que des échanges, il me semble, ce qui fait que je me suis lassée au fur et à mesure.

L'histoire : les époux Gérard attendent la naissance de leur bébé, un bébé qui va s'appeler Philippe, en hommage à Gérard Philipe. Le bébé naît avec des mains difformes, le père se suicide et nous retrouvons Philippe jeune homme alors qu'il trouve enfin sa voie dans un petit cirque avec animaux.

Un texte qu'il faut à mon avis ne pas lire mais voir joué.

2 avril 2013

La contrefaçon, le plagiat

copyright_blueUn article intéressant de la SACD sur la contrefaçon (exploiter le texte d'un auteur sans le prévenir) et le plagiat (reprendre sous son nom le travail d'un autre).

Pour en savoir plus, voir ici.

1 avril 2013

Conseil aux auteurs

attentionPour éviter de grandes déceptions lors du montage d'une pièce, je conseille à tous les auteurs d'écrire une histoire qui se passe dans un décor dépouillé avec des personnages aux physiques plus ou moins interchangeables. Que l'histoire soit indépendante du décor et des physiques des comédiens... Un peu curieux comme conseil, je sais bien, mais je pense que c'est une bonne manière d'éviter des problèmes par la suite.

Comme je l'ai dit l'autre jour, les gens qui montent des textes n'ont pas toujours les sous pour le faire correctement, donc ce n'est pas la peine d'imaginer des décors élaborés, et les troupes de théâtre amateur ont bien souvent des physiques imposés par les membres de leurs troupes donc vaut mieux ratisser large, ne pas écrire des histoires où l'un des rôles doit être un jeune premier car s'il n'y a pas de jeune premier dans la troupe, eh bien oui, quelqu'un d'un peu laideron se verra attribuer le rôle.

C'est la leçon que je tire de ce que je viens de vivre récemment.

31 mars 2013

Quatrième leçon : l'interprétation

question_rougeLà, je parle de la possibilité d'interpréter un texte d'une manière différente qu'il a été écrit.

En voyant des photos de répétition sur internet de ma pièce En bons voisins, j'ai été étonnée par une séance de massage qui ne figure pas dans mon texte et aussi surprise d'apprendre de la bouche de quelqu'un qui a assisté à une représentation que la comédienne se trémoussait devant le type, était un peu aguicheuse, ce qui n'est pas du tout ce que j'ai écrit. J'avais vu leur relation plutôt classe et distante, pas du tout dans le style aguicheur.

Est-ce qu'inclure un massage des épaules est o.k. et fait partie de la mise en scène ? Aucune idée. Quelle est la part de liberté d'un metteur en scène ? Si j'avais voulu qu'elle lui fasse un massage, il me semble que je l'aurais précisé dans le texte, mais bon, j'en sais rien.

30 mars 2013

Troisième leçon : problème de casting

actorsQuand on écrit une pièce, on a une vision des personnages en tête. Pour reprendre "En bons voisins", les deux acteurs devaient avoir 30 ans, le type devait être vraiment mignon, la fille moins. Ce qui explique que la fille, ayant flashé sur son voisin depuis un bout de temps, fasse tout pour le connaître mieux et s'immiscer chez lui (vu qu'il ne sort pas beaucoup car il travaille chez lui en tant que maquettiste free-lance).

Manque de bol, la comédienne qui avait été choisie pour jouer le rôle féminin était plus mignonne que le comédien, donc son obsession pour ce type était difficile à comprendre. La dynamique ne fonctionnait pas. D'emblée, cela ne pouvait pas marcher. Ce que j'aurais pu signaler si on m'avait demandé mon avis.

Le rôle de l'auteur n'est pas de choisir les comédiens, je sais bien, mais quand le metteur en scène ne respecte pas le physique décrit des personnages, que faire ? Dans certains cas, cela n'a aucune importance, mais lorsque le physique des comédiens explique la mécanique de l'histoire, ben oui, le résultat est un peu curieux forcément...

29 mars 2013

Deuxième leçon : le traitement bon marché

sofaLa deuxième leçon à tirer de ma mésaventure avec la pièce dont je parlais hier, c'est que lorsqu'on écrit des pièces et qu'on précise un décor en début de texte, cela ne sert parfois à rien. On peut consacrer plusieurs paragraphes à dire que l'histoire se passe dans une grande pièce divisée en deux parties, une partie salon, une partie bureau, et détailler tous les objets et le style de chacune des sections... la réalité est la suivante : si la pièce est jouée par une équipe qui n'a pas de sous, le décor va se réduire à un canapé avec rien autour.

Voilà ce que je viens de comprendre.

Donc pour éviter de grandes déceptions en voyant un de ses textes montés sur scène, vaut mieux prévoir dès le début le décor du canapé dans une scène vide, vaut mieux s'assurer que le décor n'a aucune signification, aucune influence sur l'histoire. Une déception en moins à gérer par la suite.

28 mars 2013

Première leçon à tirer : communiquer

my_opinionC'est déjà difficile de monter une pièce dans le climat actuel, mais si en plus auteur et metteur en scène ne se parlent pas, c'est encore plus compliqué et le résultat ne peut qu'en souffrir.

Je ne sais pas pourquoi les personnes qui ont voulu monter ma pièce En bons voisins n'ont jamais voulu avoir un contact avec moi, m'ont prise dès le début pour l'ennemi public numéro un. Ils n'ont jamais été intéressés par ma manière de voir les choses, nous n'avons jamais discuté une seule fois du texte !

Ils l'ont interprété, mis en scène, loué une salle et voilà. Je n'ai reçu ni photo, ni affiche, ni écho le lendemain de la première et je ne leur ai rien demandé. Aucune communication entre nous.

Je pense qu'on a plus de chance de faire du bon boulot lorsque la relation auteur/metteur en scène est harmonieuse, fondée sur l'écoute et la compréhension plus que sur l'agressivité et la défensive. Premier truc à ne pas faire donc.

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