Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

La tête à rire

5 mars 2013

Doit-on informer l'auteur de ce qui se passe ?

question_du_jourUne question que je pensais jamais me poser.

J'ai toujours cru que lorsqu'on donnait l'autorisation de monter une pièce, on avait le droit à un minimum d'infos sur l'évolution des choses. Par courtoisie plus que par obligation, certes, mais je m'imaginais que c'était la norme, presque naturel.

C'est vrai que si la pièce que l'on décide de monter est publiée et achetée en librairie, la relation avec l'auteur est forcément distante, mais lorsqu'on obtient la pièce suite à un échange de mails, suite à un contact plus personnel, c'est un peu différent, il me semble, l'auteur devrait être mis au courant de ce qui se passe.

Pas facile tout ça.

Publicité
4 mars 2013

Dans trois jours...

question_rougeDans trois jours, c'est la première de ma pièce à deux personnages dans un petit théâtre parisien.

C'est malheureusement tout ce que je peux dire sur "cet événement", car je ne sais rien d'autre, personne n'ayant pris le temps de m'informer de quoi que ce soit. J'ai vu sur Internet que des cartes postales avec l'affiche de la pièce avait été imprimées et circulaient (pourquoi ne pas m'en transmettre une pour que je puisse la faire figurer sur ce blog ?), que des pages consacrées à la pièce existaient sur Facebook et Twitter, grâce auxquelles je m'informe solitairement de l'évolution des choses.

Curieux, n'est-ce pas ? J'ai écrit le texte, suis quand même à l'origine du projet, et je ne sais pas du tout ce qui va se passer jeudi. J'ai vu une photo de décor sur le Net, mais est-ce vraiment le décor final ? Aucune idée. Si j'avais été invitée à assister à une heure de répétition par exemple, j'aurais une petite idée du ton général, mais là c'est le flou complet.

J'ai aussi vu sur le Net deux photos des répétitions où le personnage féminin fait un massage d'épaules au personnage masculin, massage qui ne figure pas dans le texte et va à l'encontre même de l'idée de la pièce, ce qui fait que je m'inquiète... et comme je prends ce que j'écris à cœur, je n'ai pas fermé l'œil la nuit dernière. Dans mon cauchemar, l'histoire avait été virée et remplacée par une succession de numéros musicaux. Ben oui, quand on ignore complètement l'auteur, il imagine le pire forcément...

Situation bien curieuse, je trouve.

3 mars 2013

La vie imaginaire

daydreamingJe reviens sur mon message d'hier car je me demande pourquoi j'ai autant à dire sur la vie d'auteur.

En fait, ce n'est pas tant la vie d'auteur qui m'intéresse mais la vie imaginaire. Quand on passe son temps à imaginer des trucs, on s'éloigne de la vie réelle et on vit dans son monde, ce qui n'aide pas la vie quotidienne. Et alterner la vie dans sa tête et la vie pratique se solde bien souvent par un décalage qui peut être un peu craignos.

Ma mère me dit que je vis hors du temps, que je suis née à côté de mes pompes... et malheureusement cette condition ne s'arrange pas depuis que j'essaie de concocter des pièces.

2 mars 2013

Surtout pas !

writerJe n'ai pourtant pas l'esprit de contradiction mais depuis que j'ai entendu les pros du scénario américain dire qu'il fallait éviter d'avoir des personnages qui sont auteurs, je n'arrête pas. Comme j'ai décidé de faire ce qui me plaît et de tout m'autoriser, j'arrive à la conclusion que j'aime mettre en scène des personnages qui parlent d'écriture. Après tout je me pose pas mal de questions sur le sujet, donc j'ai des trucs à dire.

J'en suis à quatre pièces pour le moment : A vos plumes ! est une pièce sur trois aspirants écrivains qui essaient de s'entraider à écrire. Avec musique parle d'un auteur frustré par l'écriture. Quelques mots, une pièce que je viens de finir, parle d'un auteur et de ses pensées bizarroïdes. Et un autre projet en cours d'un auteur qui a du mal à faire coïncider sa vie imaginaire avec celle de père.

Quatre pièces seront-elles suffisantes ? Ma foi, j'en doute bien.

1 mars 2013

"Le Limier" (2H)

SAM_0007Le limier d'Anthony Shaffer (d'après Sleuth, le texte orginal), une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène.

J'ai acheté cette pièce car Yves Lavandier y fait pas mal référence dans son livre La dramaturgie (message du 2 janvier). Je n'ai jamais lu une pièce à deux hommes non plus, ça change un peu.

Elle est intéressante en effet, assez originale dans son genre. Il s'agit d'un huis clos entre deux hommes, le mari et l'amant de sa femme. Andrew Wyke est un écrivain de romans policiers à succès. Il  invite chez lui l'amant de sa femme, Milo Tindle, un jeune immigré italien, pour lui proposer un marché. Sa femme étant habituée à vivre un certain train de vie, il lui propose de voler ses bijoux et de partir avec son épouse, lui se contentera de récupérer l'argent de l'assurance. Milo mordera-t-il à l'hameçon ?

C'est un duel psychologique entre celui qui a réussi, Andrew, et se sent intellectuellement supérieur, et le jeune Milo qui gagné l'amour de son épouse mais qui paraît au premier abord un peu gentillet, naïf. Les deux hommes se livrent à un jeu dangereux de manipulation, qui aura main mise sur l'autre ? Une pièce qu'il faut voir sur scène car tout est atmosphère, jeu entre les deux protagonistes.

J'ai bien aimé. On reste intrigué du début jusqu'à la fin. Je n'ai jamais vul le fim de Joseph Mankiewicz tiré de cette pièce, avec Laurence Olivier et Michael Caine (sorti en 1972). Je vais essayer de me le procurer.

Publicité
28 février 2013

Synopsis !

Que c'est important d'écrire un synopsis !

Même lorsque les idées évoluent, il faut revenir à son synopsis de départ et le changer, sinon on ne sait vraiment pas où on va. L'idéal (et c'est loin d'être ce que je fais malheureusement), c'est de ne commencer à écrire une ligne de dialogue que lorsque son synopsis est bouclé. Étant la reine du changement, je commence à écrire des trucs, puis à faire un synopsis, change à nouveau des trucs et très vite mon synopsis ne correspond plus à rien.

Si on est un peu foutoir comme moi, on en fait les frais, c'est certain, mais indépendamment de la manière dont on procède il faut avoir un synopsis et une histoire qui coïncident et tiennent la route à la fin.

27 février 2013

Pièces : derniers achats

Voici les textes que je vais bientôt lire :

DSC02903DSC02961DSC02942Le bérêt de la tortue, de Jean Dell et Gérald Sibleyras, Amitiés sincères de Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie et La danse de l'albatros de Gérald Sibleyras.

26 février 2013

Vive... les auteurs !

write_penUn concours vient de s'ouvrir. Il s'agit d'un concours de pièces de théâtre lancé par la Fédération sportive et culturelle de France.

Délai : 18 mars 2013

Intéressant, mais je ne participerai pas. Envoyer 4 exemplaires d'un même texte (d'Ecosse) est un peu trop compliqué pour moi.

Pour le lien, voir ici.

25 février 2013

Vivre en Ecosse : inconvénient

drinkingOn boit plus que l'on ne devrait.

Comme il fait nuit tôt en Écosse en ce moment, forcément l'heure de l'apéro en est avancée et on enchaîne un second apéro à l'heure où on devrait seulement commencer à penser au premier, et au fil des jours, tout cela s'additionne et les bouteilles se vident...

Et bonjour la consommation de whisky ! Les dégustations entre voisins sont d'usage, on va chez les uns et les autres pour parler whisky... Quel est le meilleur ? Lequel on préfère ? et c'est comme ça qu'en quittant ses voisins on peut avoir goûté à chacune des quinze bouteilles de leur collection. Quinze bouteilles, j'entends ? Ben oui, il y a autant de whiskies que de fromages français, paraît-il (si ce n'est pas plus), et c'est à qui en accumule le plus dans ses armoires.

Durant les fêtes de fin d'année, on n'est pas de reste, bien sûr. La tradition est d'arriver chez son voisin avec en main ? Ben oui, une bouteille de whisky... d'offrir un verre à qui veut et de repartir faire la tournée des autres maisons du coin. Tout ça est sympa mais il faut avoir la constitution pour !

24 février 2013

Créations ou spectacles montés ?

distributionJ'essaie en ce moment de différencier les théâtres qui font des créations des théâtres qui louent leur salle ou font des co-réalisations, bref, qui n'acceptent que des propositions de spectacles montés.

Je souhaiterais faire une liste. Elle pourrait aiguiller les compagnies qui ont un spectacle à proposer ou les auteurs qui ont des textes à faire circuler. Cette liste devrait exister, cela simplifierait la tâche à tout le monde.

Pour le moment, mon enquête est mal barrée. J'ai envoyé un mail à dix théâtres et un seul m'a répondu. Tout ce ce que je peux dire, c'est que le théâtre Le Guichet Montparnasse n'est intéressé que par les spectacles montés. Chapeau à eux d'avoir répondu...

J'essaierai de compléter la liste au fur et à mesure qu'on me donne signe de vie...

23 février 2013

Histoires sur l'écriture

writingTant que j'y suis à m'attarder sur les sujets dont on n'entend pas souvent parler au théâtre...

Et mon sujet favori alors ? Il y a très peu de pièces sur l'écriture en fin de compte. Et pas que l'écriture, mais tous les métiers de création. Pourquoi on n'entend pas plus parler des problèmes de personnages qui sont décorateurs, dessinateurs, sculpteurs ?  Je ne me souviens pas d'avoir lu une pièce sur les problèmes d'un sculpteur.

Curieux que tout un tas de personnages, de problèmes et d'histoires ait été ignoré au profit de récits se résumant à "mon épouse a un amant mais qu'à cela ne tienne j'ai aussi une maîtresse".

Je ne comprends pas pourquoi ce sujet a réussi à autant surpasser les autres.

22 février 2013

Histoires sur l'au-delà

question_rougeEn parlant du nombre de pièces de théâtre sur l'adultère hier, je trouve que c'est bizarre qu'il y en ait aussi peu sur l'au-delà. C'est un problème qui nous concerne tous ce qui va se passer après 'le grand déménagement' et pourtant on en parle peu.

Trois pièces me viennent à l'esprit : Huis clos de Jean-Paul Sartre, Hôtel des deux mondes d'Eric Emmanuel Schmitt et Deux tickets pour le paradis de Jean-Paul Alègre, cette dernière étant la seule comique. Pourquoi si peu ? C'est curieux, je trouve. Il y a matière à imaginer ce qui va se passer quand on quitte ou est à deux doigts de quitter ce monde et même à rigoler, et c'est pourtant pas un sujet qui a l'air d'inspirer.

Bien sûr qu'il doit y avoir des drames déprimants que je n'ai pas dû lire, mais quelque chose d'original ou d'amusant, c'est rare.

Une remarque en passant...

21 février 2013

Histoires d'adultères

adulterePour revenir à mon message d'hier, j'avoue que je deviens un peu lasse de lire des pièces sur l'adultère. Combien de pièces de boulevard parlent de ça ? Plus de la moitié ? 75% ?

C'est curieux cette obsession pour ce thème, car il y a quand même plus drôle que des histoires de couples qui se trompent et se déchirent. Qu'est-ce qui s'est passé dans les années 60-80 pour que tout le monde s'y colle ? Plein d'autres sujets peuvent être traités d'une manière humoristique, il n'y a pas que les problèmes entre un mari et son épouse.

D'autant plus qu'il y a un sacré fossé entre ces pièces et la réalité quotidienne. Je sais bien qu'on ne va pas au théâtre pour y trouver une reproduction exacte de la vie, mais tout de même. Le dénominateur commun des histoires d'adultères dans la vie courante, c'est qu'elles se finissent en général mal pour les intéressés... mais au théâtre, on rigole, on trouve ça très amusant d'assister aux tromperies des personnages et surtout on accepte qu'après deux heures passées à s'en sortir des vertes et des pas mûres, tout se termine bien pour les personnages, le couple se reforme, on oublie tout et c'est reparti mon kiki pour la vie à deux. Très curieux.

C'est la raison pour laquelle je crois que j'ai été un peu déçue par la pièce dont je parlais hier. Voir un dramaturge comme Florian Zeller s'attaquer à ce thème si rabâché m'a paru curieux.

20 février 2013

"La vérité" (DVD)

dvdJe n'ai pas acheté le DVD (mais il existe), j'ai vu la pièce sur TV5, la chaîne francophone que j'arrive à capter en Écosse.

J'avais été un peu déçue à la lecture de ce texte de Florian Zeller, j'ai préféré voir la pièce jouée. C'est bizarre qu'on puisse changer d'avis comme ça quand on passe de la lecture à voir la pièce "en vrai". J'avais trouvé les répliques plates et répétitives à la lecture, mais dans la bouche des acteurs je n'ai pas trouvé ça gênant.

Un sujet un peu rabâché qu'est l'adultère, mais dans le genre ce n'est pas trop mal. Je ne suis pas emballée par cette pièce du fait du sujet justement, mais je comprends que d'autres puissent aimer.

19 février 2013

Les Journées de Lyon des auteurs de théâtre

write_penÇa y est, cette année j'ai participé, enfin j'espère car je n'ai reçu aucun mail de confirmation comme quoi ils avaient bien reçu mon texte. Après avoir raté plusieurs fois le délai, je m'y suis prise à temps et ai envoyé ma pièce "Avec musique", une pièce que j'ai complètement retravaillée après avoir reçu plusieurs sons de cloche similaires.

Attention, il ne reste que quelques jours pour envoyer sa pièce (par internet, c'est possible) !

18 février 2013

Gérer ses droits soi-même...

copyright_blueVoilà ce que je réalise, c'est vraiment difficile de faire sa petite popote de son côté et de gérer ses droits soi-même quand on écrit des pièces, il faut adhérer à la SACD.

Ce message annule donc les messages que j'ai postés sur le sujet, notamment celui du 31 janvier dernier où je parle de la procédure à suivre pour jouer une de mes pièces. J'ai changé d'avis en réalisant qu'un de mes textes allait être joué sur Paris au mois de mars sans en avoir été avertie, sans mon autorisation.

J'ai donc rectifié les choses, je viens d'adhérer à la SACD et de déclarer ma pièce En bons voisins. Toute personne qui souhaite jouer cette pièce à partir de maintenant doit leur en demander l'autorisation.

Adhérer est vraiment simple. Cela peut sembler compliqué quand on voit les formulaires sur leur site, mais pas du tout. Deux formulaires doivent être remplis, l'Acte d'adhésion et, pour chaque œuvre qu'on souhaite leur soumettre, une Déclaration d'œuvre qui est en fait une carte d'identité du texte. Je le conseille vivement. Leur aide est précieuse. Je les ai appelés trois fois pour m'assurer que je remplissais les formulaires correctement (habitant au Royaume-Uni, tout est un peu plus complexe), ils ont été très clairs dans leurs explications et très aimables.

Donc voilà ma réalisation de début d'année, on a vraiment besoin de la SACD pour se protéger convenablement...

17 février 2013

"Deux sur la balançoire" (1H, 1F)

DSC02817Deux sur la balançoire (titre original : Two for the Seesaw) de William Gibson, une pièce en trois actes publiée aux éditions Actes Sud-Papiers.

Comme je l'ai déjà dit, les pièces à deux personnages m'intriguent, et j'en lis autant que je peux.

Ce texte est une histoire d'un couple qui se forme et se quitte. On peut la résumer ainsi : "je t'aime", puis "je ne t'aime plus car j'aime encore ma femme". La scène est coupée en deux appartements, comme c'est souvent le cas dans une pièce à deux personnages, d'un côté l'appart de la fille, de l'autre celui du personnage masculin.

Le début s'annonce bien, une histoire de séduction assez bien menée. Cela se détériore en ce qui me concerne dès que les deux protagonistes se mettent en couple car on arrive alors dans les scènes de jalousie, de doute, de réassurance de l'autre, scènes que j'aime moins.

Voilà l'histoire : Jerry est un avocat qui est en pleine rupture conjugale. Il rencontre Clara, une danseuse, et la séduit. On assiste à plusieurs moments dans leur relation, du début jusqu'à leur rupture, l'épouse de Jerry faisant toujours ombrage à leur bonheur.

La pièce entend montrer les hauts et les bas d'une relation sentimentale, qu'il est difficile de trouver l'équilibre à deux. Il n'y a pas beaucoup d'humour ou d'ironie, ce qui m'aurait davantage plu. D'autres aimeront sûrement.

Je n'ai jamais lu un texte avec autant de didascalies et d'indications de jeu. Normalement je ne les remarque pas trop, mais là, ça gêne un peu la lecture. Peut-être aussi un peu trop de mamours pour mes goûts, lorsque les acteurs s'embrassent toutes les cinq minutes, je trouve ça un tantinet gênant.

Enfin bref, un début prometteur, mais mon intérêt s'est détaché au fur et à mesure. Peut-être qu'en voyant la pièce en vrai, j'aurais une opinion différente.

Un bon point toutefois pour ceux qui essaient d'écrire des pièces à deux personnages. Cette pièce est la preuve qu'on peut être bavard même si on n'a que deux personnages. Au début, j'angoissais un peu d'écrire pour une distribution aussi restreinte, mais ce texte montre qu'on peut faire pas mal de choses avec seulement deux voix.

15 février 2013

L'inspiration vient en lisant

readingJe lis pas mal de pièces et je me rends compte que lire donne de l'énergie et des idées pour en écrire.

Cela fait plusieurs fois que j'en fais l'expérience, je finis de lire une pièce et je me dis "tiens, tiens, je verrais bien une histoire racontant ça". 

C'est ce que je me suis dit en lisant L'Oeuf de Félicien Marceau du fait de la forme particulière de ce texte (le personnage central masculin raconte sa vie et les gens dont il parle entrent et sortent au fil de ses propos), en lisant  Dieu habite Dusseldorf de Sébastien Thiéry (écriture à sketches qui m'a donné envie d'écrire des sketches), Hôtel des deux mondes d'Eric-Emmanuel Schmitt m'a donné envie d'écrire une pièce sur l'au-delà...

Lire est donc essentiel quand on veut écrire car cela ouvre l'esprit.

14 février 2013

"Donkeys' Years" (8H, 1F)

DSC03111Donkeys's Years de Michael Frayn, une pièce en trois actes (en anglais) publiée par les éditions Eyre Methuen.

Une pièce qui est sympa au début mais devient un peu maigre selon moi plus on avance. Il s'agit d'un vaudeville qui a pour décor un collège anglais comme il y en a beaucoup à Oxford ou Cambridge, un endroit réservé à l'éducation d'une clientèle assez privilégiée.

L'histoire : on assiste à une réunion d'anciens élèves. Deux décennies ont passé, l'un est devenu ministre, un autre chirurgien. Il y a aussi un expert du parasite intestinal qui semble avoir tout raté de sa vie étudiante ayant vécu hors campus. On a aussi Lady Driver, la seule femme du lot, épouse du directeur du collège alors en déplacement. Elle attend l'arrivée de Roddie, qui ne vient pas. On assiste à leurs retrouvailles, leurs tentatives de revivre leur vie étudiante, en refaisant des blagues, en buvant un coup...

Mmm, je ne sais pas ce que cela doit donner sur scène. Le premier acte est un acte d'exposition qui est agréable à lire, on assiste à l'entrée des différents personnages masculins. Le second continue l'exposition, de dévoiler un peu plus la personnalité des protagonistes, puis au troisième c'est un peu la colonie de vacances, les personnages essaient de retrouver leur jeunesse en se retrouvant dans des situations un peu débiles suite à une nuit arrosée. Bref, on s'attend à davantage comme dénouement. Cela peut être amusant, même si l'intrigue est un peu mince, ou tout ça peut paraître un peu puéril, j'en sais trop rien.

Pour un public anglais, il me semble.

13 février 2013

Qu'est-ce qui me fait rire ?

question_du_jourVu que ce blog est dédié au plaisir de rire au théâtre, cette question m'apparaît bien légitime.

Plusieurs choses me font rire : les personnages qui sont à côté de leurs pompes par exemple, mais aussi les situations absurdes et décalées ou tout simplement des dialogues bien vus ou cinglants.

► Personnages : j'aime les personnages empotés, paumés, excentriques ou de mauvaise foi qui se retrouvent à régler un problème quelconque. Il y a toujours un grain de folie caché quelque part dans les cerveaux des personnages principaux des pièces qui m'amusent. On est entraîné dans leur logique qui ne tient pas debout, ils sont complètement rongés par une idée qu'ils suivent jusqu'au bout malgré les yeux écarquillés de leur entourage.

► Situations : les situations burlesques aussi me font rigoler, l'absurde...

► Dialogues : les dialogues à la Neil Simon, Oscar Wilde... Les personnages qu'ils dépeignent peuvent être dans des situations ordinaires ou mondaines mais leur cynisme ou leurs répliques me font toujours passer un bon moment.

Je vais creuser un peu plus car il y a de quoi faire.

Publicité

guitry_bloc

Publicité

MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

vignette

stress vignette

fete vignette

hobby vignette

Courtes 1 vignette

adieu ok

roman_comique_okanouilh

Anouilh

Newsletter
Archives
Publicité