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La tête à rire

12 février 2013

Les mêmes remarques

phoneHier, j'ai parlé à ma mère au téléphone de DVDs de pièces de théâtre. Lorsque je lui ai dit que j'en cherchais d'autres pour elle, elle m'a dit aussi vite : oui, mais attention, il faut que cela soit drôle.

Je parle à une copine au téléphone peu après et lui parle de David Greig et sa pièce Nuit d'été à la manufacture des Abbesses. Sa première réaction a été de me dire : ce n'est pas trop déprimant ?

Donc voilà, les échos qui me reviennent aux oreilles. Rire au théâtre est primordial pour beaucoup !

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11 février 2013

Où sortir ?

question_markPour revenir à mon message d'hier...

Personnellement, si je vivais à Paris, je fréquenterais un lieu qui s'appelle Rire garanti ! Car lorsque je reviens sur Paris et que je souhaite sortir au théâtre, je trouve que tout est un peu confus. Certes, on peut passer des heures sur Internet à vérifier ce qui est à l'affiche à l'avance, mais n'étant pas de nature organisée, j'ai envie parfois de sortir sur un coup de tête. Peut-on aller au théâtre sur un coup de tète d'ailleurs ? Si oui, où aller ?

Les noms des théâtres ne nous éclairent pas beaucoup en fin de compte. Théâtre Michel, théâtre Rive Gauche, théâtre de Paris... cela ne nous aide pas trop à savoir quelles pièces seront au programme, alors on s'en remet aux hommes de décision, si on a la chance de les connaître bien entendu. On choisit d'aller voir un spectacle sélectionné par Eric-Emmanuel Schmitt, Stéphane Hillel, Laurent Ruquier... Mais attention on peut se planter. La programmation du théâtre Antoine ne reflète pas vraiment la personnalité de Laurent Ruquier, ou tout au moins celle qu'on peut s'en faire en le voyant à la télé. Les pièces à l'affiche sont beaucoup moins superficielles qu'on pourrait le penser.

Alors dans ce grand brouillard, si on ne s'en remet pas aux noms des auteurs, au bouche à oreille ou à diverses critiques entendues par ci par là, comment faire son choix ? Le budget est une manière de faire une sélection. Payer 60 euros pour voir Pierre Arditi au théâtre Edouard VII n'est pas à la portée de tout le monde, cela restreint l'éventail de pièces qu'on peut aller voir. On peut aussi choisir un spectacle par paresse, parce qu'il se joue dans la salle la plus proche de là où on se trouve (ce qui craint un peu quand même) ou parce qu'il se joue dans un théâtre de quartier qu'on aime bien.

Nommer quelques théâtres de manière différente permettrait de clarifier les choses, je trouve, et d'aiguiller la clientèle en sortie spontanée. Vous voulez voir une pièce comique ? Ben allez au Rire garanti ! Une pièce plus profonde ? Dirigez-vous vers l'Émotion garantie ! Il faudrait bien sûr pouvoir acheter un billet à l'entrée, sans avoir à réserver six semaines à l'avance.

Une salle que l'on nommerait Dépression garantie ! craindrait un peu, c'est sûr, peut-être pas le top au niveau marketing, mais au moins aurait l'avantage d'être honnête. Car pourquoi tant de gens sont dégoûtés par le théâtre ? Parce qu'ils ont été voir un jour une pièce à l'aveuglette qui ne correspondait pas du tout à leurs goûts. Au moins en sortant d'un spectacle joué dans une salle qui s'appelle Dépression garantie ! on ne pourrait s'en prendre qu'à soi-même si on se rend compte qu'on n'a pas la frite en sortant !

Bon, j'extrapole un peu, mais on pourrait davantage aider le public à choisir quelle pièce voir, il me semble. Car qu'est-ce qui se passe quand on ne sait pas très bien dans quel théâtre aller, quoi voir ? On va au cinéma !

10 février 2013

Rire garanti !

laughs_2Parfois je me dis que si une grande salle de théâtre parisienne osait s'appeler Rire garanti !, elle n'aurait pas trop de problèmes pour vendre ses places. Un pari un peu fou, car le rire est subjectif et difficile à garantir, mais quelqu'un d'un peu givré pourrait à mon avis relever le défi.

Proposer des billets à 30 euros maximum et assurer que tout a été fait pour faire rire le public.

Une remarque en passant...

9 février 2013

Les grands théâtres peuvent-ils innover ?

horrible_thoughtPensée horrible, mais je me demande comment les théâtres peuvent s'en sortir avec des frais de gestion pareils (voir l'article d'hier).

Cela fait revenir dans la réalité ce genre de propos et c'est clair en lisant ce que disent les directeurs des grands théâtres qu'ils ne vont pas miser sur une pièce d'un inconnu, c'est un pari trop dangereux. Si la pièce Le début de la fin de Sébastien Thiéry s'est soldée par un gros déficit (alors que le texte est original et bien, selon moi), qui va de nouveau essayer ? Quel est le directeur de théâtre qui va suivre son feeling ? Un directeur de théâtre d'ailleurs peut-il encore avoir des coups de cœur ? C'est à se demander, non ?

Peut-être que les théâtres qui ont une grande salle et une petite salle sont plus libres, la grande salle permettant de financer les choix plus artistiques de la petite ? Les studios de cinéma américains font ça, ils sortent des films commerciaux pour financer des projets plus ambitieux. Pourquoi pas le théâtre ? Je ne sais pas si on peut comparer les deux malheureusement dans la mesure où les recettes au cinéma peuvent être faramineuses, à une autre échelle que celles des théâtres.

Il reste les lectures publiques que pas mal de grands théâtres organisent et qui offrent une sélection des meilleures pièces qui circulent à Paris. C'est quand même un peu triste de se rendre compte que les grands théâtres d'aujourd'hui ne sont pas toujours en mesure économiquement de mettre proprement en valeur les écritures du moment.

8 février 2013

Les nouveaux maîtres des théâtres parisiens

Voici un article intéressant du Figaro sur les coûts de fonctionnement d'un théâtre. On oublie parfois la lourdeur de gestion de ces établissements. On comprend mieux pourquoi les théâtres privés font appel à des vedettes et sont à la recherche de valeurs sûres, d'auteurs qui ont déjà fait leur preuve.

Je ne savais pas que Le début de la fin de Sébastien Thiéry avait été un four (j'ai bien aimé pourtant ce texte à la lecture)...

Pour lire l'article, voir ici.

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7 février 2013

Antidéprime (5)

dentistDéprimés par l'écriture ? Attention, cela pourrait être pire, vous pourriez être en visite chez ma nouvelle dentiste !

Voilà mon message antidéprime du jour : le cauchemar d'une pièce qui n'avance pas ou mal ne sera jamais aussi pénible que subir "les soins" de ma nouvelle dentiste écossaise. Une dentiste à peine sortie de l'adolescence qui parle avec un accent à couper au couteau, qui baragouine dans une langue qui rappelle quelque chose, sans plus, et qui a la grippe ! Du fait de ses microbes (ou est-ce une nouvelle mode ?), elle se cache derrière une genre de visière que l'on voit principalement à la télé durant les tournois d'escrime !

Bref, une simple carie se transforme en arrachage de dent sans qu'on ait très bien compris pourquoi et on se retrouve chez soi en pleine douleur à regarder sur Internet ce qu'on est censé faire après une extraction dentaire, car on n'a rien compris aux explications qu'elle a données.

Et bonjour la collaboration ! Lorsque je lui ai demandé de m'aider à choisir entre deux traitements, elle m'a répondu : oh mais c'est comme vous voulez, ce sont vos dents ! presque offusquée que j'ose l'inclure dans ma galère. J'ai trouvé oreille plus attentive dans ma boutique de chaussures locale lorsque j'hésite entre deux paires de bottes.

Donc voilà, un moment encore plus craignos que de se trouver en mal d'inspiration...  

6 février 2013

Pièces de théâtre : derniers achats

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Tout d'abord, deux pièces publiées par La Petite Illustration : Ce que femme veut d'Etienne Rey et d'Alfred Savoir, et Fric-Frac d'Edouard Bourdet.

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Puis une pièce en anglais, Bedside manners de Derek Benfeld (en français : A deux lits du délit) et Deux sur la balançoire de William Gibson.

5 février 2013

Cadeaux intéressés (2)

dvdJe viens d'acheter trois DVDs pour ma mère. Cette période de l'année n'étant pas terrible pour elle, je souhaitais lui remonter le moral.

J'ai donc acheté : Fugueuses de Pierre Palmade et Christophe Duthuron avec Line Renaud et Muriel Robin (car elle avait bien aimé cette pièce lorsqu'elle était passé à la télé il y a trois ans au moins), Joyeuses Pâques de Jean Poiret (la dernière version avec Pierre Arditi) et un cadeau très intéressé, Je veux voir Mioussov ! de Valentin Kataïev (version de Jacques Fabbri) car je suis curieuse de voir ce que ce texte donne sur scène.

Je lui avais déjà envoyé deux DVDs pour Noël. Voici son verdict : elle a beaucoup aimé Le Prénom de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière (et l'a fait circuler parmi toutes ses copines) et  n'a pas trop aimé Les hommes préfèrent mentir d'Eric Assous (alors qu'elle avait bien aimé Les Belles-soeurs).

4 février 2013

Le Centre national du théâtre

Le CNT a compilé une liste des comités de lecture de théâtre. Chapeau à eux d'avoir pris le temps de clarifier les choses, cette liste est vraiment bien faite. Pour le lien vers leur site, voir ici.

J'en déduis que les théâtres qui ne font pas partie de cette liste ne souhaitent pas vraiment recevoir de textes non sollicités. Je parle par exemple du théâtre de Paris, du théâtre Edouard VII, du théâtre Rive Gauche... Il me semble que c'est la logique à en tirer.

3 février 2013

Jeux d'éclairage

lightingJe commence à m'y mettre.

Lorsqu'on veut évoquer d'autres décors, d'autres situations, éclairer un petit bout de scène permet de faire un aparté. Au cinéma, on changerait de lieu, mais au théâtre, ce n'est pas une solution.

Il y a des jeux d'éclairage très astucieux dans Play it again Sam de Woody Allen (message du 19/10/11) ou Crossing Delancey de Susan Sandler (message du 18/7/11). Ces deux pièces m'ont donné des idées...

2 février 2013

"Temps variable en soirée" (3H, 3F)

DSC02772Temps variable en soirée (titre original : Communicating doors ) d'Alan Ayckbourn, publiée par l'Avant-Scène (numéro 995).

Une pièce curieuse durant laquelle les protagonistes voyagent dans le temps grâce à des portes communicantes. On passe comme ça de 2014 à 1994, puis de 1994 à 1974, etc. Il faut s'accrocher et plutôt voir cette pièce d'un trait sur scène que la lire par petits bouts comme je l'ai fait car, même si j'ai bien aimé, je me suis sentie un peu perdue à la fin.

L'histoire n'est pas facile à raconter : nous sommes en 2014 dans une chambre d'hôtel où Ramona, une prostituée spécialisée dans le sadomaso, arrive pour y voir Ron. Ron n'a pas la forme et veut lui faire signer un papier important, impliquant son assistant Julian et lui-même dans la mort de ses deux épouses. Julian, réalisant ce qui se passe, poursuit Ramona qui s'échappe par une porte communicante et atterrit chez Ruella en 1994.

Ruella est la seconde épouse de Ron et elle est à deux doigts de se faire assassiner par eux justement. Ramona la persuade du danger qu'elle court et voilà Ruella qui, en passant par la porte communicante, arrive en 1974 dans la chambre d'hôtel de Ron et de sa première épouse, Jessica, qu'elle essaie de prévenir du danger dans lequel aussi elle se trouve. C'est ainsi que les deux épouses de Ron s'entraident pour essayer de changer le sort qui les attend.

Sympa, original, et on doit passer une bonne soirée à suivre les péripéties de ces femmes. J'ai préféré cette pièce à la dernière que j'ai lue d'Alan Ayckbourn (Entre nous soit dit) qui m'avait déçue.

1 février 2013

Soumissions à la BBC

BBCLa BBC a changé sa manière de recevoir les textes non sollicités. Il y aura désormais trois moments dans l'année où elle acceptera les textes (début d'année, printemps et automne).

Malheureusement, je viens de lire dans leur règlement (voir ici) qu'ils n'acceptent pas les textes venant hors du Royaume-Uni. Un auteur étranger vivant au Royaume-Uni peut toutefois présenter des textes.

Les soumissions seront ouvertes du 14 février au 28 mars 2013.

30 janvier 2013

Choc !

panick

Je viens de finir de retravailler ma pièce à deux personnages En bons voisins. Comme ça fait un bout de temps que je l'ai postée sur ce blog, j'ai fait une recherche sur Google hier pour voir si le titre n'avait pas été utilisé depuis par quelqu'un d'autre. Et quelle est ma surprise de tomber sur cette page sur le site de Billetréduc (ici) et de voir que ma pièce va être jouée au théâtre Bouffon à Paris des mois de mars à mai. Hello? Qu'est-ce qui se passe, là ?

Personne m'a dit que ça allait se faire. J'avais envoyé le texte en effet à une personne au mois d'octobre qui se disait intéressée, elle m'avait dit que l'idée serait de la jouer sur Paris dans une petite salle vers l'été, que le metteur en scène me contacterait, mais comme personne ne l'a fait, je me suis dit que c'était tombé à l'eau.

Il me semble que si on utilise le nom de quelqu'un sur une affiche, on doit avertir la personne en question... Je n'ai été consultée à aucun moment, ne sais absolument pas ce qu'ils ont fait du texte, je ne reconnais pas tout à fait mon histoire dans leur synopsis (qui comporte faute d'orthographe et doublon), j'ai l'impression qu'ils l'ont adaptée (voire vulgarisée en voyant l'affiche), bref, je ne suis pas très jouasse. A suivre...

29 janvier 2013

David Greig

SAM_0025Encore un auteur dont je n'ai jamais entendu parler. David Greig est un auteur écossais qui a pourtant écrit pas mal de pièces.

On vient de me conseiller Nuit d'été, une pièce qui est jouée à la Manufacture des Abbesses à Paris en ce moment (voir ici). Il s'agit d'une comédie romantique moderne qui a l'air sympa, mêlant texte et chansons.

Comme je ne peux pas aller voir le spectacle, je viens d'acheter le texte (en anglais malheureusement, la traduction en français ne semblant pas avoir été publiée). La pièce en anglais s'appelle Midsummer.

A bientôt donc après lecture.

28 janvier 2013

"La grotte" (8H, 5F, un garçon)

DSC01875La grotte de Jean Anouilh, une pièce en deux actes publiée dans la collection Folio (numéro 917).

En voilà une pièce pas banale ! Je ne savais pas que Jean Anouilh avait joué ainsi avec la relation auteur/personnages. Cela fait penser à Pirandello bien sûr, auteur que j'aime aussi beaucoup.

Comme je m'interroge beaucoup sur l'écriture dramatique, forcément, j'ai accroché, mais c'est une pièce assez riche, qui brasse beaucoup de thèmes, et il y a bien des moments où l'on se demande où tout cela va mener.

C'est une histoire du théâtre dans le théâtre. Un auteur a commencé une histoire qu'il ne sait pas finir. Il ne sait pas où il va avec ses personnages et le dit au public, mais les personnages ont été créés et continuent à exister malgré lui. L'auteur les regarde évoluer, pas toujours content de voir ce qu'ils font de son histoire, souvent frustré.

L'histoire qu'il voulait raconter était celle d'un meurtre, le meurtre de Marie-Jeanne, une cuisinière. La pièce se déroule dans la cuisine d'une maison aristocratique où elle vient de trouver la mort.  Il y a un commissaire qui essaie d'elucider le tout et de remettre l'auteur dans le droit chemin, un séminariste qui remet en cause sa vocation, une jeune cuisinière enceinte, les employeurs aristocrates qui vivent à l'étage... cela fait beaucoup de monde.

Je la relirai un de ces quatre, car c'est un texte intéressant. Malgré que cette pièce soit sur la confusion totale d'un auteur, un auteur dépassé par son histoire, j'ai été effarée de la manière dont ce chaos a été décrit. Très bien mené, curieusement bien maîtrisé. Une pièce qui à mon avis n'a pas dû être évidente à écrire.

27 janvier 2013

Alfred Hitchcock interviewé par François Truffaut

microphoneEn voulant commander le livre de François Truffaut consacré à ses interviews avec Alfred Hitchcock, je suis tombée sur ce site où l'on peut écouter les enregistrements directement. Pour le lien, voir ici.

J'ai écouté les 25 sections (il faut du temps, douze heures en tout), mais c'est passionnant.

Tout d'abord, Hitchcock y parle avec un anglais parfait, lentement, très compréhensible, et ses propos sont traduits aussi vite en français par Helen Scott pour François Truffaut (qui ne parle pas du tout anglais et dont les tentatives font bien rire ses interlocuteurs – bonjour l'accent !).

C'est intéressant d'avoir un auteur/metteur en scène qui s'entretient avec un autre cinéaste. François Truffaut revient sur la carrière d'Hitchcock, sur chacun de ses films et ne mâche pas ses mots (pour lui, les films britanniques sont nuls, il n'y a aucun artiste peintre valable en Angleterre...)  ce qu'Hitchcock prend curieusement très bien (il était alors bien ancré dans sa carrière américaine). François Truffaut n'aime pas certains de ses films et lui dit carrément mais est très élogieux quand il les adore (comme Les enchaînés), ce qui donne un entretien assez marrant à écouter, car très honnête.

En passant, j'ai relevé quelques noms de dramaturges cités par Hitchcock, tels que Sean O' Casey, Robert Sherwood, Samson Raphaelson, James Bridie, et je vais essayer de lire au moins une de leurs pièces. Il mentionne aussi le  producteur David O. Selznick et le scénariste Ben Hecht (que l'on retrouve dans la pièce Moonlight and Magnolias de Ron Hutchinson, message du 12 octobre 2012 ) et il faudra aussi que je lise quelque chose sur eux.

Ces interviews donnent une bonne vue de la manière dont on bossait à l'époque, le pouvoir des studios. Hitchcock attribue l'échec de certains de ses films à un mauvais casting. Les grands acteurs refusant de jouer le rôle de vilains, il devait bien souvent embaucher des acteurs de seconde catégorie.

Des questions intéressantes posées par Hitchcock :

Pourquoi l'histoire devient démodée ? (déjà à cette époque, Hitchcock déplorait le fait qu'on s'éloignait de la bonne fiction, que la vogue n'était plus aux bonnes histoires, réfléchies, structurées)

Est-il est bon d'approcher un sujet sérieux avec un regard humoristique ? (Truffaut lui fait remarquer que le succès de ses films vient de leur approche un peu désinvolte, humoristique, même si le sujet est sérieux. Quand son regard a été moins léger, le public n'a pas suivi)

On y trouve des réflexions très intéressantes sur la plausibilité, la vraisemblance. Ils parlent de la manière de filmer (réaliste ou pas), de certaines intrigues de ses films qui, si on réfléchit bien, ne sont pas très plausibles, mais comme le dit Hitchcock, si on ne souhaite pas utiliser son imagination et tricher avec la réalité, il faut faire des documentaires.

Ces interviews datent de 1962 et je suis étonnée que la démarche de François Truffaut n'ait pas été copiée depuis. J'adorerais entendre Woody Allen, Francis Veber, Bernard Slade, Neil Simon parler de leur métier, revenir sur leurs films ou leurs pièces de théâtre...

26 janvier 2013

"Les enchaînés"

clip_filmJe n'avais jamais vu le film Les enchaînés (titre original : Notorious) d'Alfred Hitchcock (j'ai des lacunes comme ça) et j'ai trouvé ce film parfait. Parfaitement joué, parfaitement dialogué, parfaitement mené, bref super bien dosé. Il date de 1946.

Les prestations des deux acteurs principaux, Ingrid Bergman et Cary Grant, sont fantastiques. Dès le début je me suis fait prendre par les mimiques d'Ingrid Bergman, femme légèrement perdue qui semble trouver réconfort dans l'alcool. On n'a pas encore vu le visage de l'homme qui semble retenir toute son attention (Cary Grant est filmé de dos pendant un bon moment), bref après ça je n'ai pas lâché.

J'aime l'humour de ce film, mais aussi la simplicité, la maîtrise. Le mélange des genres aussi est bien fait, une histoire romantique sur un fonds d'espionnage.

L'histoire : Alicia est la fille d'un espion nazi qui accepte, sur la demande d'un agent du gouvernement nommé Devlin, de se rapprocher d'un homme et de ses relations douteuses. Alicia accepte par amour pour Devlin de se rapprocher d'un certain Sebastian et de le séduire. Mission accomplie puisque Sebastian n'est pas long à la demander en mariage, demande qu'elle accepte car Alicia est un peu désoeuvrée et pas très sûre des sentiments de Devlin à son égard. Les choses se compliquent lorsque Sebastian et sa mère comprennent à quoi elle joue et tentent de l'empoisonner.

Cela fait un bout de temps que je n'ai pas écrit de message sur un film et pourtant j'en vois toujours, mais je les oublie aussi vite, surtout les comédies romantiques qui ne volent généralement pas très haut. J'en regarde pas mal, la plupart du temps les yeux écarquillés par le peu d'imagination et la lourdeur des scénaristes.

Ce film remonte le niveau et toute personne intéressée par l'écriture d'un scénario devrait le voir pour son habileté. Une leçon d'écriture d'Hitchcock (comme le disait François Truffaut).

25 janvier 2013

"Joyeuses Pâques" (3H, 5F)

DSC01598Joyeuses Pâques de Jean Poiret, une pièce en quatre actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 720).

Une pièce que j'ai lue il y a trois ou quatre ans. Je viens de la relire et une seconde lecture permet de mieux se rendre compte à quel point elle est bien foutue. Tout part d'un gros mensonge, comme c'est le cas dans les pièces de boulevard, qui prend des ampleurs grotesques plus on avance dans la pièce. Peut-être un peu daté et tiré par les cheveux, mais bien fait.

L'histoire : Stéphane est marié à Sophie. Lorsque sa femme s'absente pour le week-end de Pâques, Stéphane décide d'en profiter pour inviter une jolie fille nommée Julie chez eux. Il est un peu stressé, n'ayant pas l'habitude de ramener de telles conquêtes, mais il n'a malheureusement pas le temps de faire plus ample connaissance avec Julie que sa femme rapplique suite à une grève d'avion. Stéphane a alors l'idée de faire passer Julie pour sa fille, fruit d'une ancienne liaison. Son épouse essaie d'accueilllir sa "fille" comme elle peut, mais évidemment les embrouilles se multiplient...

J'adore la première scène de cette pièce. Elle se passe pratiquement dans l'obscurité. On y voit Stéphane guider Julie chez eux, complètement parano de voir sa femme débarquer. Elle est très marrante, pas très romantique (ce qui la rend si drôle), et c'est un miracle que cette Julie ne parte pas en courant.

Jean Poiret était un dramaturge bien talentueux, je trouve.

24 janvier 2013

Traverse Theatre, Edimbourg

Tant que j'y suis à prendre de bonnes résolutions pour cette année...

Mon ambition est d'aller assister à une soirée de réunion d'auteurs au théâtre Traverse, à Edimbourg, dans le cadre de leur initiative Word, Word, Word. J'en ai déjà parlé (message du 19 avril 2012) et je compte bien aller y faire un tour (et prendre des photos si on m'autorise) pour voir comment tout cela se déroule...

A suivre donc.

23 janvier 2013

Passer à l'action...

distributionVoilà ce que je souhaiterais faire cette année.

Finir ma pièce à vingt personnages sur la préparation d'un spectacle, la traduire en anglais, puis la présenter à une troupe amateur au Royaume-Uni, si possible pas trop loin d'Edimbourg. J'aimerais m'investir dans la réalité des choses, le côté pratique du montage d'une pièce...

Voyons si j'arrive à réaliser ce souhait.

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