Histoires d'adultères
Pour revenir à mon message d'hier, j'avoue que je deviens un peu lasse de lire des pièces sur l'adultère. Combien de pièces de boulevard parlent de ça ? Plus de la moitié ? 75% ?
C'est curieux cette obsession pour ce thème, car il y a quand même plus drôle que des histoires de couples qui se trompent et se déchirent. Qu'est-ce qui s'est passé dans les années 60-80 pour que tout le monde s'y colle ? Plein d'autres sujets peuvent être traités d'une manière humoristique, il n'y a pas que les problèmes entre un mari et son épouse.
D'autant plus qu'il y a un sacré fossé entre ces pièces et la réalité quotidienne. Je sais bien qu'on ne va pas au théâtre pour y trouver une reproduction exacte de la vie, mais tout de même. Le dénominateur commun des histoires d'adultères dans la vie courante, c'est qu'elles se finissent en général mal pour les intéressés... mais au théâtre, on rigole, on trouve ça très amusant d'assister aux tromperies des personnages et surtout on accepte qu'après deux heures passées à s'en sortir des vertes et des pas mûres, tout se termine bien pour les personnages, le couple se reforme, on oublie tout et c'est reparti mon kiki pour la vie à deux. Très curieux.
C'est la raison pour laquelle je crois que j'ai été un peu déçue par la pièce dont je parlais hier. Voir un dramaturge comme Florian Zeller s'attaquer à ce thème si rabâché m'a paru curieux.