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La tête à rire

23 juin 2011

Théâtral magazine

DSC01960J'ai acheté ce magazine lors de mon dernier retour à Paris, magazine que j'ai trouvé très sympa.

La maquette est agréable, aérée et on obtient des informations sur tout ce qui se passe dans le monde du théâtre, surtout à Paris.

Il y a des interviews, des portraits d'artistes, un dossier par revue et, bien sûr, beaucoup de pièces mentionnées ce qui est une mine d'infos pour moi qui suis toujours à l'affût de nouveaux textes à lire.

Je l'achèterai à nouveau. Je ne sais pas si je m'abonnerai dans la mesure où je vis en Angleterre et ne peux donc pas voir la majorité des spectacles mentionnés. A voir.

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22 juin 2011

Un homme introuvable

fait_divers_yes_yesJe pensais qu'aujourd'hui, avec toutes les chaînes télés, les téléphones portables qui stockent des images, qu'il n'était plus possible de se cacher du monde. Eh bien ce n'est pas le cas.

Je fais référence à Xavier Dupont de Ligonnès, ce Français qui fait l'objet d'un arrêt international depuis le 10 mai, depuis la découverte du corps de sa femme et de ses quatre enfants dans le jardin du pavillon familial à Nantes.

Je pensais qu'on l'aurait immédiatement repéré ce type et qu'il aurait été arrêté et aussi vite interrogé. Eh bien non, on peut encore échapper à la police, même lorsqu'on a sa tête placardée un peu partout.

Il y a des faits divers qui ne cessent de m'étonner.

21 juin 2011

Réécrire est-il plus crevant qu'écrire ?

question_du_jourQuestion qui s'impose vu mon message d'hier.

Est-il plus crevant de réécrire un texte que de pondre le premier brouillon ? Eh bien, j'ai l'impression que oui, plus fatigant et moins marrant.

Quand on arrive à pondre le premier jet d'une histoire, c'est que tout va bien, on est relativement inspiré, ce qui est un moment très sympa. La réécriture, en revanche, c'est le moment de l'analyse, de la déprime en voyant que rien ne colle et de l'obligatoire prise de cerveau quand on se demande où on veut en venir avec tous ces morceaux de texte.

L'écriture, c'est faire la fête, la réécriture c'est ranger après, aspirer partout et faire la vaisselle pour que tout soit nickel !

Je peux me tromper bien sûr, mais c'est ce que je ressens en ce moment...

20 juin 2011

Du texte au kilomètre

Je viens de découvrir une toute autre manière de travailler. J'écris du texte au kilomètre, des premiers jets de pièce que je tape, mets de côté, pose délicatement sur mon étagère et laisse en plan.

J'évite toute relecture, toute réécriture. C'est sympa de faire comme ça, on écrit en se foutant complètement du reste, en évitant de se demander si cela tient la route ou pas.

Je ne vais pas finaliser grand-chose si je continue comme ça, je sais bien, mais je trouve que le travail de relecture et de réécriture est trop fatigant, donc j'ai décidé de faire l'impasse.

Peaufiner un projet est si éreintant que c'est sympa de ne pas du tout le faire. Voilà ma réflexion du jour.

Exemple à ne pas suivre...

19 juin 2011

L'hurluberlu, extrait

Comme je le disais hier, la femme du général dans L'hurluberlu de Jean Anouilh cherche une pièce de théâtre à monter et le général est curieux de savoir quel texte ils vont choisir. Ils optent pour une pièce sérieuse :

DAVID EDWARD MENDIGALÈ(...) Le théâtre moderne a fait un grand pas en avant. Le jeu pur, le divertissement, c'est fini !

LE GÉNÉRAL Tiens, pourquoi ? Il ne faut plus s'amuser ?

DAVID EDWARD MENDIGALÈHabitants provisoires de cette planète que menace la destruction atomique, nous n'en avons plus le temps. Il s'agit maintenant de travailler à la prise de conscience de l'homme, par l'homme, pour l'homme et dans l'humain. Ce qui n'exclut en rien, vous le verrez, l'angoisse métaphysique et une sorte d'humour désespéré.

LE GÉNÉRAL Vous nous promettez une excellente soirée ! Mais, vous savez, bombe atomique ou non, nous avons toujours été des habitants provisoires de cette planète. Cela ne nous empêchait pas de rire de temps en temps.

(...)

DAVID EDWARD MENDIGALÈLa pièce s'appelle Zim ! Boum !

SOPHIE (paumée)  — Oh, Zim ! Boum !

LE GÉNÉRAL Zim ! Boum ! J'aime bien ça. Ça fait gai.

DAVID EDWARD MENDIGALÈOu Julien l'Apostat.

LE GÉNÉRAL C'est moins gai. (...)

DAVID EDWARD MENDIGALÈZim ! Boum ! ou Julien l'Apostat. Antidrame.

LE GÉNÉRAL Pourquoi antidrame ?

DAVID EDWARD MENDIGALÈVous le verrez tout de suite, Général. La pièce est de Popopief, un de nos jeunes auteurs français.

(...)

DAVID EDWARD MENDIGALÈLe décor ne représente rien.

LE GÉNÉRAL Ca coûtera moins cher (Aglaé lui tape sur la main) Je ne dis rien de mal. Je pense aux frais généraux.

DAVID EDWARD MENDIGALÈA droite, une porte condamnée par des planches ; au fond, une fenêtre trop haute pour qu'on puisse rien voir. Au milieu de la scène : un bidet.

LE GÉNÉRAL Plaît-il ?

DAVID EDWARD MENDIGALÈUn bidet. (...) Vous verrez que cet ustensile, dont la présence au premier abord peut vous choquer, a une signification profondément métaphysique.

LE CURÉ Dans ce cas, je n'insiste pas.

DAVID EDWARD MENDIGALÈ(lisant) "En scène, Julien et Apophasie. Ils sont assis par terre, accroupis l'un près de l'autre. Ils ne se disent rien. Ils ne bougent pas. Ce silence doit se prolonger jusqu'à la limite de résistance du spectateur. (...) C'est un moment de théâtre extraordinaire et d'une audace bouleversante ! C'est la première fois, dans l'histoire du théâtre, qu'on levait le rideau et que le rideau levé, il ne se passait rien. Il y a quelque chose qui vous prend à la gorge ; c'est le néant de l'homme soudain, son inutilité, son vide. C'est d'une profondeur vertigineuse !  (...) Au bout d'un moment, quand l'angoisse est devenue insoutenable, Julien bouge enfin et se gratte". (Il explique) Là, c'est d'une cruauté folle ! Nous avons vu l'homme : son néant, sa vacuité, et quand enfin il fait un geste, le premier, c'est pour se gratter... Vous sentez ?

LE GÉNÉRAL Pas encore. Mais allez toujours

Un dialogue s'ensuit entre les deux personnages pour savoir si c'est une puce qui le fait se gratter... Voilà le théâtre moderne qui en prend pour son grade...

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18 juin 2011

"L'hurluberlu" (10H, 4F)

DSC01897L'hurluberlu, une pièce en quatre actes de Jean Anouilh publiée par l'Avant-Scène (numéro 246).

Encore un bon texte de Jean Anouilh. Je n'ai pas encore tout lu de lui, mais je suis sûre que s'il avait eu envie d'écrire une pièce sur un peintre en bâtiment qui passe ses journées à repeindre des murs en blanc, il aurait réussi à rendre l'histoire captivante.

Je persiste et signe : j'aime son style, son ton acerbe, son écriture efficace, enlevée. Il y a toujours des répliques pleines de mordant, piquantes et je m'amuse même si le sujet est grave, ce qui est quand même incroyable.

L'histoire : un général, un peu dépassé par la réalité qui l'entoure mais toujours plein d'idéaux, reçoit chez lui un curé, un petit bourgeois, un militaire qui le déçoivent tous chacun à leur manière, alors qu'il angoisse de perdre sa femme qui est beaucoup plus jeune que lui.

Pas facile à résumer cette pièce, mais j'ai bien aimé le personnage principal du général qui ne se gêne pas pour remettre tout le monde à sa place.

Il y a une critique assez marrante à la fin du second acte sur le théâtre moderne. La jeune épouse du général voulant monter une pièce chez eux, ils se mettent d'accord sur le choix d'un nouveau texte, théâtre moderne dont Jean Anouilh en profite pour se moquer. Extrait de la pièce dans le message de demain.

17 juin 2011

Les poubelles anglaises

Non, ce n'est pas le titre de ma prochaine pièce, mais un problème dont on n'arrête pas d'entendre parler en Angleterre en ce moment, à savoir : faut-il collecter les ordures toutes les semaines ou tous les quinze jours ?

Oui, j'ai bien dit tous les quinze jours. Dans certaines régions en Angleterre, les ordures ne sont ramassées que deux fois par mois, ce qui n'est pas très populaire (et complètement malsain). Alors voilà, depuis, c'est devenu le sujet favori à la télé, on n'y parle qu'ordures !

Moi, je dis OUI à des ramassages à la semaine et ma décision m'a pris une seconde. Pas besoin de débats à rallonge ou de longues interviews avec des experts en ordures, des politiciens ou des gens de la rue qui ouvrent leurs sacs pleins de déchêts pour montrer à quel point tout pourrit vite, 15 jours c'est trop long.

Voilà, c'est dit. Doit-on vraiment passer des heures à débattre d'un sujet aussi évident ?

16 juin 2011

Gestionnaire de quiproquos

dilemme

Un bon auteur de vaudeville est-il avant tout un bon gestionnaire de quiproquos ? Une personne qui sait les organiser, les agencer dans un rythme, une logique impeccable ?

Comme une bonne secrétaire qui classerait toujours chaque dossier à la bonne place, l'auteur de vaudevilles serait surtout un bon organisateur de scènes, qui aurait le don de placer chaque chose là où elle doit se trouver, en vue de provoquer le meilleur effet ?

Si les scènes sont nulles, savoir bien les agencer les unes après les autres ne sert pas à grand-chose, c'est vrai, mais j'en reviens à mon message du 7 mai, me demandant si le plus bel atout de l'auteur de boulevard n'est pas d'avoir un cerveau méthodique, rationnel.

A étudier de plus près.

15 juin 2011

Le vaudeville et le mensonge

question_du_jourDepuis que j'ai lu Impair et père de Ray Cooney, je réfléchis à la place du mensonge dans le vaudeville. Peut-on écrire un vaudeville, une farce, sans qu'il y ait un mensonge à la base ?

Vaudeville, farce, je ne sais pas, comédie sûrement. On peut écrire une comédie sans qu'il y ait de tromperie flagrante, comme dans les pièces de Neil Simon par exemple. Mais pour écrire un vaudeville, ne faut-il pas toujours un gros malentendu qui entraîne les personnages dans des situations qui les dépassent ?

Il ne s'agit pas toujours d'un mensonge pur et dur à la Ray Cooney, où les personnages inventent de nouveaux bobards à chaque phrase, mais des erreurs ou malentendus que l'on ne corrige pas, des vérités que l'on cache sans pour autant activement en rajouter.

Pour qu'il y ait quiproquo, il faut bien que les personnages ne soient pas sur la même longueur d'onde et que les pistes aient été faussées à un moment donné.

Je ne sais pas trop bien où je vais avec tout ça, c'est juste une question qui me trotte dans la tête en ce moment. Je vais étudier mes prochaines lectures pour approfondir un peu.

14 juin 2011

L'horlogerie de Feydeau

Pour compléter mon message d'hier, qu'est-ce qu'on entend lorsque l'on parle du "mécanisme d'horlogerie" du théâtre de Feydeau ?

On dit que les pièces de Feydeau sont organisées comme les rouages complexes d'un mécanisme d'horlogerie... à savoir que toutes ses intrigues sont tellement bien menées dans une logique si implacable que pour arriver à ce niveau d'agencement, de complexité, de maîtrise dans le travail, on s'approche de la rigueur qu'il faut pour faire marcher une montre. En d'autres termes, pas d'improvisation, de relâche, le travail du dramaturge est assidu et l'agencement de ses pièces parfait.

Et le genre comique n'est toujours pas pris au sérieux ? La discipline qu'il faut pour faire rire est reconnue et pourtant on semble encore traiter les comédies comme si elles ne demandaient aucun effort, comme si elles pouvaient être écrites d'un trait un beau matin en se levant. Non mais !

13 juin 2011

Ray Cooney, technique dramatique

festival

Quelques propos figurant dans l'Avant-Scène numéro 1103 sur la technique dramatique de Ray Cooney :

Les pièces de Ray Cooney étaient toujours rodées en province avant d'arriver à Londres. De cette manière, la pièce devenait "une Rolls-Royce bien rodée dont on connaît tous les rouages".

(Les pièces de Ray Cooney sont) un produit de luxe, à la charpente solide et dont les finitions ont exigé des heures de mise au point. Ainsi, le premier acte, qui ne doit provoquer qu'une demi-douzaine de rires au plus, est toujours lent, "pour camper une vraie situation et faire vivre des personnages réels. Dans la deuxième partie, les spectateurs commencent à croire aux personnages et se mettent à rire." Le rythme s'accélère.

Dans toutes ses pièces, Ray Cooney aime placer "un personnage très banal dans une situation à laquelle il ne s'attendait pas du tout. A partir de là, le pauvre malheureux est entraîné dans un imbroglio inextricable dont il ne pourra se sortir qu'en accumulant les mensonges et les actes les plus fous". La scène  devient "un brasier de quiproquos, de fausses pistes, de fausses identités. Les héros courent, zigzaguent et tombent immanquablement dans les bras des dernières personnes qu'ils auraient dû rencontrer." Alors, pris de panique, ils improvisent n'importe quoi et le rire s'installe".

La farce est construite et jouée avec beaucoup de précision et de vérité, sans excès grotesque. Tout est prémédité et travaillé avec une telle subtilité que le public ne s'en aperçoit qu'après la représentation. Cette technique a été souvent comparée à la célèbre "horlogerie" de Feydeau.

12 juin 2011

Ray Cooney

Aimant de plus en plus ce dramaturge anglais, voici un petit topo sur lui :

Il est né à Londres en 1932.

Il a commencé par jouer la comédie avant de se tourner vers l'écriture. Il n'a jamais lâché sa passion pour le jeu, il a joué pratiquement dans toutes ses pièces (dont il assurait aussi la mise en scène).

Il n'a pas fait d'études, s'il avait été à l'université selon lui, il pense qu'il aurait écrit de manière différente, probablement plus intellectuelle.

Ses principales pièces sont :

3 Partout (Titre original : One for the Pot)
Le saut du lit (Move over, Mrs Markham)
Une fille drôlement gonflée (Why not stay for Breakfast?)
Le vison voyageur (Not now Darling)
Voyez-vous ce que je vois ? (There goes the Bride)
Double Mixte, qui devient Stationnement alterné (Run for your wife)
C'est encore mieux l'après-midi (Two into One)
La Galipette (Wife begins at Fortys)
Panique au Plazza (Out of Order)
Impair et Père (It Runs in the Family)
Espèces menacées (Funny Money)
Chat et souris (Caught in the Net)

Mais aussi (en anglais) :

Who were you with last night?
Chase me Comrade
Charlie Girl (comédie musciale)
My Giddy Aunt

10 juin 2011

"Impair et père" (7H, 5F)

DSC01860Impair et père de Ray Cooney, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 1103).

Une pièce que j'aime bien. Dès les premières pages, le personnage principal se met à mentir comme il respire, provoquant un tas de situations amusantes. Je me demande comment Ray Cooney ne perd pas le fil avec tous les bobards qui sortent de la bouche de ses personnages. Il doit écrire avec un tableau qu'il consulte à tout bout de champ, ce n'est pas possible autrement.

L'histoire : le docteur Pierre Jouffroy s'apprête à donner une conférence devant 300 confrères médecins lorsqu'une infirmière, anciennement à son service, lui annonce qu'il est le père de son fils et que celui-ci veut le voir.

Ne voulant pas faire face à ses responsabilités alors que son épouse est dans les parages, il fait croire qu'un de ses collègues est le père du jeune homme.

Tiraillé entre un fils qui veut le connaître, sa femme qui essaie d'y comprendre quelque chose, son directeur qui s'impatiente à entendre son discours, un homme âgé un peu gaga qui n'est pas mécontent de voir un peu d'animation autour de lui, et un policier encombrant, le pauvre docteur Jouffroy n'a pas une seconde de répit et le spectateur ne souffle pas une seconde.

Les acteurs qui jouent une pièce de Ray Cooney doivent être en super forme car lorsqu'une pièce est autant fondée sur le mensonge, si l'on saute un ou deux dialogues, la suite risque de ne plus avoir de sens.

Ray Cooney est un auteur à part. Je ne vois pas quel autre auteur comique s'amuse à autant envenimer la situation de ses personnages en leur faisant dire ce qui lui passe par la tête.

Parfois je ne sais pas si une pièce doit vraiment être classée dans ma rubrique "Pièces comiques". Aucune hésitation ici, le rire est garanti.

9 juin 2011

Faut-il savoir jouer la comédie pour écrire de bonnes pièces ?

Une question que je me pose depuis un bout de temps.

De nombreux auteurs de théâtre sont aussi acteurs : par exemple, Bernard Slade, Ray Cooney et plein d'autres.

Ray Cooney dit que jouer dans ses pièces lui permettait de voir tout de suite ce qui clochait dans ses textes. Bernard Slade ne paraît jamais avoir adoré la solitude qu'impose le travail d'auteur, préférant être entouré de gens, faire partie d'une équipe d'acteurs.

Tous les auteurs ne sont pas comédiens heureusement, sinon je m'inquiéterais un peu n'ayant absolument aucun talent dans ce domaine. Je me suis inscrite une fois à des cours de théâtre, cela a duré deux leçons. J'angoissais tellement de me trouver sur scène qu'aucun mot ne sortait de ma bouche, ce qui limitait pas mal ma capacité à jouer un rôle.

C'est dommage, car cela doit être sympa d'écrire des pièces et de pouvoir y jouer un rôle.

8 juin 2011

Séries télévisées

tv_1Je ne sais pas ce qui se passe en France, mais en Angleterre, on a le droit chaque semaine à des nouvelles émissions plutôt bizarroïdes.

Il s'agit de documentaires mettant l'accent sur certaines professions particulières ou certains domaines d'activités peu connus.

On a eu le droit par exemple à des séries d'émissions sur la vie et le travail dans un garage, suivant des mécanos réparant automobiles et motos, ce qui passe encore, car j'imagine que cela doit intéresser des gens, mais la dernière en date suit un type dont le boulot est de récupérer des avions privés à des gens qui sont dans la panade financière et ne peuvent plus payer les mensualités. Qui cela peut concerner une émission pareille ? 

La tendance est aussi à aller de plus en plus vers le choquant et le dégoûtant. On a ainsi eu le droit à une série absolument passionnante sur l'extermination des rats, une autre sur des Autopsies... A quand la série "Tu veux voir mes verrues ?"

Qui conçoit des programmes pareils ?

7 juin 2011

Pourquoi mon chat s'appelle Fish ?

Une petite parenthèse pour compléter mon message d'hier, car cela peut paraître un peu bizarre d'appeler son chat FISH ou POISSON.

En fait mon chat s'appelle FREDDO, ce qui n'est pas mieux. Je l'ai nommé un jour en revenant d'Italie après un séjour où j'avais été surprise de voir que lorsque l'on se lave les mains dans un évier italien, Caldo veut dire "chaud", Freddo "froid". J'avais toujours un moment d'hésitation en utilisant les robinets et quand je suis revenue en Angleterre, mon pauvre chaton qui avait besoin d'un nom s'est vu donner le nom de... ben oui, du robinet d'eau froide.

Pas de quoi être fière, je sais bien. Comme il aime bien le poisson et qu'il se faufile toujours à la manière d'un poisson, je l'ai surnommé FISH qui n'est guère mieux, je suis d'accord.

Comme quoi, même pour nommer un chaton, l'inspiration n'est pas toujours là...

6 juin 2011

Ecrire... et mon chat Fish

FISHQuel est le rapport entre l'écriture théâtrale et mon chat Fish dont la photo est ci-contre et qui est aussi en bannière de ce blog ?

Eh bien, quand je regarde mon chat, je vois une créature qui ne fout absolument rien de la journée, mais qui se promène la tête haute avec une telle assurance et un air si important qu'on pourrait croire qu'il est à l'origine de l'Univers.

Moi, en revanche, j'ai les yeux cernés et les cheveux qui ont l'air de nouilles à force d'avoir la tête prise par mes pièces et d'en oublier mes vitamines.

J'essaie de créer des textes et j'ai l'air d'une ratatinée, mon chat ne fait que se laver et dormir et il a la super frite.

Quelque chose cloche quelque part. Moins on en fait, moins on sert à quelque chose, plus on devrait être déprimé, même dans le monde animal ?

Eh bien non, ce n'est pas le cas. Les chats se prélassent toute la journée, et plus ils bullent, plus ils ont l'air d'être heureux. Ils ont vraiment une leçon à nous donner, il me semble.

Laquelle ? Ma foi, ce n'est pas évident au premier abord.

De ne rien faire du tout et de regarder les voitures passer ? On serait tous un peu dans la panade financière si on ne faisait que ça, mais peut-être qu'ils sont là pour nous rappeler qu'il n'y a aucun mal à ne pas contribuer à l'évolution de la planète.

Non que l'évolution de la planète dépende de l'écriture d'une comédie, mais tout de même, dans chaque acte créatif, on essaie d'influencer le monde qui nous entoure, d'apporter quelque chose de nouveau, une nouvelle vision.

Pas la peine d'angoisser trop là-dessus ! nous disent les chats. Pas la peine de chercher de midi à quatorze heures... Nous, on ne fout rien et on n'est pas malheureux !

Peut-être que c'est pour ça que de nombreux auteurs semblent apprécier leur compagnie. Lorsque rien ne va et que l'on se retrouve avec des textes qui n'ont aucun sens, ces charmantes bêtes sont là pour nous rappeler que ce n'est pas la peine de déprimer, la vie peut être belle même si on est complètement improductif...

5 juin 2011

"L'œuf" (19H, 14F)

DSC01910L'œuf, de Félicien Marceau, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 160).

Voilà une pièce pas banale. Ce n'est pas une pièce offrant une structure traditionnelle. Ici, pas de succession de scènes qui se suivent de manière logique, mais un personnage central qui fait figure de chef d'orchestre et fait venir personnage après personnage en fonction de ce qu'il raconte. Ce texte ne doit pas être évident à mettre en scène, car les situations s'enchaînent assez vite et le décor doit s'adapter en fonction.

Voici l'histoire : Magis est un homme qui se sent à l'écart et se pose beaucoup de questions.  Il trouve que le monde qui l'entoure est faux, fermé, clos, à l'image d'un œuf dont il est difficile de percer la coquille. Seuls y arrivent ceux qui obéissent, se conforment aux lois du système et font des compromis quant à la vérité. Pour prouver sa théorie, à savoir que le monde est un univers où l'on est accepté que si on se rabaisse et se salit, il prend sa vie en exemple et relate plusieurs étapes clés de son existence.

L'étape la plus significative est la rencontre avec son épouse. Il préférait sa sœur certes, mais il s'est retrouvé marié à Hortense. Il a été témoin du rapprochement d'Hortense avec un autre homme avant de se rendre compte qu'ils étaient devenus amants. Après s'être amusé à les prendre sur le vif, il a proposé à son amant de le dédommager pour continuer à profiter de la compagnie de sa femme. Proposition peu morale, mais logique selon lui.

Puis il a décidé de tuer sa femme et de faire tout pour que son amant soit accusé du meurtre. Succès en ce qui le concerne, son amant est accablé par les preuves, et voilà Magis qui sent qu'il fait maintenant partie du monde, qu'il a une certaine emprise sur les choses, même s'il a les mains sales.

Pas facile à résumer comme concept, je dois dire, et je me demande si un dramaturge actuel venait expliquer ce genre d'idée à un producteur, on ne lui montrerait pas aussi vite la porte.

Je n'aime pas en général lorsqu'un personnage parle au public, mais je dois dire que dans ce texte, une fois qu'on rentre dans le jeu, cela n'est pas gênant. Une pièce qui n'a l'air de rien mais qui offre un message assez sérieux, même pessimiste. Le tour de force de ce texte est de faire passer un message plutôt dur comme s'il n'y avait rien de plus léger. Une belle découverte !

4 juin 2011

Yes!

Li Na a gagné Roland Garros.

Ce qui prouve qu'il faut perséverer dans tout ce qu'on fait, que ce soit un sport ou l'écriture...

4 juin 2011

Allez Li Na !

Quel est le rapport entre une joueuse de tennis chinoise, en finale dans quelques heures à Roland Garros, et l'écriture théâtrale ?

Le travail acharné, dans les deux domaines, devrait toujours être récompensé.

Cette joueuse n'a pas l'air d'avoir eu un parcours facile, et pourtant elle continue à y croire et à se battre, à cumuler les heures d'entraînement sur les courts de tennis, travail qui paie aujourd'hui car elle est en finale.

Pour tous les aspirants auteurs qui bûchent dans l'anonymat total, allez Li Na, il y a une lueur d'espoir au bout du tunnel !

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