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La tête à rire

25 mars 2011

En parlant de Woody Allen...

Cela fait un bout de temps que je cherche la pièce de théâtre Une aspirine pour deux, écrite par Woody Allen. Impossible de la trouver. Je souhaiterais l'acheter en français plutôt qu'en anglais (titre original Play it again Sam) car j'apprécie mieux un texte dans ma langue maternelle.

Le film qui en a été tiré, Tombe les filles et tais-toi, est un de mes films favoris et je suis curieuse de voir ce que cette histoire donne sur scène.

Si quelqu'un a une idée...

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24 mars 2011

Nouveau film de Woody Allen

Encore un film de Woody Allen qui va sortir.

Il s'agit de Minuit à Paris (titre original Midnight in Paris), sortie prévue le 11 mai. 

Et Woody Allen sera à Rome à la fin du mois pour un concert de jazz, mais aussi parce que c'est la ville choisie pour son prochain film. Comment fait-il pour être aussi prolifique ?

J'aimerais bien être une petite souris pour voir sa méthode, sa routine de travail... Tous les ans, il boucle un projet. Incroyable !

23 mars 2011

Le calvaire d'une mère

fait_divers_yes_yesIl y a des histoires qui touchent plus que d'autres.

L'histoire de cette femme suisse, séparée de son mari, qui cherche ses jumelles depuis pas mal de jours dans quatre pays différents, depuis que son mari, parti avec les petites, s'est donné la mort.

L'horreur. Cette femme ne sait toujours pas où sont ses filles, si elles sont décédées comme son ex-mari lui a fait dire par l'intermédiaire d'un courrier, ou livrées à elles-mêmes.

Ce type voulait faire souffrir sa femme. Mission accomplie. Il avait pourtant la quarantaine, on pourrait croire que la sagesse vient avec l'âge.

C'est vraiment difficile de comprendre ce qui se passe dans la tête des gens.

22 mars 2011

"Ne réveillez pas Madame..."

Ne réveillez pas Madame..., une pièce de Jean Anouilh en trois actes publiée dans la collection Folio Gallimard.

DSC01878Un texte qui est plus sérieux que ceux que je lis d'habitude.

Je ne peux pas dire que j'ai eu un plaisir fou à le lire, mais je l'ai trouvé intéressant. Peut-être je n'étais pas assez concentrée pour l'apprécier pleinement, mais il m'est arrivé de perdre le fil et de me demander de quoi ça parlait.

L'histoire : un metteur en scène, qui ne vit que pour le théâtre, essaie de répéter une pièce tout en confrontant ses problèmes liés à sa mère et aux femmes de sa vie.

Il y a plusieurs niveaux d'histoire : la répétition à proprement dite... quelques retours sur le passé où on voit ce metteur en scène petit avec sa mère qui le délaisse au profit de sa carrière de comédienne... ses débuts de relation avec ses épouses qui se lassent au fur et à mesure de lui... le tout entrecoupé par un souffleur qui vient partager avec nous ses pensées...

Pas banal, c'est sûr. Une pièce qui ne doit pas être évidente à monter mais qui doit prendre toute sa force sur scène, je pense. J'ai bien aimé le personnage du souffleur qui vient de temps en temps nous raconter ce qu'il a dans la tête. J'ai trouvé ça ingénieux.

Je pense que je vais lire toutes les pièces de Jean Anouilh.

21 mars 2011

"Baby, it's you"

clip_filmUn film de John Sayles datant de 1983, avec Rosanna Arquette et Vincent Spano.

Jolie surprise, ce film. Je n'en avais jamais entendu parler, mais il m'a fait passer un bon moment, surtout grâce au personnage interprété par Vincent Spano, qui est assez marrant.

C'est l'histoire d'une rencontre entre Jill, une jeune lycéenne juive, et un étudiant italien aux origines modestes mais toujours bien fringué qui se prend pour Frank Sinatra. Jill ne tombe pas de suite raide amoureuse, mais se laisse petit à petit conquérir par le charme de cet étudiant énigmatique.

Je n'ai pas lâché une seconde.

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20 mars 2011

Une bonne idée

Je poste ce message suite à une conversation que je viens d'avoir avec ma mère. Elle allait au cinéma voir Les femmes du 6e étage, et ce film ne sortant pas en Angleterre, elle me racontait rapidement au téléphone de quoi ça parlait, et son petit compte-rendu m'a donné aussitôt envie de le voir.

L'idée de ce type un peu coincé, qui revit en côtoyant des femmes d'origine espagnole qui occupent les habitations modestes de son immeuble bourgeois, est simple, alléchante et laisse entrevoir mille possibilités.

Et c'est là que je me suis dit, quand un scénariste a une bonne idée, une idée forte, la bataille est en partie gagnée.

Même remarque pour Bienvenue chez les Ch'tis d'ailleurs, qui a eu tant de succès. Les deux films jouent sur le contraste de deux manières de vivre, deux cultures, et tout de suite on sait que l'on est dans une comédie qui risque d'être juteuse.

Ces films se résument très bien, car l'histoire est claire, précise, à l'opposé des idées plus vagues, des histoires que l'on se sait pas trop commencer à raconter... Quand on a du mal à résumer le film que l'on écrit, c'est qu'on est un peu dans la panade, il me semble.

Aux Etats-Unis, on parle de High Concept, une idée qui retient immédiatement l'attention, que ce soit par son originalité, sa nouveauté ou sa simplicité. Une idée que l'on remarque, quoi. Je commence à comprendre ce qu'ils veulent dire.

19 mars 2011

"Changement à vue" (4H, 4F) + plusieurs voix

DSC01846Changement à vue, de Loleh Bellon, une pièce publiée par l'Avant-Scène (numéro 651).

Je n'ai pas été passionnée par cette pièce, je dirais même qu'elle m'est un peu passée au-dessus de la tête. Je voulais connaître cette dramaturge Loleh Bellon, mais je dois avouer avoir arrêté au milieu pour en lire une autre (Le Scénario de Jean Anouilh) car je m'ennuyais un peu (et je ne l'ai pas reprise).

L'histoire se passe dans les coulisses d'un théâtre alors qu'une pièce se joue. On assiste aux préoccupations des comédiens, à leurs angoisses, à leurs problèmes du moment.

Cela aurait pu être drôle mais j'ai trouvé les dialogues un peu terre à terre, pas bien excitants.

Cette pièce a été primée (Prix U) donc il ne s'agit bien entendu que de mon humble avis.

18 mars 2011

"Mon oncle Charlie"

T_l__okDommage que la série s'arrête suite aux problèmes personnels de Charlie Sheen, l'acteur principal de la série, et de la détérioration de sa relation avec le créateur du sitcom, Chuck Lorre.

J'ai toujours bien aimé Two and half men (le titre original), le duo formé par Charlie Sheen et Jon Cryer m'a toujours fait rire. Je ne sais pas ce que cela donne doublé en français, mais dans la version originale, c'est amusant, surtout saisons 3 et 4, lorsqu'il y avait l'actrice April Bowlby, qui jouait le personnage de Kandi, la copine, puis femme sans cervelle d'Alan.

Il y a en fait peu de comédiens et de comédiennes qui me font rigoler. Jon Cryer y arrive toujours, et cette actrice pas si connue que ça, April Bowlby, aussi.

A voir s'ils vont remplacer Charlie Sheen par un autre acteur (Rob Lowe aurait été mentionné) ou continuer avec Jon Cryer seulement sous le titre One and a half man.

17 mars 2011

Ecriture d'une pièce de théâtre : la durée

question_rougeComment estimer la durée d'une pièce qu'on a écrite ?

Beaucoup se fient encore une fois au nombre de pages, une page selon eux correspondrait à une minute de temps de scène (pour certains, à une minute et demie). Même réflexion que pour mon message précédent, le formatage d'une pièce de théâtre varie trop pour que cela soit un outil de mesure fiable.

Voici un ratio qui me paraît plus utile. Un directeur de théâtre disait, sur un forum de théâtre anglais, que le discours de scène se dit à un rythme de 170/180 mots par minute (lien ici vers le forum; voir le message du 26/09/2009, en bas de page).

Donc si on a un nombre de mots final (12 000 mots, on va dire) et que l'on enlève en moyenne les mots qui ne sont pas dits par page (noms des personnages, directions de mise en scène, en gros 1500 mots en tout), on arrive à un chiffre que l'on peut diviser par 170 (10 500 divisé par 170 = 62 minutes).

Après on peut rajouter quelques temps de pause, les changements de scènes (pas plus de 15 secondes par changement), 5 minutes pour le lever du rideau et 20 minutes d'entracte, et on a le temps total.

Pour mes pièces qui se jouent dans un décor unique et en temps continu, avec des fins d'actes qui sont factices et peuvent être brèves ou supprimées, je rajoute une dizaine de minutes en plus, ce qui donne un temps de scène approximatif de 75 minutes.

Il est vrai que, malgré tous ces calculs, rien ne remplace une répétition avec des acteurs, car la durée d'une pièce varie en fonction de la mise en scène, du jeu des acteurs, du lieu où elle est jouée, etc.

Mais à défaut de pouvoir faire jouer son texte par des comédiens, se fier au nombre de mots me paraît être une bonne manière de s'approcher au mieux du temps réel.

Ceci dit, si quelqu'un a une autre manière de faire ou d'autres idées sur le sujet, je suis preneuse...

16 mars 2011

Ecriture d'une pièce de théâtre : la longueur

question_rouge

Comment savoir si l'on a trop écrit ou pas assez ?

Si on souhaite, par exemple, participer à un concours de pièces dites de longueur normale, pour un spectacle censé occupé une soirée entière, comment savoir si le texte qu'on propose est assez long ?

Certains vous diront que c'est le texte qui doit vous le faire sentir, que si vous vous laissez vraiment porter par votre histoire, c'est instinctif, blablabla... Cela n'avance à rien ce genre de commentaires, je trouve.

D'autres se fient au nombre de pages. Si l'on vise 90 pages, on est bon selon eux. Pour moi, se référer au nombre de pages ne sert pas à a grand-chose. Le formatage d'une pièce de théâtre n'étant pas aussi rigide que celui d'un scénario de film, il y a de grandes marges d'erreur. Dans ma mise en pages, mes pièces ne font que 45 pages. En mettant un peu d'espace par ci, par là, elles pourraient facilement faire 50, 55 pages.

Le calcul par le nombre de mots est le seul qui me paraît intéressant. Facile de le faire sur Word, instantané, un outil qui sert de référence pour les maisons d'édition qui font appel à des manuscrits de romans par exemple (demandant généralement autour de 100 000 mots), pourquoi le renier pour l'écriture théâtrale ?

Lorsque j'ai commencé à réfléchir sur la longueur de mes pièces, j'ai tapé de longs extraits de textes que j'aimais bien pour avoir une idée de leur nombre de mots.

Résultat des courses ?

Pieds nus dans le parc, de Neil Simon : environ 30 000 mots.
Joyeuses Pâques, de Jean Poiret : environ 30 000 mots.
Un petit jeu sans conséquence, de Jean Dell et Gérald Sibleyras : environ 15 000 mots.

Les deux premières pièces ont été écrites il y a plus de 30 ans et, si j'ai bien compris les divers conseils que j'ai reçus, on a tendance à faire beaucoup plus court maintenant (surtout si on est débutant). Il semble que si on vise les 12 000 à 15 000 mots, on est bon, on a un texte jugé apte à occuper une soirée entière.

J'en ai fait l'expérience. Au début, du fait des mes calcus basés sur des pièces "anciennes", j'écrivais des pièces en 4 actes de 20 000 mots environ. Un éditeur de théâtre réputé m'a dit (trois fois) que c'était beaucoup trop long  pour le public actuel. La quatrième pièce que je lui ai envoyée, de 12 000 mots, a été acceptée par son comité de lecture, donc je pense que l'on ne peut pas trop se planter en visant ce total.

Dans mon prochain message, je parlerai de la durée d'une pièce, comment traduire en minutes le nombre de mots qu'on a écrits... C'est bien compliqué tout ça.

15 mars 2011

Japon

J'aime m'évader dans des textes de fiction et je n'ai pas à me triturer la tête pour comprendre pourquoi.

Lorsque l'on voit ce qui se passe au Japon en ce moment, les images sur des ports totalement ensevelis, sur les menaces de désastre nucléaire, les bras m'en tombent. L'horreur totale, la détresse au quotidien.

Je ne suis pas particulièrement croyante et je me demande comment on peut essayer de comprendre des événements pareils. La réalité peut être tellement cruelle...

14 mars 2011

Les pièces de Jean Anouilh

Suite à mon message d'hier, j'ai été voir ce que j'avais de Jean Anouilh sur mes étagères. Voilà ce que j'ai trouvé :

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Je les ai lues il y a longtemps et ne m'en souviens pas du tout.

Je vais aussi essayer de me procurer les pièces suivantes :

L'Hurluberlu
Le voyageur sans bagage
Monsieur Barnett
Le Nombril
L'Invitation au château
Cher Antoine ou l'amour raté
Ardèle ou la marguerite
Colombe
La Valse des Toréadors
L''Alouette.

Les éditions de la Table Ronde publient les pièces de Jean Anouilh par genre (pièces grinçantes, pièces roses, pièces costumées...).

 

13 mars 2011

"Le scénario" (6H, 4F)

DSC01848Le Scénario de Jean Anouilh, une pièce en trois actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 614).

J'ai acheté cette pièce après avoir lu la biographie de Pierre Barillet, A la ville comme à la scène. Et heureusement, je n'ai pas été déçue.

C'est le genre de pièce que j'aime. Pas vraiment légère et gaie pour une fois puisqu'on y parle d'alcoolisme, d'Hitler, des problèmes de couple, de solitude humaine, mais c'est fait avec humour et les répliques sont enlevées, alors on ne s'ennuie pas une seconde. Cette pièce est aussi une critique très marrante sur le cinéma.

L'histoire : deux scénaristes essaient de trouver une idée de scénario dans un bar pour présenter à un producteur. Ils en trouvent une dont ils vont parler au producteur en question, producteur qui ne va pas arrêter, tout au long de la pièce, d'adapter leur histoire en fonction de ses humeurs et des investisseurs qu'il trouve.

Etant intéressée par l'écriture de scénario, c'est vrai que j'étais réceptive et d'ailleurs je conseille à tous ceux qui aspirent à écrire des scénarios, ou à ceux qui ont des démêlés avec des producteurs, de la lire.

Cette pièce m'a donné envie de me replonger dans les écrits de Jean Anouilh...

12 mars 2011

Que penser du film "Synecdoche, New York" ?

clip_filmJ'avais téléchargé le scénario il y a un bout de temps, avais essayé de le lire en anglais, mais j'avais remarqué des paragraphes juxtaposés dans le texte et cela m'avait paru un peu bizarre, un peu compliqué. Compliqué ? Je me demande comment cette histoire peut être lue. J'essaierai à nouveau maintenant que j'ai vu le film, mais ouah, quelle histoire !

Je dois être un peu bizarre car ce film, hyper déprimant, m'a en fait remonté le moral. Je l'ai regardé l'autre soir, un soir pas trop folichon où je me disais : "oh, à quoi bon écrire, c'est trop dur et tout le monde s'en fout..." lorsque je me suis collée devant l'écran et ce film m'a rappelé à quel point tout acte créatif est dur et mentalement éreintant.

Bon, le scénariste et directeur Charlie Kaufman est carrément du genre torturé, mais quel courage d'exprimer sa vision des choses, même sombre, sur écran !

Parlons de l'histoire, si on peut. Caden Cotard est un metteur en scène de théâtre qui devient dépressif quand sa femme le quitte et qui essaie, après avoir gagné un prix, de créer un spectacle qui le consume au fil des ans, spectacle qui ne verra d'ailleurs jamais le jour devant un public.

Un constat pas mirobolant sur l'extrême solitude de l'artiste et de l'homme en général, mais il y a aussi des moments bien vus et drôles.

La fin ? Tragique... Après de nombreuses années à essayer de trouver le bon angle pour monter sa pièce, il a enfin une idée, mais bang, manque de bol, il meurt ! Pas drôle, je sais bien, mais je m'inquiète un peu, car cela m'a fait curieusement rire... Une fin tragiquement marrante si on a aussi l'esprit un peu tarabiscoté.

Je vais revoir ce film au plus vite. Vraiment pas banal, époustouflant même.

11 mars 2011

Mises à jour Google

Juste pour info : Google fait régulièrement des mises à jour de son moteur de recherche et pendant ce temps, un blog peut disparaître de la circulation.

Depuis trois semaines environ, il n'est pas toujours possible de trouver La tête à rire en tapant sur Google. Comme ce blog est relativement récent, il est possible qu'il disparaisse pour des semaines entières, voire des mois.

Si vous voulez revenir sur ce blog, le mieux est de noter l'adresse, de le mettre sur vos Favoris ou de chercher sur Yahoo.

C'est le mystère du référencement, paraît-il...

 

10 mars 2011

"Sept ans de réflexion" (5H, 5F, 1 garçon)

DSC01623Un film classique de Billy Widler datant de 1955, avec Jack Lemmon et Marylin Monroe dans les rôles principaux, qui a été tiré d'une pièce du dramaturge américain George Axelrod.

J'ai acheté la pièce en anglais, The Seven Year Itch, pour voir la différence avec le film, mais il n'y en a pas beaucoup, tout est déjà bien présent dans le texte original. La pièce s'appellerait en français Demeure chaste et pure (je n'ai pas trouvé grand-chose sur la pièce en français).

L'histoire ? Un homme marié, reste seul à New York pour passer l'été, est distrait par une charmante jeune femme qui vient d'emménager dans l'appartement au-dessus du sien.

Pleine de fantaisie cette pièce, avec un personnage central avide d'imagination et hilarant de nervosité.

J'ai vu une autre pièce de George Axelrod, Goodbye Charlie, sur Paris, avec Anne-Marie Chazel. J'ai été un peu déçue car j'ai trouvé l'interprétation/mise en scène un peu vulgaire. J'attends de me procurer le texte pour me faire une idée définitive de cette pièce. A suivre donc.

9 mars 2011

Pièces de théâtre : derniers achats

Voici mes dernières acquisitions :

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Deux pièces de Barillet et Grédy, Le Préféré et Peau de vache.

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Puis Le Scénario de Jean Anouilh (dont parlait Pierre Barillet dans son livre A la ville comme à la scène) et Changement à vue de Loleh Bellon, une dramaturge dont je ne connais rien.

 

8 mars 2011

Bernard Slade

Je voulais faire un petit topo sur le dramaturge Bernard Slade, lorsque je suis tombée sur cette introduction en présentation de sa pièce La fille sur la banquette arrière (Avant-Scène 738). En voici les grandes lignes :

"Bien que né au Canada, c'est en Angleterre que Bernard Slade passa sa jeunesse et fit ses études. Après avoir quitté la vieille Europe, il commença à New York une carrière de comédien qui devait durer près de dix ans et qui ne devait connaître aucun répit, puisqu'il interpréta plus de trois cents rôles.

Très attiré par l'écriture il fit ses premières armes d'auteur dramatique à la télévision pour laquelle il écrivit seul, ou en collaboration, une centaine de téléfilms qui furent diffusés sur toutes les principales chaînes américaines, la BBC, en Angleterre et la CBC au Canada. Il est aussi l'auteur de sept séries dramatiques télévisées, parmi lesquelles il faut citer The Flying nun ("La Religieuse volante") et The Partridge Family ("La Famille Partridge") qui connurent un très grand succès.

Mais, c'est en tant qu'auteur de théâtre que Bernard Slade devait s'imposer et conquérir bientôt une renommée internationale. Sa première comédie, Same Time, next year  ("Même heure l'année prochaine"), fut d'abord jouée à Broadway où elle connut un véritable triomphe durant 4 ans, puis elle partit en tournée à travers tous les Etats-Unis, tandis qu'elle était jouée dans trente-trois pays étrangers. (...)

Après ce grand succès, le nom de Bernard Slade ne devait plus cesser de briller en lettres d'or aux frontons des théâtres d'Amérique et d'Europe, faisant de lui un auteur heureux, gâté par la chance. Les pièces se succèdent :

Simon says get married ("Simon dit qu'il faut se marier")
A very close family ("Une famille très unie")
Fling ("Envoyez !")
Tribute ("Coup de chapeau")
Romantic comedy ("La fille sur la banquette arrière")
Special occasions (Les grandes occasions)"

Je n'ai pas lu Simon says get married, A very close family et Fling.  Je ne sais pas si on peut se les procurer aisément en français. A voir.

7 mars 2011

"La fille sur la banquette arrière" (2H, 4F)

DSC01851Une autre pièce de Bernard Slade que je viens de trouver en français. Il s'agit d'une pièce en trois actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 738).

J'aime beaucoup ce texte. Le film qui est sorti suite à la pièce (en anglais Romantic comedy) ne rajoute pas grand-chose, tout est déjà là.

C'est l'histoire d'une amitié amoureuse entre un dramaturge à succès et une jeune auteure de théâtre avec laquelle il va collaborer.

Ce qui me frappe et ce que j'aime dans les pièces de Bernard Slade, c'est que tout est plausible, on pourrait entendre parler d'une telle histoire dans la vie.

Dans certaines autres pièces de boulevard, tout est un peu réchauffé, nous savons que nous sommes dans la pure fiction, mais pas ici. C'est très humain, doux, jamais agressif ou vulgaire et surtout bien fait.

J'aime beaucoup cette histoire.

6 mars 2011

"Il y a longtemps que je t'aime" (2008)

clip_filmJ'ai pris ce film assez vite en grippe, car il avait l'air d'en rajouter dans le drame, dans le déprimant, ce qui a le don de m'horripiler. J'ai téléchargé le scénario en anglais pour voir de quoi ça retournait et l'histoire m'a paru avoir un gros problème.

Le personnage principal est une femme qui a tué son fils 15 ans plus tôt et qui, à sa sortie de prison, essaie de se trouver une place au sein de sa famille et de la société.

Pas hilarant, c'est clair, mais cela aurait pu être intéressant. Le problème est que la grosse révélation à la fin ne tient pas debout en ce qui me concerne. Apprendre au bout d'une heure et demie qu'elle a en fait tué son fils car il était atteint d'un cancer incurable et qu'elle ne voulait plus le voir souffrir m'a semblé être une méga claque dans la figure.

Tout le long du film, on se fait une image un peu monstrueuse de cette femme et tout s'écroule à la fin quand on essaie de nous faire avaler qu'elle a fait ce geste par amour. Mmm... Une femme qui aurait tué son fils à cause d'une maladie incurable aurait parlé de cette maladie à quelqu'un, une personne en aurait eu vent et aurait témoigné à son procès, non ? Qu'elle en parle à sa famille après 15 années de prison n'a aucun sens à mes yeux (sauf que si elle en avait parlé plus tôt, il n'y aurait plus eu de film).

Je n'aime pas lorsque je sens qu'un récit ne tient pas vraiment la route et que le début a été manipulé pour aider l'intrigue, pour permettre un minimum de développement.

Le film a reçu divers prix, donc encore une fois, je n'y connais pas grand-chose.

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MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

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