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La tête à rire

29 novembre 2011

Prochaine pièce

La prochaine pièce que je mettrai en ligne sera probablement une pièce intitulée Dispute chez Audrey, une pièce pour 6 personnages (3H, 3F), pour des comédiens ayant la trentaine environ.

C'est une pièce un peu bizarre, je dois dire, l'histoire d'une jeune femme qui angoisse pour son couple, et qui invite son frère et sa copine qui se disputent tout le temps pour montrer à son mari ce qui les attend s'ils continuent à passer aussi peu de temps l'un avec l'autre.

Je ne sais vraiment pas pourquoi j'écris un truc pareil.

En attendant de la finir...

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28 novembre 2011

Révéillée à 3 heures du matin...

Je me suis réveillée cette nuit à 3 heures du matin.

Cela m'arrive parfois mais là, c'est comme si quelqu'un avait frappé trois coups à ma tête pour me faire réagir. Pas de pluie, pas d'orage, pas de bruit bizarre autour de moi, juste le sentiment d'avoir été curieusement sortie de mon sommeil.

Et très vite, voilà que j'avais toutes les réponses aux problèmes que me pose un troisième acte. J'ai pris un bout de papier, ai écrit toutes les scènes qui me venaient miraculeusement dans l'ordre que je n'arrivais justement pas à trouver et me rendormais.

Je ne sais pas pourquoi on peut galérer sur un acte pendant longtemps, le mettre de côté et trouver un jour la solution en se réveillant.

J'essaie de comprendre le processus d'écriture, mais là, je coince un peu.  Qu'est-ce que je pourrais dire à quelqu'un qui me demanderait comment j'ai écrit ce texte ? "Euh, je l'ai laissé un bon bout de temps mûrir dans mon subconscient et puis bang ! j'ai été distraite dans mon sommeil et me suis réveillée un peu bizarrement un jour à trois heures du matin, ce qui m'a permis de griffonner pas mal de trucs et voilà, le tour était joué..."

Étrange.

27 novembre 2011

"La famille Jones"

clip_filmLa famille Jones (The Joneses en anglais) est un film américain sorti en 2009, réalisé par Derrick Borte, avec David Duchovny et Demi Moore.

L'histoire est la suivante : une famille vient s'installer dans une banlieue américaine aisée. Ils paraissent avoir une vie parfaite, mais sont en réalité des employés d'une société de marketing et leur boulot est de faire grande impression sur leur voisinage, de s'assurer que tout le monde les envie et achète ce qu'ils ont.

Une idée un peu différente qui m'a intriguée pendant les vingt premières minutes. Après on sait où on va, on sait que les deux acteurs principaux vont se découvrir l'un l'autre, mais je l'ai malgré tout regardé jusqu'à la fin.

C'est une critique du matérialisme à tout va, la réussite que l'on juge de nos jours par ce que l'on possède. Cela aurait pu être un peu moins mielleux à la fin, mais il s'agit au moins d'une idée qui n'est pas rabâchée et n'a pas été recyclée mille fois. Il faut le noter quand ça arrive car ce n'est pas si souvent.

25 novembre 2011

"Petits crimes conjugaux" (1H, 1F)

DSC02168Petits crimes conjugaux d'Eric-Emmanuel Schmitt, une pièce en un acte publiée dans la collection Le Livre de Poche.

Une pièce à deux personnages qui offre une vision plutôt tendue du couple et du mariage.

L'histoire : Gilles rentre chez lui après un séjour à l'hôpital. Il est en pleine crise d'amnésie, il ne reconnaît pas sa femme, son appart, et essaie de savoir qui il est en déchiffrant ce qu'il voit autour de lui, en questionnant son épouse. Petit à petit, on apprend qu'il a été hospitalisé suite à une chute dans les escaliers. Perturbé de savoir comment cette chute est arrivée, Gilles et son épouse se parlent de manière plus honnête, on arrive à savoir ce qui s'est réellement passé et Gilles et sa femme réévaluent leur couple.

C'est bien fait, les dialogues sont bien écrits, intelligents, même si légèrement torturés sur les bords, et je ne sais pas si, sans dévoiler la fin, on peut tout pardonner à son conjoint, mais ce texte offre un intéressant moment de réflexion sur la dynamique de la vie à deux, la panoplie de sentiments par laquelle on passe quand on vit une relation longue. C'est intrigant du début jusqu'à la fin.

J'ai un intérêt particulier pour les pièces à deux personnages et celle-là est pas mal du tout. A voir sur scène plus qu'à lire, je pense. Je l'ai classée dans les pièces plus sérieuses, car tout ça n'est pas hilarant tout de même.

24 novembre 2011

Idée éclair

Si on n'écrit pas les idées qui nous viennent, elles disparaissent aussi vite qu'elles sont arrivées. C'est quand même bizarre, on peut avoir une idée qui nous vient, le téléphone sonne et on pense à autre chose, et pfft ! adieu l'idée !

La même chose arrive pour ce blog. Je me dis "tiens, je vais écrire un message sur ça", quelque chose me distrait et c'est foutu.

Pas étonnant que la plupart des écrivains comme Woody Allen ont un petit carnet où ils écrivent tout ce qui leur passe par la tête. Il n'y a rien de plus frustrant d'avoir une idée a priori excitante une minute et le grand vide celle d'après.

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23 novembre 2011

L'écriture à plusieurs

SCENARIOJ'ai remarqué que lorsqu'il y a plus de deux scénaristes au crédit d'un film, c'est en général mauvais signe.

Lorsque je ne connais rien d'un film et que je regarde patiemment les premières images du générique, si je vois scénario de : Machin, Machin et Machine... je suis immédiatement moins emballée par ce que je vais voir.

L'écriture à quatre mains, ça fonctionne, on arrive à maintenir une certaine cohérence de l'ensemble. L'écriture à six ou huit mains, alors là, c'est le foutoir, chacun y va de sa vision, de sa petite contribution et le tout perd la plupart du temps en qualité.

Juste une remarque en passant...

22 novembre 2011

Pièces de théâtre : derniers achats

Voici mes achats du mois :

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Batailles de Jean-Michel Ribes et Roland Topor, vivement recommandée par une amie, et Le père Noël est une ordure, de Josiane Balasko, Thierry Lhermitte et autres...

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Et aussi Le voyageur sans bagage de Jean Anouilh et une biographie de Jean Anouilh, Un auteur inconsolable et gai, d'Anca Visdei.

21 novembre 2011

Téléchargement INA

Pour compléter mon message d'hier, voici un autre site où l'on peut cette fois se faire graver des DVDs de pièces. Je n'ai pas encore essayé mais cela ne va pas tarder vu que j'ai de plus en plus envie de voir mes textes préférés montés.

Voici le lien (ici).

J'ai une amie qui a déjà utilisé ce site et elle en a été très contente. A suivre donc.

20 novembre 2011

COPAT

Je parle d'une collection de DVD que je viens de découvrir, la collection COPAT. J'avoue que les enregistrements sont bons et un plaisir à regarder.

Voici le lien (ici).

Les DVDs ne sont pas donnés, mais ils ont le mérite d'exister.

19 novembre 2011

"Les belles-sœurs" (3H, 4F)

DSC01967Les belles-sœurs d'Eric Assous (DVD).

La pièce ne semblant pas avoir été publiée, j'ai acheté le DVD (collection COPAT, très chouette). Une amie qui a été voir la pièce me disait tout le temps que je devais la voir, voilà c'est fait.

Verdict ? Elle avait raison, c'est une pièce très sympa. Comme j'ai l'habitude de découvrir un texte en le lisant d'abord, cela fausse un peu les choses, car une pièce jouée par des acteurs pareils ne peut être qu'un plaisir du début jusqu'à la fin.

L'histoire : Trois frères et leurs épouses se réunissent dans la maison de campagne récemment achetée par l'un d'eux. Il y a l'avocat et sa femme qui arrive avec un bouquin et qui est peu enchantée à la perspective de cette soirée. Il y a les hôtes, l'épouse un peu nunuche (très drôle) et son mari, qui attendent un heureux évenement. Puis il y a le frère marié à une femme qui vend des maisons pour clients friqués. Tout se passe bien jusqu'au moment où l'on apprend que la secrétaire de l'un des trois frères a été invitée, une femme jolie, mignonne, impressionnante... et voilà les femmes intriguées de voir leurs maris se crisper à chaque fois qu'ils entendent son nom.

Une histoire relativement simple en fin de compte, mais très bien menée.

Je dois dire que cela fait du bien de voir un texte joué. Je sens que je ne vais pas tarder à acheter tous les DVDs des pièces que j'aime. Il va falloir que j'investisse dans de nouvelles étagères pour stocker tout ça, car il y en a quand même pas mal....

18 novembre 2011

Le deuxième acte

"Le deuxième acte est le plus difficile à écrire". Voilà ce que disait le dramaturge américain Moss Hart dans sa biographie dont je parlais avant-hier.

Pour lui, le deuxième acte était un moment critique de chaque pièce, qui semblait toujours prendre un temps fou, ne pas en finir.

Au premier acte, le dramaturge est, selon lui, porté par son histoire, par l'excitation de se lancer dans un nouveau projet, il n'est pas encore fatigué par des heures de travail, il a un regard frais, mais tout se complique par la suite et c'est là que se fait la distinction entre un bon dramaturge et les autres. 

Il va plus loin même en disant qu'écrire un premier acte ne veut pas dire grand-chose, car il y a des premiers actes qui s'écrivent presque tout seuls. Bernard Shaw, lui, aurait été encore plus dur en disant : "Ceux qui ne peuvent pas écrire un bon premier acte devraient abandonner l'idée d'écrire une pièce". 

Cela rassure ce genre de propos, car je pêche souvent au milieu du deuxième acte.

17 novembre 2011

Le déclic

Lorsque l'on a un problème avec un texte et qu'on n'arrive pas à le résoudre, le déclic vient parfois des autres, d'un lecteur ou d'un spectateur qui met de suite le doigt dessus.

Dans Act One, la biographie dont je parlais hier, c'est une lettre de refus qui permit au dramaturge américain Moss Hart de s'orienter vers l'écriture de comédies. Un des lecteurs de ses textes lui fit remarquer que les meilleurs moments de ses pièces étaient comiques et lui suggéra de se lancer dans cette voie. Moss Hart, qui se voyait plutôt auteur de grands drames, n'avait jamais eu l'idée d'écrire une comédie. Il ne s'était même pas rendu compte que la pièce qu'il avait envoyée à ce lecteur était drôle par endroits. Juste une petite remarque de ce dernier dans une lettre, et voilà la carrière de Moss Hart qui partait dans une toute nouvelle direction.

Plus tard, après avoir écrit Once in a lifetime en tandem avec George S. Kaufman, pièce qui enchantait le public au premier acte mais décevait par la suite, c'est un producteur qui lui permit de réaliser ce qui clochait. Il lui fit remarquer que sa pièce était chargée, bruyante, qu'il n'y avait aucune scène dans les deux derniers actes où les acteurs se parlaient tranquillement. Révélation ! Moss Hart réécrivit sa pièce en en changeant le rythme et ce fut le succès.

Comme quoi, le regard des autres est précieux.

16 novembre 2011

"Act one", Moss Hart

DSC02081Act one, une biographie de Moss Hart, un dramaturge américain né en 1904 et décédé en 1961. Je ne connaissais absolument rien de lui. J'ai acheté ce livre car Woody Allen en parlait dans sa propre biographie (message du 19 juillet), et heureusement que je l'ai fait, car j'ai passé un bon moment.

Ce livre se lit hyper bien. Je ne sais pas s'il est disponible en français malheureusement.

C'est l'histoire de Moss Hart, de ses débuts au théâtre, de son désir de s'investir dans ce milieu sans trop savoir pourquoi et comment.

Son enfance ne le prédisposait pas à une carrière dans le théâtre, même si deux membres de sa famille, son grand-père et une tante, le marquèrent par leur comportement plutôt théâtral au quotidien. Ce grand-père au fort tempérament mais fascinant, et une tante décalée par la réalité, qui n'avait pas un sou mais se baladait toujours avec de grands airs et adorait le théâtre, firent grande impression sur lui.

Sa première expérience de dramaturge fut un désastre total. Il travaillait alors à l'époque comme assistant-larbin auprès d'un producteur et, à force de lire des pièces nulles, il eut l'idée d'écrire sa propre pièce sous un pseudonyme et de la donner à son boss. Son boss aima et décida de la monter (il mit du temps à lui avouer qu'elle était de lui).

Les répétitions de ce premier texte furent une vraie catastrophe, le théâtre choisi en province horrible, et les critiques aussi horribles, et les représentations cessèrent assez vite. C'est là d'où vient le titre de cette biographie. Après avoir été tellement critiqué, Moss Hart se jura de ne plus jamais se lancer dans l'écriture d'une pièce, de ne plus jamais écrire "ACTE UN".

Mais son ambition reprit assez vite le dessus et il se creusa à nouveau la tête pour savoir comment s'investir dans le monde du théâtre. Il essaya d'être acteur, sans grand succès, puis une rencontre avec une ancienne connaissance le fit devenir responsable d'animation dans des clubs de vacances. Après cinq ans dans divers clubs, il se remit à écrire des pièces qu'il envoya partout sans grand succès. Un critique lui conseilla d'écrire des comédies et c'est là que tout commença vraiment pour lui.

Grâce à sa rencontre avec un grand du théâtre de l'époque et un personnage pas banal, George S. Kaufman, ils écrivirent la pièce Once in a Lifetime à quatre mainsCette pièce, qui devint un grand succès, ne commença pas si bien que ça. Le public était très réceptif au premier acte, mais les deux autres pas vraiment, et les heures de travail qu'ils durent accumuler pour corriger le deuxième et troisième actes prouvent qu'à n'importe quelle époque, tout seul ou en tandem, l'écriture d'une pièce est un exercice difficile, parfois aussi marrant que de se fracasser la tête contre un mur.

Moss Hart semblait attitrer les situations insolites, pour ne pas dire les catastrophes. La première répétition de sa première pièce, comme je l'ai dit, fut un désastre  tout ce qui peut humainement foirer dans une représentation foira – et sa première rencontre avec un grand producteur de l'époque du genre mémorable le producteur en question l'accueillit tout nu dans sa salle de bains de chambre d'hôtel !

Enfin bref, il y a plein d'anecdotes dans ce livre et le regard innocent que porte Moss Hart sur ce milieu qu'il découvre petit à petit est hilarant. Un livre amusant pour ceux qui sont intéressés par les carrières des vrais passionnés du théâtre.

14 novembre 2011

"La vérité" (2H, 2F)

DSC02032La vérité de Florian Zeller, une pièce en sept scènes publiée par l'Avant-Scène (numéro 1298).

C'est la première pièce de Florian Zeller que je lis, et c'est pas mal, mais je ne pense pas que je me précipiterais pour aller la voir si elle était jouée près de chez moi.

C'est bien fait pourtant, un texte sur le mensonge, le mensonge qui facilite la vie contrairement à la vérité, mais j'ai tellement lu de pièces sur le mensonge dans le couple et les situations compliquées du fait d'adultères (la dernière en date étant Les quatre vérités de Marcel Aymé, message du 24 octobre) que j'ai trouvé ça sympa, mais pas hyper nouveau.

L'histoire : Michel ment à sa femme, il lui cache depuis six mois qu'il a une liaison avec Alice, la femme de son meilleur ami. Malheureusement Alice en a marre de leurs rendez-vous secrets et menace de tout dire à son mari. Michel est décontenancé, ajuste la vérité en fonction de ses interlocuteurs, ce qui lui retombe dessus lorsqu'il découvre que son entourage est au courant de sa liaison avec Alice et qu'il a été pris en flagrant délit de raconter des bobards.

Ce n'est pas une mauvaise idée de voir un homme qui ment comme il respire être pris au piège par ses mensonges, mais j'ai trouvé que les dialogues manquaient un peu de piquant, et la mauvaise foi à ce point, est-ce si amusant que ça ?

13 novembre 2011

Un mois !

Je viens de lire un article sur Woody Allen qui parlait de son film Whatever works (message d'hier).

Dans cet article, il disait que l'écriture d'une comédie lui prenait UN MOIS !!!, l'écriture d'un drame, trois !!! Vous ne me voyez pas là, mais je suis en train de vomir...

12 novembre 2011

"Whatever works"

clip_filmJe viens de voir ce film écrit et réalisé par Woody Allen, sorti en 2009 avec Larry David et Evan Rachel Wood.

Je ne sais pas pourquoi je n'avais pas spécialement envie de le regarder. Je l'ai enregistré à la télé depuis un bout de temps, mais je tardais à m'y mettre. Erreur ! J'ai trouvé ça très chouette.

Lorsque je regarde un film, je ne me triture pas la tête avec mille questions. Tout ce que je me demande c'est si j'aime ou pas, si le film me fait passer un bon moment ou non. Ici, un grand oui à ces deux questions.

Pourtant la partie n'était pas gagnée d'avance comme je l'ai dit. J'avais vu des extraits et cela ne m'attirait pas beaucoup. Le sujet même, une romance un peu insolite entre un homme vieillissant et une jeune fille qui arrive à New York, bof !

Mais j'avais tort, car ce film est bien plus que ça. L'histoire est bien celle d'une rencontre entre un génie de la physique, un retraité un peu misanthrope et qui voit tout en noir, et Melody, une jeunette fugueuse qui se retrouve un soir devant sa porte et demande s'il peut lui donner à manger. Il lui ouvre sa maison, elle s'installe et ils se marient, arrangement qui a l'air de convenir à l'un comme à l'autre. Puis la mère de Melody arrive avec son lot de problèmes, le père aussi et voilà que ses parents se libèrent sous leurs yeux.

J'ai trouvé l'actrice Evan Rachel Wood excellente dans un rôle qui n'est pas évident. Larry David aussi. Au début, son personnage parle à la caméra, procédé que je trouve un peu bizarre, sauf chez Woody Allen qui réussit toujours à s'en sortir avec brio.

Woody Allen a vraiment le chic de prendre le spectateur par la main et de le guider habilement dans son monde pour le relâcher une heure et demie plus tard, le sourire aux lèvres. Je ne sais pas si c'est parce que je me retrouve dans tout ce qu'il dit, mais je me laisse prendre à chaque fois. Et le message du film est juste, tant que ça marche dans une relation, pourquoi aller se chercher des poux ?

Enfin bref, réussir à écrire un scénario sur l'absurdité de la vie, le hasard de rencontres qui peuvent changer le cours d'une existence en un instant sans qu'on puisse y faire quoi ce soit, et le faire d'une manière distrayante et rigolote, moi je dis, bravo !

11 novembre 2011

Log line

SCENARIO Ce message est plus spécifique à l'écriture d'un scénario. 

Lorsque l'on s'intéresse à l'écriture cinématographique et qu'on parle un peu l'anglais, on se retrouve forcément un jour sur les blogs américains sur le sujet. Ils sont nombreux et pour la plupart très intéressants. On y parle souvent de l'importance d'avoir une bonne log line, à savoir une bonne manière de résumer succintement le sujet de son film.

Une log line est un résumé bref et alléchant de son histoire. On parle d'une phrase (ou deux si on ne peut vraiment pas condenser), mais pas d'un long paragraphe.

Tout le monde s'accorde à dire que trois éléments doivent y figurer. On doit savoir qui est le héros de l'histoire, quel est son problème et ce qu'il compte faire pour le régler.

D'autres résument cela autrement : qui est le héros de l'histoire, qu'est-ce qu'il veut, et qu'est-ce qui l'empêche d'obtenir ce qu'il veut.

Moi, je résume ainsi : le héros, son stress, ce qu'il va faire pour déstresser.

C'est important d'être le plus précis possible quand on parle du personnage principal. Au lieu de dire "c'est l'histoire d'une fille/d'un type"... il vaut mieux dire "c'est l'histoire d'une jeune libraire timide/un étudiant mal dans sa peau"... de rajouter un maximum d'adjectifs pour le ou la caractériser, éviter de rester vague.

La manière dont il va faire face à son problème, son stress, doit aussi être claire assez vite, sinon on ne sait pas trop où on va.

La difficulté d'un bon résumé d'histoire est que non seulement il faut faire passer ces trois informations de manière habile, mais aussi éveiller l'intérêt du lecteur (ou du producteur) en indiquant le traitement original que l'on va en faire, notre empreinte sur le sujet. Et c'est ça qui n'est pas évident, cela fait beaucoup d'infos à passer en peu de mots.

Ce n'est pas une idée géniale de penser à sa log line une fois l'histoire terminée. Mon grand défaut ! J'ai tendance à pondre un texte qui change pas mal en cours de route et à me retrouver avec un texte sans résumé d'histoire bien précis. Ce n'est pas malin et complique énormément les choses. Il vaut mieux avoir une idée forte dès le début, bien formulée dans sa tête et écrire l'histoire en y revenant sans cesse.

Voilà pour la théorie. 

Pour le théâtre, il faut bien entendu savoir aussi résumer son histoire, sinon comment peut-on en parler ? Mais dans la mesure où il y a moins d'action, moins de liberté d'écriture, le principe des trois éléments de la log line n'est pas forcément applicable (enfin, je pense). Je vais étudier la question.

10 novembre 2011

Ça parle de quoi ton histoire ?

Tant qu'on ne sait pas répondre à cette question de manière alléchante et précise, on n'a rien, seulement une succession de scènes qui ne doivent pas dire grand-chose, car on n'arrive pas à les résumer. Si on n'arrive pas à répondre sans hésiter "oh mais c'est l'histoire d'une fille/d'un type..., c'est  que tout n'est pas encore très clair dans notre tête, et donc dans notre texte.

Parfois on commence une pièce de théâtre ou un scénario avec une idée précise, puis cela ne marche pas trop bien alors on change des trucs, prend d'autres directions et, à la fin, le résumé original de l'histoire ne correspond plus à rien.

Il n'y a pas à tortiller, tant qu'on ne sait pas exprimer en une ou deux lignes ce que l'on vient d'écrire, on a surtout une jolie pile de papiers. Sur les blogs américains consacrés à l'écriture de scénario, il y a des kilomètres écrits sur la fameuse log line.

J'en parlerai demain.

8 novembre 2011

"Pygmalion"

DSC02047Pygmalion de Bernard Shaw, une pièce que j'ai achetée en anglais.

Je n'avais rien lu du dramaturge irlandais Bernard Shaw, mais j'aurais dû commencer par lire une de ses pièces en français. Je dois tellement plus me concentrer lorsque je lis en anglais que le plaisir de lire en est grandement diminué.

L'histoire : Henry Higgins est un professeur de phonétique qui rencontre un jour une marchande de fleurs, Eliza. Il assure qu'il peut l'aider à la faire passer pour une femme du monde en travaillant sa manière de parler et de se comporter. Eliza accepte le défi et s'installe chez lui pour recevoir ses conseils, mais sa transformation la rendra-t-elle plus heureuse ?

Ce texte a été écrit en 1913 et a fait l'objet de plusieurs adaptations, dont My Fair Lady, un film réalisé par George Cukor et interprété entre autres par Audrey Hepburn.

Woody Allen dans sa biographie écrite par Eric Lax (message du 19 juillet) dit que c'est la meilleure comédie jamais écrite. Il va falloir que je la reprenne un de ces jours dans une édition française ou que je la voie sur scène, car j'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose. A suivre donc.

7 novembre 2011

Scripts téléchargés (en anglais)

DSC01798Je parle souvent de scénarios en anglais que j'ai téléchargés. Voici quelques sites intéressants pour faire de même :

Screenplays for you (lien ici)

The Weekly Script (lien ici

Simply Scripts (lien ici)

Scripts on the Net (lien ici

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MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

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