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La tête à rire

22 février 2012

Comment présenter un scénario ?

DSC02824On a l'impression parfois que c'est un secret d'Etat, et pourtant, les règles sont simples et devraient être davantage connues. Tous ceux qui sont intéressés par l'écriture de scénarios se creusent la tête à un moment donné et perdent du temps à essayer de trouver des informations à droite et à gauche, donc voilà, j'ai décidé de faire le point sur un problème qui n'en est pas un.

Les conventions sont simples, et il vaut mieux à mon avis prendre de bonnes habitudes dès le début. Je vais faire plusieurs messages sur le sujet et ai ouvert une catégorie intitulée Mise en page (scénario) pour tous les regrouper.

Je vais commencer demain par la présentation générale : quelle fonte utiliser, quelles marges, comment mettre les noms de personnages, en majuscule ou minuscule ? Je donnerai des extraits de textes que je télécharge (la plupart en anglais), et ferai des messages séparés pour les problèmes qu'on se pose lorsqu'on est confronté à l'écriture d'un premier scénario : comment retranscrire une conversation au téléphone ? Comment présenter des flash-backs ? Comment présenter un montage, une succession de scènes rapides ? Que faire des longues scènes, dans un même lieu, avec différents points de vue ? Peut-on couper des dialogues en bas de page ?

Je me suis fait un petit résumé de ces problèmes, sinon j'oublie comment faire. A demain donc.

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21 février 2012

Un film de...

Cela m'énerve quand on dit "le dernier film d'Angelina Jolie"... On devrait plutôt dire le dernier film interprété par Angelina Jolie. Elle n'écrit pas ses films que je sache ? Il y a un scénariste qui a bûché des heures durant sur un script et un réalisateur qui est aussi pour quelque chose dans la sortie du film, non ?

Voilà, je vais mieux.

20 février 2012

Rétrospective Ingmar Bergman : "De la vie des marionnettes"

clip_filmCinquième film d'Ingmar Bergman que je vois. Il s'agit De la vie des marionnettes, un film sorti en 1980. Titre original : Aus dem Leben der Marionetten. Titre anglais : From the life of the Marionettes.

Je n'ai pas trop aimé celui-là, je dois dire, un peu trop torturé pour moi. Dans Sonate d'automne, un film aussi assez torturé, j'ai été portée par les actrices Ingrid Bergman et Liv Ullmann, dont le jeu est captivant.

Ici en revanche, les acteurs ne m'ont pas fait grand-chose et le tout m'a laissée de marbre. J'ai bien aimé la structure du récit non-linéaire, alternant les scènes au présent et les flash-backs de manière non chronologique, mais l'histoire, pas vraiment.

L'histoire : un type tue une prostituée car il se sent complètement frustré dans son mariage. On assiste aux jours précédant le meurtre, aux jours qui suivent, diverses personnes proches du meurtrier sont interrogées...

Pas un film que je reverrai.

19 février 2012

La chute (2)

En repensant à mon message d'hier...

Il vaut mieux quand on s'embarque à écrire une histoire savoir la fin avant de commencer, mais ce n'est pas toujours le cas.

Il y a des histoires où on connaît la fin dès le début (super !), des histoires où on a une petite idée de comment tout ça va se terminer (un peu moins bien), idée qui peut être fausse d'ailleurs et changer en cours de route, et des histoires où l'on se dit : on verra bien (pas terrible du tout).

Comme dans tout ce qu'on entreprend, il est toujours plus simple et agréable de savoir où l'on va...

18 février 2012

La chute

Un petit message sur l'importance de connaître la chute d'une histoire. Tant qu'on n'a pas la dernière page, la dernière phrase, on ne peut pas selon moi écrire le troisième acte.

Il faut savoir comment une pièce se termine pour pouvoir écrire les pages qui précèdent.

Je pêche en ce moment sur une histoire dont je ne connais pas la fin. J'ai beau chercher, impossible de trouver la chute. Je me trouve dans l'incapacité d'écrire les scènes qui précèdent et attends patiemment qu'une idée me vienne.

Juste une remarque en passant...

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17 février 2012

"La Soupière" (5H, 4F)

DSC02174La Soupière de Robert Lamoureux, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 504).

Une pièce écrite dans le but de faire rire, sans autre prétention, et qui y réussit, ce qui n'est pas souvent le cas. En fin de revue, Robert Lamoureux qualifie sa pièce de "guignol pour les adultes" et c'est assez juste. Le ton est bon enfant et on s'amuse bien à voir les personnages s'emmêler les pieds.

L'histoire : Violette, une riche propriétaire de vignobles, attend la visite de son neveu, Paul, et de sa famille. Paul, qui est dans la panade financière, vient voir sa tante dans l'espoir de lui faire vendre ses terres à une entreprise américaine, ce qui lui rapporterait une commission. Violette ne veut rien entendre, ses terres resteront françaises ! Germaine, la nouvelle domestique de Violette, suggère à Paul de provoquer un "accident" et d'en finir une fois pour toutes avec sa tante Violette et de se partager l'héritage. Un peu désespéré, Paul se rallie à son plan, mais suite à un quiproquo entre Louis, qui doit se charger du meurtre, et Jean-François Louy, un prétendant de Germaine, les pistes sont faussées et l'innocent Louy se retrouve à être mêlé à un plan dont il ne comprend rien.

Pour parler d'assassiner Violette, Paul et Germaine se donnent un code, à savoir "casser la soupière", d'où le titre de la pièce.

J'aime vraiment bien ce genre de texte. Du pur divertissement !

16 février 2012

Le noyau d'une histoire

Je viens de relire un scénario de film, Pause, que j'avais écrit il y a deux ans et mis de côté car il y avait un problème dans l'histoire et je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. J'avais fermé le dossier en me disant : "Oh ! là ! là ! il faudra que j'en fasse une pièce de théâtre pour voir de quoi ça retourne".

Je l'ai relu et en effet tout va bien jusqu'à la page 28, mais à partir de là, c'est la cata, je ne sais plus où je vais, l'histoire se désintègre. Pour moi, la meilleure manière de savoir quel est le noyau de l'histoire que je veux raconter, c'est de transposer le tout sur une scène de théâtre. Tout ce qui est inutile, superfulu disparaît, le squelette du récit reste (ou s'avère manquant).

Le théâtre force à préciser, à aller droit au but. Ce n'est pas un conseil, juste ma manière de faire.

15 février 2012

Nouvelle méthode de travail !

cookingJ'inaugure une nouvelle méthode de travail ces temps-ci. J'écris tout en faisant la cuisine. Oui, oui, je fais les deux en même temps.

J'ai posé mon ordinateur sur ma table où je déjeune, et j'écris deux ou trois lignes, puis je vais éplucher des carottes. Je me remets à ma table, relis les trucs écrits, et hop, direction l'évier pour un petit coup de vaisselle.

Est-ce que cette méthode marche ? Très bien pour moi à la minute.

Tout cela est venu de mon désir de me remettre dans une histoire commencée il y a longtemps, une pièce de théâtre intitulée Allô, Camille ? J'avais un gros dossier bourré de papiers, des bouts griffonnés par ci par là au fil des mois, et la perspective de me replonger dans ce fouillis m'angoissait un peu. Le fait de faire la popote en même temps a permis de venir à bout de ce boulot.

Quels sont les avantages de cette nouvelle technique ?

Tout d'abord on ne reste pas coincé devant son ordinateur. Ayant des problèmes aux yeux si je reste trop longtemps assise devant mon écran, ces petites pauses répétées sont bienvenues.

C'est plus dynamique, on bouge un peu, on n'a pas l'impression de s'encroûter sur place.

Faire deux choses en même temps permet d'atténuer le blocage que l'on pourrait ressentir à la perspective de faire un travail pas marrant. Ce n'est pas qu'éplucher des carottes soit passionnant, mais alterner les tâches permet de travailler par petits segments, et donc d'avancer dans un problème au lieu de l'éviter comme la peste ou de s'endormir dessus. 

De plus, la température étant au froid en ce moment en Écosse, la chaleur du four est bienvenue.

Et quand on a terminé à taper ce qu'on voulait taper ? Ben oui, on a un bon plat chaud à manger !

Une méthode qui a beaucoup d'avantages donc. A voir si elle résiste au passage du temps.

13 février 2012

"L'amour est enfant de salaud" (2H, 2F)

DSC01986L'amour est enfant de salaud d'Alan Ayckbourn (titre original : Things we do for love), une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 1144).

Une pièce originale du fait de son décor, à savoir une maison à trois étages dont on voit le rez-de-chaussée, le plafond du sous-sol (et Gilbert, le locataire, quand il est perché sur une échelle pour repeindre le plafond), et un bout du premier étage (les jambes de Nikki et de son ami quand ils remontent chez eux). Il fallait y penser.

L'histoire : Barbara loue le sous-sol et le premier étage de la maison qu'elle a héritée. C'est un peu une célibataire endurcie, qui n'a pas l'air de trop aimer les hommes, jusqu'au jour où elle accueille sa copine Nikki et son copain Hamish qui sont en train de faire des travaux chez eux. Elle découvre une passion pour Hamish, passion réciproque qui a des répercussions dévastatrices pour la pauvre Nikki et le locataire du dessous, Gilbert, qui était secrètement amoureux de Barbara.

Très bien fait. L'espace scénique n'est vraiment pas banal, les allées et venues des personnages entre les trois niveaux doivent être intéressantes à voir sur scène.

Je comprends maintenant pourquoi Alan Ayckbourn est considéré comme le maître de la comédie anglaise. Paraît-il qu'il serait le dramaturge le plus joué après Shakespeare. Pas étonnant.

12 février 2012

Pièces de théâtre : derniers achats

Voici mes emplettes du mois :

DSC01986Tout d'abord deux pièces d'Alan Ayckbourn : L'amour est enfant de salaud et Pantoufle.

DSC02021

DSC02024DSC02034 Puis La preuve par quatre de Félicien Marceau, et Secretissimo de Marc Camoletti.

11 février 2012

S'il m'était possible de produire une émission de télévision...

T_l__ok... ce serait une émission sur l'écriture.

Pour revenir à mon message d'hier, voilà le type d'émission que je souhaiterais voir : une heure hebdomadaire ou mensuelle où un journaliste, si possible écrivain à ses heures perdues, irait voir des dramaturges, scénaristes et romanciers connus chez eux pour leur demander comment ils bossent. Pas quelque chose d'abstrait, mais de concret.

Ils nous recevraient dans leurs bureaux, ils nous montreraient leurs notes, leurs manières de bosser au quotidien. On verrait les textes qui dorment dans leurs tiroirs, les notes qu'ils prennnent, et surtout ils nous feraient part de leurs réflexions, ce qu'ils ont appris après des années passées à se passionner pour l'écriture.

On peut récolter quelques informations en lisant des biographies, mais j'aimerais bien voir comment Woody Allen, Alan Ayckbourn, Ray Cooney, pour n'en citer que quelques-uns, bossent. Même un documentaire que l'on pourrait acheter sur DVD m'intéresserait. Malheureusement je ne peux financer un projet pareil...

10 février 2012

Parole aux auteurs

T_l__okA la télé, on nous propose tout un lot de programmes débiles sur la vie des soi-disant célébrités, mais peu de temps d'écran me paraît consacré à ceux qui bûchent en secret chez eux et produisent des merveilles : les auteurs.

Ce n'est pas croyable qu'il y ait aussi peu d'émissions qui parlent d'écriture, du travail, de la méthode que les grands noms adoptent pour produire quelque chose. 

On peut avoir des auteurs de renom invités à des émissions pour commenter les actualités par exemple ou lors de la sortie de l'un de leurs livres. On parle alors de l'histoire de leur dernier film, leur dernier roman, mais il n'y a pas d'émission entièrement consacrée aux différentes manières de travailler de chacun.

On peut voir sur YouTube des interviews de 5 minutes sur le travail du scénariste, mais c'est tout et c'est généralement en anglais. Avec tous les gens qui écrivent et sont intéressés par l'écriture, je trouve cet état de fait un peu curieux.

9 février 2012

Les mauvaises idées des autres

question_du_jourUne question que j'aimerais bien poser aux scénaristes et dramaturges de renom : connaissent-ils beaucoup d'impasses, des idées qu'ils croient bonnes et sur lesquelles ils bûchent pendant longtemps, puis qu'ils abandonnent car elles ne se clarifient pas ou mènent à rien ?

Comme je le disais hier, beaucoup d'auteurs laissent des projets mûrir dans leurs tiroirs. On entend parfois parler d'histoires qui ont été commencées dix ans plus tôt, c'est un phénomène fréquent. Mais qu'en est-il des autres projets qui ne ressortent jamais des oubliettes ? Pourquoi ne sont-ils pas retravaillés ?

Cela peut-être par manque de passion pour une idée qui n'inspire plus des masses, avec le temps on change, ou parce que l'idée n'était pas géniale et même avec les années qui passent, elle ne donne toujours rien.

J'aimerais en savoir davantage sur les "ratages", les déceptions des auteurs que j'aime bien, les projets qu'ils auraient aimé mener à bien, mais qui n'ont pas réussi à développer de manière satisfaisante. Avoir aussi leur point de vue sur les textes qui coincent, sur les mauvaises idées, qu'est-ce que cela veut dire tout ça...

8 février 2012

A quoi ça sert d'avoir de mauvaises idées ?

question_du_jourC'est une question peut-être un peu curieuse, mais pourquoi le pauvre auteur, qui a déjà du mal à trouver le temps d'écrire, doit en plus avoir de mauvaises idées qui lui trottent dans la tête ? A quoi servent-elles, sinon qu'à lui bouffer du temps qu'il a déjà du mal à mettre de côté ?

Une mauvaise idée est une idée qui n'aboutit à rien, qu'on n'arrive pas à développer, même après des mois d'efforts. On a une idée de scénario, eh ben on n'arrive pas à en faire quoi que ce soit, et plus on s'entête, moins on maîtrise où l'on va, jusqu'au jour où un ras-le-bol complet nous fait tout arrêter et douter de nos capacités.

Pour reprendre mon classement tout à fait personnel des différentes idées qu'on peut avoir (message du 17 septembre), une mauvaise idée est une idée qui est fausse, à savoir qui ne permet pas un long développement, ou indéchiffrable, qui nous dépasse complètement.

Dans un monde idéal, l'auteur n'aurait que des idées géniales, des idées qui aboutissent toujours à un super résultat, et vite. Dans le monde réél, on piétine, s'embourbe avec des idées qui ont l'air super excitantes, mais qui en fait ne font que nous égarer ou nous donner mal au crâne. Bizarre tout de même de se lancer comme ça dans des impasses.

A quoi servent-elles ?

Voici une première réponse, plutôt négative : elles ne servent à rien. Les mauvaises idées ne sont qu'une galère de plus à gérer pour celui qui essaie d'écrire, une énième embûche pour tester sa motivation et sa détermination. En quelque sorte, il s'agit d'une forme de punition pour oser avoir l'ambition de s'adonner à ce passe-temps qu'est l'écriture.

Vue légèrement plus positive : o.k., elles nous font perdre du temps, mais certaines peuvent être recyclées. Une idée qui n'aboutit pas à un scénario peut déboucher sur un bon chapitre de roman ou des dialogues intéressants. En gros, avoir des mauvaises idées fait partie du processus de pensée. Il s'agit d'une étape, un chemin par lequel parfois on doit passer pour arriver quelque part, ailleurs, comme une gymnastique de cerveau frustrante mais pas si inutile que ça sur le long terme.

Version optimiste : elles sont très utiles. En nous arrivant un jour dans le ciboulot, elles nous apprennent des choses sur nous-mêmes, ce qui nous tracasse, ce qui nous intéresse. Il faut les accueillir avec un grand sourire, car elles font partie de nous en quelque sorte.

Ce que je pense vraiment ? Il y a des idées qui sont plus perturbantes que d'autres car elles ne se plient pas du tout à notre volonté. Il faut les laisser de côté pour savoir si c'est juste une pause dont on a besoin pour y voir davantage clair ou si cette idée ne pourra jamais aboutir au projet qu'on a en tête. C'est ainsi que beaucoup de textes finissent dans des tiroirs pendant des années. En attendant la lumière, que le déclic vienne... ou pas.

7 février 2012

"The Romantics"

The Romantics, clip_filmun film écrit par Galt Niederhhoffer (d'après son roman), avec Katie Holmes et Josh Duhamel, sorti en 2010.

Un film qui a été descendu par la critique, mais que je n'ai pas trouvé si nul que ça. Je m'attendais au pire, comme c'est le cas en ce moment lorsque je regarde toute histoire vaguement sentimentale. J'imaginais que cela allait être mielleux, le rythme super excité pour nous faire oublier qu'il n'y avait pas d'histoire, mais non.

J'ai aimé le ton du film. Les personnages agissent normalement, ils ne sautent pas en l'air, ou crient sans raison. Le personnage de Katie Holmes est intrigant, pas seulement parce qu'elle écrit dans sa vie professionnelle, mais j'ai trouvé son conflit bien amené.

L'histoire : des amis se retrouvent lors d'un mariage. La veille du mariage, la rivalité entre la future mariée et la demoiselle d'honneur (Katie Holmes) resurgit, toutes deux ayant des sentiments pour le futur époux.

C'est peut-être improbable comme histoire, mais je n'ai pas trouvé ça mal fait, même si la fin est un peu facile. Dur, dur malgré tout pour l'équipe responsable de récolter autant de commentaires négatifs. Je trouve que c'est un bon effort, mais le titre n'est pas génial et c'est vrai que j'ai failli passer outre.

6 février 2012

Transmettre ce qu'on veut dire

question_du_jourCombien de temps passe-t-on dans une vie à essayer de transmettre ce qu'on veut dire ?

Question un peu bizarre, je sais bien, mais parfois je me demande pourquoi les choses ne nous arrivent pas plus simplement, du genre tout cuit. On a une idée, on veut dire quelque chose, et hop, on le dit ou on l'écrit et il n'y a aucun problème, tout le monde comprend le message et tout roule sur des roulettes. Pas besoin de trente-six versions ou de répéter à l'avance, les mots viennent tout de suite et transmettent exactement ce qu'on a dans la tête. Aucune incompréhension possible.

Je ne parle même pas de théâtre, là, mais de la vie de tous les jours. Même pour une petite lettre que l'on doit envoyer pour remercier quelqu'un suite à un cadeau ou à une occasion quelconque, que c'est fatigant ! Pourquoi doit-on mariner pendant des heures dans la confusion totale, griffonner plusieurs brouillons pour arriver enfin à cerner ce qu'on cherchait à exprimer ?

Ah ! là ! là !, communiquer n'est pas de la tarte.

5 février 2012

"Toutou"

Toutou est une pièce dont j'entends souvent parler et qui, comme Le Prénom, ne semble pas toujours avoir été appréciée par la critique. Comme j'ai bien aimé Le Prénom et que je trouve que certains critiques ont eu tort de la descendre, je vais me procurer Toutou pour me faire ma propre idée.

Je ne pourrais savoir si j'aime cette pièce que si je la lis. A bientôt donc pour mon avis.

4 février 2012

En quête de pièces

DSC02770A ceux qui se demandent ce qui guide le choix de mes lectures, je dois dire que c'est bien souvent le hasard.

En lisant l'Avant-Scène dont je parlais avant-hier (Le Prénom), je suis tombée sur cet article marquant les dix années de Bernard Murat à la direction du théâtre Edouard VII, et je me suis demandée ce que je n'avais pas lu dans les pièces qu'il avait montées.

  • A savoir :
  • La Jalousie, de Sacha Guitry
  • Sarah, de John Murrell
  • L'invité, de David Pharao
  • Amitiés sincères, de François Prévôt-Leygonie
  • Deux sur la balançoire, de William Gibson

Comme j'aime assez les textes que Bernard Murat choisit de monter, je vais essayer de me procurer ceux que je ne connais pas encore. Aussi simple que ça.

3 février 2012

Mes lectures m'influencent-elles ?

question_du_jourForcément, si le texte est bon, cela m'influence un peu.

Est-ce que cela change ma manière d'écrire ? Je ne sais pas si cela change profondément mon écriture, mais en tout cas, cela me pousse à réfléchir davantage à ce que j'écris.

Par exemple, pour citer Le Prénom, une pièce dont je parlais hier, ce texte m'a fait me questionner sur mes personnages. J'ai trouvé les répliques un peu vaches que se lancent les cinq acteurs de cette pièce très prenantes et me suis demandée si mes personnages n'étaient pas trop gentils, mes situations pas assez conflictuelles.

En lisant Banco !, d'Alfred Savoir (message du 6 janvier) et les pièces d'Alan Ayckbourn, je me questionne sur les décors, sur ce qu'il est possible de faire dans un espace scénique limité. On peut faire preuve de beaucoup d'imagination, ne pas toujours écrire dans un temps continu par exemple (plusieurs mois se passent entre le premier acte de Banco ! et le second), intervalles temporels que je ne pratique jamais. Peut-être que je devrais commencer, qui sait ?

Les pièces qui ont fait l'objet de films comme Play it again Sam (Une aspirine pour deux) de Woody Allen (message du 19 octobre 2011) ou Crossing Delancey de Susan Sandler (message du 18 juillet 2011), et qui marchent très bien dans un décor unique, me font réaliser qu'il y a plus de liberté au théâtre que je ne le pense. Tout y est en fin de compte possible. Il y a des contraintes pratiques mais, curieusement aussi, beaucoup de libertés dans la contrainte.

C'est peut-être pour ça que l'écriture théâtrale m'intéresse, les possibilités sont infinies et tous les styles sont dans la nature. Ce n'est donc pas demain que je vais arrêter de lire...

2 février 2012

"Le Prénom" (3H, 2F)

DSC02765Le Prénom, une pièce en un acte écrite par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, publiée par l'Avant-Scène (numéro 1287).

J'ai acheté cette pièce par pure curiosité (voir message du 5 janvier). Je m'attendais au pire, à une comédie sans intérêt du genre Le clan des divorcées (pièce qui a eu beaucoup de succès en France et je n'ai toujours pas compris pourquoi), mais grand soulagement, ce n'est pas du tout le cas et j'ai bien aimé.

J'ai trouvé que c'était bien écrit, très agréable à lire et l'introduction au problème de la pièce bien menée, élégante. Me voilà réconciliée avec le public français, le succès de cette pièce est à mon avis grandement mérité.

L'histoire : je ne vais pas aller trop dans le détail pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne connaissent pas la pièce et décident de la lire. Le personnage principal est Vincent qui va dîner un soir chez sa sœur et son mari et leur annonce, ainsi qu'à un ami d'enfance présent, le prénom qu'il a choisi pour son bébé qui va naître dans quelques mois. Le choix du prénom ne fait pas l'unanimité, loin de là, et ouvre la voie à des réglements de compte plutôt olé olé. Une soirée tendue entre amis dont personne ne ressortira indemne.

Un texte moderne (enfin) intelligent, qui doit être très sympa à voir sur scène. Bravo !

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