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La tête à rire

15 décembre 2015

Théâtres privés en crise ? (2)

euros

A mon petit niveau, je cherche toujours à acheter des pièces de théâtre et pourtant  je n'en achète plus depuis un bout de temps parce ce qu'on me propose ne m'intéresse pas ou me semble du déjà vu/entendu/rabâché mille fois.  

Rien à voir avec un manque d'envie ou un manque de sous, juste un manque d'originalité et de qualité dans ce qu'on me propose.

Comme les pièces publiées sont de plus en plus celles qui sont à l'affiche dans les théâtres privés parisiens, je fais donc indirectement partie, en tant que lectrice habitant l'Ecosse, de ce public qui se détourne des salles de théâtre parisiennes.

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14 décembre 2015

Théâtres privés en crise ?

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Vraiment ? Est-ce une surprise ?

Je viens de lire un article (écrit avant les attentats du mois dernier) sur la baisse inquiétante de fréquentation dans certaines salles des théâtres privés parisiens, comme quoi il y a des salles qui restent à moitié vides tous les soirs, mais est-ce vraiment étonnant, car si je suis dégoûtée du théâtre alors que j'ai toujours été une passionnée, qu'en est-il du spectateur qui n'est pas si intéressé que ça ?

L'article dit que la qualité des spectacles n'est pas en cause et là, je ne suis pas d'accord.

Un spectacle comique bien troussé attirera toujours les gens, donc si les gens boudent les théâtres, c'est que ce qu'on leur propose ne les branche pas, ou qu'ils ont trop de fois payé 40 euros pour assister à un spectacle médiocre, assis derrière un pilier, et qu'ils ont la jugeote d'utiliser leur argent autrement.

Le théâtre est un loisir onéreux et le public est loin d'être idiot et tout à fait capable de juger la qualité de ce qu'on lui propose, et s'il choisit de se divertir autrement, ce n'est pas forcément par manque de sous ou d'envie d'aller au théâtre, juste parce qu'il juge le rapport qualité/prix pas assez attirant. La loi de l'offre et la demande en gros.

12 décembre 2015

Personnages fictifs

novels

Les personnages de fiction se font de plus en plus rares dans le roman, j'ai l'impression. Il y a pas mal de gens qui racontent ce qui leur est arrivé à un moment précis de leur vie ou se mettent dans la peau de personnages qui ont existé, comme le bouquin dont je parlais hier. 

C'est curieux parce que rentrer dans la peau de quelqu'un d'autre me semble plus difficile que de créer un personnage de toutes pièces.

11 décembre 2015

"Je vous écris dans le noir", Jean-Luc Seigle

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Livre lu dans le cadre de mon club de lecture

Livre très bien écrit, très agréable à lire malgré le sujet délicat, l'auteur se mettant dans la peau de Pauline Dubuisson, jeune Française de 24 ans condamnée à mort en 1953 pour avoir tué son petit ami.

L'histoire : on découvre Pauline Dubuisson (pour finir graciée et libérée)  installée au Maroc sous le nom d'Andrée et amoureuse de Jean qui lui demande de l'épouser. Lui ayant toujours caché son passé, la jeune femme se demande si elle doit le mettre au courant du crime qu'elle a commis, et comment le faire. 

Elle décide de lui écrire, et on en apprend ainsi davantage sur sa relation avec ses parents, ses deux frères tués durant la Seconde Guerre mondiale, la dépression de sa mère qui a suivi la perte de ses deux fils, son envie de faire des études de médecine qui conduira son père, pour des raisons qui l'arrangeaient bien, à la faire entrer en 1944 à l'hôpital de Dunkerque où elle aura une liaison avec un médecin allemand beaucoup plus âge qu'elle. 

Cette liaison sous l'Occupation lui vaudra d'être tondue à la Libération et violée à plusieurs reprises, puis une querelle avec son petit copain alors qu'elle n'a que 21 ans finit mal. Pensant se suicider devant lui, elle finit par le tuer.

Le récit est divisé en cahiers que l'auteur imagine être les cahiers laissés par Pauline Dubuisson lorsqu'on la trouvera morte en 1963 suite à un suicide, mais ces cahiers n'ayant jamais été retrouvés, il y a une part d'invention faite par l'auteur et c'est là que j'ai un problème, avec la part réelle et la part imaginée par l'auteur. On ne sait pas trop.

Il y a des points qui ne sont pas clairs dans la vie de Pauline Dubuisson si j'ai bien compris, notamment ce qui s'est passé la nuit précédant le meurtre de son ami et le problème d'un récit à la première personne du singulier c'est qu'on nous présente comme fait ce qui peut avoir été spéculé.

C'est certain que se mettre dans la peau de la jeune femme est plus percutant au niveau du récit, ça prend davantage aux tripes, mais j'aurais préféré un texte à la troisième personne, une biographie romancée car ça me gâche un peu la lecture de me demander ce qui est vrai ou inventé. Ceux qui acceptent ce parti pris trouveront ce livre vraiment bien.

10 décembre 2015

Fâchée avec le théâtre actuel (2)

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Ben oui, je le répète, je viens même de créer une rubrique Fâchée avec le théâtre pour expliquer aux visiteurs qui passeront par là l'année prochaine pourquoi un blog consacré au théâtre parle désormais si peu de théâtre, mais je dois voir les choses en face, le théâtre me déçoit trop ces derniers temps pour que je continue à m'y intéresser.

Voir les pièces qui sont programmées dans les théâtres privés parisiens me désole, pareil pour les nouvelles pièces qui sont éditées, la prolifération des Seuls en scène m'irrite, tout comme de voir que certains théâtres privés semblent privilégier la répétition plutôt que la création, resservant plus ou moins la même soupe comique à chaque saison, bref, cet art du gros ronron ne m'apporte personnellement plus grand-chose.

Le fait d'avoir écrit des pièces n'arrange pas mon humeur, car contacter les théâtres par le biais de l'écriture m'a surtout permis de constater à quel point ils fonctionnent en autarcie, paraissant même parfois allergiques à tout contact avec l'extérieur, ce qui me fait un peu désespérer de voir bientôt de nouveaux univers sur les scènes privées parisiennes.

Je suis donc en cette fin d'année une cliente insatisfaite, mais qui peut heureusement aller voir ailleurs et donner son argent à d'autres, notamment aux auteurs et éditeurs de romans qui ont un peu plus d'ambition et d'imagination et ne déclinent pas la même histoire d'infidélité et de cachotteries dans le couple à toutes les sauces.

Ben oui, la compétition est partout.

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9 décembre 2015

Message pour les directeurs des théâtres privés parisiens

 

LE PUBLIC EN A RAS LE BOL D'ENTENDRE

DES HISTOIRES SUR L'ADULTERE !

 

8 décembre 2015

Fâchée avec le théâtre

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Ben oui, c'est officiel, après cinq ans de blog, je suis fâchée avec le théâtre.

Je ne comprends pas pourquoi ce milieu fonctionne toujours sur le même mode, semble content de recycler toujours les mêmes thèmes, les mêmes idées, et comme j'ai autre chose à faire que de me questionner dans le vide, je tourne la page. 

Voici donc un blog sur le théâtre qui ne devrait plus beaucoup parler de théâtre...

Un peu curieux, c'est certain.

7 décembre 2015

Trop c'est trop

sos

Je vois qu'on va encore avoir droit à une pièce sur l'adultère, cette fois au théâtre Montparnasse en janvier prochain.

A chaque fois que je regarde le choix de programmation des théâtres privés parisiens, les bras m'en tombent et donc ma résolution pour 2016 est de ne plus le faire. 

C'est bien dommage, car la scène a toujours été pour moi le lieu de l'interrogation par excellence, le lieu où on se réunit pour se poser une question, qui peut être sérieuse ou moins profonde, mais en tout cas d'un autre ordre que :

Purée ! Mais comment l'amant de Machine est arrivé à se retrouver enfermé dans le placard ? Comment la femme de Machin ne réalise pas qu'elle parle à la maîtresse de son époux ?

Questions peut-être très drôles la première fois qu'elles ont été posées (il y a 250 ans) mais en être encore là en 2015 me désole, pour ne pas dire me déprime complètement.

6 décembre 2015

Commandes

Annoyed

Les directeurs du théâtre privé commandent régulièrement des pièces aux dramaturges en vogue : Les réprésailles, à Eric Assous à l'affiche en ce moment, L'envers du décor, à Florian Zeller pour 2016, etc.

Cela existe aussi dans le roman, mais sur le lot de romans qui sortent, ces commandes passent un peu inaperçues, on a droit à plein d'autres textes écrits par envie, de manière spontanée, qui ne répondent pas à un contrat passé.

Le problème au théâtre, c'est qu'il y a peu de pièces montées par an, donc ces commandes grignotent une bonne partie des saisons. 

Dommage, car je pense que l'écriture spontanée sera toujours plus intéressante que l'écriture alimentaire. Peut-être pour ça que récemment les sujets sur scène ne brillent pas par leur originalité...

5 décembre 2015

On donne au public ce qu'il attend

Annoyed

Un critique disait ça l'autre jour à la radio pour justifier une pièce de boulevard un peu débile.

Le public attend ce genre de débilités, alors on lui en fournit.

Mmm, la scène n'est pas prête de se renouveler si on pense de cette manière.

Et je ne pense pas que cela soit juste. Le public aime rire au théâtre et fait avec ce qu'on lui propose, mais qu'on fasse une enquête en sortant des spectacles et on verra si les gens sont aussi peu exigeants.

4 décembre 2015

La forme dialoguée a t-elle ses limites ?

question_du_jour

C'est ce que je me suis posée hier comme question.

Ce qui explique que je file droit vers le roman (et non le théâtre plus sérieux) dès que je veux entendre des trucs différents.

Ce qui est bizarre c'est qu'on arrive au cinéma à faire des films variés et magnifiques par le biais d'une succession de dialogues, mais qu'on y arrive pas aussi bien au théâtre. On brasse toujours le même genre de trucs sur scène. Est-ce à cause du lieu unique ?  De l'unité de temps ? Les dramaturges ont-ils moins d'imagination que les scénaristes ?

Aucune idée. Tout ce que je sais c'est que pour trouver un peu de variété et d'originalité dans ce que lis, je dois me pencher sur d'autres écrits que ceux conçus pour la scène. Curieux quand même.

3 décembre 2015

Le théâtre sérieux

dilemme

Comme je le disais hier, ayant lu pas mal de pièces comiques sans grand intérêt et qui ne m'ont pas du tout fait rire, j'ai besoin d'entendre parler d'autre chose en ce moment, et je suis la première surprise à me rendre compte que je ne vais pas chercher la variété ou la profondeur dans un théâtre plus sérieux mais dans les romans.

Peut-être parce que peu de dramaturges arrivent à me parler de choses profondes sans m'ennuyer ou qu'il y a tout simplement plus de romanciers que de dramaturges et que sur le lot j'en trouve davantage qui m'offrent des points de vue qui m'intéressent. Difficile à dire.

2 décembre 2015

Besoin de variété

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Je me détourne du théâtre comique en ce moment, car j'ai l'impression qu'on y brasse toujours les mêmes thèmes, qu'on répète toujours plus ou moins la même chose.

Ayant lu pas mal de pièces sans grand intérêt, j'ai envie d'entendre autre chose, qu'on me raconte d'autres histoires et je ne les trouve malheureusement que dans les romans.

1 décembre 2015

La série des Jeeves

SAM_0197Ce message est pour moi, car entre les titres français et anglais, je m'y perds un peu dans la série des Jeeves. J'ai trouvé cette liste sur Wikipédia.

Mon valet de chambre (My Man Jeeves, 1919) (a priori difficile à trouver. La collection Omnibus commence par le suivant, 'L'inimitable Jeeves')

L'inimitable Jeeves (The Inimitable Jeeves, 1923)

Allez-y Jeeves (Carry on, Jeeves, 1925)

Very good Jeeves (Very Good, Jeeves, 1930)

Titre en français inconnu (The Jeeves Ominbus, 1931)

Ça va, Jeeves ? (Right Ho, Jeeves, 1934)

Merci Jeeves (Thank you, Jeeves, 1934)

Bonjour Jeeves (The Code of the Woosters, 1938)

Jeeves, au secours ! (Joy in the Morning, 1947)

Jeeves et la saison des amours (The Mating Season, 1949)

Sonnez donc Jeeves ! (Ring for Jeeves, 1953)

Toujours prêt, Jeeves ? (Jeeves and the Feudal Spirit, 1954)

Jeeves dans la coulisse (Jeeves in the Offing, 1960)

Gardez le sourire, Jeeves ! (Stiff Upper Lip, Jeeves, 1963)

Titre français inconnu (The World of Jeeves, 1967)

Jeeves fait campagne (Much Obliged, Jeeves, 1971)

Pas de pitié pour les neveux (Aunts Aren't Gentlemen, 1974)

30 novembre 2015

"Bonjour, Jeeves", P.G. Wodehouse

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Un roman qui fait partie de la série écrite par l'écrivain britannique P.G. Wodehouse sur les aventures de Bertie Wooster et de son valet Jeeves. Quand on mentionne roman comique, on parle toujours de cet auteur et de sa série des Jeeves.

C'est le premier que je lis, et malheureusement pas le premier de la série, ce qui fait que j'ai eu des difficultés à rentrer dans l'histoire, les personnages n'étant pas décrits dans ce volume (ont dû sûrement l'être avant). Ne connaissant rien sur ce tandem et n'ayant pas vu les adaptations au cinéma, j'ai eu du mal à me faire une idée de l'âge de Bertie.

Mais c'est sympa à lire, bien que les enjeux dont on parle ne soient pas très angoissants : le vol d'un pot à crème, le vol d'un casque à gendarme, la disparition d'un carnet... Peut-être un tantinet daté, j'en sais rien (écrit en 1936).

Est-ce que j'ai ri ? Euh non, pas vraiment. Souri ? Pas trop non plus, car je n'ai pas trouvé les situations assez compromettantes.

Dans les deux romans comiques de Tom Sharpe, Wilt1 et 2 (dont je parlais il n'y a pas longtemps sur ce blog), le stress du héros était plus facile à comprendre, car il était soupçonné d'avoir tué sa femme, d'être impliqué dans des activités terroristes. Ici, c'est beaucoup moins sensationnel, plus des petites embrouilles de la vie, et il m'a fallu bien 100 pages pour me mettre dans le coup, mais l'écriture est amusante, on ne s'ennuie pas pour autant.

Comme je m'intéresse de plus en plus au roman comique et que je trouve que ce bouquin est une bonne illustration du genre, de la farce comique légère, on va dire, je vais en lire un autre pour me faire une meilleure idée de cette série. Je vais commencer cette fois par le premier, car ne pas savoir qui sont les personnages n'aide en rien la lecture.

29 novembre 2015

Pièces de théâtre comiques : faut-il en écrire (2)

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Message positif de fin d'année.

Je me rends compte qu'écrire des pièces de théâtre est loin d'être inutile lorsqu'on décide de s'attaquer à l'écriture d'un roman, 2/3 du travail est grandement facilité. On s'est penché suffisamment sur les problèmes de structure pour construire facilement son histoire et les dialogues viennent facilement.

Reste le travail narratif à maîtriser, décrire l'action au lieu de la montrer, ce qui est assez prenant en soi. Attaquer les trois fronts en novice serait trop dur d'un coup, donc conclusion ?

Ecrire des pièces de théâtre est une très bonne manière de passer son temps !

28 novembre 2015

Chacun chez soi

phone

Je parlais l'autre jour des sujets de pièces qui ne m'emballent pas.

Avoir deux personnages chacun chez soi qui se parlent au téléphone ne me branche pas trop non plus. Ce sont des histoires entièrement fondées sur des échanges de conversations téléphoniques avec parfois, si on a de la chance, rencontre à la fin et je trouve le procédé un peu laborieux pour le spectateur.

Une pièce de ce type "Encore une histoire d'amour" de Tom Kempinski va être programmée au studio des Champs-Elysées l'année prochaine. Peut-être que le public viendra, qui sait ? Personnellement, je n'aime pas quand le téléphone (ou l'ordinateur) tient une trop grande place dans une histoire.

27 novembre 2015

Faire le lien

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C'est ça le plus difficile en fin de compte, faire qu'il y ait progression entre les scènes qu'on propose.

J'entendais parler d'un spectacle l'autre jour et le reproche qu'on lui faisait c'était que les scènes extraites de grands classiques n'avaient pas de lien entre elles, on cherchait le fil conducteur.

Et c'est bien là la difficulté, agencer des scènes entre elles en suivant un arc de pensée bien précis. Qu'on pique des scènes à d'autres ou qu'on les ponde soi-même, sans lien, sans message d'ensemble, moi, je me dis c'est bien gentil, mais à quoi ça rime ?

26 novembre 2015

Théâtres privés : affiches fantaisistes

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J'aime bien la fantaisie, mais quand je vois certains théâtres privés proclamer sur leurs affiches "Succès de l'année !" alors que la pièce ne semble pas avoir été bien accueillie, je me dis qu'il faut oser.

Je reviens à mon problème de la publicité mensongère de l'autre jour. Pour n'importe quel autre produit, il y aurait des enquêtes essayant de justifier ce qui est avancé. Au théâtre, non, on a le droit de gonfler les choses pour faire venir le client.

Je ne trouve pas cette situation normale.

25 novembre 2015

Le scénario déguisé

directing

Cela m'énerve aussi, car si on veut écrire un scénario qu'on écrive un scénario, pas un roman prêt à être filmé.

L'autre jour, je regardais un romancier connu à la télé paraître surpris quand le journaliste lui faisait remarquer que son nouveau bouquin avait tous les atouts d'un film et était presque déjà divisé en séquences, prêt pour le tournage.

Ah oui ? a-t-il fait d'un air faussement innocent.

Tu parles, il l'a écrit en pensant à une adaptation au cinéma, qu'on ne me fasse pas croire le contraire.

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