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La tête à rire

14 février 2011

Fondation JM Bajen

Une initiative intéressante qui mérite d'être mentionnée. La fondation JM Bajen lance un appel à auteur 2011 qui récompensera un auteur d'une comédie pour le théâtre et lui attribuera une bourse de 5000 euros.

Enfin une organisation qui semble prendre les auteurs au sérieux.

Pour le lien, voir ici.

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13 février 2011

"Soleil pour deux" (1H, 1F)

DSC01788Ma dernière lecture : Soleil pour deux, de Pierre Sauvil, une pièce en six tableaux publiée par l'Avant-Scène (numéro 1040).

C'est l'histoire d'une rencontre entre deux personnages, un médecin bien établi et auquel tout réussit et une jeune fille plutôt sombre.

La pièce commence lorsque celle-ci débarque un beau jour pour s'installer chez lui, car elle n'a plus de boulot, plus d'appart et elle le rend responsable d'avoir foutu sa vie en l'air. Tout les oppose et la cohabitation n'est pas facile.

J'ai un peu tiqué au début lorsque ce type accepte de cohabiter chez lui avec cette fille qu'il ne connaît pas, mais quand on rentre dans le jeu et apprend pourquoi elle est réellement venue, c'est intéressant, bien écrit et tient la route.

Je verrais volontiers cette pièce sur scène.

12 février 2011

Où sont passés les Morgan ?

clip_filmTitre original : Did you hear about the Morgans?

C'est toujours un peu gênant lorsqu'on regarde une comédie et qu'on passe son temps à grincer les dents.

Personne ne semble avoir eu envie de le faire ce film. Dès les premières images, les deux acteurs principaux, Hugh Grant et Sarah Jessica Parker, ont l'air de se demander ce qu'ils font dans une galère pareille. Rare de voir des acteurs aussi las, aussi essoufflés dès les premières minutes.

Le scénario ne fait pas dans la dentelle, c'est sûr. L'histoire ? Un couple de New-Yorkais, sur le point de divorcer, assiste à un meurtre et se retrouve sous la protection du gouvernement dans un bled, où ils vont devoir se côtoyer et s'adapter à la vie de cambrousse.

Je dois avouer que je ne l'ai pas regardé jusqu'à la fin, car je trouvais le tout un peu ennuyeux. Le problème majeur est qu'on ne gobe pas une seconde la relation entre les deux personnages principaux. Impossible de croire qu'ils ont vécu une histoire d'amour. Il semble ne jamais y avoir eu de feeling entre eux, ce qui aurait été un minimum pour essayer de porter une histoire pareille pendant une heure et demie. Parfois le script n'est pas terrible, mais la dynamique entre deux personnages peut le rendre plus attrayant.

Sarah Jessica Parker semble épuisée, Hugh Grant capable de ne dire que des adjecfifs ("Fantastique !", "Superbe !") et paraît un peu mal à l'aise du début jusqu'à la fin. Pourquoi avoir prêté leur nom à un tel projet ?

11 février 2011

"Pyjama pour six" (3H, 3F)

DSC01797Pyjama pour six, de Marc Camoletti, une pièce en deux actes publiée par la Librairie théâtrale.

En parlant de pièce difficile à interpréter... Le rythme soutenu et les nombreux quiproquos ne doivent pas être faciles pour les comédiens.

L'histoire ? Un mari invite sa maitresse à passer le week-end dans sa maison de campagne et la présente à sa femme comme la nouvelle copine d'un de leurs bons amis. Manque de chance, l'ami en question et sa femme sont amants et sa maitresse porte le même prénom qu'une femme de ménage temporairement engagée et qui se fait passer pour elle...

Je comprends maintenant pourquoi cette pièce est si souvent jouée. Il y a de quoi faire sur scène avec un texte pareil !

10 février 2011

Le vaudeville

Comme je le disais hier, ce blog est consacré au théâtre qui fait rire, ce qui fait que lorsque je lis des articles d'auteurs de théâtre qui ont, ou ont eu, comme préoccupation majeure de divertir le public, je prends note.

Claude Magnier, auteur d'Oscar, parle du vaudeville et de l'écriture théâtrale en 1972 (Avant-Scène n° 490).

Tout d'abord, il évoque l'origine du vaudeville :

"Au XVͤ siècle, un ouvrier de Vire composa des chansons satiriques qu'il alla chanter de village en village dans le val (ou vau) de Vire. Ses chansons devinrent vite populaires et on les appela '"Les Vaux de Vire". Ce nom fut attribué par la suite aux chansons satiriques de ce genre. Plus tard, on les intercala dans des pièces de théâtre, et tout en s'éloignant de son lieu d'origine, le "Vau de Vire" devint le Vaudeville.

Puis il s'interroge sur la difficulté du genre :

Aujourd'hui, le mot "vaudeville" est souvent employé dans un sens péjoratif, et certains le considèrent comme un art mineur.

Je suis de ceux qui pensent le contraire : en effet, le vaudeville n'implique pas forcément une femme en chemise au 2ͤ acte, et n'est pas, à mon avis, le style théâtral le plus facile à réaliser. L'auteur entreprend la tâche, peu modeste d'ailleurs, d'essayer de faire rire le public environ une fois toutes les deux minutes, ce qui représente un minimum de soixante fois dans la soirée.

Il a contre lui les personnes qui refusent de rire pour une "bêtise" et qui ne décèlent pas toujours dans la plaisanterie toute la poésie qu'elle peut contenir. Regarder les malheurs et les catastrophes par leur côté humoristique, n'est-ce pourtant pas là une forme de poésie ? Alors qu'il est admis que l'on puisse s'évader du réalisme dans certaines formes de théâtre ou de littérature, on qualifie facilement d'invraisemblables les comédies dites "légères" qui tentent de s'éloigner de la réalité quotidienne.

Le vaudeville rencontre bien d'autres écueils et parmi ceux-ci, il est, pour les comédiens et le metteur en scène, un des genres de théâtre les plus difficiles à interpréter. Vous n'allez tout de même pas comparer un vaudeville à une tragédie de Racine, me direz-vous. Non, bien sûr ! Mais il est difficile aussi de faire la comparaison entre un poulet rôti et une crème au caramel, et pourtant toutes les deux se mangent.

Puis il évoque sa pièce Oscar :

Alors voilà, Oscar est un vaudeville. C'est une histoire qui n'arrivera jamais "dans la vie", mais je vous demande d'y croire tout de même. Si, après lecture, vous pouvez dire : "C'est complètement idiot, mais on s'est bien amusés", je considérerai avoir gagné la partie et je n'aurai aucune honte à avoir écrit un vaudeville. Sinon... Eh bien, "j'essaierai de faire mieux la prochaine fois". Car personnellement j'aime bien le vaudeville...

Sur l'auteur de théâtre :

Si l'on peut appeler cela un métier, celui d'auteur de théâtre est certainement parmi les plus beaux à condition toutefois d'être aidé par la chance. La chance pour commencer d'être en mesure d'écrire une pièce, et cela par le plus grand des hasards, faute d'une Ecole des Hautes Etudes Dramatiques.

Mais tant qu'il reste dans le tiroir, le manuscrit n'a pas encore droit au titre de pièce "de théâtre". Il faut avant cela qu'on le fasse vivre. C'est alors que la chance doit vous permettre de rencontrer un tas de gens compétents, depuis le metteur en scène jusqu'au décorateur, sans oublier le directeur, le régisseur, l'électricien, et moins encore, le caissier !

Dans le cas particulier de "Théâtre de divertissement" (il ne faut plus dire "comique" ou "de boulevard", c'est aujourd'hui péjoratif), il ne suffit pas aux comédiens d'avoir du talent. Il est indispensable qu'ils possèdent ce que le meilleur metteur en scène ne peut leur donner : l'humour.

Toutes ces rencontres ne serviront pourtant à rien si le résulat n'a pas la chance de plaire au public. Bref, c'est bien difficile d'avoir de la chance !...

Voilà des propos bien intéressants, je trouve.

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9 février 2011

Vive les pièces de théâtre comique !

rigole

Si vous tombez pour la première fois sur ce blog et vous vous demandez : "mais de quoi ça parle, ce blog ?", ben voilà, La tête à rire est un blog au service du spectacle de divertissement, du spectacle qui fait sourire, qui donne le moral !

L'accent est avant tout mis sur le théâtre comique, car je lis beaucoup de pièces comiques, en écris moi-même, et souhaite mettre tous les textes, tous les auteurs qui ont pour but de faire rire à l'honneur.

Comme j'aime aussi le cinéma, je mentionne aussi les comédies que je vois et qui, malheureusement, ne sont pas toujours drôles.

En gros, si vous partagez mon goût pour les spectacles plus légers et connaissez des textes de théâtre qui sont marrants, n'hésitez pas à me le dire, même si c'est anglais, aucun problème. Toute tentative de drôlerie mérite qu'on en parle !

8 février 2011

Sortir un film, façon Hollywood

J'ai lu un article intéressant l'autre jour dans le magazine Studio-Ciné-live. Cet article, intitulé The Tourist, enquête sur un remake, relatait le parcours tarabiscoté du film The Tourist joué par Angelina Jolie et Johnny Depp. Je vais en reprendre les grandes lignes. J'espère que l'auteur de cet article ne m'en voudra pas.

Tout commence en 2005 avec la sortie d'un film français, Anthony Zimmer, un premier film de Jérôme Salle avec Sophie Marceau et Yvan Attal (que je n'ai pas vu), qui a reçu de bonnes critiques et qui est, paraît-il, "un thriller aux accents hitchcockiens".

En 2006, les droits sont cédés à un studio indépendant américain, Spyglass, qui fait équipe avec Catherine Zeta-Jones qui souhaite alors reprendre le rôle joué par Sophie Marceau. Le script est traduit et adapté par un scénariste de renom, Julian Fellowes (à qui on doit Gosford Park). Jusque-là, tout va bien.

Manque de chance, le scénario ne convainc personne. Deux "réviseurs" prennent alors le relais. Pendant ce temps, la cote de Catherine Zeta-Jones à Hollywood diminue et le réalisateur attaché au projet se lasse et passe à autre chose.

Début 2008, c'est au tour de Tom Cruise d'être intéressé par ce remake, car il cherche un film plus léger pour faire suite à son dernier film, Walkyrie. Il impose le scénariste Christopher McQuarrie (à qui on doit Usual Suspects, Walkyrie) qui réécrit le script avec les propres directives de Tom Cruise (Brrr !!! cela m'énerve ce genre de choses... depuis quand les acteurs se croient aussi scénaristes ?)

Le film devient un film d'action taillé pour Tom Cruise qui propose aussi son propre réalisateur (ben voyons !). Charlize Théron reprendrait le rôle joué par Sophie Marceau.

Un an passe et c'est au tour de Tom Cruise de se lasser. Il part faire Night and Day à la place avec Cameron Diaz (je n'ai pas vu le fim mais ça a l'air carrément nul.... et on lui laisse carte blanche au niveau des scripts ?).

Durant l'été 2009, Angelina Jolie est mentionnée pour reprendre le rôle principal féminin et faire équipe avec l'acteur Sam Worthington. Elle ne tarde pas à imposer ses conditions (brrr !), à savoir, entre autres, un scénario remanié et un partenaire plus connu que Sam Worthington. Elle fait porter le script au scénariste Florian Henckel von Donnersmarck, le réalisateur de La vie des autres (très bon film, c'est vrai).

Et puis Johnny Depp débarque à son tour du fait de son association avec un producteur américain et à partir de là tout va très vite. Coaché par les deux superstars, Florian Henckel von Donnersmarck leur taille un film sur mesure ("coaché par les deux superstars?" Je vais vomir...)

Bref les deux acteurs principaux se rencontrent le 24 novembre 2009 et c'est désormais le stress, car il faut tourner à toute vitesse du fait de Johnny Depp qui est déjà engagé pour tourner Pirates des Caraîbes 4.

Et voilà, le film est bouclé.

Après un article aussi déprimant, quelques remarques s'imposent :

Premièrement, je me demande comment les scénaristes qui travaillent pour les studios à Hollywood ne se jettent pas tous par la fenêtre les uns après les autres, attendant patiemment leur tour en file indienne. "Suicide collectif de scénaristes à Hollywood !!!"; voilà ce que je m'attends à voir très prochainement à la une des journaux, car cela doit être hyper déprimant d'avoir une réunion avec Angelina Jolie ou Tom Cruise et de recevoir leurs directives à propos d'un script, alors qu'ils ne s'intéressent en fin de compte qu'à leur temps sur écran, comment ils vont pouvoir tirer au mieux du film pour leur carrière et leur salaire exorbitant. Je trouve cela aberrant le pouvoir qu'ont ces acteurs.

Aussi, on peut se demander ce que font les directeurs/employés des studios pendant tout ce temps, s'ils laissent autant de liberté et pouvoir aux acteurs pour remanier le script, embaucher tel réalisateur, et je suis sûre aussi changer les lieux de tournage en fonction de leur emploi du temps ou vie de famille ? C'est un peu le monde à l'envers, il me semble.

Heureusement, paraît-il que The Tourist a eu beaucoup moins de succès que prévu au box-office. Enfin une bonne nouvelle ! Ce qui prouve que les spectateurs ne sont pas dupes et peuvent très bien faire la différence entre un film authentique et un film tiroir-à-caisse dont le seul but est de faire rentrer un maximum d'argent dans la poche des intéressés. Tout n'est pas perdu !

 

 

 

7 février 2011

"Monsieur Masure" (2H, 1F)

DSC01786Une pièce en cinq actes de Claude Magnier, publiée dans le même Avant-Scène qu'Oscar (message d'avant-hier).

L'histoire ? Suite à une panne de voiture, un homme débarque en pleine nuit chez une femme dont le mari est absent. Elle a pris une bonne dose de somnifères, il en prend aussi sans le savoir et les voilà qui s'écroulent tous les deux dans le même lit, alors que le mari débarque plus tôt que prévu.

Sympa cette pièce. Je ne la connaissais pas, mais elle doit être marrante à voir sur scène. Pas trop datée non plus, bien qu'écrite il y a plus de 40 ans. Comme quoi, quand un texte est bon, il traverse les décennies sans problème.

6 février 2011

Louis de Funès

Impossible de parler du spectacle de divertissement, du spectacle qui fait rire, sans mentionner Louis de Funès.

Louis de Funès m'a toujours fait rigoler. Son côté pile électrique, ses mimiques à tout va... malgré un visage sérieux, ne le prêtant pas a priori à faire rire.

Difficile de faire rire à l'écrit, difficile de faire rire à l'oral. Quand on est auteur ou comédien, la tâche est bien ardue.

Dans les premières pages de l'Avant-Scène sur Oscar (message d'hier), le scénariste et réalisateur Gérard Oury parle de Louis de Funès. Cet article intitulé "Louis de Funès, l'étincelle du génie" date de 1972. En voici un extrait :

"Louis de Funès a un secret, mais je ne suis pas sûr que lui-même le connaisse.

Ce qu'il connaît, c'est la vertu du travail, la nécessité d'une certaine forme de précision
mathématique, pour que le rire jaillisse.

Ce qu'il observe, ce sont les règles d'or de son métier : respect du public,
discipline du corps et de l'esprit, pour que chaque soir, la machine humaine
réponde à ce que, tyranniquement, de Funès-acteur, exige d'elle.

Le super-crack s'entraîne avec dureté. Il est son propre jockey, et le Grand Prix,
c'est tous les soirs qu'il a décidé de le gagner, pour lui et pour nous.

Mais le secret qu'il ignore, c'est celui que toujours je pressens, je flaire,
je cherche, lorsque je travaille avec lui. Ce secret, je l'appellerai "l'Etincelle".

Personne ne sait quand elle jaillit, et pas un acteur qui ait joué avec
Louis de Funès ne me contredira, c'est instantané, inattendu, imprévisible.

Nous tournons "La Grande Vadrouille". Je suis derrière la caméra,
et soudain "quelque chose" arrive. Quelque chose qu'il fait, et que
personne d'autre que lui ne pourrait inventer. Et je ris. Les larmes
me coulent des yeux. La scène continue et j'enfonce mon mouchoir
dans ma bouche pour ne pas gâcher le son. La scène s'achève,
et je peux à peine articuler le mot "coupez".

Le caméraman s'avance vers moi : "Je m'excuse, dit-il, mais je riais
tellement... J'ai peur d'avoir fait bouger l'appareil."
Et je hurle : "Mon Dieu ! Si cette prise n'est pas bonne,
c'est une catastrophe, jamais je ne retrouverai un instant pareil !"

Et c'est exact. Un instant pareil ne se retrouve jamais,
parce que l'étincelle dont je vous parle, c'est par moment, l'étincelle du génie.

Entendons-nous bien. Je pèse mes mots, n'emploie pas ce terme à tort
et à travers. Louis de Funès est aujourd'hui, dans le monde, un des seuls
acteurs comiques de la lignée des Chaplin, des Keatons, des W.C. Fields".

Quel comédien, en effet !

5 février 2011

"Oscar" (5H, 5F)

DSC01786Ma dernière lecture : Oscar, de Claude Magnier, une pièce en trois actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 490).

C'est l'histoire de Monsieur Barnier, un PDG autoritaire et paranoïaque, qui connaît une journée difficile lorsqu'un de ses employés arrive chez lui pour lui demander une augmentation car il veut épouser sa fille.

La fille en question n'est en fait pas sa fille, mais une demoiselle qui a prétendu être riche pour se donner de l'importance aux yeux de son copain, alors que la propre fille de Monsieur Barnier se dit enceinte de son chauffeur, chauffeur viré par lui-même il y a peu...

Pièce à rebondissements très amusante. Elle a connu un triomphe lorsque Monsieur Barnier était interprété par Louis de Funès et j'aimerais bien me procurer un DVD de sa prestation (s'il existe) car il doit être hilarant. Un bon moment de détente garanti.

4 février 2011

Pièce de théâtre à deux personnages

La prochaine pièce que je mettrai en ligne sera probablement une pièce à deux personnages.

Je travaille sur une pièce à deux personnages féminins intitulée Futur chéri, qui est presque terminée, et une autre, En bons voisins (1H, 1F) qui avance plutôt bien.

Toujours des comédies, eh oui... pourquoi avoir les larmes aux yeux quand on peut sourire ?

3 février 2011

Newmarket Shooting Script

Faisant le lien avec mon dernier message, voici une collection de scénarios de films très sympa : un format agréable, de belles photos, le texte bien lisible, mais malheureusement en anglais.

J'en ai acheté plusieurs, que voici :

DSC01776DSC01777DSC01778

DSC01779DSC01780DSC01781

Une collection bien précieuse pour tous ceux qui s'intéressent à l'écriture de scénarios.

2 février 2011

Ecriture de scénarios

C'est intéressant l'écriture de scénario. J'en ai quatre en cours d'écriture et j'avoue être la Tortue du siècle dans ce domaine, ils me prennent un temps fou !

J'en ai terminé deux, dont je ne suis pas satisfaite, sauf pour me rassurer que lorsque je les commence, je peux les finir.

Je les écris pour le plaisir, car si on a déjà du mal à se faire jouer au théâtre ou avoir un roman publié, vendre un scénario relève pratiquement de l'impossible. Mais c'est une forme d'écriture qui m'intéresse. Je considère que c'est une écriture en quatre actes, au lieu de trois pour la scène. J'ai peut-être tort, mais c'est comme ça que je fais.

J'ai un intérêt spécial pour l'écriture de comédies romantiques. Pas des textes ringards à la noix, qui n'apportent rien, mais le genre un peu décalé, pas souvent très romantique d'ailleurs.

Très difficile à écrire. Des centaines de scénaristes s'y collent depuis des décennies et il y en a combien de mémorables ?

Cela m'étonne toujours d'ailleurs de voir que, malgré les efforts multiples dans ce domaine, si peu sont de qualité, mais lorsqu'on essaie d'en écrire une soi-même, on se rend compte que ce n'est pas du tout évident.

Deux personnes se rencontrent et développent des sentiments l'un pour l'autre et, malgré quelques obstacles, se mettent en couple...

Rendre ça excitant et marrant est un art, il n'y a pas à tortiller.

 

 

1 février 2011

Pièces de théâtre : derniers achats

Voici quelques pièces que je viens de me procurer :

A la ville comme à la scène, une biographie de Pierre Barillet, et Stationnement alterné de Ray Cooney.

DSC01784

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Soleil pour deux, de Pierre Sauvil, ayant beaucoup aimé La Surprise (message du 19/11/10).

DSC01788

DSC01792Et Lunes de miel de Noël Coward.

Quelques bonnes lectures en perspective donc...

31 janvier 2011

L'écriture théâtrale s'égare-t-elle ?

question_rouge

Je vais passer pour une mémère, mais j'assume, j'aime les textes avec une certaine progression dramatique !

Est-ce qu'on peut encore parler de théâtre lorsque les scènes ne s'enchaînent pas vraiment ou sont à moitié écrites comme dans certains spectacles de cafés-théâtres ?

Voici un article du Figaro qui est très intéressant à ce sujet. Cliquer ici pour le lien.

Le café-théâtre aurait-il brouillé les pistes et changé nos goûts ? Pas les miens en tout cas, je reste toujours sur ma faim lorsque les scènes se juxtaposent plus qu'elles ne s'enchaînent, mais peut-être que j'ai vu (et lu) trop de comédies bien troussées pour me satisfaire des raccourcis que l'on voit désormais sur scène et que je suis devenue vieux jeu dans mes goûts ? Je ne l'espère pas en tout cas.

Ce qui n'empêche que j'aimerais bien que les comédies "à l'ancienne" reviennent à la mode. Sans les personnages d'amants qui se cachent dans les placards, les domestiques qui mettent la pagaille ou les portes qui claquent à tout va, car ce n'est plus adapté à notre époque, mais que le principe du quiproquo, des situations qui escaladent en crescendo refassent surface en masse. Voilà, je l'ai dit !

30 janvier 2011

Nouvelles rubriques

J'ai fait un peu le ménage sur ce blog et ai ouvert quatre rubriques :

  • Films vus
  • Scénarios de film
  • Pièces comiques
  • Pièces plus sérieuses

J'ai annulé ma rubrique Coups de cœur dans la mesure où je présente en général les pièces que j'aime.

Voilà, j'espère que tout est plus clair.

29 janvier 2011

Comment faire pour écrire une pièce de théâtre ?

Je suis loin d'être experte, je ne suis pas non plus professeur de théâtre, je ne peux donc que parler de mon expérience. Ayant écrit plusieurs comédies, je peux simplement dire comment je m'y prends.

Pour commencer une pièce de théâtre, il va sans dire qu'il faut une idée et que cette idée soit suffisante, assez riche pour permettre d'être développée. Il y a des idées malheureusement qui ne le sont pas. Quand on creuse un peu, on se rend compte qu'elles n'offrent pas grand-chose ou qu'elles sont trop difficiles ou compliquées pour être approfondies sur scène. Pour une première pièce, autant commencer par une idée simple, pas trop tarabiscotée.

Lorsque l'idée qu'on a semble tenir la route et nous inspire un minimum de scènes, cela vaut le coup de les griffonner pour sentir un peu où cette pièce va nous mener. Quelles scènes viennent à l'esprit ? Quels personnages s'imposent ? Combien d'entre eux ? Quel est leur parcours ? Que veulent-ils à ce moment précis de leur existence ? On ne peut pas avoir des personnages qui ne veulent rien faire sur scène... Il faut que leur présence soit justifiée par une envie, par quelqu'un ou quelque chose.

Après, eh bien il faut s'y mettre. Je ne sais pas comment les autres font, mais moi je commence par le début, par l'écriture du premier acte. Très important, car il donne le ton de l'ensemble. Pas assez enlevé, trop confus ? Et hop, adieu le lecteur !

En général, j'écris le premier acte assez vite, d'un trait. C'est malheureusement après que je bloque, que je n'arrive plus à rien faire. Il y a des gens qui se forcent à continuer, je préfère quant à moi me concentrer sur autre chose, un autre projet. Un peu déprimant de tout laisser en plan à ce stade, mais revoir un texte avec des yeux neufs et reposés permet de mieux le juger et de repartir dans le bon sens.

Je relis souvent ce début de pièce, une vingtaine de fois au moins avant de me mettre à penser plus sérieusement à la suite, pour m'assurer qu'il y a bien quelque chose, que ce texte m'intéresse (ou m'amuse) toujours, et que je ne vais pas perdre encore plus de temps à bûcher dessus.

Vient alors le temps de se concentrer sur les deux actes suivants et c'est là généralement que c'est plus difficile. Un deuxième acte et un troisième ne s'écrivent, en ce qui me concerne, jamais d'un trait. C'est là que ça coince. C'est comme rentrer sa couette d'hiver dans un sac riquiqui. On a l'impression que cela ne va jamais rentrer, qu'on va rester avec ce tas énorme sur les bras, mais avec patience on trouve la bonne voie et tout rentre dans l'ordre.

L'important, c'est de ne jamais perdre l'idée de départ en vue, qu'il y ait une certaine cohérence entre le début et la fin, la fin devant être la suite logique du début. Si cela ne coule pas bien, c'est qu'on a voulu intégrer des scènes qui paraissaient bien ou qui étaient déjà écrites, mais qui tombent malheureusement comme un cheveu sur la soupe ! C'est là que se relire aide à noter les progressions un peu forcées.

Si on coince vraiment trop, si ça cloche et on ne sait plus du tout de quoi on parle, alors là il faut prendre du recul, c'est qu'il y a un sérieux problème. Il faut repenser l'idée de départ, trouver un autre angle, une autre ligne directrice, bref, changer de plan, changer de direction.

On peut ainsi passer pas mal de temps à concocter une première mouture. Pas très encourageant si on doit écrire un texte à la va-vite, mais je parle ici des pièces d'une heure et demie avec un minimum de tension dramatique.

Voilà, il va sans dire que le texte final doit être agréable à lire, clair, ayant l'air d'avoir avancé le plus naturellement du monde, voire s'être écrit tout seul.

J'espère que je n'ai découragé personne. En tout cas, bon courage à tous ceux qui s'y mettent !

27 janvier 2011

Mais c'est quoi ce truc ?

Il y a une pub qui passe à la télé anglaise en ce moment pour une tablette genre iPad mais en moins cher qui permettrait de lire un tas de livres où on veut. Je ne suis pas très branchée technique, je le dis tout de suite, et je ne comprends pas l'intérêt d'un tel produit.

Quel est le problème de lire un livre ? Cela devient un peu ridicule cette quête du plus petit et du partout. C'est quoi la prochaine innovation ? Lire un bouquin sur un porte-clés ?

Lire sur écran est plus fatigant que sur papier, beaucoup moins agréable, et puis on doit changer de page toutes les cinq secondes sur un écran si petit, non ?

Je fais cette réflexion car mon beau-frère est très fier de son nouveau gadget, l'iPhone, car il peut avoir la météo partout dans le monde. Combien de fois dans sa vie a-t-on besoin de savoir quel temps il fait en Mongolie ?

Son dernier argument pour me convaincre est de me montrer qu'il peut, grâce à son téléphone, émettre un petit bruit qui chasse les moustiques. A quoi cela me sert de faire la chasse aux insectes depuis mon téléphone ?

Je parle dans le brouillard car je n'ai jamais utilisé ce genre d'engins, mais je ne comprends pas leur succès. J'étais sûre que l'iPad allait être un bide, donc je n'y connais absolument rien.

J'étais à Paris lors de leur lancement en France. Mon Dieu ! On aurait cru que le café venait d'être inventé. Il y avait une trentaine d'employés habillés pareil qui vous accueillaient à l'entrée du magasin comme si on assistait à un moment exceptionnel, historique.

Tu parles ! Mon beau-frère qui ne portait jamais de lunettes jusque-là a dû se payer, en plus de son abonnement mensuel à son téléphone, une paire de verres progressifs car il est devenu complètement bigleux à force de tapoter sur son écran riquiqui. Progrès ? Mmm.

25 janvier 2011

"Au théâtre ce soir"

Voici un lien vers une page que je trouve très intéressante. Il s'agit de la liste des pièces passées à l'emission de Pierre Sabbagh, Au théâtre ce soir.

http://kiriloff.free.fr/les_pieces_du_theatre_ce_soir/alpha.htm

Cette émission est une référence en ce qui me concerne et mon ambition est d'avoir lu toutes les pièces mentionnées sur la liste. Lorsque je tombe sur un exemplaire de l'Avant-Scène dont je ne connais rien, je consulte cette liste pour voir si le texte en fait partie.

Je viens de découvrir en la parcourant que la pièce L'Héritière (mon message du 5 novembre 2010) a été adaptée en français et présentée lors de cette émission. Comme quoi on en apprend tous les jours.

23 janvier 2011

Où sont les blogs de théâtre ?

Je navigue sur le Web depuis un bon bout de temps et je suis étonnée de voir le peu de blogs qui sont consacrés au théâtre.

Vu le nombre de blogs qu'il y a sur le Net (750 000 sur Canalblog seulement), on pourrait croire que lorsqu'on tape "blog de théâtre" sur Google, on en trouve tout un tas, mais ce n'est pas le cas, il y en a très peu sur le théâtre en général et encore moins sur l'écriture théâtrale. Si j'en avais trouvé davantage, qui sait ? je n'aurais peut-être pas ouvert celui-ci.

Il y a des forums de discussion, c'est sûr, où l'on peut parler dramaturgie, il y a des blogs de compagnies théâtrales présentant leurs spectacles, quelques-uns d'auteurs présentant leurs œuvres déjà publiées, mais très peu sur l'écriture, le processus d'écriture ou l'écriture de comédies.

C'est vrai que plus on passe de temps à maintenir un blog, moins on peut se consacrer à l'écriture proprement dite, mais tout de même, on est un sacré nombre à essayer d'écrire des pièces, il me semble, non ? Je trouve ça étrange.

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