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La tête à rire
29 avril 2011

"Le divan" (1H, 3F)

DSC01909Le divan, de Remo Forlani, une pièce en cinq actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 699).

L'histoire : Albert arrive pour sa première séance de psychanalyse avec le docteur Lucie. Il s'est à peine allongé sur le divan qu'une autre cliente débarque et, dans un moment de folie, les enferme tous les deux dans le cabinet. Voilà Albert en tête-à-tête forcé avec sa nouvelle psychanalyste qui semble avoir autant de problèmes que lui.

J'ai bien aimé. Je n'avais jamais rien lu de Remo Forlani mais avais pas mal entendu parler de lui. Je vais acheter ses autres pièces.

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28 avril 2011

Ecrire un roman

J'ai essayé d'écrire un roman, mais ai abandonné au bout de 50 pages car mon histoire était trop compliquée. C'était l'histoire d'une Française qui venait vivre à Londres et qui y galérait pas mal.

Le problème est venu du langage. Dans quelle langue parle une Française à Londres quand elle discute avec des Anglais ? Ben oui, en anglais, mais comment transcrire des dialogues en anglais dans un texte écrit pour des Français ? Je ne pouvais pas les transcrire tels quels car les pauvres Français qui ne baragouinent pas un mot d'anglais auraient été dans le brouillard complet.

Bref, je me suis bien pris la tête avec ça et, n'ayant pas trouvé de solution, j'ai arrêté.

Je recommencerai avec une autre histoire un de ces quatre, car j'ai bien aimé la possibilité de faire mille parenthèses. Cela fait du bien de se lâcher un peu, tant qu'on retombe sur ses pieds, bien sûr.

En écrivant cette première tentative de roman, je me suis rendu compte que je n'aime pas trop faire de grandes descriptions de lieux et de personnes, mais si un de mes romanciers préférés, Nick Hornby, ne fait pas de descriptions à rallonge, je ne m'inquiète pas pour autant. Chacun son style après tout.

27 avril 2011

"Mes secrets d'écrivain"

DSC01912Mes secrets d'écrivain d'Elizabeth George, un livre publié aux éditions Pocket (numéro 13336).

Très bon livre pour ceux qui s'intéressent à l'écriture. Elizabeth George s'intéresse davantage à l'écriture d'un roman, mais ses conseils s'appliquent aussi bien à l'écriture théâtrale dans la mesure où une pièce de théâtre doit être construite et réfléchie.

Je parle de ce livre suite à mon message d'hier sur l'importance de connaître un minimum sur ses personnages.

Elizabeth George parle de toutes les questions qu'elle se pose à ce sujet. Au chapitre 19, intitulé Tout sur les personnages, elle nous dévoile sa "feuille de route", une sorte de pense-bête qu'elle utilise pour rédiger ses analyses. Elle garde cette feuille près de son poste de travail et y jette un œil de temps en temps pour se rappeler différentes choses qu'elle aurait pu oublier les concernant.

DSC01920Ce livre offre une analyse accessible et très bien faite du travail nécessaire pour pondre un texte. Les gens qui croient qu'un roman s'écrit tout seul, je rêve !  Quel boulot !

Pour information, ce livre est aussi disponible en anglais. Titre : Write away.

26 avril 2011

Ecriture d'une pièce de théâtre : les personnages

Que faut-il savoir des personnages pour écrire une pièce ?

On pourrait dire que, plus on sait de choses sur eux, mieux c'est, mais je dois avouer que je ne passe pas un temps fou au début à faire un travail approfondi les concernant.

Pourquoi pas ? Parce que tant que je ne suis pas sûre d'avoir une histoire qui tient la route, je trouve que c'est une perte de temps d'aller trop dans le détail.

Parfois on pense qu'une histoire va marcher avec les choix qu'on a faits et on arrive au troisième acte et bang ! ça cloche sérieusement. Il faut reprendre tout depuis le début, changer l'une des composantes du texte et il peut s'agir d'un personnage qui est en trop ou ne correspond plus à l'histoire. Trop bûcher sur un personnage qui risque d'être modifié ou coupé ne me paraît pas être la meilleure manière de passer ses journées.

Encore une fois je ne suis pas experte en la matière, il s'agit de mon expérience.

Il faut connaître les grandes lignes tout de même, sinon l'histoire s'en ressent, on voit que l'on ne maîtrise rien.

Voilà les questions que je me pose :

  • prénom et nom du personnage
  • son âge
  • sa description physique
  • a-t-il une voiture ou pas ?
  • son éducation
  • son boulot
  • sa situation sentimentale
  • où il a grandi ?
  • si ses parents sont toujours ensemble
  • et tout ce qui est extra, en général comment il a rencontré les autres personnages

Je mets toutes ces infos dans un tableau pour y revenir lorsque je laisse le texte de côté. Cela m'aide à ne pas me perdre ou à me contredire lorsque je le reprends.

25 avril 2011

Pièces de théâtre : derniers achats

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Pour remédier à mes lacunes concernant l'auteur anglais Michaël Frayn, j'ai acheté sa pièce Quoi qu'on fasse on casse. Puis Le divan, de Rémo Forlani.

DSC01856DSC01857

Et deux autres pièces que j'ai achetées par curiosité : Toi et tes nuages, d'Eric Westphal, et Deux femmes pour un fantôme de René de Obaldia.

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23 avril 2011

"Venise sous la neige" (2H, 2F)

DSC01610Venise sous la neige, de Gilles Dyrek, une comédie en un acte publiée par l'Avant-Scène (collections quatre-vents).

J'ai lu cette pièce il n'y a pas longtemps. Je ne sais pas pourquoi, lorsque j'en entendais parler, je pensais que c'était un drame. Puis quelques troupes amateur aux goûts plutôt comiques l'ont mise à leur programme, ce qui a éveillé ma curiosité et m'a poussée à acheter le texte.

C'est l'histoire d'un dîner entre deux couples, l'un nageant dans le bonheur (qui reçoit), et l'autre qui vient manifestement de se disputer. Les choses commencent un peu mal lorsque la fille qui est invitée avec son ami décide de ne rien dire et est assez vite prise par les hôtes de la soirée pour une étrangère.

Un texte enlevé, bien ficelé, qui doit être assez drôle à voir sur scène.

22 avril 2011

Savoir prendre un échec en rigolant

Ah ! Ah ! Ah ! Ils sont très drôles ! Je n'ai jamais autant ri depuis qu'ils m'ont dit qu'ils ne voulaient pas de ma pièce !

rigoleEst-ce possible de prendre une lettre de refus de cette manière ?

Je vais essayer cette nouvelle technique, je ne garantis pas le résultat.

21 avril 2011

Comédies romantiques

Pour faire suite à mon message d'hier, on pourrait se demander pourquoi je regarde autant de comédies romantiques nunuches. La raison pour laquelle je regarde toutes les comédies romantiques qui sortent, aux Etats-Unis et ailleurs, c'est parce que, comme je l'ai déjà dit, c'est un genre qui m'intéresse particulièrement et qui n'est pas aussi facile que ça à réussir.

Pour un Quand Harry rencontre Sally, il y a une multitude de navets, mais j'ai toujours l'espoir de découvrir une petite perle alors que je ne m'y attends pas. Aucune perle à reporter ces derniers temps malheureusement, tous les scénarios du genre de qualité semblent avoir été écrits il y a des lunes, mais qui sait ce que l'avenir réserve ?

Autre chose aussi. On apprend beaucoup en voyant les ratages des autres. On apprend ce qu'il ne faut pas faire, ce qui est parfois encore plus important que de savoir ce que l'on doit faire. Donc je vais continuer à voir tout ce qui sort en tentant de ne pas trop m'énerver devant mon écran...

20 avril 2011

"Valentine's Day"

clip_filmUn film que je viens de voir à la télé. J'ai lu le script en anglais il y a quelques mois et je n'avais pas trouvé ça intéressant. On prend un maximum de personnages auxquels on donne un petit segment d'écran et on est supposé être intéressé par ce qui leur arrive ? Tout ça parce que c'est la Saint-Valentin ?

Au début du film, je me suis dit que peut-être j'avais mal jugé le script, ce n'était pas si fade que ça. Puis on avance et on se rend compte qu'on se contrefout des personnages et de ce qui leur arrive.

Le pire c'est que je crois avoir lu qu'une suite était en cours...

19 avril 2011

Des hauts et des bas...

J'essaie de comprendre et de maîtriser le plus possible le processus d'écriture et j'avoue que ce n'est pas le grand succès.

Ce serait bien de se lever tous les matins dans une même disposition d'esprit, une disposition productive, se mettre à écrire et pondre un minimum de pages sans grande difficulté. Mais ce n'est pas le cas.

Je suis peut-être d'humeur particulièrement changeante, mais aucun jour ne se ressemble, j'ai des semaines où j'avance et des semaines où rien ne va. Pire, mes humeurs changent du jour au lendemain sans prévenir. Le lundi, j'ai super la frite, et je peux boucler un projet en un rien de temps, le mardi c'est la cata, pondre deux mots sur ce blog relève de l'impossible.

Qu'est-ce qui se passe ? Des périodes d'activité doivent forcément être suivies par des moments où l'on est raplapla ?

On n'est pas des machines, je sais bien, et le cerveau a besoin de ses moments de repos, mais tout de même. Quelle frustration de voir le temps qui passe sans arriver à produire quelque chose de concret !

Je sais qu'il faut se forcer et tout, mais bon, cela ne marche pas des masses en ce qui me concerne. Il ne reste qu'à attendre demain pour voir si les choses s'arrangent...

18 avril 2011

Un personnage qui parle tout seul

Tant que j'y suis à parler des choses qui m'énervent à l'écran ou sur scène, je n'aime pas trop lorsqu'un personnage se met à parler tout seul, par exemple après une conversation au téléphone ou dès qu'un autre personnage a le dos tourné.

Pourquoi cela se ferait au cinéma ou au théâtre alors que cela ne se fait pas dans la vie (si on est relativement sain d'esprit) ? On ne se met pas à dire tout haut ce qu'on va faire, notre plan pour la journée, ce qu'on pense de telle ou telle personne qui vient de nous embêter ou autre !!! O.k. on peut lâcher un gros mot si on est énervé, parler à un animal domestique ou à un mur comme dans Shirley Valentine, mais toute une tirade pour soi-même ? Pas vraiment.

C'est facile de faire parler des personnages lorsqu'ils sont seuls... Pas besoin de créer des situations, le personnage se regarde dans la glace et c'est parti mon kiki, il dit tout au public...

A éviter selon moi...

17 avril 2011

Voix over

Tant que j'y suis à parler de voix over (voice over) et de l'écriture de scénarios, ce procédé d'écriture m'énerve un peu.

Cela m'agace les films qui commencent par une voix over (à part ceux de Woody Allen qui fait ça très bien), mais dans des mains moins habiles, cela m'horripile assez vite et c'est la première chose que je me demande lorsque je m'apprête à voir un film dont je ne connais rien : va-t-on commencer par une voix over ou pas ?

C'est facile de montrer des images et de les commenter, cela enlève le sacré problème de l'exposition, le casse-tête du scénariste qui doit transmettre par le biais d'une conversation un minimum d'infos pour que le spectateur se mette dans le bain et comprenne l'histoire.

Il y a des expositions en voix over qui exagèrent : Et v'là pas que je m'appelle comme ça, et que j'habite là, et voici ma femme, mon chien... c'est tout juste si on n'apprend pas ce que le personnage a eu pour dîner la veille au soir et tous les soirs de la semaine.

Je n'écris aucun début de scénario en voix over. Je n'aime pas non plus au théâtre lorsqu'un personnage arrive sur scène pour expliquer aux spectateurs ce qui va se passer. Cela coupe tout pour moi, car je trouve cela fainéant, paresseux comme début.

C'est monotone aussi. J'aimerais bien savoir la proportion de films qui commencent par ce procédé. La moitié peut-être ? Ou peut-être parce que cela m'énerve, je le remarque plus que je ne le devrais ? On voit quelques images et hop, une voix se fait entendre et nous explique ce qui va se passer. Pas très excitant...

16 avril 2011

Voix off, voice over, hors champ, off-screen...

Quelle est la bonne terminologie ? Lisant des textes de théâtre et des scénarios de films en français et en anglais, c'est vraiment à s'y perdre.

La vie me semble assez compliquée comme ça sans qu'il y ait toute une liste de termes pour signifier qu'une personne qui parle sur scène ou à l'écran n'est pas visible. Il y a des différences entre le français et l'anglais, l'anglais et l'américain, on ne s'en sort plus ! Ce n'est pas si compliqué tout de même.

Il ne devrait y avoir que deux termes à employer selon moi, OFF et OVER.

OFF si la personne qui parle était sur scène ou sur écran et est partie (ou va arriver). La personne est près de l'action.

OVER si la personne n'a jamais fait partie de la scène, est à mille lieux de l'action et commente ce qui se passe, ce qu'elle ressent, ou est tout simplement une voix du passé...

Commençons par OFF et le théâtre (qui veut tout simplement dire que la personne est hors scène, dans les coulisses quoi). Dans le texte, on pourra lire :

Juste au moment où on entend les appels frénétiques de Hugh, off
Voix de Hugh : Help ! Help ! Quelqu'un ! (On aurait aussi pu lire : Hugh (off) : Help ! Help ! Quelqu'un !)
(Canard à l'Orange, p.22)

OFF, pour un scénario de film :

Sur la suite off du texte, on cadre la porte où apparaissent... (César et Rosalie, Avant-Scène p.15)
Bruit off de la porte qui claque
(César et Rosalie, Avant-Scène p. 57)
Bruit de moteur off (César et Rosalie, Avant-Scène p.57)
Alex prend Gilbert par l'épaule et l'entraîne vers l'escalier de sortie où ils disparaissent. Les dernières phrases sont off. (Garçon, Avant-Scène p.42)

OVER pour le théâtre n'existe pas vraiment, tout se passe généralement sur scène. OVER pour le cinéma est très courant. Beaucoup de films commencent par une voix qui commente. Voilà le principe.

Maintenant, dans les scénarios de film, on rajoute souvent le mot "voix" à off et over ou "voice" en anglais. Pas de problème, voix off, voix over, voice over. Le tout c'est d'être consistant tout au long de son texte.

Là où je tique c'est lorsque je vois dans certains scénarios (O.S), à savoir off-screen or out of sight (je crois bien avoir vu cette traduction quelque part), à savoir hors champ. Pourquoi se compliquer l'existence ? OFF fait aussi bien l'affaire.

On ne devrait utiliser hors champ à mon avis que dans les jeux de regard, à savoir :
Il suit la voiture des yeux hors champ...

Comme je le disais, c'est un peu le foutoir et on trouve un peu de tout dans les scénarios. J'ai regardé dans mes scénarios bilingues de Woody Allen pour voir comment se faisait la traduction.

Par exemple dans Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry en anglais), "voice over" dans le texte anglais est traduit par "voix off, récit" en français. J'avoue que c'est une nouveauté pour moi.

Ecrire est suffisamment compliqué sans s'en rajouter, non ?

15 avril 2011

Recherche Google

La Tête à Rire a disparu de la circulation, ce blog n'est plus référencé sur Google.

Je n'y connais rien aux problèmes des moteurs de recherche, mais j'ai toujours pensé que lorsque l'on faisait une recherche sur Google, on obtenait toutes les informations possibles sur un sujet recherché.

Ce n'est pas le cas, ça va et ça vient. Il paraît que c'est normal avec les nouveaux blogs, ils disparaissent pendant un bout de temps puis reviennent à la surface.

Quelque chose que je ne savais pas avant de devenir blogueuse.

14 avril 2011

Jean Kerr

Une dramaturge américaine que j'ai découverte l'année dernière en voyant le film Mary, Mary à la télé.

J'ai trouvé les dialogues intéressants, ai voulu en savoir plus, et comme c'est souvent le cas, j'ai noté que le film avait été adapté de la pièce du même nom.

DSC01621Mary, Mary est l'histoire d'un couple au bord du divorce qui se retrouve après neuf mois de séparation.

Les dialogues sont très mordants, pleins d'esprit.

Cette pièce, qui a été adaptée en français, a été présentée lors de l'émission "Au théâtre ce soir". Il s'agit de l'émission numéro 87. L'adaptation était signée de Marc-Gilbert Sauvajon, la mise en scène de Jacques-Henri Duval.

Il faudra que je me procure le DVD de l'émission (s'il existe).

13 avril 2011

Annie Girardot

Un petit hommage à Annie Girardot qui nous a quittés le mois dernier.

J'aimais beaucoup Annie Girardot. Elle était tellement naturelle dans son jeu qu'on en oubliait qu'elle jouait. Je ne sais pas comment elle faisait pour coller d'aussi près à ses rôles mais rares sont les actrices qui parviennent à le faire.

Une comédienne qui pouvait me faire rire et me faire pleurer à cinq minutes d'intervalle. Il n'y a qu'à regarder le film dont je parlais hier, Cause toujours... tu m'intéresses ! On la voit s'esclaffer en assistant à un spectacle un moment, puis déprimer dans les escaliers juste après, avec une justesse, une émotion...

Une actrice tout simplement incroyable.

12 avril 2011

Début de scénario mémorable

Dans tous les manuels d'écriture de scénario, on souligne l'importance d'un bon début, d'un début qui capte l'attention du lecteur. Il paraît qu'à Hollywood, on ne lit que les dix premières pages d'un scénario. Si le début n'est pas assez captivant, allez hop, direction pile des retours ou la poubelle.

En parlant du film Cause toujours... tu m'intéresses ! hier... Voici le début, que je trouve très drôle et pas banal.

L'image s'ouvre sur un homme de 45 ans qui est chez lui assis sur un fauteuil et n'a pas l'air d'en faire des masses. On le voit manifestement s'embêter lorsqu'on entend sa voix en voice-over :

FRANÇOIS PERRIN (vo)

Je m'emmerde. Je m'appelle François Perrin, je suis journaliste à RTL,
je travaille aux informations et je m'emmerde.

J'ai 45 ans, je suis divorcé depuis sept mois, je ne sais pas comment
je fais pour m'emmerder à ce point-là mais j'y arrive.

On me dit : tu devrais sortir, voir des amis, mais dans l'état
où je suis je préfère pas, j'ai peur d'emmerder mes amis.
En fait depuis mon divorce, je ne sais plus très bien où j'en suis...

En voilà un début dont on se souvient !

11 avril 2011

"Cause toujours... tu m'intéresses !"

clip_filmJ'adore ce film ! Quand j'ai un moment de déprime, allez hop, je me le passe. Ce film réalisé par Edouard Molinaro est sorti en 1979. Le scénario est de Francis Veber, tiré d'un roman de Peter Marks.

C'est l'histoire d'un type qui s'ennuie après son divorce et qui, un soir, compose un numéro au hasard, celui d'une vieille fille qui ne rigole pas des masses non plus. Après plusieurs conversations au téléphone, ils décident de se rencontrer, mais au moment de lui parler, il hésite, puis arrive tout de même à l'aborder sans lui avouer qu'il est la fameuse voix du téléphone.

Les deux interprètes principaux, Jean-Pierre Marielle et Annie Girardot, sont superbes et on ne s'ennuie pas une seconde. Ce film devrait être remboursé par la Sécurité sociale !

10 avril 2011

Les drames m'ennuient !

Je suis en train de lire une pièce de théâtre qui n'est pas une comédie, qui est d'ailleurs pas mal foutue, mais je n'ai aucun plaisir à la lire. Elle parle d'un personnage qui vient de perdre son boulot et qui essaie de comprendre son licenciement. Bonjour l'évasion ! Je n'ai qu'à me pointer dans le métro pour entendre des propos pareils. Ai-je vraiment envie de remettre ça le soir en lisant une pièce ou en allant au théâtre ?

Parfois je me demande si les dramaturges pensent aux pauvres personnes qui vont devoir se coltiner leurs pièces. Cela me sidère toujours d'ailleurs de voir les gens qui se déplacent en masse pour ressasser les malheurs du monde et qui paient en plus une fortune pour le privilège.

Il n'y a pas à tortiller, il y a vraiment deux groupes de personnes, les gens qui aiment le théâtre sérieux et les gens qui aiment rire au théâtre.

J'entendais l'autre jour à la radio l'auteur de théâtre Pierre Barillet dire qu'il avait été surpris d'apprendre que Catherine Deneuve, avant d'accepter de jouer Potiche au cinéma, n'avait pratiquement jamais lu des pièces de théâtre de boulevard. Incroyable, en effet.

Il s'agit de deux optiques différentes, de deux camps aux goûts bien prononcés, comme on préfère le sucré ou le salé. L'un n'est pas moins bien que l'autre, mais bon, je connais mes préférences, je sais dans quel groupe je me trouve. "Que voulez-vous, je vois gai" disait Labiche...

9 avril 2011

"Peau de vache" (4H, 3F)

DSC01850Peau de vache de Barillet et Grédy, une pièce en trois actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 577).

L'histoire de l'épouse d'un violoncelliste, surnommée "peau de vache" dans sa jeunesse du fait de son caractère franc et abrupt, qui se retrouve un jour à vivre dans une sorte de ménage à trois entre son mari et une mystérieuse Pauline qui semble, elle, être la douceur même.

Je n'ai pas trouvé le personnage principal aussi "peau de vache" que ça, je dois dire. On dit qu'elle est vache, les autres s'attendent à ce qu'elle leur lance des vacheries, mais ce n'est pas si évident que ça au premier abord selon moi.

On pourrait imaginer une pièce partant de cette même idée et allant tellement plus loin. Mais c'est sympa. Encore un couple qui s'égare et qui se rafistole à la fin...

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