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La tête à rire
8 avril 2011

Le fouillis extraordinaire

Qu'est-ce que "le fouillis extraordinaire" dont je parlais hier ?

Vous ne lirez jamais dans un manuel d'écriture de scénario ou d'écriture théâtrale : "Attention, lorsque vous arrivez au stade du fouillis extraordinaire..." Pourtant, pour moi, c'est un passage bien particulier et obligatoire dans l'écriture d'une histoire.

C'est un moment qui tombe après de longues semaines de travail, un moment de fatigue total pour son texte. A force de penser personnages, enchaînement logique des scènes, dialogues, etc., on ne sait plus trop où on en est, on ne reconnaît plus l'axe, la raison même de l'histoire. On s'est noyé, quoi.

Pour s'en sortir, il faut oublier le tout, mettre le dossier de côté et y revenir avec un esprit plus frais.

La bonne nouvelle est qu'on arrive la plupart du temps à dépasser ce cap difficile. Un beau matin, on parvient à retrouver le sens derrière toutes ces lignes qui se suivent et à remodeler le tout, presque miraculeusement.

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7 avril 2011

Mes pièces à deux personnages

Mes pièces à deux personnages dont je parlais il n'y a pas longtemps et qui avançaient super bien ? Euh... maintenant c'est plutôt "le fouillis extraordinaire".

C'est normal, cela fait partie du processus d'écriture (en tout cas du mien), mais bon, je pensais en présenter au moins une sur ce blog au mois d'avril, c'est assez mal barré.

Heureusement ce genre de flou se règle éventuellement un beau matin, donc il serait prématuré de déprimer, mais la grande clarté n'est pas pour aujourd'hui, si cela intéresse quelqu'un...

Quel boulot d'écrire une pièce tout de même !

6 avril 2011

Ray Cooney

microphone

Ecrivant des comédies, je suis toujours intéressée de savoir comment les maîtres du genre s'y prennent, leur méthode de travail. Voici quelques propos de Ray Cooney où il livre ses principes d'écriture.

Il répondait aux questions de Stewart Vaughan et Olivier Celik lors d'une interview qui lui était consacrée lors de la publication de Stationnement alterné à l'Avant-Scène.

"Je me suis toujours imposé une discipline particulière : réécrire sans pitié, et sans états d'âme. Après avoir joué Funny Money (Espèces menacées) pour
la première fois, j'ai abandonné mon deuxième acte et je l'ai totalement réécrit."

"Il y a un certain nombre d'éléments que toutes mes pièces ont en commun. Il faut toujours un élément de danger, et la représentation d'une autorité qui
peut déclencher ce danger. Dans toutes mes pièces, l'action est continue. Elles ne sont pas coupées en scènes au début desquelles il faut expliquer au public ce qui s'est passé depuis la fin de la scène précédente."

"Il faut que l'action soit toujours celle d'une tragédie, que les personnages soient vrais et reconnaissables, que le texte soit interminablement réécrit pour atteindre la perfection des Rolls-Royce, que tout se passe en temps réél, en tablant sur l'intelligence du public, invité à participer à la pièce par son imagination".

C'est toujours intéressant de connaître la manière de faire d'un dramaturge.

5 avril 2011

Le vaudeville à l'anglaise

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Je connais les dramaturges anglais Ray Cooney et un peu Noël Coward, mais j'avoue ne rien avoir lu d'Alan Ayckbourn, de Joe Orton ou Michael Frayn.

Je me suis rendu compte de ces lacunes en lisant un article de Gilles Costaz dans l'Avant-Scène de décembre 2005 où il citait ces cinq auteurs comme les maîtres du vaudeville anglais. Voici quelques pièces que l'on peut trouver de ces auteurs en français :

Ray Conney : C'est encore mieux l'après-midi (Avant-Scène n° 810), Espèces menacées (n° 1024), Impair et Père (n° 1103).

Alan Ayckbourn : Entre nous soit dit (n° 843), Mariages et conséquences (n° 1058),  L'amour est enfant de salaud (n° 1144), Temps variable en soirée (n° 995), Une table pour six (n° 1023), Les uns chez les autres (n° 1174).

Michael Frayn : Alarmes, etc (n° 1077), Quoi qu'on fasse on casse (n° 724).

Joe Orton : Le butin suivi de Jeux funèbres (n° 692).

Noël Coward : Lunes de miel (n° 1154).

4 avril 2011

William Douglas Home

William Douglas Home n'est pas un nom dont on entend souvent parler en France, pourtant ce dramaturge écossais a écrit quelques comédies très marrantes.

William Douglas Home est né à Edimbourg en 1912 et est décédé en 1992.DSC01630

Plusieurs pièces sont disponibles en français. Parmi les plus connues :

Qu'est-ce que maman connaît à l'amour ? (Titre original The Reluctant Debutante)

Le Canard à l'orange (Titre original The Secretary Bird)

Ne coupez pas mes arbres (Lloyd George knew my father)

DSC01907Le Martin-Pêcheur (The Kingfisher)

Je n'ai pas lu ces deux dernières, mais vais essayer de les trouver en français.

 

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3 avril 2011

"Le canard à l'orange" (2H, 3F)

Voici une pièce que j'ai en anglais et en français.

La pièce originale de William Douglas Home, The Secretary bird, publiée par Samuel French, et la pièce en français, Le Canard à l'orange, publiée par l'Avant-Scène (numéro 480).

DSC01907Il s'agit d'une pièce en quatre tableaux, dont l'adaptation française a été faite par Jean Poiret.

L'histoire : une femme au foyer s'ennuie et décide de quitter son mari pour un autre homme. Un beau matin, elle annonce la nouvelle à son époux et celui-ci, se voulant compréhensif et ouvert, invite son amant chez eux pour discuter de leur nouvelle situation, stratagème DSC01790pour le ridiculiser et reconquérir sa femme.

Très drôle, une soirée de détente garantie.

Je n'ai jamais vu la pièce avec Jean Poiret, mais on l'imagine tellement bien dans le rôle du mari roublard.

2 avril 2011

"La cage aux folles" (10H, 4F)

La cage aux folles, de Jean Poiret, une pièce en 4 actes publiée par l'Avant-Scène (collection Quatre-vents).

DSC01626J'ai vu le film en français, en anglais, j'ai lu la pièce plusieurs fois. Voilà un texte comique, on ne s'en lasse pas !

Jean Poiret avait de nombreux talents : acteur, dramaturge, metteur en scène... Il avait aussi un sacré don pour faire rire.

Dois-je rappeler l'histoire ? Un couple d'homosexuels, Albin et Renato, essaient de paraître plus "classiques" lorsque le fils de Renato amène sa fiancée et ses futurs beaux-parents pour leur présenter.

Cette pièce est drôle, enlevée, gaie, le type de pièce que j'aime. Je l'ai vue à la télé avec Jean Poiret et Michel Serrault. Difficile de la voir avec un autre duo d'acteurs après une telle performance et complicité.

1 avril 2011

Inspirée ?

Ben non, pas vraiment.

Combien de fois est-on inspiré dans l'année ? Voilà la question que je me pose aujourd'hui.

Une journée peu mirobolante pour avoir le temps de me poser ce genre de questions, vous me direz, mais comme j'essaie d'étudier le curieux phénomène qu'est le processus d'écriture, cela m'intéresse de savoir.

Mon dernier grand jour d'inspiration remonte à quand ? Le 21 février. Je le sais car j'ai imprimé tout un tas de trucs ce jour-là avec la date en haut de page.

Le 21 février, j'ai écrit une pièce d'un trait que je n'ai pas encore relue, mais les grandes lignes paraissent être là.

Je tarde toujours un peu à relire ces premiers jets de peur d'être déçue. Il y a toujours le danger qu'une journée de grande inspiration n'ait en fait été qu'une mémorable perte de temps, mais si l'éxpérience m'a appris quelque chose, on ressort toujours quelque chose de ce genre d'écriture rapide.

C'est agréable quand ça arrive, ces journées où tout avance fluidement. Beaucoup trop rares, tellement rares qu'il faut les noter.

Voilà, en attendant avec impatience le prochain moment d'illumination...

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