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La tête à rire
13 septembre 2015

Peu de dramaturges

dilemme

Peu de dramaturges se font un nom en fin de compte : Shakespeare, Feydeau, Marivaux, Pirandello, cela fait une petite poignée d'auteurs toujours joués et considérés comme des grands.

Quand on voit ça, et qu'on se rend compte par soi-même à quel point c'est dur d'écrire une pièce un peu décente, je pense que la logique des directeurs des théâtres privés est de se dire : vu que si peu y arrive, impossible de croire qu'il y aura quelque chose de magique dans le lot de textes qu'on reçoit. Pas la peine de perdre du temps à regarder.

Donc, étant pour une fois sympa avec eux, je peux comprendre cette manière de voir les choses. La logique dit, l'Histoire dit que, vu la difficulté de la tâche, le grand dramaturge tient presque du miracle.

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29 août 2015

Producteurs de pièces de théâtre comiques

my_opinion

Voilà ce que j'aimerais dire à certains producteurs de pièces de théâtre comiques :

J'aime rire, mais je ne suis pas complètement demeurée ! Ce n'est pas parce qu'on aime se détendre qu'on est idiot !

Et après on vient s'étonner que les théâtres privés ne fonctionnent pas à pleine capacité...

27 août 2015

Comités de lecture

attention

Il y a des théâtres privés parisiens qui ont désormais un comité de lecture. Y voit-on des pièces de nouveaux auteurs ?

Non.

Donc attention aux idées qu'on fait circuler et qui pourraient être récupérées par ces établissements.

6 août 2015

Théâtres privés : pourquoi regarder autant à l'étranger ?

question_mark

J'aime bien l'ouverture, mais je trouve que certains spectacles écrits par des dramaturges étrangers ne s'adaptent pas bien aux scènes parisiennes.

Deux spectacles d'auteurs américains, Les cartes du pouvoir (du scénariste Beau Willimon) et Des gens bien (de David Lindsay-Abaire), ont été montées au théâtre Hébertot il n'y a pas longtemps et j'ai trouvé ce choix très curieux car ayant lu Les cartes du pouvoir, c'est difficile de voir comment cette histoire de campagne présidentielle américaine peut intéresser un public français.

Le texte m'a paru trop spécifique et pourtant je vis au Royaume-Uni où on parle beaucoup des Etats-Unis et où l'on suit leurs élections présidentielles presque au jour le jour.

Je n'ai pas lu Des gens bien de David Lindsay-Abaire, car je n'ai pas aimé son autre pièce, Rabbit Hole (lue en anglais et qui a reçu le prix Pulitzer 2007, voir ici). Son style est trop naturaliste, trop quotidien pour moi, et je me suis interrogée sur la justesse d'un tel choix ( et j'ai eu raison si j'ai bien compris, la pièce ne semblant pas avoir trouvé son public).

Loin de moi l'envie d'encourager un  "protectionnisme dramaturgique", mais quand je vois qu'il y a des auteurs français contemporains qui sont régulièrement publiés et jamais joués dans les grandes salles, je trouve ça un peu étrange...

28 juillet 2015

"Il n'y a que des horreurs qui circulent !"

angry_2Si j'entends encore un directeur de théâtre privé dire que les textes qu'il reçoit sont des horreurs, il va recevoir un courrier de ma part.

Tout d'abord, ce genre de propos laisse croire que les directeurs de théâtre lisent ce qui leur arrive. Malheureusement je ne pense pas que cela soit le cas. Sur Youtube, on entend certains dire : "Si je ne reconnais pas le nom de l'auteur sur la première page du manuscrit, je ne lis pas... Un autre se vantera dans un article de journal : Je ne lis jamais les textes qu'on nous envoie par courrier... Donc première question, comment avoir une idée du niveau général si on n'y prête aucune attention ?

Second point à mentionner dans ma lettre à mon avis, c'est que se plaindre du niveau des textes qui circulent est s'étonner d'un faux problème. Bien entendu qu'il y a beaucoup d'horreurs qui circulent (j'en ai d'ailleurs envoyé moi-même), mais les premières moutures sont toujours nulles, autant l'accepter. Les directeurs de théâtre devraient reformuler leur complainte et dire que les auteurs envoient leurs textes trop vite. Là, tout à fait d'accord.

Un troisième point pour mon charmant directeur de théâtre serait que les génies sont rares dans ce monde et qu'aucun artisan ne se met à pondre une beauté d'emblée. Un menuisier ne crée pas un beau meuble au premier essai. Il doit en travailler du bois, l'auteur doit en gribouiller du papier, se planter pas mal pour arriver à quelque chose qui tient plus ou moins la route.

Et comme les directeurs de théâtre sont loin d'encourager les pauvres auteurs inconnus dans leurs démarches (est-ce leur boulot d'ailleurs ? J'en sais rien, mais le menuisier trouvera sûrement un collègue expérimenté pour l'aiguiller), forcément ils tournent en rond, continuent à faire les mêmes erreurs et à patauger dans leur mare. Je suis sûre que tout n'est pas à jeter dans ce qu'ils reçoivent, quelqu'un doit avoir un bon sens du dialogue, un autre, une idée intéressante à creuser, mais aller chercher ce qui pourrait être sauvé demande du temps, c'est vrai, alors on rejette tout en bloc.

Voilà. A une époque où il y a des théâtres de 1000 places à remplir chaque soir et où de nouveaux lieux s'ouvrent sans cesse à Paris, on ne trouve pas nécessaire d'encourager davantage ceux qui essaient d'écrire des pièces. Tout est toujours mauvais, tout le monde a tout faux. Vraiment bizarre.

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17 février 2014

Le client est roi

business

Devise américaine, il me semble, le client est roi là-bas. Peut-on dire la même chose dans les théâtres privés parisiens ? Euh, gros hic, je dirais.

Et c'est vraiment difficile à comprendre, car s'il y avait deux camps, celui des gens qui achètent des billets d'un côté et celui des gens qui écrivent des pièces de l'autre, la politique d'ignorer les prises de contact de ces derniers pourrait se comprendre, il n'y aurait aucune retombée à craindre de leur manque de politesse.

Mais comme ce n'est pas le cas, comme les gens qui écrivent vont au théâtre, ils ne font qu'irriter leur propre clientèle. Je n'ai pas fait d'école de commerce, mais pas besoin d'en faire pour réaliser que ce n'est pas top au niveau marketing.

Je suis peut-être rancunière mais quand je reviens à Paris, je n'ai pas envie de me rendre dans les établissements qui n'ont pas pris une seconde pour répondre à mes mails.

Voilà, simple business. Les clients potentiels devraient toujours être chouchoutés. Je ne vois pas comment on peut être à la tête d'une entreprise qui marche en ayant une autre mentalité.

16 février 2014

Illusion

email

Je reproche aux directeurs de la plupart des théâtres privés parisiens de donner l'illusion de chercher des pièces.

Car de là vient le problème. Ils font croire à chaque interview qu'ils donnent qu'ils sont à l'affût de nouveaux textes, qu'ils cherchent partout, qu'il y aurait presque pénurie...

Moi, je dis : FAUX, GROS MENSONGE même.

Si c'était le cas, ils ne laisseraient pas une seule prise de contact via leurs sites Internet sans réponse. Quand on demande à la plupart des théâtres à Paris s'ils souhaitent lire des nouveaux textes et qu'on ne reçoit absolument aucun mail en retour, on ne peut pas crier sur tous les toits qu'on cherche vraiment à lire tout ce qui s'écrit.

Voilà, c'est dit.

14 février 2014

Qui encourage l'écriture dramatique ?

question_du_jour

Quand on est à la tête d'une entreprise, on fait ce qu'on veut, et les directeurs des théâtres privés n'ont pas un mandat venant du gouvernement les forçant à lire toutes les pièces de théâtre qui s'écrivent.

Le public pense que ce qu'ils présentent dans leurs établissements est le mieux de ce qui s'écrit, mais en fait c'est surtout le mieux de ce qui s'écrit parmi leurs copains dramaturges. C'est leur droit d'agir ainsi, de se concentrer sur le travail des gens qu'ils connaissent.

L'objectif du théâtre privé est de gagner de l'argent, pas d'encourager l'écriture dramatique. Ce n'est pas non plus la vocation du théâtre public, qui reçoit des subventions pour mettre à l'honneur les textes du répertoire, d'où ma question :

Qui encourage l'écriture dramatique en France ?

7 février 2014

150 000 à 250 000 euros

euros

L'autre jour j'ai entendu un directeur de théâtre dire sur Internet que le coût pour monter une pièce est entre 150 000 et 250 000 euros.

C'est vrai que ce n'est pas donné. Personnellement, ça  ne me dérangerait pas qu'il y ait des décors moins recherchés en échange de plus de diversité dans les programmations.

Car les textes qui tiennent l'affiche de septembre à juin comme je l'ai vu il y a peu alors que la pièce n'est pas géniale, si c'est pour amortir les coûts, c'est un peu dommage.

14 janvier 2014

J'ai ma dose de Marivaux et de Feydeau !!!

horrible_thoughtJ'aime beaucoup ces deux auteurs mais tout de même, on arrive à saturation à un moment. Et les auteurs tels qu'Alfred Savoir et Marcel Aymé qui ne sont jamais joués ? N'y a-t-il pas une injustice, voire un total manque d'imagination, à monter toujours les mêmes textes ? Pourquoi pas changer un peu ?

Sans parler des auteurs contemporains qui ont plus à dire sur notre époque que qui que ce soit d'autre, il me semble.

Mais bon, personne ne veut prendre de risque, on ne lit pas les textes d'inconnus qui arrivent dans les théâtres (un directeur d'un théâtre privé parisien le dit clairement sur Internet), on ne change rien et comble du comble on ouvre encore plus de salles, pour y présenter quoi ? Encore plus de Feydeau et de Marivaux ??? Chouette, qu'est-ce que j'ai hâte !!!!

17 décembre 2013

Théâtres privés : quel beau pilier !

pilierJe n'en reviens pas du nombre de gens qui se plaignent de payer 50 euros pour aller voir un spectacle dans un grand théâtre, genre théâtre de Paris, Antoine ou Edouard VII, et de se retrouver toute la soirée derrière un pilier qui les empêche de voir la pièce.

Hello? La visibilité est importante lorsqu'on va voir un spectacle. Si on ne voit rien assis à certaines places, pourquoi ne pas les condamner, histoire de ne pas dégoûter les gens d'aller au théâtre ?

Surtout si l'établissement n'affiche pas complet. Presque une évidence, il me semble.

3 septembre 2013

Royal Exchange Theatre

flag_ukLes théâtres français qui se plaignent du nombre de manuscrits non sollicités qu'ils reçoivent devraient prendre pour modèle le site du Royal Exchange Theatre au Royaume-Uni (voir ici).

Je leur conseille de faire pareil et d'inclure sur leur site internet une petite rubrique concernant leur position sur l'envoi de textes non sollicités. Le Royal Exchange Theatre est intéressé par recevoir des textes de l'extérieur, ils le disent très clairement "Send us work". 

Je pourrais trouver des exemples où ce n'est pas le cas... 

Je pense, pour avoir essayé ces trois dernières années, que les théâtres français ne veulent pas recevoir de textes d'inconnus mais n'osent pas le dire. C'est dommage car il suffirait juste d'une petite rubrique sur leur site pour empêcher un gros gâchis annuel de papier.

14 août 2013

Lectures sans lendemain ?

dilemmeUn article très intéressant de Michel Cochet de l'association "A mots découverts" sur les lectures publiques et le fait qu'elles ne débouchent pas en général sur grand-chose pour l'auteur, qu'elles n'amènent pas au montage du texte (voir ici).

Je trouve effarant que les directeurs de théâtre parisiens ne prennent pas le temps d'assister à des lectures lorsque celles-ci se déroulent dans leur établissement. Bonjour l'ouverture ! Ne peuvent-ils pas envoyer quelqu'un pour les représenter ? Ne sont-ils pas curieux de savoir ce qui se fait ? (Sont-ils au bon poste ?)

Ils disent que ce n'est pas comme ça qu'une pièce est montée en France, mais alors comment ? Si un texte, sélectionné par des pros de la dramaturgie, est ignoré par les directeurs de salle lorsqu'il est lu dans leurs locaux, quel est le message lancé aux auteurs ? Vous pouvez vous perfectionner autant que vous le voulez, nous, on s'en tape ?

J'espère comprendre un jour ce manque d'encouragements et de curiosité...

18 mai 2013

Le milieu théâtral...

group... n'est pas très ouvert. Je reviens sur l'article dont je parlais lors de mon message du 5 mai, sur ce petit groupe de metteurs en scène surbookés qui cumulent plusieurs boulots, alors que d'autres, à côté, doivent sacrément se tourner les pouces.

Il n'y pas que dans la mise en scène où il y en a qui s'amusent et d'autres qui ne foutent rien. Les acteurs de l'âge de Pierre Arditi doivent se demander pourquoi c'est toujours lui qui se voit attribué le premier rôle dans les pièces qui sortent.

Au niveau de l'écriture, ce n'est pas la joie non plus. Florian Zeller, Eric Assous, Sébastien Thiéry, trois dramaturges qui sont accueillis dans les grandes salles, mais cela ne fait pas des masses quand même.

Conclusion ? Les grands théâtres privés semblent toujours faire appel aux mêmes gens !

25 avril 2013

Suggestion aux théâtres

blogSuggestion du jour : ouvrir sur leur site internet un lien vers un blog par exemple et y mettre mois par mois les mansucrits qu'ils reçoivent (en accusé de réception) et les manuscrits qu'ils refusent.

Ils n'enverraient un courrier qu'aux auteurs dont ils ont aimé le texte. Facile, gratuit et tout le monde serait content !

Car je le répète, recevoir une lettre de refus standard ne sert à rien. Autant économiser le papier et les frais de poste !

15 mars 2013

Business ?

businessCe message fait suite à une conversation que je viens d'avoir avec quelqu'un.

Je disais que je ne comprenais pas comment les théâtres privés parisiens peuvent se permettre de ne pas répondre aux simples demandes d'information que l'on fait par mail via la section Contact de leur site internet. Aucun business ne se permettrait d'ignorer les gens ainsi. Et c'est là qu'on m'a répondu, "oui mais le théâtre, ce n'est pas vraiment un business".

Ah, ah, pour moi, si ! Le théâtre est un business comme un autre. Mon interlocuteur me disait que c'était de l'art, que les gens artistiques n'en avaient rien à faire de mes problèmes terre à terre, ils avaient plus important à gérer.

Je ne suis pas d'accord. Le théâtre (surtout privé) est un commerce, il faut que les gens viennent dans les salles, il faut attirer le client à chaque spectacle, et on devrait donc toujours être professionnel dans son approche, que l'on fasse des conserves de petits pois ou que l'on fabrique de l'art. C'est juste une question de politesse.

Voilà, c'est dit.

9 février 2013

Les grands théâtres peuvent-ils innover ?

horrible_thoughtPensée horrible, mais je me demande comment les théâtres peuvent s'en sortir avec des frais de gestion pareils (voir l'article d'hier).

Cela fait revenir dans la réalité ce genre de propos et c'est clair en lisant ce que disent les directeurs des grands théâtres qu'ils ne vont pas miser sur une pièce d'un inconnu, c'est un pari trop dangereux. Si la pièce Le début de la fin de Sébastien Thiéry s'est soldée par un gros déficit (alors que le texte est original et bien, selon moi), qui va de nouveau essayer ? Quel est le directeur de théâtre qui va suivre son feeling ? Un directeur de théâtre d'ailleurs peut-il encore avoir des coups de cœur ? C'est à se demander, non ?

Peut-être que les théâtres qui ont une grande salle et une petite salle sont plus libres, la grande salle permettant de financer les choix plus artistiques de la petite ? Les studios de cinéma américains font ça, ils sortent des films commerciaux pour financer des projets plus ambitieux. Pourquoi pas le théâtre ? Je ne sais pas si on peut comparer les deux malheureusement dans la mesure où les recettes au cinéma peuvent être faramineuses, à une autre échelle que celles des théâtres.

Il reste les lectures publiques que pas mal de grands théâtres organisent et qui offrent une sélection des meilleures pièces qui circulent à Paris. C'est quand même un peu triste de se rendre compte que les grands théâtres d'aujourd'hui ne sont pas toujours en mesure économiquement de mettre proprement en valeur les écritures du moment.

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