Le client est roi
Devise américaine, il me semble, le client est roi là-bas. Peut-on dire la même chose dans les théâtres privés parisiens ? Euh, gros hic, je dirais.
Et c'est vraiment difficile à comprendre, car s'il y avait deux camps, celui des gens qui achètent des billets d'un côté et celui des gens qui écrivent des pièces de l'autre, la politique d'ignorer les prises de contact de ces derniers pourrait se comprendre, il n'y aurait aucune retombée à craindre de leur manque de politesse.
Mais comme ce n'est pas le cas, comme les gens qui écrivent vont au théâtre, ils ne font qu'irriter leur propre clientèle. Je n'ai pas fait d'école de commerce, mais pas besoin d'en faire pour réaliser que ce n'est pas top au niveau marketing.
Je suis peut-être rancunière mais quand je reviens à Paris, je n'ai pas envie de me rendre dans les établissements qui n'ont pas pris une seconde pour répondre à mes mails.
Voilà, simple business. Les clients potentiels devraient toujours être chouchoutés. Je ne vois pas comment on peut être à la tête d'une entreprise qui marche en ayant une autre mentalité.