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La tête à rire
ecriture theatrale
30 janvier 2014

17 000 mots

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J'ai fait deux messages sur ce blog concernant le nombre de mots qu'il fallait viser si on souhaitait écrire une pièce de théâtre dite longue, qui occupe plus ou moins toute une soirée.

Une fois j'ai dit qu'il fallait 12 000 mots par pièce, puis après j'ai dit 15 000. Maintenant je réalise que personnellement j'en suis à 17 000 environ et je pense que c'est ce qui me convient.

J'ai fait l'erreur au début d'écouter un directeur de maison d'édition qui m'a dit que mes pièces étaient trop longues et qui n'a plus tiqué lorsque je lui en ai envoyé une à 12 000. Mais avec le recul, je trouve qu'il a tort et que 12 000 mots ne permettent pas un développement satisfaisant.

Comme quoi les pros n'ont pas toujours raison.

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19 janvier 2014

6 personnages

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Je ne sais pas pourquoi les premières pièces que j'ai écrites sont à six personnages. Beaucoup trop ambitieux à mon avis pour des premiers projets. Plus facile de mener à bien une pièce avec trois ou quatre.

Il faut sacrément réfléchir pour ne pas s'emmêler les pieds avec six personnages.

Mon conseil donc à ceux qui commencent est d'écrire pour des distributions plus réduites.

2 janvier 2013

"La dramaturgie"

DSC03133La dramaturgie, les mécanismes du récit, un livre écrit par Yves Lavandier et publié aux éditions Le Clown et l'enfant (546 pages).

Je n'avais jamais entendu parler de cet ouvrage, ce qui est dommage, car j'aurais préféré lire un manuel sur la dramaturgie en français que de me taper toutes les théories américaines.

Je le présente, mais je ne l'ai pas lu en entier. Pas parce qu'il n'est pas intéressant, au contraire, mais parce que j'ai tellement lu de livres américains sur le sujet justement que je ne peux plus lire 500 pages de théorie d'un trait. J'ai lu la partie qui m'intéressait sur le conflit et vais l'utiliser comme un dictionnaire, lorsque j'aurai un problème particulier j'y reviendrai.

La partie que j'ai lue est bien foutue, très facile à comprendre et illustrée de nombreux exemples. Peut-être plus branchée scénario que pièce de théâtre mais j'ai bien aimé car l'auteur ne semble pas vouloir offrir de formule, de recette à suivre qui garantirait le succès, juste une profonde réflexion sur l'art d'écrire, l'art de composer un texte. Cela m'énerve parfois de lire dans certains ouvrages américains :"faites ceci page 29... attention page 45 de votre scénario, n'oubliez pas de faire cela", car rien n'est quand même aussi rigide que ça, il me semble.

Cela fait du bien de se replonger dans le problème du conflit de temps en temps. Il n'y a pas d'histoire sans conflit, c'est clair, mais il y a quand même différents niveaux de conflit, tout ne doit pas être toujours question de vie ou de mort (ce qui répond à ma question posée lors de mon message du 16/07/12 : Un personnage doit-il toujours être aux abois ?)  Il y a des conflits plus internes, plus passifs qui sont aussi intéressants.

La question du suspense fait réfléchir aussi et il faudra que je lise les pensées d'Hitchcock sur le sujet (Yves Lavandier y fait pas mal référence).

J'ai remarqué une pièce dont l'auteur parle et que je ne connais pas : Le Limier d'Anthony Shaffer. Je viens de voir qu'elle a été publiée par l'Avant-Scène. Je vais me la procurer.

Je reviendrai sur ce livre au fur et à mesure de mes consultations.

25 octobre 2012

Mais pourquoi structurer ainsi ?

puzzlePour faire suite à mon message d'hier : pourquoi je m'enquiquine à passer mon temps à structurer des pièces ? Pourquoi continuer à me triturer le ciboulot jour après jour ?

Cela ne cesse pas de m'étonner, cette ténacité à revenir à chaque fois sur des textes qui me causent plus de problèmes qu'autre chose. Je ne comprends pas cet entêtement. Qu'est-ce qu'il y a dans la forme théâtrale qui me passionne autant ?

J'ai remarqué que toutes les activités qui m'attirent sont celles où l'on commence avec un gros tas d'éléments disparates, tas qui se transforme en quelque chose d'intéressant à force de passer des heures à bûcher dessus.

J'ai été intriguée un moment par la confection de patchworks et j'aime les mosaïques, et le processus de création est similaire à celui de l'écriture, on passe son temps à agencer divers tissus ou morceaux de carreaux pour que le tout ait un sens, soit beau, ait un certain cachet. Volonté de structurer, de mettre de l'ordre dans quelque chose.

Pour une pièce de  théâtre, c'est avec des scènes qu'on se débat, des brouillons gribouillés à droite et à gauche qui n'ont pas grand intérêt pris séparément, mais qui deviennent un tout intelligible après des journées passées à les agencer et à les modeler suivant un arc de pensée.

Mais pourquoi le théâtre et pas un roman ? C'est quand même moins bizarre de se passionner pour des romans qui sont faits avant tout pour être lus que pour des pièces de théâtre qui restent une forme inachevée tant qu'elles n'ont pas été montées ?

C'est vraiment un problème qui me tracasse, je passe mon temps à faire quelque chose et je ne comprends pas pourquoi...

10 octobre 2012

Ne jamais rien jeter !

dustbin_2Pour faire suite à mon message d'hier... tant qu'une pièce n'est pas finie, il ne faut rien jeter.

Même quand on passe par la phase de l'effondrement total et qu'on réécrit des passages entiers, il faut garder les anciens car ils peuvent revenir sur le tapis.

Etrange comme phènomène, comme si pour maîtriser une histoire, il fallait écrire dix fois plus que nécessaire pour trouver la bonne voie.

Je conserve donc tous mes brouillons au cas où.

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30 juin 2012

Deux phases

Plus j'écris de pièces, plus je me rends compte que l'écriture se divise en deux phases bien distinctes.

La première est la phase du décodage, où l'on perce le mystère, on découvre ce que notre idée devient, où l'idée nous emmène...

La seconde est la phase où l'on peaufine, affine tout ça, où l'on porte un regard critique, plus neutre sur ce qu'on a écrit.

Au début, on est en plein dedans, on suit notre inspiration. Après il faut présenter tout ça, le rendre intelligible aux autres.

Je préfère la première phase, lorsque l'on se fout un peu de tout, quand tout ce qui compte c'est d'écrire son histoire. Le travail de présentation qui suit est pour moi laborieux, pas très amusant et je me force bien souvent pour le mener à bien.

L'avantage de ces deux phases distinctes c'est qu'elles nécessitent un état d'esprit particulier. Si on le sent bien, on est inspiré, on écrit son premier jet. Si on est un peu lasse, fatiguée, on peut relire le tout, vérifier l'orthographe.

On ne devrait donc jamais se tourner les pouces...

27 juin 2012

Pourquoi j'écris des pièces ?

question_du_jourEh oui, je me repenche là-dessus.

Je me pose souvent la question, alors j'ai essayé de creuser un peu. Je n'écris pas pour l'argent (heureusement parce que bonjour la grosse faim !), ni curieusement pour être jouée, j'écris avant tout parce que c'est un exercice des méninges que j'aime bien. D'autres font du Sudoku, des puzzles, moi j'écris des pièces.

Je ne vois pas quelle autre activité offre un défi pareil. Quand on écrit pour la scène, il faut faire vite et bien. On rate le coup et c'est le lecteur qui abandonne ou le spectacteur qui roupille. Un défi de maîtrise bien particulier.

Dans un roman on peut prendre des pages entières pour expliquer quelque chose, et si on ne veut plus parler de quelqu'un tout d'un coup, c'est simple, on n'en parle plus, alors que sur scène on ne peut pas avoir un personnage qui se tourne les pouces ou regarde le plafond très longtemps. Malheureusement, il ne peut pas s'exclamer "Bon eh bien j'ai envie de sortir là, salut tout le monde !" ou "Oh et si j'allais voir ailleurs ce qui se passe ?". Non, il faut que sa sortie soit un peu plus subtile que ça.

Tout doit être amené d'une manière logique, expliqué sans l'être vraiment, l'attention du lecteur/spectacteur ne doit jamais relâcher et le point de vue offert doit être nouveau, original, se différencier de tout ce qu'il a vu ou lu jusque-là. Cela fait beaucoup de contraintes à gérer en peu de pages ! 

Un exercice qui peut occcuper des années entières...

25 février 2012

Bientôt dix pièces

Je vois de temps en temps en bord de route un homme très âgé, beaucoup trop maigre, en train de faire du jogging. Il a l'air de s'esquinter la santé plus qu'autre chose et j'aurais envie de lui dire de s'arrêter mais je ne le fais pas, je continue mon chemin.

Eh bien ce vieux monsieur, c'est un peu moi en ce moment, une silhouette un peu livide qui s'éreinte en essayant d'atteindre son objectif... pas des kilomètres de jogging en ce qui me concerne, mais le cap des dix comédies.

Pourquoi je tiens tant que ça à boucler dix comédies ? Aucune idée. Vais-je arrêter d'écrire après dix pièces ? Pas du tout, j'ai déjà pas mal avancé ma onzième...

Ben alors ? La seule raison que je peux trouver c'est qu'après dix comédies, on peut tirer un trait sur ses débuts, ses premières erreurs. On se connaît davantage, on sait distinguer un peu mieux les fausses idées des bonnes, on a fait un bout de chemin, quoi.

On peut entamer la prochaine dizaine avec un peu plus de discernement, les pieds davantage sur terre, en espérant qu'elles prennent un peu moins de temps à écrire...

19 février 2012

La chute (2)

En repensant à mon message d'hier...

Il vaut mieux quand on s'embarque à écrire une histoire savoir la fin avant de commencer, mais ce n'est pas toujours le cas.

Il y a des histoires où on connaît la fin dès le début (super !), des histoires où on a une petite idée de comment tout ça va se terminer (un peu moins bien), idée qui peut être fausse d'ailleurs et changer en cours de route, et des histoires où l'on se dit : on verra bien (pas terrible du tout).

Comme dans tout ce qu'on entreprend, il est toujours plus simple et agréable de savoir où l'on va...

18 février 2012

La chute

Un petit message sur l'importance de connaître la chute d'une histoire. Tant qu'on n'a pas la dernière page, la dernière phrase, on ne peut pas selon moi écrire le troisième acte.

Il faut savoir comment une pièce se termine pour pouvoir écrire les pages qui précèdent.

Je pêche en ce moment sur une histoire dont je ne connais pas la fin. J'ai beau chercher, impossible de trouver la chute. Je me trouve dans l'incapacité d'écrire les scènes qui précèdent et attends patiemment qu'une idée me vienne.

Juste une remarque en passant...

28 décembre 2011

365 messages !

Qui l'eût cru ? Il y a sur ce blog 365 messages qui parlent de théâtre, d'écriture, de mes efforts dans ce domaine et, je sais bien, de mes états d'âme.

Je sais que je m'écoute beaucoup, mais c'est pour une bonne cause : j'essaie d'analyser le travail d'écriture, de faire un bilan en quelque sorte des fluctuations de ce curieux processus, les moments où tout marche et les moments où rien ne va.

Plus de jours où ça craint malheureusement que de jours où ça baigne, ce dont je ne m'étais pas rendu compte avant d'ouvrir ce blog.

En espérant que la tendance s'inverse...

30 novembre 2011

Sympa... ou complètement craignos

Je ne sais pas si je suis la seule dans ce cas, mais j'arrive parfois à un stade dans un projet (comme celui d'hier par exemple) où pas mal de temps s'est écoulé entre l'idée originale et une énième mouture, et où je me demande si ce que je suis en train de pondre est sympa ou complètement craignos.

C'est le moment du doute total. Je ne sais absolument pas si le tout va être amusant ou un gros tas qui sent le réchauffé, ringard, voire sans intérêt. Un moment pas marrant à passer, où l'on espère que le positif emportera sur le négatif.

17 novembre 2011

Le déclic

Lorsque l'on a un problème avec un texte et qu'on n'arrive pas à le résoudre, le déclic vient parfois des autres, d'un lecteur ou d'un spectateur qui met de suite le doigt dessus.

Dans Act One, la biographie dont je parlais hier, c'est une lettre de refus qui permit au dramaturge américain Moss Hart de s'orienter vers l'écriture de comédies. Un des lecteurs de ses textes lui fit remarquer que les meilleurs moments de ses pièces étaient comiques et lui suggéra de se lancer dans cette voie. Moss Hart, qui se voyait plutôt auteur de grands drames, n'avait jamais eu l'idée d'écrire une comédie. Il ne s'était même pas rendu compte que la pièce qu'il avait envoyée à ce lecteur était drôle par endroits. Juste une petite remarque de ce dernier dans une lettre, et voilà la carrière de Moss Hart qui partait dans une toute nouvelle direction.

Plus tard, après avoir écrit Once in a lifetime en tandem avec George S. Kaufman, pièce qui enchantait le public au premier acte mais décevait par la suite, c'est un producteur qui lui permit de réaliser ce qui clochait. Il lui fit remarquer que sa pièce était chargée, bruyante, qu'il n'y avait aucune scène dans les deux derniers actes où les acteurs se parlaient tranquillement. Révélation ! Moss Hart réécrivit sa pièce en en changeant le rythme et ce fut le succès.

Comme quoi, le regard des autres est précieux.

22 octobre 2011

Paradoxe

J'aime beaucoup le théâtre et pourtant je n'y vais pas souvent. Ma voisine, qui n'est pas du tout intéressée par l'écriture théâtrale, y va plus régulièrement que moi. Quand elle vient chez moi, elle voit tous mes livres de théâtre sur mes étagères et doit se demander ce que je trafique à lire autant de pièces alors que j'y vais en fait très rarement.

O.k., j'habite en Angleterre et c'est comme pour la lecture, je préfère voir une pièce ou lire un livre en français. Il y a aussi le prix des billets et le petit calcul que je me fais dans la tête, à savoir que je peux acheter trois ou quatre textes de théâtre d'occasion pour une soirée au théâtre du coin.

Ce n'est pas une excuse, mais cela me fait réaliser que ce qui me plaît avant tout c'est l'écriture théâtrale, plus que la représentation. Si j'avais des billets gratuits pour tous les spectacles, bien sûr que j'irais tout voir, mais vu que je dois faire un choix entre aller beaucoup au théâtre et lire beaucoup, j'ai choisi la dernière option.

Etat de fait plutôt bizarre dans la mesure où une pièce est faite pour être vue et non lue, mais voilà, je lis davantage que je ne vais voir de spectacles. Je ne sais pas pourquoi je suis tant fascinée par l'écriture d'un texte théâtral, mais c'est comme ça, cette forme d'écriture m'intrigue.

18 septembre 2011

Si c'est trop dur, est-ce la peine ?

question_du_jourPour compléter mon message d'hier.

Parfois je me demande si les histoires les meilleures ne sont pas celles qui viennent d'emblée. Lorsqu'on peine trop sur un texte, ça se voit, et indépendamment des heures que l'on passe dessus, le résultat s'en ressent.

Il faudrait pouvoir faire une enquête, demander aux scénaristes ou dramaturges de textes réputés s'ils ont pu établir un lien entre leurs meilleurs textes et la facilité avec laquelle ils les ont écrits, leur rapidité d'exécution. 

Il y a des textes qui ont été difficiles à pondre et qui sont de qualité comme Voyages du jour à la nuit d'Eugene O'Neill (message du 2 septembre) mais je me demande si les textes qui ont plus d'impact ne sont pas ceux qui sont nés relativement sans douleur.

En gros, plus l'idée est limpide, plus on sait où on va dès le début, plus on a de chance que le message soit clair et le résultat réussi.

J'en sais rien, juste une question que je me pose à la minute.

26 août 2011

Fin d'acte

Je suis toujours surprise par les fins d'acte qui ne semblent pas très fortes, un peu du genre raplapla.

Pour moi une fin d'acte, surtout pour une comédie, doit provoquer le rire, sinon elle tombe à plat.

Juste une remarque en passant...

13 août 2011

Signes inquiétants...

Une réflexion pas terrible pour quelqu'un qui est intéressée par l'écriture théâtrale, mais je trouve qu'une journée sans écrire est quand même assez super.

C'est agréable de passer son temps libre à faire autre chose que de se triturer la tête pour essayer de sortir quoi que ce soit. Être à la mer serait mieux, mais passer son temps à faire du bricolage n'est pas mal non plus et curieusement reposant. On prend un pinceau et on repeint, c'est tout simple.

Si on a un problème, on peut généralement demander autour de soi, comme par exemple : "Mais comment repeindre derrière le radiateur ?"... En écriture, c'est "débrouille-toi toute seule, ma vieille", impossible de demander un avis sur quoi que ce soit. Celui qui écrit doit faire les questions et les réponses, il n'y a malheureusement que lui qui peut trouver la bonne manière de finir l'histoire qu'il a commencée.

Donc voilà, encore une réflexion qui ne fait pas avancer mes pièces, mais c'est ma pensée du jour...

8 août 2011

Le brouillard complet

C'est encore ce genre de jours, le jour où l'on n'arrive à rien, on sait pourtant ce qu'on doit faire mais le déclic ne vient pas. Impossible d'apporter les modifications nécessaires sur les projets en cours, impossible d'aller dans le détail, grand brouillard aussi quant à la vue d'ensemble, on n'arrive à rien quoi.

Ce n'est pas la première fois que je parle de cet état mais c'est énervant à la fin. On sait qu'un projet ne va pas bien, ce qu'on a écrit n'est pas suffisant ou cloche quelque part et on stagne, impuissante, à le boucler.

J'ai une pièce dont le boulot du personnage principal me pose problème et deux pièces qui sont du genre raplapla. On ne s'endort pas en les lisant mais presque.

Il y a pire, je me dis, je pourrais être complètement dans le brouillard et même pas cerner ce qui ne va pas, les problèmes qu'il faut régler. Il faut voir le positif où l'on peut...

29 juillet 2011

Une pensée pour ceux qui écrivent...

Je suis effarée par le nombre de compagnies de théâtre et théâtres qui ignorent complètement mes prises de contact par mail. Depuis deux ou trois ans, j'envoie des mails pour demander à des compagnies de théâtre et théâtres s'ils seraient intéressés de lire de nouveaux textes.

Je ne m'étends pas sur les textes en question, n'envoie même pas un synopsis, je dis simplement que j'écris des comédies et que j'aimerais savoir s'ils seraient prêts à les lire... Eh bien, rien, aucune réponse pour la grande majorité d'entre eux.

Lorsque je reçois une réponse dans l'affirmative, j'envoie un texte par mail ou par courrier, mais après, plus rien ne se passe. Cela fait plus d'un an qu'une dizaine de compagnies ont un texte à moi en leur possession  et je n'ai aucune nouvelle.

Une compagnie m'a répondu que le processus serait très long, je lui ai donc envoyé ma pièce en connaissance de cause. Pas de problème, je comprends tout à fait qu'ils soient hyper occupés. Mais les autres ? Le silence complet.

J'ai appelé une compagnie de théâtre amateur six mois après leur avoir envoyé un texte pour savoir s'ils l'avaient bien reçu, ils m'ont dit oui, oui, et puis plus rien. Ils peuvent ne pas avoir aimé, avoir trouvé ça nul, c'est leur droit, mais un petit mail pour dire que cela ne les intéresse pas serait trop demandé ?

Si, en plus, ils pouvaient me donner la raison de leur refus, ce serait encore mieux, car au moins j'apprendrais à connaître leurs goûts, pourrais relire ma pièce avec leurs commentaires en tête, et ne les embêterais plus si nos aspirations s'avéraient trop différentes.

J'aime qu'on me critique, enfin j'aime... je trouve cela constructif, cela m'aide à regarder mes histoires d'un autre œil et à les améliorer. Mais rien, qu'est-ce qu'on fait avec rien ?

Un éditeur réputé de textes de théâtre comiques m'a dit au début que j'écrivais des textes trop longs. Et il avait raison. J'écrivais en quatre actes à l'époque et c'était beaucoup trop long. Je l'ai remercié d'avoir pris le temps de me le faire remarquer car j'ai progressé.

Un directeur de théâtre pas loin de Paris m'a aussi fait une critique très sympa d'une de mes pièces et cela m'a été très utile. Malheureusement elle ne correspondait pas à sa politique éditoriale, mais au moins il a fait l'effort de m'envoyer un mail pour expliquer sa décision. Et son mail, très encourageant, me faisait part de son point de vue que j'ai trouvé enrichissant.

Mais rien, rien du tout...

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14 juillet 2011

C'est long...

Je trouve que la finalisation d'une pièce est un travail interminable... Il faut revenir sur son texte à maintes reprises pour voir si tout tient bien la route et cela prend énormément de temps.

Je n'arrange pas les choses en faisant toujours beaucoup de modifications en cours d'écriture, comme changer les métiers ou les âges de personnages, rajouter ou supprimer des rôles, ce qui fait que lorsque je pense avoir ma version définitive, je dois passer tous mes paragraphes au peigne fin pour voir s'il ne resterait pas encore des bouts appartenant à une mouture précédente.

Et plus on lit un texte, moins on y voit ce qui s'y passe, c'est bien connu. Il n'y a qu'avec un regard frais que les choses qui ne vont pas sautent aux yeux.

Enfin bref, j'aimerais faire autre chose en ce moment mais je passe mon temps à relire ma pièce En bons voisins que j'ai annoncée pour la fin du mois. Non mais quel boulot !

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