"Acapulco Madame", intro
J'étais en train de me demander pourquoi j'aime tant la pièce dont je parlais hier, Acapulco Madame d'Yves Jamiaque. Les propos d'Armand Lanoux en intro de la pièce le résument très bien. Je ne suis pas feignante mais pourquoi aller me triturer la tête pour écrire ce que j'en pense alors que c'est déjà fait ?
Voilà l'intro en question :
"Plaisir à Acapulco", d'Armand Lanoux
Et si nous allions au théâtre ?
Oui, le théâtre, sa cour et son jardin, son rouge rideau illustré, ses loges d'or et ses lustres de diamant, le théâtre où l'on donne la comédie, comme on disait au temps de Beaumarchais ? Ce serait original. Il n'y en a plus tant, ma foi, de théâtre, s'il y a beaucoup de théâtres.
Oui, si nous allions à la comédie ? Nous choisirions une vraie, dans laquelle il y ait une action jusqu'à la dernière réplique, des personnages, dont trois au moins sont des caractères, qui nous font rire, sourire et nous inquiètent, où il y ait une intrigue qui nous intrigue, où il y ait un dialogue - tant pis, je vais jusqu'à l'insanité : un texte - bien écrit, c'est-à-dire écrit pour être bien dit par des acteurs qui poussent l'insolence jusqu'à être des comédiens, un dialogue composé, équilibré, souvent cocasse, fait avec les mots des personnages et non des mots d'auteur.
Si ce projet dément vous convient, je vous propose Acapulco Madame, doux-amer et chaud-froid d'Yves Jamiaque, dont Paris applaudissait il y a deux ans Monsieur Amilcar.
Toutes les pièces roses sont noires, c'est bien connu. Avec Acapulco Madame, voici la pièce rose la plus noire de l'année.