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La tête à rire
9 mars 2013

Déclaration d'œuvre

copyright_blueTant que j'y suis à préciser des choses sur les droits d'auteur, j'ai aussi posé la question suivante à la SACD : lorsqu'on a adhéré à la SACD et qu'on souhaite donner une semaine de droits gratuits à une compagnie pour un texte encore non déclaré, est-ce possible ?

Leur réponse : non.

Lorsqu'on adhère à la SACD, on s'engage à déclarer tous les textes qu'on écrit chez eux. Une seule exception : une compagnie qui souhaiterait faire œuvre de bienfaisance.

Si les bénéfices du spectacle sont reversés à une œuvre de bienfaisance, la SACD peut accepter (après avoir reçu l'accord de l'auteur) de ne pas percevoir de droits. La compagnie devra alors justifier sa demande auprès d'eux.

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8 mars 2013

Pourcentage d'un éditeur

copyright_blueJ'ai appelé la SACD l'autre jour pour parler du pourcentage des droits de représentation qu'un éditeur peut percevoir s'il publie une pièce de théâtre qui n'a pas été jouée.

Je disais lors de mon message du 5 janvier que si un texte était édité avant d'être joué, l'éditeur pouvait demander 5% des droits de représentation à venir. Je me demandais si c'était pour la vie ou pour la durée du tirage.

En fait, c'est pour la durée de l'exploitation de l'œuvre, donc si l'éditeur continue de la réimprimer, pour la vie.

Voilà, si quelqu'un se pose la question...

7 mars 2013

"La danse de l'albatros" (2H, 2F)

DSC02942La danse de l'albatros de Gérald Sibleyras, une pièce publiée par L'Oeil du Prince.

J'ai bien aimé cette pièce. Dès que je lis des répliques pleines de piquant, j'accroche. L'histoire importe peu en fin de compte, tant que des personnages s'en balancent plein dans la figure, je rigole.

Le personnage principal est Thierry, un zoologiste de 55 ans, expert dans les espèces en voie de disparition. Autour de lui, son copain de longue date, Gilles, et sa sœur Françoise.

Thierry se repose à la campagne après un petit pépin de santé et remet en cause sa relation avec sa copine, Judith, qui a trente ans de moins que lui et est auteur de livres de bain pour enfants. Il revoit aussi en douce une fille qui a 44 ans et il se demande s'il ne devrait pas se mettre en couple avec quelqu'un plus près de son âge et arrêter de s'activer à tout va pour rester jeune. Françoise, elle, multiplie les cures de silence pour se donner le courage de finir sa relation avec son mari, tandis que Gilles a l'air tout content de sa relation platonique avec une de ses collègues.

Bref, chacun s'exprime sur ses problèmes, puis ils se retrouvent à une marche de la Paix pour se donner bonne conscience, et tout ça est très sympa. Une pièce que je verrais volontiers sur scène.

6 mars 2013

L'association "Les Trois Coups"

Une petite pub aujourd'hui pour ce magazine en ligne de critiques théâtrales.

Je tombe souvent sur ce site lorsque je fais des recherches Google sur des pièces de théâtre.

Ils n'ont pas peur de dire ce qu'ils pensent d'un spectacle, de le descendre quand ils n'aiment pas, ce qui est bien, car certains magazines sont à mon avis à prendre avec des pincettes (ils voient toujours tout en rose).

Pour le lien, voir ici.

5 mars 2013

Doit-on informer l'auteur de ce qui se passe ?

question_du_jourUne question que je pensais jamais me poser.

J'ai toujours cru que lorsqu'on donnait l'autorisation de monter une pièce, on avait le droit à un minimum d'infos sur l'évolution des choses. Par courtoisie plus que par obligation, certes, mais je m'imaginais que c'était la norme, presque naturel.

C'est vrai que si la pièce que l'on décide de monter est publiée et achetée en librairie, la relation avec l'auteur est forcément distante, mais lorsqu'on obtient la pièce suite à un échange de mails, suite à un contact plus personnel, c'est un peu différent, il me semble, l'auteur devrait être mis au courant de ce qui se passe.

Pas facile tout ça.

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4 mars 2013

Dans trois jours...

question_rougeDans trois jours, c'est la première de ma pièce à deux personnages dans un petit théâtre parisien.

C'est malheureusement tout ce que je peux dire sur "cet événement", car je ne sais rien d'autre, personne n'ayant pris le temps de m'informer de quoi que ce soit. J'ai vu sur Internet que des cartes postales avec l'affiche de la pièce avait été imprimées et circulaient (pourquoi ne pas m'en transmettre une pour que je puisse la faire figurer sur ce blog ?), que des pages consacrées à la pièce existaient sur Facebook et Twitter, grâce auxquelles je m'informe solitairement de l'évolution des choses.

Curieux, n'est-ce pas ? J'ai écrit le texte, suis quand même à l'origine du projet, et je ne sais pas du tout ce qui va se passer jeudi. J'ai vu une photo de décor sur le Net, mais est-ce vraiment le décor final ? Aucune idée. Si j'avais été invitée à assister à une heure de répétition par exemple, j'aurais une petite idée du ton général, mais là c'est le flou complet.

J'ai aussi vu sur le Net deux photos des répétitions où le personnage féminin fait un massage d'épaules au personnage masculin, massage qui ne figure pas dans le texte et va à l'encontre même de l'idée de la pièce, ce qui fait que je m'inquiète... et comme je prends ce que j'écris à cœur, je n'ai pas fermé l'œil la nuit dernière. Dans mon cauchemar, l'histoire avait été virée et remplacée par une succession de numéros musicaux. Ben oui, quand on ignore complètement l'auteur, il imagine le pire forcément...

Situation bien curieuse, je trouve.

3 mars 2013

La vie imaginaire

daydreamingJe reviens sur mon message d'hier car je me demande pourquoi j'ai autant à dire sur la vie d'auteur.

En fait, ce n'est pas tant la vie d'auteur qui m'intéresse mais la vie imaginaire. Quand on passe son temps à imaginer des trucs, on s'éloigne de la vie réelle et on vit dans son monde, ce qui n'aide pas la vie quotidienne. Et alterner la vie dans sa tête et la vie pratique se solde bien souvent par un décalage qui peut être un peu craignos.

Ma mère me dit que je vis hors du temps, que je suis née à côté de mes pompes... et malheureusement cette condition ne s'arrange pas depuis que j'essaie de concocter des pièces.

2 mars 2013

Surtout pas !

writerJe n'ai pourtant pas l'esprit de contradiction mais depuis que j'ai entendu les pros du scénario américain dire qu'il fallait éviter d'avoir des personnages qui sont auteurs, je n'arrête pas. Comme j'ai décidé de faire ce qui me plaît et de tout m'autoriser, j'arrive à la conclusion que j'aime mettre en scène des personnages qui parlent d'écriture. Après tout je me pose pas mal de questions sur le sujet, donc j'ai des trucs à dire.

J'en suis à quatre pièces pour le moment : A vos plumes ! est une pièce sur trois aspirants écrivains qui essaient de s'entraider à écrire. Avec musique parle d'un auteur frustré par l'écriture. Quelques mots, une pièce que je viens de finir, parle d'un auteur et de ses pensées bizarroïdes. Et un autre projet en cours d'un auteur qui a du mal à faire coïncider sa vie imaginaire avec celle de père.

Quatre pièces seront-elles suffisantes ? Ma foi, j'en doute bien.

1 mars 2013

"Le Limier" (2H)

SAM_0007Le limier d'Anthony Shaffer (d'après Sleuth, le texte orginal), une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène.

J'ai acheté cette pièce car Yves Lavandier y fait pas mal référence dans son livre La dramaturgie (message du 2 janvier). Je n'ai jamais lu une pièce à deux hommes non plus, ça change un peu.

Elle est intéressante en effet, assez originale dans son genre. Il s'agit d'un huis clos entre deux hommes, le mari et l'amant de sa femme. Andrew Wyke est un écrivain de romans policiers à succès. Il  invite chez lui l'amant de sa femme, Milo Tindle, un jeune immigré italien, pour lui proposer un marché. Sa femme étant habituée à vivre un certain train de vie, il lui propose de voler ses bijoux et de partir avec son épouse, lui se contentera de récupérer l'argent de l'assurance. Milo mordera-t-il à l'hameçon ?

C'est un duel psychologique entre celui qui a réussi, Andrew, et se sent intellectuellement supérieur, et le jeune Milo qui gagné l'amour de son épouse mais qui paraît au premier abord un peu gentillet, naïf. Les deux hommes se livrent à un jeu dangereux de manipulation, qui aura main mise sur l'autre ? Une pièce qu'il faut voir sur scène car tout est atmosphère, jeu entre les deux protagonistes.

J'ai bien aimé. On reste intrigué du début jusqu'à la fin. Je n'ai jamais vul le fim de Joseph Mankiewicz tiré de cette pièce, avec Laurence Olivier et Michael Caine (sorti en 1972). Je vais essayer de me le procurer.

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