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La tête à rire
9 avril 2012

Route sans panneau

route_sans_panneauCe serait bizarre d'avoir une route sans panneau, sans indication sur les différentes directions à prendre, différentes sorties menant à telle ville ou tel village.

Eh bien la route qu'emprunte le pauvre auteur est ainsi. Personne ne lui indique rien, le vide total. On pourrait penser lorsqu'il reçoit une critique constructive qu'il serait guidé vers tel ou tel comité de lecture, orienté vers la bonne porte à taper, eh bien pas du tout, il reçoit son petit courrier et il ne lui reste qu'à l'archiver.

Les gens du théâtre se connaissent plus ou moins, donc a priori, dans le meilleur des mondes, pourraient aiguiller le pauvre auteur qui cherche dans le brouillard les personnes susceptibles d'être intéressées par ses textes. Ben non, il continue de suivre son petit bout de chemin à l'aveuglette, sans recevoir grand conseil de qui que ce soit.

J'avoue que je ne pensais pas qu'en tant qu'auteur débutant j'aurais autant été laissée de côté. Le cinéma, oui, je m'y attendais, mais pas le théâtre, je pensais qu'il y aurait eu plus un esprit d'entraide, surtout parmi les compagnies amateur. Mais non, c'est chacun pour soi, on dirait.

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8 avril 2012

Distribution mixte

Je me rends compte que je préfère lire des pièces de théâtre aux distributions mixtes. Je dis ça parce que je suis en train de lire un texte écrit pour trois hommes et je trouve qu'il manque quelque chose.

J'aime bien les reparties entre les femmes et les hommes. Juste une remarque en passant...

6 avril 2012

"Victor ou les enfants au pouvoir"

DSC02049Victor ou les enfants au pouvoir, une pièce en trois actes de Roger Vitrac écrite en 1928 et publiée dans la collection Folio Théâtre (numéro 62).

Voilà une pièce bien curieuse. J'en ai déjà lu pas mal, mais il y a toujours des styles qui me surprennent.

Difficile à classer ce texte, car il y a des moments burlesques, frisant la farce, des moments sérieux, tragiques, on passe de l'un à l'autre sans trop savoir où on va et ce qui va se passer.

On sait qu'on s'embarque dans une histoire pas comme les autres lorsque l'on fait connaissance avec le personnage principal, Victor, un enfant de 9 ans qui fait déjà 1 m 80. Il se dit "terriblement intelligent" et semble avoir décidé le jour de son anniversaire de causer la zizanie autour de lui.

Sa première cible est son père qui trompe sa mère avec Mme Magneau. Victor lui fait comprendre qu'il est au courant de son infidélité en reprenant les propos qu'il les a entendus se dire. Les adultes sont déstabilisés par son comportement, ils ne savent pas trop comment réagir et cela entraîne des scènes un peu étranges.

Il y a celle par exemple où les parents sont dans leur chambre et n'arrivent pas à dormir et où le père se lève, sort une scie et se met à rafistoler leur lit on ne sait pas trop pourquoi... Il y en a une autre où une femme très belle arrive avec des sacrés problèmes de digestion, pause burlesque qui n'a pas grand-chose à voir avec la scène d'avant ou celle d'après. Après ces moments de rigolade, le tout prend mauvaise tournure pour finir en fin de compte assez mal.

Le pire c'est que malgré le mélange des genres, les jeux sur les mots à la René de Obaldia, l'ensemble est un tout cohérent qui est assez agréable à lire. Rappelons que Roger Vitrac était ami d'André Breton et une grande figure du surréalisme, ce qui explique un peu le côté curieux de ce récit.

Ajoutons que la critique ne fut pas tendre au moment de sa sortie, mais Jean Anouilh, qui était un grand admirateur de la pièce, la monta à se manière en 1962 et la fit découvrir au grand public.

Je l'ai classée dans les pièces comiques, malgré le sérieux de certains passages.

5 avril 2012

Question d'abandon

question_du_jourLe pauvre auteur abandonne-t-il trop vite lorsqu'il reçoit une réponse négative d'un comité de lecture ?

Combien de fois peut-on présenter un texte à un comité de lecture qui a déjà refusé un de vos textes ?

Parfois, une seule lettre de refus me suffit. Je ne les relance plus, les barre à jamais de ma liste des débouchés possibles.

J'ai envoyé une fois une pièce au théâtre du Rond-Point, jugée pas adaptée à leur politique éditoriale. La pièce que j'avais envoyée était trop longue, j'ai fait des progrès depuis, mais je ne les sollicite plus. Trop rapide ?

Aucune idée.

4 avril 2012

Etat bien fragile

a_vos_plumes

Un rien peut couper l'inspiration, je trouve. Cela peut être un coup de téléphone, une discussion anodine avec une voisine, une remarque que quelqu'un fait en passant et c'est le vide qui s'installe. Heureusement, un petit rien peut aussi faire reprendre cœur à la tâche.

Écrire, c'est être dans un état de fluctuation totale, complètement à la merci du moment, de ce qui se passe autour de soi, de son environnement. Encouragé par quelqu'un ou une bonne nouvelle, c'est reparti mon kiki... découragé, c'est le robinet qui est coupé, on est à sec.

Peut-être que je suis un peu trop influençable, réceptive à ce qui m'entoure, mais je trouve qu'essayer de prendre du temps à part pour créer quelque chose est un état de lutte permanent.

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3 avril 2012

L'au-delà

Ah oui, message très marrant aujourd'hui !

Comme je l'ai déjà dit, deux pièces m'ont fait grande impression : Huis clos de Jean-Paul Sartre (message du 19/11/10) et Hôtel des deux-mondes d'Eric-Emmanuel Schmitt (message du 19/9/11) et je suis en train de flirter avec l'idée d'écrire un texte sur, ben oui, l'au-delà, ce qui se passe après "le grand déménagement" (lire "la mort").

On ne sera pas plié en deux en lisant ce texte, c'est sûr, mais on ne pleurera pas non plus, car je déteste ce qui est larmoyant, juste un texte prétexte à quelques réflexions.

Je m'excite peut-être un peu, je n'ai qu'une page...

A voir donc.

2 avril 2012

Recaser des dialogues

Pas terrible à faire ce genre de choses.

Ayant un scénario qui ne tient pas la route (message du 16 février), j'essaie d'en faire une pièce de théâtre et je me surprends à essayer de recaser des paragraphes de dialogues que j'aime bien dans mon nouveau texte, ce qui détonne encore plus !

Lorsqu'on a un texte qui ne fonctionne pas et qu'on décide d'en faire autre chose, il vaut mieux reprendre tout à zéro, essayer d'écrire sans aucune note, sinon le problème qui a causé le déraillement du premier projet risque bien de se reproduire à nouveau.

Je ne sais pas si tout ça est très compréhensible, tant pis, c'est dit.

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