Etat bien fragile
Un rien peut couper l'inspiration, je trouve. Cela peut être un coup de téléphone, une discussion anodine avec une voisine, une remarque que quelqu'un fait en passant et c'est le vide qui s'installe. Heureusement, un petit rien peut aussi faire reprendre cœur à la tâche.
Écrire, c'est être dans un état de fluctuation totale, complètement à la merci du moment, de ce qui se passe autour de soi, de son environnement. Encouragé par quelqu'un ou une bonne nouvelle, c'est reparti mon kiki... découragé, c'est le robinet qui est coupé, on est à sec.
Peut-être que je suis un peu trop influençable, réceptive à ce qui m'entoure, mais je trouve qu'essayer de prendre du temps à part pour créer quelque chose est un état de lutte permanent.