Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La tête à rire
8 février 2012

A quoi ça sert d'avoir de mauvaises idées ?

question_du_jourC'est une question peut-être un peu curieuse, mais pourquoi le pauvre auteur, qui a déjà du mal à trouver le temps d'écrire, doit en plus avoir de mauvaises idées qui lui trottent dans la tête ? A quoi servent-elles, sinon qu'à lui bouffer du temps qu'il a déjà du mal à mettre de côté ?

Une mauvaise idée est une idée qui n'aboutit à rien, qu'on n'arrive pas à développer, même après des mois d'efforts. On a une idée de scénario, eh ben on n'arrive pas à en faire quoi que ce soit, et plus on s'entête, moins on maîtrise où l'on va, jusqu'au jour où un ras-le-bol complet nous fait tout arrêter et douter de nos capacités.

Pour reprendre mon classement tout à fait personnel des différentes idées qu'on peut avoir (message du 17 septembre), une mauvaise idée est une idée qui est fausse, à savoir qui ne permet pas un long développement, ou indéchiffrable, qui nous dépasse complètement.

Dans un monde idéal, l'auteur n'aurait que des idées géniales, des idées qui aboutissent toujours à un super résultat, et vite. Dans le monde réél, on piétine, s'embourbe avec des idées qui ont l'air super excitantes, mais qui en fait ne font que nous égarer ou nous donner mal au crâne. Bizarre tout de même de se lancer comme ça dans des impasses.

A quoi servent-elles ?

Voici une première réponse, plutôt négative : elles ne servent à rien. Les mauvaises idées ne sont qu'une galère de plus à gérer pour celui qui essaie d'écrire, une énième embûche pour tester sa motivation et sa détermination. En quelque sorte, il s'agit d'une forme de punition pour oser avoir l'ambition de s'adonner à ce passe-temps qu'est l'écriture.

Vue légèrement plus positive : o.k., elles nous font perdre du temps, mais certaines peuvent être recyclées. Une idée qui n'aboutit pas à un scénario peut déboucher sur un bon chapitre de roman ou des dialogues intéressants. En gros, avoir des mauvaises idées fait partie du processus de pensée. Il s'agit d'une étape, un chemin par lequel parfois on doit passer pour arriver quelque part, ailleurs, comme une gymnastique de cerveau frustrante mais pas si inutile que ça sur le long terme.

Version optimiste : elles sont très utiles. En nous arrivant un jour dans le ciboulot, elles nous apprennent des choses sur nous-mêmes, ce qui nous tracasse, ce qui nous intéresse. Il faut les accueillir avec un grand sourire, car elles font partie de nous en quelque sorte.

Ce que je pense vraiment ? Il y a des idées qui sont plus perturbantes que d'autres car elles ne se plient pas du tout à notre volonté. Il faut les laisser de côté pour savoir si c'est juste une pause dont on a besoin pour y voir davantage clair ou si cette idée ne pourra jamais aboutir au projet qu'on a en tête. C'est ainsi que beaucoup de textes finissent dans des tiroirs pendant des années. En attendant la lumière, que le déclic vienne... ou pas.

Publicité
7 février 2012

"The Romantics"

The Romantics, clip_filmun film écrit par Galt Niederhhoffer (d'après son roman), avec Katie Holmes et Josh Duhamel, sorti en 2010.

Un film qui a été descendu par la critique, mais que je n'ai pas trouvé si nul que ça. Je m'attendais au pire, comme c'est le cas en ce moment lorsque je regarde toute histoire vaguement sentimentale. J'imaginais que cela allait être mielleux, le rythme super excité pour nous faire oublier qu'il n'y avait pas d'histoire, mais non.

J'ai aimé le ton du film. Les personnages agissent normalement, ils ne sautent pas en l'air, ou crient sans raison. Le personnage de Katie Holmes est intrigant, pas seulement parce qu'elle écrit dans sa vie professionnelle, mais j'ai trouvé son conflit bien amené.

L'histoire : des amis se retrouvent lors d'un mariage. La veille du mariage, la rivalité entre la future mariée et la demoiselle d'honneur (Katie Holmes) resurgit, toutes deux ayant des sentiments pour le futur époux.

C'est peut-être improbable comme histoire, mais je n'ai pas trouvé ça mal fait, même si la fin est un peu facile. Dur, dur malgré tout pour l'équipe responsable de récolter autant de commentaires négatifs. Je trouve que c'est un bon effort, mais le titre n'est pas génial et c'est vrai que j'ai failli passer outre.

6 février 2012

Transmettre ce qu'on veut dire

question_du_jourCombien de temps passe-t-on dans une vie à essayer de transmettre ce qu'on veut dire ?

Question un peu bizarre, je sais bien, mais parfois je me demande pourquoi les choses ne nous arrivent pas plus simplement, du genre tout cuit. On a une idée, on veut dire quelque chose, et hop, on le dit ou on l'écrit et il n'y a aucun problème, tout le monde comprend le message et tout roule sur des roulettes. Pas besoin de trente-six versions ou de répéter à l'avance, les mots viennent tout de suite et transmettent exactement ce qu'on a dans la tête. Aucune incompréhension possible.

Je ne parle même pas de théâtre, là, mais de la vie de tous les jours. Même pour une petite lettre que l'on doit envoyer pour remercier quelqu'un suite à un cadeau ou à une occasion quelconque, que c'est fatigant ! Pourquoi doit-on mariner pendant des heures dans la confusion totale, griffonner plusieurs brouillons pour arriver enfin à cerner ce qu'on cherchait à exprimer ?

Ah ! là ! là !, communiquer n'est pas de la tarte.

5 février 2012

"Toutou"

Toutou est une pièce dont j'entends souvent parler et qui, comme Le Prénom, ne semble pas toujours avoir été appréciée par la critique. Comme j'ai bien aimé Le Prénom et que je trouve que certains critiques ont eu tort de la descendre, je vais me procurer Toutou pour me faire ma propre idée.

Je ne pourrais savoir si j'aime cette pièce que si je la lis. A bientôt donc pour mon avis.

4 février 2012

En quête de pièces

DSC02770A ceux qui se demandent ce qui guide le choix de mes lectures, je dois dire que c'est bien souvent le hasard.

En lisant l'Avant-Scène dont je parlais avant-hier (Le Prénom), je suis tombée sur cet article marquant les dix années de Bernard Murat à la direction du théâtre Edouard VII, et je me suis demandée ce que je n'avais pas lu dans les pièces qu'il avait montées.

  • A savoir :
  • La Jalousie, de Sacha Guitry
  • Sarah, de John Murrell
  • L'invité, de David Pharao
  • Amitiés sincères, de François Prévôt-Leygonie
  • Deux sur la balançoire, de William Gibson

Comme j'aime assez les textes que Bernard Murat choisit de monter, je vais essayer de me procurer ceux que je ne connais pas encore. Aussi simple que ça.

Publicité
3 février 2012

Mes lectures m'influencent-elles ?

question_du_jourForcément, si le texte est bon, cela m'influence un peu.

Est-ce que cela change ma manière d'écrire ? Je ne sais pas si cela change profondément mon écriture, mais en tout cas, cela me pousse à réfléchir davantage à ce que j'écris.

Par exemple, pour citer Le Prénom, une pièce dont je parlais hier, ce texte m'a fait me questionner sur mes personnages. J'ai trouvé les répliques un peu vaches que se lancent les cinq acteurs de cette pièce très prenantes et me suis demandée si mes personnages n'étaient pas trop gentils, mes situations pas assez conflictuelles.

En lisant Banco !, d'Alfred Savoir (message du 6 janvier) et les pièces d'Alan Ayckbourn, je me questionne sur les décors, sur ce qu'il est possible de faire dans un espace scénique limité. On peut faire preuve de beaucoup d'imagination, ne pas toujours écrire dans un temps continu par exemple (plusieurs mois se passent entre le premier acte de Banco ! et le second), intervalles temporels que je ne pratique jamais. Peut-être que je devrais commencer, qui sait ?

Les pièces qui ont fait l'objet de films comme Play it again Sam (Une aspirine pour deux) de Woody Allen (message du 19 octobre 2011) ou Crossing Delancey de Susan Sandler (message du 18 juillet 2011), et qui marchent très bien dans un décor unique, me font réaliser qu'il y a plus de liberté au théâtre que je ne le pense. Tout y est en fin de compte possible. Il y a des contraintes pratiques mais, curieusement aussi, beaucoup de libertés dans la contrainte.

C'est peut-être pour ça que l'écriture théâtrale m'intéresse, les possibilités sont infinies et tous les styles sont dans la nature. Ce n'est donc pas demain que je vais arrêter de lire...

2 février 2012

"Le Prénom" (3H, 2F)

DSC02765Le Prénom, une pièce en un acte écrite par Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, publiée par l'Avant-Scène (numéro 1287).

J'ai acheté cette pièce par pure curiosité (voir message du 5 janvier). Je m'attendais au pire, à une comédie sans intérêt du genre Le clan des divorcées (pièce qui a eu beaucoup de succès en France et je n'ai toujours pas compris pourquoi), mais grand soulagement, ce n'est pas du tout le cas et j'ai bien aimé.

J'ai trouvé que c'était bien écrit, très agréable à lire et l'introduction au problème de la pièce bien menée, élégante. Me voilà réconciliée avec le public français, le succès de cette pièce est à mon avis grandement mérité.

L'histoire : je ne vais pas aller trop dans le détail pour ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne connaissent pas la pièce et décident de la lire. Le personnage principal est Vincent qui va dîner un soir chez sa sœur et son mari et leur annonce, ainsi qu'à un ami d'enfance présent, le prénom qu'il a choisi pour son bébé qui va naître dans quelques mois. Le choix du prénom ne fait pas l'unanimité, loin de là, et ouvre la voie à des réglements de compte plutôt olé olé. Une soirée tendue entre amis dont personne ne ressortira indemne.

Un texte moderne (enfin) intelligent, qui doit être très sympa à voir sur scène. Bravo !

1 février 2012

Une pièce en février ?

cutting_woodBen non, je coupe du bois à la minute pour me faire des étagères.

Le problème de lire beaucoup et de ne pas pouvoir aller en bibliothèque du fait d'habiter en Écosse, c'est que les bouquins s'entassent et on ne peut plus mettre un pied chez soi. Venant d'emménager dans une maison aux murs bizarroïdes, je ne peux acheter des étagères en magasin et donc suis contrainte de les faire moi-même.

Eh oui, les distractions sont nombreuses pour le pauvre auteur, et le temps qu'il peut consacrer à l'écriture menacé de partout.

Faire des étagères est quand même créatif, on va dire, et j'avance au moins dans un problème.

Publicité
<< < 1 2

guitry_bloc

Publicité

MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

vignette

stress vignette

fete vignette

hobby vignette

Courtes 1 vignette

adieu ok

roman_comique_okanouilh

Anouilh

Newsletter
Archives
Publicité