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La tête à rire
10 décembre 2011

Mes voisines de palier

Mes_voisinsPour compléter mon message d'hier sur l'importance, lorsqu'on est intéressé par l'écriture théâtrale, de vivre près des théâtres et du bouillonnement culturel d'une grande ville... voici mes voisines...

Vont-elles m'aider à monter mes pièces ? Les lire et me donner des commentaires valables sur ce qui cloche ?

Non, je ne prends pas la bonne direction...

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9 décembre 2011

Le beau temps d'Ecosse

DSC02682Oh oui, il fait très beau par ici.

Est-ce que la neige et le grand froid m'inspirent ? Pas du tout.

Lorsqu'on est intéressé par l'écriture de scénarios et qu'on s'attarde sur les blogs américains, le grand conseil qui est souvent donné est de se rapprocher d'Hollywood, des grandes villes, des lieux d'action.

Manque de bol, je viens d'emménager à des centaines de kilomètres de Paris, en pleine cambrousse, dans un pays où l'on ne parle même pas ma langue et où l'on évite de sortir l'hiver car il fait trop froid.

C'est comme si je me compliquais la tâche par plaisir, on dirait.

8 décembre 2011

Accusé de réception

Cela ne coûte pas grand-chose un mail pour dire qu'on a bien reçu votre manuscrit lorsqu'on l'envoie pour participer à un concours ou le soumet à un comité de lecture. Au moins on sait qu'il est arrivé. Ayant déjà eu plusieurs colis retournés de la France, ce serait sympa que les organisateurs de concours et théâtres le fassent tous.

La BBC, le concours WriteMovies, la Comédie de Saint-Etienne et les Journées de Lyon des auteurs de théâtre vous préviennent lorsqu'ils ont bien reçu votre texte. C'est sympa de leur part, je trouve.

Juste une remarque en passant.

7 décembre 2011

L'inconvénient d'écrire ? (3)

thumbs_downOn est un peu dans sa bulle et le temps passe sans qu'on s'en rende compte.

J'ai dû faire un chèque hier et la date que j'ai failli mettre ? 6 décembre 2008 !!!

Oh oui, tout va bien.

6 décembre 2011

La raison dit...

... que si l'on veut participer au concours des Journées de Lyon des auteurs de théâtre 2012, il faut commencer à s'y mettre sérieusement. Si rien n'a changé par rapport à cette année (je n'ai encore vu aucune info sur le concours 2012), le délai de soumission des textes se fait à la fin du mois de février, dans trois mois à peine.

Je sens que je ne vais encore rien présenter, mais cela m'est égal, je cesse de me stresser pour des choses pareilles. Si je ne suis pas prête, c'est que je ne suis pas prête, pas la peine de s'énerver inutilement.

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5 décembre 2011

Alan Ayckbourn

Un rapide topo sur ce dramaturge anglais.

Alan Ayckbourn est né à Londres le 12 avril 1939.

Il est dramaturge (le plus joué au monde après Shakespeare), mais aussi comédien, directeur de théâtre, metteur en scène...

Quelques-unes de ses pièces qui ont été traduites et publiées en français :

Les uns chez les autres (titre original : How The Other Half Loves)
Temps variable en soirée (Communicating doors)
L'amour est enfant de salaud (Thing We Do For Love)
Pantoufle (Relatively Speaking)
Entre nous soit dit (Just Between Ourselves)
Une table pour six (Time of My Life)
Mariages et conséquences (Absent Friends)

Pour ceux qui parlent anglais et souhaitent en savoir davantage, voici son site web (ici).

4 décembre 2011

"The Crafty Art of Playmaking", Alan Ayckbourn

DSC01930Un livre (en anglais) du dramaturge Alan Ayckbourn où il parle de sa manière de procéder lorsqu'il écrit une pièce. Il sait de quoi il parle, il en a écrit plus de soixante.

Il y a deux sections dans ce livre, une première sur l'écriture, une seconde sur la mise en scène. Je n'ai lu que la partie consacrée à l'écriture (96 pages).

Alan Ayckbourn organise ses réflexions autour de 39 "règles évidentes" (Obvious rules). Par exemple, la première : Never look down on comedy or regard it as the poor cousin of drama (Ne jamais traiter la comédie comme une forme inférieure à celle du drame). Pour lui d'ailleurs, plus le drame est obscur et difficile, plus on doit y chercher l'angle comique (surtout à la mise en scène), pour donner un temps de répit au récit et aux spectateurs.

Autour des grands problèmes que pose l'écriture d'une pièce, comme le style, la construction, le temps et le lieu de l'action, il examine les questions que l'on doit se poser à chaque stade et les choix à faire. Il illustre ses propos en parlant de ses propres pièces et il est préférable de les connaître si on veut pleinement profiter de ses conseils.

Alan Ayckbourn insiste sur l'importance du travail préliminaire, le temps que l'on doit prendre avant l'écriture proprement dite. Selon lui, on ne passe jamais trop de temps sur le travail en amont, qui peut prendre un an.

Ses années à côtoyer des dramaturges débutants lui ont fait remarquer que l'une des grandes erreurs des novices est de vouloir faire trop compliqué, de vouloir traiter plusieurs idées de pièces dans une seule. Il faut savoir trancher dans le tas et faire simple.

Ce que l'on retire surtout de ce livre, c'est l'importance de cogiter sérieusement avant d'écrire quoi que ce soit. On ne peut pas se lancer dans l'écriture d'une pièce la tête la première, sans avoir une bonne vision d'ensemble préalable, il y a tout un travail cérébral à faire avant de penser dialogues. Eh oui, écrire une pièce est un sacré boulot, Alan Ayckbourn nous le confirme dans cet ouvrage.

Passionnant. Je le relirai lorsque j'aurai lu la majorité de ses pièces. 

3 décembre 2011

Une pensée pour les patineuses artistiques

Être passionnée par l'écriture théâtrale n'est pas un passe-temps évident, mais par rapport au patinage artistique, c'est une activité carrément cool. On écrit chez soi, tranquille, on n'a pas à faire face au refus des comités de lecture en direct. On est jugé par courrier interposé, ce qui est plus facile à accepter.

Je regardais l'autre soir à la télé une compétition de patinage artistique qui se passait à Paris et bonjour les claques dans la figure pour les pauvres patineuses ! Leurs prestations, malheureusement pour elles, sont jugées en direct, et malgré le fait que la plupart d'entre elles se ratatine en début de programme lors des sauts multiples qu'elles doivent inclure, elles doivent se relever, continuer à gesticuler avec le sourire aux lèvres, même si elles ont le cœur dans les talons.

J'admire cette maîtrise de soi, le fait de pouvoir sauver la face alors qu'il n'y a plus d'espoir de gagner quoi que ce soit. Lorsqu'elles tombent sur la glace, j'imagine que, pendant un court instant, elles doivent penser à toutes ces heures de boulot passées sur leur technique, tous les sacrifices qu'elles ont faits... tout ça pour en arriver là...

Pour se remonter le moral lorsque l'on reçoit une lettre de refus, l'auteur amateur doit non seulement penser aux puces (message d'hier), mais aussi aux patineuses qui en prennent plein dans la figure, en public... un chemin bien difficile, pavé de nombreuses humiliations, tout ça pour leur art.

2 décembre 2011

La résistance des puces

Oui, oui, je parle bien de ces petites bêtes qui sautent et enquiquinent lorsqu'elles pointent leur nez dans les moquettes et tapis.

Quel est le lien avec l'écriture théâtrale ? Ma moquette souffrant d'une infestation soudaine de puces, je suis effarée par leur résistance et me dis que si tous les auteurs pouvaient avoir autant de talent pour la survie que les puces, il y aurait moins d'auteurs déprimés.

Pas croyable ces bêtes. Vous essayez de les écraser et elles rebondissent avec plus de vigueur. Vous essayez de les noyer et elles vous piquent pour vos efforts. Elles sont minuscules et il est impossible de s'en débarrasser. Une leçon à retenir ! Elles sont infatigables, increvables et tous ceux qui sont intéressés par l'écriture devraient avoir autant de punch.

(En passant, un bon tuyau pour les tuer est de les attraper du bout des doigts et les mettre dans la Vaseline. Pas très sympa, mais lorsqu'on est piqué plus de quarante fois, on perd patience.)

Alors voilà ma pensée du jour. Lorsque rien ne va dans l'écriture, lorsque nos projets stagnent et qu'on se cogne la tête contre un mur invisible, il faut penser aux puces qui arrivent à reprendre du poil de la bête malgré des adversaires mille fois plus imposants qu'elles.

Encore un conseil qu'on ne trouve pas dans les manuels d'écriture...

1 décembre 2011

Question de doute

question_du_jourLes romanciers, dramaturges et scénaristes à succès doutent-ils à un moment de leurs projets ?

Voilà la question que j'aimerais poser à Nick Hornby, Woody Allen, Francis Veber, Neil Simon, Bernard Slade, Ray Cooney, Alan Ayckbourn, etc... Connaissent-ils, en milieu de parcours, des moments où ils s'interrogent sur l'intérêt de leur travail, voire des moments où ils se demandent si le tout n'est pas un peu merdique ?

C'est facile de se mettre des ornières quand on écrit, et je dirais même que c'est nécessaire pour bosser, sinon on serait trop vite distrait et on perdrait trop d'énergie. Il faut être têtu, déterminé pour mener un projet à bien. Le revers de la médaille, c'est qu'on peut s'exciter pendant longtemps sur quelque chose et ne pas réaliser qu'on s'engage dans une impasse.

Un peu comme quand on se met au régime et qu'on a l'idée géniale, un beau matin en se levant, de créer un gâteau miraculeux, un gâteau sans beurre, sans sucre, sans farine... On fonce dans sa cuisine, se met à concocter ce qu'on a dans la tête en évitant les yeux écarquillés autour de soi, et lorsque le tout sort du four, on réalise qu'avoir des ornières et être têtu ne fait pas toujours gagner du temps.

Voilà où j'en suis à la minute.

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