Je me suis énervée !

C'est rare mais parfois je perds mon cool. Là, je me suis énervée en lisant un article de l'Express sur les metteurs en scène prolifiques (voir ici).

Je n'ai pas apprécié que la direction du théâtre de Paris avoue ne pas lire un seul manuscrit des 400 qu'ils reçoivent chaque année. J'ai donc écrit une lettre à cette même direction leur demandant d'être honnête et d'indiquer sur leur site qu'ils ne souhaitaient pas recevoir de manuscrits.

Cela m'énerve qu'on laisse le flou traîner, qu'on laisse les gens penser qu'en envoyant des textes dans les théâtres ils vont être lus... Après tout, ce n'est pas une idée débile de faire parvenir des textes de théâtre à des théâtres, ils en ont besoin que je sache.

Le fait que le théâtre de Paris préfère se mettre au courant de ce qui circule par le biais d'un cercle d'amis très restreint ne me pose aucun problème. On a le droit de faire ce qu'on veut quand on dirige un théâtre et c'est vrai que lorsqu'on a une salle de 1100 places à gérer, il faut s'entourer de metteurs en scène et d'auteurs pros, on ne peut pas faire n'importe quoi.

Mais qu'ils le disent sur leur site et ces grands-mères du Vaucluse les laisseront en paix !

Comments

[Christine]

Aucune réponse, non. L'impolitesse des gens de ce milieu ne cesse de m'étonner.



Le théâtre de Paris est un établissement privé, une entreprise donc, et ils ne répondent pas aux mails qu'on leur envoie. Si j'avais envoyé une lettre de ce type à une entreprise de petits pois, je suis sûre que j'aurais reçu une réponse, mais le monde soi-disant de la communication qu'est le théâtre, rien, le grand silence.



Je n'ai plus trop envie d'aller assister à un spectacle du théâtre de Paris, je dois dire. Je n'aime vraiment pas leur manière de faire.



Christine

[Fémi]

Bonsoir, alors, y a-t-il eu une réponse? Je parierais que non! ;)

[Christine]

Exactement, ces établissements se disent intéressés par l'écriture contemporaine, mais je ne vois pas ce qu'il a d'encourageant à ignorer les gens.



Je pense que l'envoi de manuscrits dans les grandes salles ne sert à rien, que les directions de ces établissements n'écoutent en effet que l'opinion d'un cercle restreint de personnes. Pourquoi ils ne l'indiquent pas sur leurs sites internet ? J'en sais rien. Donner l'illusion d'ouverture, pour faire bien ?



Je crois que c'est en effet l'expression "les grands-mères du Vaucluse" qui m'a fait réagir. A voir si je reçois une réponse au mail un peu salé que je leur ai fait parvenir. Je l'indiquerai sur le blog si j'en reçois une !



A bientôt,

Christine

[Fémi]

Je suis tout à fait d'accord.

De plus, on a la fâcheuse impression qu'on voit les auteurs comme des gens pénibles avec leur manie d'envoyer leurs textes.Euh, c'est quand même grâce aux auteurs qu'ils peuvent jouer leurs pièces... Puis cette façon méprisante de dire "toutes les grands-mères du vaucluse"...