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La tête à rire
9 juillet 2012

"Les bons bourgeois" (4H, 4F)

DSC02115Les bons bourgeois de René de Obaldia, une pièce en deux actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 677).

Je ne sais pas à quoi je m'attendais en lisant cette pièce mais pas à ça. J'ai lu la première page puis j'ai refermé la revue aussi vite. Lorsque j'ai vu que ce texte était en vers, je me suis sentie tout d'un coup trop fatiguée pour me concentrer. Puis je me suis dit que l'auteur était Obaldia et que tout ça ne pouvait pas être rébarbatif, et je m'y suis remise et, encore une fois avec cet auteur bien particulier, c'est le grand délire.

L'histoire : on est chez une famille bourgeoise, les Basson-d'Argueil. A la tête de la famille, Benoît et Dorothée qui ont deux filles, Philomène et Chantal. Chantal, la cadette, est amoureuse d'Alexandre, un écologiste qui n'est pas à leurs yeux assez bien pour elle. Ils lui préfèrent Narcisse, un type de bonne famille, certes énarque, mais un peu arriviste. Non seulement Chantal doit faire face aux propos négatifs de ses parents envers son amoureux, mais sa soeur, qui vient de rejoindre le Mouvement de libération de la femme, ne la soutient pas des masses non plus. Tout ça sur un fond de grèves et de manifs...

J'ai lu ce texte les yeux ecarquillés. La forme en alexandrin mélangée à des propos modernes, l'absurdité des phrases à la Obaldia, cela sort vraiment de l'ordinaire. Je me demande bien ce qui a pu lui donner l'idée d'écrire une histoire pareille. Un hommage à Molière, paraît-il, le désir de mélanger les styles et les époques. Pari réussi.

René de Obaldia est un auteur qui me surprendra toujours. J'apprécie sa fantaisie, son non-conformisme, il suit sa muse et c'est aux spectateurs/lecteurs de le suivre. Impressionnant dans le genre.

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8 juillet 2012

Trois phases ?

Je disais dans mon message du 30 juin qu'il y a deux phases dans l'écriture d'une pièce, mais en fait je me rends compte qu'en ce qui me concerne, il y en a peut-être trois.

La première phase est bien celle du décodage (ma préférée), la seconde est consacrée au peaufinage (me fait bâiller) et la troisième est la phase de 'l'après-repos" lorsque l'on relit son texte après l'avoir planqué pendant des mois. On le découvre à nouveau, libéré de tout stress. Arrivent alors les derniers changements, les derniers remaniements, qui peuvent être drastiques...

Les deux premières phases sont tellement épuisantes qu'il arrive un moment où, personnellement, ayant fait de mon mieux, je dois arrêter de travailler sur un texte, le faire lire à autant de personnes que je peux et digérer les critiques qu'on me fait. Lorsque j'ai tout ingurgité puis tout oublié, je laisse mûrir tout ça dans ma tête et un jour je reprends goût à l'histoire et peux juger si le sujet a été exploité au mieux.

Pas la plus courte manière de travailler, c'est sûr, mais écrire une pièce est fatigant, je trouve, et il faut parfois se ressourcer pour savoir si on en a bien fait le tour. Je changerai peut-être d'avis sur le sujet, mais pour l'instant, cela décrit assez bien comment je fais.

7 juillet 2012

Pièces de théâtre : derniers achats

Voilà trois pièces achetées récemment :

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Acapulco Madame d'Yves Jamiaque, Herminie, Léon de Claude Magnier et Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde.

6 juillet 2012

La SACD

Je viens de protéger deux textes à la SACD et donc peux confirmer que la procédure est très facile. On envoie son texte dans une enveloppe fournie par la SACD, on joint un chèque de 46 euros au courrier et on reçoit un peu plus tard une lettre de confirmation de dépôt avec un numéro correspondant.

Très facile donc, je recommande.

5 juillet 2012

"Save the cat"

Je reçois la Newsletter d'Ashley Scott Meyers, un scénariste américain qui a un blog très intéressant sur le scénario (lien ici) et il conseillait dernièrement la lecture d'un manuel d'écriture intitulé Save the cat, écrit par Blake Snyder.

J'ai lu pas mal de manuels d'écriture mais je n'ai jamais entendu parler de celui-là. Il paraît qu'il offre une méthode très précise (peut-être parfois qui sent un peu trop la formule) sur comment procédér pour écrire une bonne histoire pour l'écran.

Il n'a pas l'air d'exister en français malheureusement, je vais donc essayer de me le procurer en anglais. A suivre donc.

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4 juillet 2012

Critiques intéressantes

On vient de me faire deux critiques intéressantes de ma pièce à deux personnages, En bons voisins, et elles s'accordent à dire que ce qui est surtout gênant dans cette pièce, ce sont les deux rôles qui sont mal équilibrés. La fille a un texte beaucoup plus intéressant que le type, ce qui fait que pour un comédien, la proposition de jouer ce rôle n'est pas très alléchante !

Mea Culpa ! Je n'avais jamais réfléchi à ce problème, au fait que les deux rôles doivent être aussi intéressants l'un que l'autre. Je me suis tellement concentrée à voir si je pouvais écrire une pièce avec une distribution aussi restreinte que j'en ai oublié les pauvres comédiens.

Donc la leçon du jour pour ceux qui écrivent une pièce à deux personnages est la suivante : il faut faire attention à ce que les deux rôles soient aussi juteux l'un que l'autre.

C'est pour ça que c'est bien d'être critiquée, un regard tiers fait toujours avancer.

3 juillet 2012

Pleurer sur scène

crying

Quand je vois un acteur ou une actrice en train de s'effondrer sur scène avec des larmes qui lui coulent sur les joues, au lieu d'être émue, j'ai envie de me lever de mon siège et de lui crier : hé, charmante actrice, ne te mets pas dans un état pareil, tout ça c'est du faux !

Au cinéma, je marche, mais pas au théâtre, je ne sais pas pourquoi, je me dis que ce n'est pas la peine d'en faire autant, que c'est du jeu, pas de quoi en pleurer.

2 juillet 2012

"Classe terminale" (6H, 2F + une marionnette)

DSC02075Classe terminale de René de Obaldia, une pièce en un acte publiée par l'Avant-Scène (numéro 519).

Le délire complet, cette pièce... Elle est très courte et je me demande ce qu'on doit penser lorsqu'on assiste à un tel spectacle : mais qu'est-ce que c'est que ce cirque ? Je pense que je pourrais reconnaître un texte d'Olbadia rien qu'en lisant quelques paragraphes, son style et jeux sur le langage sont tellement particuliers.

L'histoire est la suivante : les élèves d'une classe de terminale se révoltent et tuent leur professeur. Adieu la discipline, bonjour la liberté ! Ils en ont assez d'être brimés par l'autorité et ont soif de faire les choses comme ils l'entendent. Ils vont même libérer le Cancre qui est enfermé depuis sept ans dans le sous-sol de l'école. Mais le cancre a changé, n'est plus ce personnage dont ils se souviennent et leurs espoirs tournent au vinaigre et ils finissent tous morts.

Mmm, ce n'est pas une histoire banale. 

Je l'ai déjà dit, René de Obaldia offre un bon coup de fouet aux aspirants dramaturges. Quand on s'applique à lire des manuels d'écriture et à rester dans la norme, dans ce qu'il est conseillé d'écrire en tant qu'auteur débutant, lire un texte d'Obaldia renvoie tout ça aux oubliettes. Chaque texte de cet auteur nous dit de manière détournée : faites ce dont vous avez envie, parlez du sujet qui vous intéresse, on se fout bien des conventions établies.

Un brin de fraîcheur, quoi.

1 juillet 2012

Démarche intelligente

Je viens d'envoyer une pièce de théâtre par mail à un comité de lecture d'une association.

Leur démarche semble être la suivante : on leur propose un texte par mail, ils lisent le début  (les dix premières pages ?) et seulement si ça les intéresse ils demandent un envoi du texte par courrier.

Voilà une démarche à suivre !

La responsable du comité fait une sélection au préalable sans impression de papier et frais de poste inutiles, puis contacte l'auteur si son texte peut a priori les intéresser.

A quoi ça sert la technologie si on ne s'en sert pas pour arrêter tout ce gaspillage de papiers ?

Ils sont de plus très sympas dans leur mail, ce qui est bien agréable. A suivre donc.

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