Citation de Napoléon Bonaparte :

"Il faut toujours se réserver le droit de rire le lendemain de ses idées de la veille".

Parfois c'est l'auteur qui a une idée débile et l'éditeur a bien raison de refuser son texte, mais parfois c'est l'éditeur qui est débile de ne pas reconnaître la qualité du texte qu'il a en main.

Les exemples sont nombreux. Les romans Harry Potter ont été refusés par plus d'une dizaine d'éditeurs. Le roman de Tatiana de Rosnay Elle s'appelait Sarah a été rejeté pendant deux ans et a fini dans les tiroirs de l'auteur. Personne ne lui trouvait du mérite jusqu'au moment où quelqu'un a enfin décidé de le publier.

Alors voilà, tout ça est bien difficile. Il faut suivre ce qu'on a envie d'écrire, croire en ce qu'on fait, car parfois les "experts" ont tout faux, mais aussi  parfois c'est l'auteur qui a tout faux et se plante complètement.

Je sais bien, ce message n'aide pas à y voir plus clair...

On a tous des idées débiles, des idées qui paraissent géniales sur le moment et qui, à réflexion, craignent sacrément. Le problème, c'est qu'en écriture, personne n'ose nous faire remarquer que ces idées ne sont pas terribles, les gens répondent en général que tout dépend du traitement qu'on en fait.

Si je décidais à partir de maintenant de toujours conduire ma voiture en marche arrière, je me ferais assez vite repérer dans mon village et mes voisins frapperaient encore plus vite à mon carreau pour me dire ce qu'ils pensent de ma super résolution, mais lorsqu'on parle d'écriture, on n'ose pas trop décourager, même si on n'en pense pas moins.

Alors voilà, c'est comme ça qu'on s'engouffre parfois dans un projet qui n'a ni queue ni tête. Je ne blâme personne, juste une remarque en passant.