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La tête à rire
10 octobre 2013

Journée d'étude sur l'auteur contemporain (2)

surprised_3Je reviens sur les tables rondes dont je parlais hier. J'y ai appris des choses :

► je ne savais pas par exemple que les éditions Actes Sud-Papiers recevaient environ 900 manuscrits par an, qui étaient tous lus, mais qui ne débouchaient que très rarement sur une publication (2 manuscrits édités venant de l'extérieur dans une bonne année)

► je ne savais non plus que la Fnac déstockait un livre de théâtre s'il n'avait pas fait l'objet d'une commande dans le mois (pour les autres ouvrages, le déstockage se fait après six mois)

► je ne connaissais pas non plus ce système d'exclusivité dans le théâtre subventionné (des metteurs en scène ayant le droit exclusif au montage d'un texte, s'engageant de le représenter au moins 20 fois)

► assez étonnant aussi de voir des gens d'influence du théâtre se lamenter de l'état un peu sclérosé des choses

Food for thought...

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9 octobre 2013

Journée d'étude sur l'auteur contemporain

microphone_blueDes tables rondes passionnantes qui ont eu lieu à l'université de Lille 3 en début d'année.

J'ai tout écouté et c'est bien rare d'entendre ce genre de propos. Voir ici.

8 octobre 2013

Le prix Goncourt, comment ça marche ?

question_rougeVoici une petite vidéo vue sur YouTube qui est passionnante (voir ici).

J'ai entendu le réalisateur Jean-Pierre Mocky dire qu'il refusait de présenter ses films à Cannes car dès qu'il y a remise de prix, il y a magouille... Ce petit film va dans ce sens.

Pour ceux qui écrivent des romans...

23 juillet 2013

Interview de Ray Cooney

microphoneC'est passionnant d'entendre le dramaturge Ray Cooney parler. Malheureusement il faut comprendre l'anglais pour apprécier cette vidéo (voir ici) mais cela vaut le coup, surtout pour ceux qui souhaitent écrire des comédies.

Cela me fait toujours rire de voir le sérieux avec lequel les dramaturges comiques parlent de leur boulot. Ben oui, faire rire demande un sacré travail, cela fait du bien de le rappeler de temps en temps.

Ray Cooney qualifie ses textes de "farces algébriques", et je l'ai remarqué en les lisant, ses textes suivent une mécanique impardonnable, l'acteur ne peut sauter une phrase sinon personne n'y comprendra plus rien.

La différence entre une farce et une comédie ? Dans ses farces, il met en scène des personnages de tous les jours dans des situations exagérées, pas tout à fait crédibles. Dans les comédies, on a des personnages excentriques dans des situations très réelles.

L'importance des répétitions où il teste son travail et voit si le public se sent concerné par ce qui se passe.

Pour lui, il ne faut pas que les comédiens essaient d'être drôles. Il faut qu'ils jouent comme s'ils jouaient Ibsen. S'ils font des grimaces ou tombent pour faire rire, ils faussent l'attente du public. En revanche, s'ils jouent la pièce comme elle a été écrite, sans l'angoisse de faire rire, petit à petit les spectateurs se prendront au jeu (il a tellement raison !).

16 juillet 2013

Le théâtre du boulevard, paradis des cocus en pyjama

Voici un article sur le théâtre du boulevard (voir ici).

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10 juillet 2013

Le festival d'Avignon idéal selon quatre personnalités

festivalJe ne vais pas au festival d'Avignon cette année, mais je suis assez d'accord avec ce que dit l'écrivain Benoît Duteurtre au début de cet article du Figaro (voir ici).

On devrait plus souvent jouer des pièces d'Anouilh et de Giraudoux et la part réservée à la comédie au festival devrait être plus grande car, au risque de radoter, c'est bon de rire au théâtre !

28 juin 2013

Screenwriters - The BAFTA and BFI Lecture Series (William Nicholson)

microphoneCette émission était consacrée au scénariste William Nicholson qui a travaillé pour des films tels que Gladiator et Shadowlands. Voici un résumé de ses propos :

► Il déplore qu'aux aux États-Unis les scénarios passent de main en main, pratique qu'il rend responsable de la prolifération de films médiocres.

► Il dit qu'il faut profiter du métier qu'on fait pour pouvoir s'en resservir dans un scénario.

► Qu'est-ce qui fait un bon film ? La structure, des personnages qui ne nous sont pas indifférents et l'émotion du public. On va au cinéma pour avoir peur, être excité, rire, pleurer, pas pour rester neutre ou détaché.

► Il ne parle pas en actes mais en sections, et il y en a plus que trois dans ses scénarios. Il ne fait pas de cartes avec chaque scène mais le scénariste doit être sensible au rythme, à la progression de son histoire.

► Il connaît toujours la fin de son scénario, il ne commence pas à écrire s'il ne connaît pas la fin. Il a aussi la réponse aux questions principales : quel est le personnage central ? Que veut-il ? Quels sont les principaux obstacles qu'il va rencontrer ? Quels sont les grands moments de l'histoire ? (pour une comédie romantique par exemple, quand ils se rencontrent, quand ils réalisent qu'ils s'entendent bien, etc).

► Qualités pour être scénariste : talent (qui peut s'apprendre selon lui), confiance en soi, esprit critique, discipline. Tout ce qu'on écrit va être critiqué, disséqué, rejeté, donc il faut avoir la peau dure. Une fois que le texte est parti, il faut en commencer un autre, c'est la seule manière selon lui de rester sain.

27 juin 2013

L'histoire d'Hamlet...

... racontée de manière différente. Une vidéo très marrante, j'ai trouvé. Pour le lien, voir ici.

25 juin 2013

Screenwriters - The BAFTA and BFI Lecture Series (Guillermo Arriaga)

microphoneJe suis tombée sur cette séries d'émissions à la télé anglaise. Il s'agit d'interviews de scénaristes qui parlent de leur métier. Passionnant.

L'émission que je viens de voir était consacrée au scénariste mexicain Guillermo Arriaga, qui a écrit des films tels que Babel et 21 grammes. Un brin de fraîcheur de l'entendre car il ne suit aucun des conseils devenus règles dans l'industrie.

► Il a une histoire qu'il veut raconter, une vague idée de la structure, et il commence à écrire. Rien n'est organisé d'avance. Il ne fait pas de traitement, il ne connaît pas la fin, ne sait absolument rien sur ses personnages. Il dit qu'il aime découvrir ce qui arrive à ses personnages au fur et à mesure qu'il écrit, être aussi libre que possible. S'il connaissait la fin, il perdrait l'envie d'écrire le scénario.

► Pour lui, chaque histoire a son rythme, sa manière d'être développée. Il n'y a pas de règles, il faut trouver sa manière de faire. Il ne fait jamais de recherche, ne se complique pas la vie à voyager pour s'assurer de l'authenticité de quoi que ce soit.

► Quand une scène ou l'histoire ne fonctionne pas, il pense à Shakespeare, comment Shakespeare aurait fait pour régler le problème, car Shakespeare a démontré que plus les personnages sont proches des uns des autres en parenté, plus grand est le conflit. Il prend l'exemple d'Hamlet. L'intensité de la pièce vient que tous les personnages sont liés. Le père d'Hamlet est mort, mais qui l'a tué ? Son oncle, qui vient d'épouser sa mère ! Hamlet veut venger son père mais qui il tue par mégarde ? Le père de sa bien aimée. Bref, quand il y a des liens si étroits entre les protagonistes, tout devient plus intense.

► Il essaie toujours d'écrire des dialogues d'une phrase, pas plus.

► Il est toujours investi dans la réalisation du film, dans la production. il a été acteur dans l'un. Pour lui c'est primordial d'avoir un directeur, qui a les mêmes goûts.

Sa conclusion : comme on ne peut pas décider ce qui va marcher, vaut mieux être authentique et faire comment on le sent. Il n'y a aucune promesse dans l'art !

19 mai 2013

Marcel Proust

books_2On vient de me conseiller de visionner l'émission de La grande librairie sur Marcel Proust, ce que j'ai fait (si cela intéresse quelqu'un, voir ici). Je ne savais pas que Marcel Proust avait été autant refusé par les éditeurs et que son premier volume avait été publié à ses frais en 1913. Pas croyable !

Pour ceux qui souhaitent voir les cahiers de Marcel Proust, comment il écrivait, allez voir au milieu du programme, après environ 30 minutes d'émission. Cela montre la tâche délicate qu'était d'écrire sans ordinateur. Quand on voit ça, on se rend compte qu'on n'a vraiment pas à se plaindre de nos jours.

15 mai 2013

Les théâtres privés parisiens connaissent un creux d'activité

Voici un article que je viens de lire sur la petite crise que les théâtres privés parisiens seraient en train de traverser (voir ici).

5 mai 2013

Je me suis énervée !

angry_2C'est rare mais parfois je perds mon cool. Là, je me suis énervée en lisant un article de l'Express sur les metteurs en scène prolifiques (voir ici).

Je n'ai pas apprécié que la direction du théâtre de Paris avoue ne pas lire un seul manuscrit des 400 qu'ils reçoivent chaque année. J'ai donc écrit une lettre à cette même direction leur demandant d'être honnête et d'indiquer sur leur site qu'ils ne souhaitaient pas recevoir de manuscrits.

Cela m'énerve qu'on laisse le flou traîner, qu'on laisse les gens penser qu'en envoyant des textes dans les théâtres ils vont être lus... Après tout, ce n'est pas une idée débile de faire parvenir des textes de théâtre à des théâtres, ils en ont besoin que je sache.

Le fait que le théâtre de Paris préfère se mettre au courant de ce qui circule par le biais d'un cercle d'amis très restreint ne me pose aucun problème. On a le droit de faire ce qu'on veut quand on dirige un théâtre et c'est vrai que lorsqu'on a une salle de 1100 places à gérer, il faut s'entourer de metteurs en scène et d'auteurs pros, on ne peut pas faire n'importe quoi.

Mais qu'ils le disent sur leur site et ces grands-mères du Vaucluse les laisseront en paix !

23 avril 2013

Censure chez BilletRéduc ?

C'est ce que ce message sur un forum semble indiquer au sujet de la pièce "Adieu, je reste" en ce moment au théâtre des Variétés (voir ici).

17 avril 2013

Les beaux jours du théâtre de boulevard

Un article intéressant sur le retour du théâtre de boulevard ( voir ici).

6 avril 2013

Francis Veber

J'écoute toujours ce que dit Francis Veber quand il parle de comédie. Voici donc un article intitulé "La comédie est racoleuse" (voir ici).

19 mars 2013

Interview de Michael Frayn

Il y a peu d'articles sur le travail d'écriture, sur les pensées des dramaturges, donc quand j'en vois un, je prends note.

Il s'agit d'une interview (en anglais malheureusement) de l'auteur Michael Frayn (voir ici)

8 février 2013

Les nouveaux maîtres des théâtres parisiens

Voici un article intéressant du Figaro sur les coûts de fonctionnement d'un théâtre. On oublie parfois la lourdeur de gestion de ces établissements. On comprend mieux pourquoi les théâtres privés font appel à des vedettes et sont à la recherche de valeurs sûres, d'auteurs qui ont déjà fait leur preuve.

Je ne savais pas que Le début de la fin de Sébastien Thiéry avait été un four (j'ai bien aimé pourtant ce texte à la lecture)...

Pour lire l'article, voir ici.

27 janvier 2013

Alfred Hitchcock interviewé par François Truffaut

microphoneEn voulant commander le livre de François Truffaut consacré à ses interviews avec Alfred Hitchcock, je suis tombée sur ce site où l'on peut écouter les enregistrements directement. Pour le lien, voir ici.

J'ai écouté les 25 sections (il faut du temps, douze heures en tout), mais c'est passionnant.

Tout d'abord, Hitchcock y parle avec un anglais parfait, lentement, très compréhensible, et ses propos sont traduits aussi vite en français par Helen Scott pour François Truffaut (qui ne parle pas du tout anglais et dont les tentatives font bien rire ses interlocuteurs – bonjour l'accent !).

C'est intéressant d'avoir un auteur/metteur en scène qui s'entretient avec un autre cinéaste. François Truffaut revient sur la carrière d'Hitchcock, sur chacun de ses films et ne mâche pas ses mots (pour lui, les films britanniques sont nuls, il n'y a aucun artiste peintre valable en Angleterre...)  ce qu'Hitchcock prend curieusement très bien (il était alors bien ancré dans sa carrière américaine). François Truffaut n'aime pas certains de ses films et lui dit carrément mais est très élogieux quand il les adore (comme Les enchaînés), ce qui donne un entretien assez marrant à écouter, car très honnête.

En passant, j'ai relevé quelques noms de dramaturges cités par Hitchcock, tels que Sean O' Casey, Robert Sherwood, Samson Raphaelson, James Bridie, et je vais essayer de lire au moins une de leurs pièces. Il mentionne aussi le  producteur David O. Selznick et le scénariste Ben Hecht (que l'on retrouve dans la pièce Moonlight and Magnolias de Ron Hutchinson, message du 12 octobre 2012 ) et il faudra aussi que je lise quelque chose sur eux.

Ces interviews donnent une bonne vue de la manière dont on bossait à l'époque, le pouvoir des studios. Hitchcock attribue l'échec de certains de ses films à un mauvais casting. Les grands acteurs refusant de jouer le rôle de vilains, il devait bien souvent embaucher des acteurs de seconde catégorie.

Des questions intéressantes posées par Hitchcock :

Pourquoi l'histoire devient démodée ? (déjà à cette époque, Hitchcock déplorait le fait qu'on s'éloignait de la bonne fiction, que la vogue n'était plus aux bonnes histoires, réfléchies, structurées)

Est-il est bon d'approcher un sujet sérieux avec un regard humoristique ? (Truffaut lui fait remarquer que le succès de ses films vient de leur approche un peu désinvolte, humoristique, même si le sujet est sérieux. Quand son regard a été moins léger, le public n'a pas suivi)

On y trouve des réflexions très intéressantes sur la plausibilité, la vraisemblance. Ils parlent de la manière de filmer (réaliste ou pas), de certaines intrigues de ses films qui, si on réfléchit bien, ne sont pas très plausibles, mais comme le dit Hitchcock, si on ne souhaite pas utiliser son imagination et tricher avec la réalité, il faut faire des documentaires.

Ces interviews datent de 1962 et je suis étonnée que la démarche de François Truffaut n'ait pas été copiée depuis. J'adorerais entendre Woody Allen, Francis Veber, Bernard Slade, Neil Simon parler de leur métier, revenir sur leurs films ou leurs pièces de théâtre...

20 janvier 2013

Un spectacle dans un fauteuil

Je viens de lire un article datant du 30 janvier 2010 sur l'édition théâtrale, que l'on peut trouver sur le blog de Pierre Assouline (voir ici).

Intéressant cet article. Je ne savais pas qu'Alfred de Musset avait comparé la lecture d'une pièce à "un spectacle dans un fauteuil". Je ne savais pas non plus que suite à des critiques catastrophiques d'une de ses pièces, il avait refusé pendant des années que ses autres textes soient représentés.

Cet article parle de la condition fragile de l'édition théâtrale. Lisant beaucoup de théâtre, achetant pas mal de pièces, j'ai du mal à comprendre le manque d'engouement des autres pour cette forme de lecture, mais heureusement que les éditeurs continuent à publier des pièces chaque année car comment on ferait sinon pour garder une trace de ce qui se passe ?

Bravo aux courageux éditeurs de théâtre donc !

31 octobre 2012

L'humour est-il exportable ?

Une question que je me pose de temps en temps. Voici un article que j'ai vu l'autre jour sur le Net à ce propos, lien ici.

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