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La tête à rire
4 août 2011

Je travaille bien ?

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Autant que ma chatte Mika... Oh oui, ça bosse dur.

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29 juillet 2011

Une pensée pour ceux qui écrivent...

Je suis effarée par le nombre de compagnies de théâtre et théâtres qui ignorent complètement mes prises de contact par mail. Depuis deux ou trois ans, j'envoie des mails pour demander à des compagnies de théâtre et théâtres s'ils seraient intéressés de lire de nouveaux textes.

Je ne m'étends pas sur les textes en question, n'envoie même pas un synopsis, je dis simplement que j'écris des comédies et que j'aimerais savoir s'ils seraient prêts à les lire... Eh bien, rien, aucune réponse pour la grande majorité d'entre eux.

Lorsque je reçois une réponse dans l'affirmative, j'envoie un texte par mail ou par courrier, mais après, plus rien ne se passe. Cela fait plus d'un an qu'une dizaine de compagnies ont un texte à moi en leur possession  et je n'ai aucune nouvelle.

Une compagnie m'a répondu que le processus serait très long, je lui ai donc envoyé ma pièce en connaissance de cause. Pas de problème, je comprends tout à fait qu'ils soient hyper occupés. Mais les autres ? Le silence complet.

J'ai appelé une compagnie de théâtre amateur six mois après leur avoir envoyé un texte pour savoir s'ils l'avaient bien reçu, ils m'ont dit oui, oui, et puis plus rien. Ils peuvent ne pas avoir aimé, avoir trouvé ça nul, c'est leur droit, mais un petit mail pour dire que cela ne les intéresse pas serait trop demandé ?

Si, en plus, ils pouvaient me donner la raison de leur refus, ce serait encore mieux, car au moins j'apprendrais à connaître leurs goûts, pourrais relire ma pièce avec leurs commentaires en tête, et ne les embêterais plus si nos aspirations s'avéraient trop différentes.

J'aime qu'on me critique, enfin j'aime... je trouve cela constructif, cela m'aide à regarder mes histoires d'un autre œil et à les améliorer. Mais rien, qu'est-ce qu'on fait avec rien ?

Un éditeur réputé de textes de théâtre comiques m'a dit au début que j'écrivais des textes trop longs. Et il avait raison. J'écrivais en quatre actes à l'époque et c'était beaucoup trop long. Je l'ai remercié d'avoir pris le temps de me le faire remarquer car j'ai progressé.

Un directeur de théâtre pas loin de Paris m'a aussi fait une critique très sympa d'une de mes pièces et cela m'a été très utile. Malheureusement elle ne correspondait pas à sa politique éditoriale, mais au moins il a fait l'effort de m'envoyer un mail pour expliquer sa décision. Et son mail, très encourageant, me faisait part de son point de vue que j'ai trouvé enrichissant.

Mais rien, rien du tout...

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27 juillet 2011

Ecrire... ou acheter des fringues

Dans la vie, il faut toujours faire des choix et quand on a une histoire dans la tête et qu'on se dit "tiens, tiens, j'irais bien faire les soldes", on arrive à se mettre dans une position délicate, comme sortir d'un magasin de fringues en portant encore l'un de leurs vêtements sur soi.

Première fois de ma vie que cela m'arrive, ce qui est, pour quelqu'un de nature distraite, pas trop mal, mais bonjour l'embarras ! Sonnette d'alarme en sortant du magasin, ouverture de tous mes sacs, tous les gens qui me regardaient, pour que je réalise en fin de compte que j'avais laissé un de leurs débardeurs sur moi.

Bon, conclusion, il faut faire très attention quand on a la tête perturbée par une histoire et qu'on décide d'aller faire les magasins, car si on a la malchance de tomber sur des caissières moins sympa que les miennes, on peut surtout se récolter une visite au commissariat.

Encore une chose qu'on ne nous dit pas dans les manuels d'écriture !

21 juillet 2011

Ecriture d'une pièce de théâtre

Encore un petit extrait du livre d'Eric Lax sur Woody Allen.

Voici ce que Woody Allen dit de l'écriture théâtrale :

"Dans une pièce, tout le plaisir est dans l'écriture. Il faut s'y plonger à corps perdu.

Écrire une pièce avec quelqu'un d'autre, ce serait un peu comme partager la mise en scène d'un film avec un autre réalisateur. J'aime ce pur plaisir qui consiste à se réveiller chez soi, à prendre son petit déjeuner puis aller écrire dans une pièce, seul.

Pendant trois mois, on se borne à se lever chaque matin et à écrire. Je me sens bien plus à l'aise seul dans une chambre parce que je ne suis pas en contact avec l'extérieur.

Lorsqu'on entre en répétition, le choc avec la réalité est rude. On voit et on entend ce qu'on a écrit, on se rend compte que le texte, en fait, est niais et pas drôle du tout."

Ecrire en trois mois... le veinard !

17 juillet 2011

Ecrire sur l'écriture

Lorsqu'on ouvre un blog de ce type et qu'on se met à réfléchir au processus d'écriture, on n'en finit plus. Je pourrais écrire un roman ou un scénario sur les aléas et les pièges de l'écriture, mais je les entends déjà à Hollywood : Oh ! là ! là ! Surtout pas !

Paraît-il que tout scénario présentant des personnages qui écrivent ou qui sont vaguement intéressés par l'écriture est voué à l'échec, personne ne voudra acheter un texte pareil. C'est sûrement vrai, mais cela m'est égal.

Je vais écrire une pièce sur trois personnages qui essaient d'écrire, car cela me paraît super intéressant. Cela me fait rire de voir quelqu'un qui est dans ses pensées, perturbé par ce qui se passe dans sa tête. Un peu comme dans le film de Woody Allen, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu.

Il y a une scène, quand la mère vient voir sa fille chez elle dans un état d'angoisse avancé, car elle se demande si elle n'a pas déjà eu plusieurs vies antérieures. Sa pauvre fille est dans la panade sentimentale et financière jusqu'au cou et voilà sa mère qui vient la gonfler avec des problèmes qui n'en sont pas (scène qui m'a bien fait rire d'ailleurs).

La mère aurait pu tout aussi bien parler de problèmes d'écriture, je pense. Ecrire n'est pas primordial pour la survie de la planète après tout. C'est un problème secondaire, mais pourtant ceux qui écrivent se baladent les fronts plissés en permanence, comme s'il n'y avait pas sujet plus important !

Donc je me prépare à écrire cette histoire sur mes trois écrivains en herbe. Il y a grande chance que je sois la seule à en rire, mais il faut savoir être un peu égoïste de temps en temps.

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14 juillet 2011

C'est long...

Je trouve que la finalisation d'une pièce est un travail interminable... Il faut revenir sur son texte à maintes reprises pour voir si tout tient bien la route et cela prend énormément de temps.

Je n'arrange pas les choses en faisant toujours beaucoup de modifications en cours d'écriture, comme changer les métiers ou les âges de personnages, rajouter ou supprimer des rôles, ce qui fait que lorsque je pense avoir ma version définitive, je dois passer tous mes paragraphes au peigne fin pour voir s'il ne resterait pas encore des bouts appartenant à une mouture précédente.

Et plus on lit un texte, moins on y voit ce qui s'y passe, c'est bien connu. Il n'y a qu'avec un regard frais que les choses qui ne vont pas sautent aux yeux.

Enfin bref, j'aimerais faire autre chose en ce moment mais je passe mon temps à relire ma pièce En bons voisins que j'ai annoncée pour la fin du mois. Non mais quel boulot !

12 juillet 2011

Question de plagiat

En lisant Le Nombril de Jean Anouilh, j'ai eu une idée de pièce. Ce personnage de Léon, seul en scène, un peu malade, cloîtré chez lui et qui reçoit divers personnages contre son gré, m'a inspirée.

S'agit-il de plagiat ? Je l'espère pas, car ma pièce sera sûrement très différente (et je ne suis pas Jean Anouilh), mais lorsqu'on entend des gens qui attaquent des auteurs ou scénaristes pour avoir piqué leurs idées, je trouve cela un peu délicat, car on peut être de très bonne foi, penser que l'idée nous est venue comme ça un beau matin, mais avoir été en fait inspiré par ce qu'on a lu ou entendu.

Je ne sais pas toujours d'où viennent les idées de mes pièces, mais je suis plus ou moins sûre qu'une idée que je n'ai pas encore développée m'est venue en parcourant le site Le Proscenium. De nombreux auteurs y déposent leurs textes et, il y a deux ans, j'ai parcouru le site pour voir si cela aurait été une solution pour y présenter les miens, et le soir même, j'avais une nouvelle idée en tête.

Pour une autre pièce sur laquelle je suis en train de travailler, je sais que j'ai eu l'idée en parlant à ma voisine, là, ça va. Elle me racontait ce que sa fille allait faire pendant ses vacances, et tout de suite j'ai eu envie d'écrire une comédie familiale.

Demain peut-être, le titre provisoire que j'ai donné à l'idée de pièce que j'ai eue en lisant Le Nombril, vient directement de ma lecture.

Non seulement if faut avoir des idées, savoir les développer, mais en plus il faut se méfier d'où elles viennent ! On ne s'en sort pas !

4 juillet 2011

Quand c'est fini...

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Parfois quand on commence une histoire, on a une certaine idée de ce qu'elle va donner, de quoi elle va parler, des personnages... puis les mois passent, différentes moutures naissent, et quand on arrive à la fin, on est parfois un peu surpris de voir le résultat.

De nombreux changements ont eu lieu entre l'idée de départ et la réalisation finale et je trouve toujours amusant de voir les déviations que l'on prend.

Un auteur de théâtre est un peu comme une couturière qui se met à faire une robe en fin de compte. Le tissu est toujours là à la fin, la robe peut toujours être portée, mais au lieu de produire la robe ultra chic de taille 38 qu'on avait en vue pour se rendre à l'Opéra, on se retrouve avec une robe tunique de taille 42 parfaite pour aller à la plage.

On a maîtrisé ce qu'on a pu, mais une robe, comme une pièce, semble avoir sa propre vie et guider celui ou celle qui la réalise vers ce qu'elle veut devenir. Très étrange.

26 juin 2011

Le bon titre

Primordial, le titre.

J'ai une pièce de théâtre sur mes étagères qui n'est pas finie à cause du titre. J'ai réécrit le début avec des titres différents, rien à faire, quelque chose cloche.

Lorsqu'aucun titre ne s'impose d'emblée ou qu'on en a dix, c'est qu'on a un problème avec l'ensemble, j'ai l'impression, que la ligne directrice de l'histoire n'est pas claire, c'est pour ça qu'on n'arrive pas à trancher. Le problème du titre est symptomatique, la sonnette d'alarme en quelque sorte.

C'est une décision importante, car on lit un roman ou voit un film avec le titre en tête, et on recherche forcément la signification à un moment ou à un autre. Cela me distrait même quand le lien n'est pas évident. Rien ne m'énerve plus que de ne pas le piger et d'aller chercher l'explication sur Google.

Je n'aime pas non plus les titres trop compliqués du genre (500) Days of Summer, (500) jours ensemble en français. Pourquoi mettre des parenthèses ? Je me disais, sans rien savoir sur ce film, que c'était bizarre d'avoir opté pour un titre pareil. Le scénariste n'aurait-il pas pu en trouver un autre ?

Je me suis méfiée de ce film rien qu'a cause du titre, méfiance qui s'est avérée justifiée lorsque j'ai lu le scénario et ai vu le film. J'en parlerai la prochaine fois.

20 juin 2011

Du texte au kilomètre

Je viens de découvrir une toute autre manière de travailler. J'écris du texte au kilomètre, des premiers jets de pièce que je tape, mets de côté, pose délicatement sur mon étagère et laisse en plan.

J'évite toute relecture, toute réécriture. C'est sympa de faire comme ça, on écrit en se foutant complètement du reste, en évitant de se demander si cela tient la route ou pas.

Je ne vais pas finaliser grand-chose si je continue comme ça, je sais bien, mais je trouve que le travail de relecture et de réécriture est trop fatigant, donc j'ai décidé de faire l'impasse.

Peaufiner un projet est si éreintant que c'est sympa de ne pas du tout le faire. Voilà ma réflexion du jour.

Exemple à ne pas suivre...

6 juin 2011

Ecrire... et mon chat Fish

FISHQuel est le rapport entre l'écriture théâtrale et mon chat Fish dont la photo est ci-contre et qui est aussi en bannière de ce blog ?

Eh bien, quand je regarde mon chat, je vois une créature qui ne fout absolument rien de la journée, mais qui se promène la tête haute avec une telle assurance et un air si important qu'on pourrait croire qu'il est à l'origine de l'Univers.

Moi, en revanche, j'ai les yeux cernés et les cheveux qui ont l'air de nouilles à force d'avoir la tête prise par mes pièces et d'en oublier mes vitamines.

J'essaie de créer des textes et j'ai l'air d'une ratatinée, mon chat ne fait que se laver et dormir et il a la super frite.

Quelque chose cloche quelque part. Moins on en fait, moins on sert à quelque chose, plus on devrait être déprimé, même dans le monde animal ?

Eh bien non, ce n'est pas le cas. Les chats se prélassent toute la journée, et plus ils bullent, plus ils ont l'air d'être heureux. Ils ont vraiment une leçon à nous donner, il me semble.

Laquelle ? Ma foi, ce n'est pas évident au premier abord.

De ne rien faire du tout et de regarder les voitures passer ? On serait tous un peu dans la panade financière si on ne faisait que ça, mais peut-être qu'ils sont là pour nous rappeler qu'il n'y a aucun mal à ne pas contribuer à l'évolution de la planète.

Non que l'évolution de la planète dépende de l'écriture d'une comédie, mais tout de même, dans chaque acte créatif, on essaie d'influencer le monde qui nous entoure, d'apporter quelque chose de nouveau, une nouvelle vision.

Pas la peine d'angoisser trop là-dessus ! nous disent les chats. Pas la peine de chercher de midi à quatorze heures... Nous, on ne fout rien et on n'est pas malheureux !

Peut-être que c'est pour ça que de nombreux auteurs semblent apprécier leur compagnie. Lorsque rien ne va et que l'on se retrouve avec des textes qui n'ont aucun sens, ces charmantes bêtes sont là pour nous rappeler que ce n'est pas la peine de déprimer, la vie peut être belle même si on est complètement improductif...

13 mai 2011

Ecrire et faire du bricolage

Drôle de lien, me direz-vous, ben non, pas tant que ça. Je dois repeindre ma cuisine et je trouve qu'il y a beaucoup de parallèles entre l'écriture et s'énerver avec ses pinceaux dans sa cuisine.

En gros, dans les deux activités, rien ne va jamais comme on le veut, et le travail n'est jamais aussi rapide qu'on le pense.

On croit que l'on n'a qu'à repasser une petite couche de peinture blanche et que notre cuisine sera toute belle et aura repris un sacré coup de fraîcheur, ben pas si vite...

Il y a des trous partout qu'il faut reboucher et qu'on avait cachés derrière des cadres, et maintenant qu'on a repeint un mur, on se rend compte que le plafond est dégueulasse et que plus rien n'est vraiment blanc, et voilà, au lieu d'un petit week-end à se débarrasser de cette corvée, on en a pour quinze jours à vivre dans le foutoir.

Les problèmes apparaissent au fur et à mesure, comme lorsque l'on écrit, des problèmes qu'on n'avait pas imaginés avant de commencer.

Certes, le fait que j'ai un jour essayé de fixer un dévidoir à Sopalin près de mon four et ai fait un gros trou dans l'une des tuyauteries de ma cuisine n'aide pas les choses, mais écrire est aussi un peu comme ça.

Dans un moment de fausse inspiration, on pense faire avancer le schmilblick en créant un nouveau personnage ou en s'orientant dans une nouvelle direction, mais en fait on perd son temps, on est obligé de tout rayer, ou, dans le cas de mon dévidoir à Sopalin, d'éponger son mur deux heures durant en attendant l'arrivée du plombier.

Les intentions peuvent être bonnes des deux côtés, mais n'amener en fin de compte qu'à une grande pagaille.

Voilà, une analogie que l'on ne trouve pas dans les manuels d'écriture, mais que je trouve, en ce premier jour de bricolage, très appropriée.

19 avril 2011

Des hauts et des bas...

J'essaie de comprendre et de maîtriser le plus possible le processus d'écriture et j'avoue que ce n'est pas le grand succès.

Ce serait bien de se lever tous les matins dans une même disposition d'esprit, une disposition productive, se mettre à écrire et pondre un minimum de pages sans grande difficulté. Mais ce n'est pas le cas.

Je suis peut-être d'humeur particulièrement changeante, mais aucun jour ne se ressemble, j'ai des semaines où j'avance et des semaines où rien ne va. Pire, mes humeurs changent du jour au lendemain sans prévenir. Le lundi, j'ai super la frite, et je peux boucler un projet en un rien de temps, le mardi c'est la cata, pondre deux mots sur ce blog relève de l'impossible.

Qu'est-ce qui se passe ? Des périodes d'activité doivent forcément être suivies par des moments où l'on est raplapla ?

On n'est pas des machines, je sais bien, et le cerveau a besoin de ses moments de repos, mais tout de même. Quelle frustration de voir le temps qui passe sans arriver à produire quelque chose de concret !

Je sais qu'il faut se forcer et tout, mais bon, cela ne marche pas des masses en ce qui me concerne. Il ne reste qu'à attendre demain pour voir si les choses s'arrangent...

18 avril 2011

Un personnage qui parle tout seul

Tant que j'y suis à parler des choses qui m'énervent à l'écran ou sur scène, je n'aime pas trop lorsqu'un personnage se met à parler tout seul, par exemple après une conversation au téléphone ou dès qu'un autre personnage a le dos tourné.

Pourquoi cela se ferait au cinéma ou au théâtre alors que cela ne se fait pas dans la vie (si on est relativement sain d'esprit) ? On ne se met pas à dire tout haut ce qu'on va faire, notre plan pour la journée, ce qu'on pense de telle ou telle personne qui vient de nous embêter ou autre !!! O.k. on peut lâcher un gros mot si on est énervé, parler à un animal domestique ou à un mur comme dans Shirley Valentine, mais toute une tirade pour soi-même ? Pas vraiment.

C'est facile de faire parler des personnages lorsqu'ils sont seuls... Pas besoin de créer des situations, le personnage se regarde dans la glace et c'est parti mon kiki, il dit tout au public...

A éviter selon moi...

8 avril 2011

Le fouillis extraordinaire

Qu'est-ce que "le fouillis extraordinaire" dont je parlais hier ?

Vous ne lirez jamais dans un manuel d'écriture de scénario ou d'écriture théâtrale : "Attention, lorsque vous arrivez au stade du fouillis extraordinaire..." Pourtant, pour moi, c'est un passage bien particulier et obligatoire dans l'écriture d'une histoire.

C'est un moment qui tombe après de longues semaines de travail, un moment de fatigue total pour son texte. A force de penser personnages, enchaînement logique des scènes, dialogues, etc., on ne sait plus trop où on en est, on ne reconnaît plus l'axe, la raison même de l'histoire. On s'est noyé, quoi.

Pour s'en sortir, il faut oublier le tout, mettre le dossier de côté et y revenir avec un esprit plus frais.

La bonne nouvelle est qu'on arrive la plupart du temps à dépasser ce cap difficile. Un beau matin, on parvient à retrouver le sens derrière toutes ces lignes qui se suivent et à remodeler le tout, presque miraculeusement.

7 avril 2011

Mes pièces à deux personnages

Mes pièces à deux personnages dont je parlais il n'y a pas longtemps et qui avançaient super bien ? Euh... maintenant c'est plutôt "le fouillis extraordinaire".

C'est normal, cela fait partie du processus d'écriture (en tout cas du mien), mais bon, je pensais en présenter au moins une sur ce blog au mois d'avril, c'est assez mal barré.

Heureusement ce genre de flou se règle éventuellement un beau matin, donc il serait prématuré de déprimer, mais la grande clarté n'est pas pour aujourd'hui, si cela intéresse quelqu'un...

Quel boulot d'écrire une pièce tout de même !

20 mars 2011

Une bonne idée

Je poste ce message suite à une conversation que je viens d'avoir avec ma mère. Elle allait au cinéma voir Les femmes du 6e étage, et ce film ne sortant pas en Angleterre, elle me racontait rapidement au téléphone de quoi ça parlait, et son petit compte-rendu m'a donné aussitôt envie de le voir.

L'idée de ce type un peu coincé, qui revit en côtoyant des femmes d'origine espagnole qui occupent les habitations modestes de son immeuble bourgeois, est simple, alléchante et laisse entrevoir mille possibilités.

Et c'est là que je me suis dit, quand un scénariste a une bonne idée, une idée forte, la bataille est en partie gagnée.

Même remarque pour Bienvenue chez les Ch'tis d'ailleurs, qui a eu tant de succès. Les deux films jouent sur le contraste de deux manières de vivre, deux cultures, et tout de suite on sait que l'on est dans une comédie qui risque d'être juteuse.

Ces films se résument très bien, car l'histoire est claire, précise, à l'opposé des idées plus vagues, des histoires que l'on se sait pas trop commencer à raconter... Quand on a du mal à résumer le film que l'on écrit, c'est qu'on est un peu dans la panade, il me semble.

Aux Etats-Unis, on parle de High Concept, une idée qui retient immédiatement l'attention, que ce soit par son originalité, sa nouveauté ou sa simplicité. Une idée que l'on remarque, quoi. Je commence à comprendre ce qu'ils veulent dire.

28 décembre 2010

L'esprit critique

Quelque chose de bizarre m'arrive quand je finis un projet, j'ai tendance à perdre tout sens critique.

Quelqu'un pourrait me dire que mon histoire est très bonne, l'idée excellente, que j'acquiescerais, toute fière.

Quelqu'un d'autre viendrait me dire exactement le contraire que je commencerais à grimacer et à relire mon texte illico presto, en me demandant dans le fond s'il n'a pas raison.

Une tierce personne s'en mêlerait et dirait tout autre chose et je me verrais bien lui dire : "Vous savez, j'arrivais à la même conclusion."

Que faire dans ces cas-là ?

Planquer le manuscrit en question en attendant de retrouver l'esprit critique ?

Malheureusement, cela ne marche pas toujours. Il y a des projets qui nous échappent, qu'on est incapable de juger. Ce qui est assez énervant d'ailleurs, pourquoi n'arrive t-on pas à juger ce qu'on écrit ?

Un peu alarmant comme phénomène, ne nous attardons pas trop là-dessus, d'accord.

23 décembre 2010

1H, 1F

Il me semble que les pièces à deux personnages sont les plus difficiles à écrire.

J'ai déjà parlé d'une grande réussite en la matière : Même heure, l'année prochaine ("Same Time, Next year") de Bernard Slade (mon message du 30 octobre). Pas croyable cette pièce. Sans faire danser ou chanter ses personnages l'un après l'autre, ce qui aurait bien pris une bonne dizaine de minutes de temps de scène, Bernard Slade fait évoluer un couple dans un lieu unique pendant une heure et demie, sans nous barber une seconde.

Et il ne s'agit pas d'une succession de sketches, mais d'une propre histoire. Quel exercice difficile ! Que cette pièce soit la pièce à deux personnages la plus souvent jouée n'est pas étonnant, elle est très marrante et super bien écrite.

Mais à part cette pièce et sa suite, "Same Time, Another year", qu'est-ce qu'il y a d'autre comme pièce d'une heure au moins, mettant en scène un couple ? Je me pose la question car je souhaiterais écrire une histoire avec deux rôles seulement, un féminin, un masculin, mais il me semble que n'avoir que deux personnages sur scène limite pas mal les choses.

A part montrer l'évolution/dégradation d'un couple en plusieurs sketches, du genre Ils se sont aimés de Pierre Palmade, ou de choisir de présenter un échange de lettres, l'évolution d'une correspondance entre deux personnages historiques (ce qui m'ennuie un peu en général), je ne me souviens pas d'avoir lu beaucoup de textes à deux rôles.

Je vais tenter l'exercice et vais voir ce que cela donne. J'ai une petite idée de l'histoire que je veux écrire, des deux personnages dont je veux parler, mais ne sais pas encore si cela sera suffisant pour tenir sur deux actes. Affaire à suivre donc.

10 novembre 2010

Ma cuisine

Je ne sais pas ce qui se passe dans ma cuisine, mais il y a un petit coin entre mon four et ma bouilloire où je suis toujours inspirée.

Passionnant, me direz-vous...

Mais oui, pas la peine de rester des heures devant mon écran d'ordinateur en attendant que l'inspiration me vienne. Je n'ai qu'à aller me faire un thé, rester un moment en attendant que ma bouilloire chauffe et v'là pas que j'y vois beaucoup plus clair !

Pareil en voiture d'ailleurs. Il suffit que j'aille faire un tour en voiture pour régler beaucoup de problèmes de structure.

Certes, je ne devrais pas le crier sur les toits, car mon attention pour ce qui se passe sur la route en est sûrement diminuée, mais je vis à la campagne heureusement et plus les rues sont désertes et monotones, plus ça marche !

Ceci n'est pas un conseil; je ne dis à personne d'aller faire un tour du côté du rond-point des Champs-Elysées pour y trouver l'inspiration et y régler des moments clés de leurs récits.

Juste que le processus d'écriture est en ce qui me concerne loin d'être scientifique, voire carrément curieux.

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