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La tête à rire
11 avril 2012

On ne dit pas grand-chose

Après avoir écrit plusieurs pièces, je me rends compte qu'en fin de compte, dans une pièce, on ne dit pas grand-chose.

On commence pourtant avec un tas de trucs à raconter, de nombreux brouillons et différentes directions, et puis on coupe, on agence, on affine pour ne laisser que très peu dans la version finale.

Le tout s'épure, il ne reste que le dixième de ce qu'on avait au début

J'ai lu quelque part que le grand défaut des scénaristes et dramaturges débutants est de vouloir trop en dire. Il faut pourtant avoir assez de matière pour arriver à un nombre de pages suffisant, tout en s'activant en même temps pour en virer le maximum. Pas étonnant qu'on s'y perde.

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2 avril 2012

Recaser des dialogues

Pas terrible à faire ce genre de choses.

Ayant un scénario qui ne tient pas la route (message du 16 février), j'essaie d'en faire une pièce de théâtre et je me surprends à essayer de recaser des paragraphes de dialogues que j'aime bien dans mon nouveau texte, ce qui détonne encore plus !

Lorsqu'on a un texte qui ne fonctionne pas et qu'on décide d'en faire autre chose, il vaut mieux reprendre tout à zéro, essayer d'écrire sans aucune note, sinon le problème qui a causé le déraillement du premier projet risque bien de se reproduire à nouveau.

Je ne sais pas si tout ça est très compréhensible, tant pis, c'est dit.

29 mars 2012

Quatorze jours !

Je n'en reviens toujours pas que le film Une leçon d'amour d'Ingmar Bergman ait été écrit en 14 jours. J'ai dû regarder le film une seconde fois hier soir pour essayer de déceler des problèmes, des paresses, des raccourcis qui m'auraient échappé le premier coup, en vain.

Je n'arrive pas à comprendre comment une histoire aussi bien construite et des répliques aussi bien vues peuvent arriver dans la tête de quelqu'un en deux semaines. La construction est géniale, le tout est super bien mené et drôle... Là, je pêche.

Dans le genre écriture rapide, paraît-il que Sylvester Stallone aurait écrit le scénario de Rocky en trois jours... Qui dit mieux ? Une soirée ?

Pas croyable. J'aurais bien aimé être une petite souris pour voir comment Ingmar Bergman écrivait, je dois dire. Il va falloir que je me procure ses biographies, il n'y a pas à tortiller.

17 mars 2012

Au téléphone

on_the_phonePlus je lis de pièces, plus je me rends compte que pas mal ouvrent sur une conversation au téléphone. Je m'étais déjà fait cette réflexion en lisant les pièces de Neil Simon et je le remarque de plus en plus.

C'est bien pratique comme ouverture, on peut savoir où on est, ce qu'une personne attend ou ce qui va bientôt se passer.

Juste une réflexion en passant.

12 mars 2012

Ecrire... et faire de la menuiserie

Eh oui, il y a un lien, en ce qui me concerne en tout cas.

Comme je l'ai dit il n'y a pas longtemps, je me construis des étagères genre armoires. J'essaie de placer un maximum de choses dans un espace restreint et il n'y a rien à faire, le sur mesure est ce qu'il y a de mieux.

Le problème c'est que je n'ai aucun diplôme en menuiserie, et étant d'esprit peu pratique et étourdie de nature, ce n'est pas la meilleure manière de passer mes soirées. Mais ce n'est pas grave, je me suis tout de même lancée.

J'ai fait trois étagères/armoires pour mes habits et c'est un peu comme l'écriture, lorsqu'on s'avance sans trop savoir où on va, le résultat est un peu surprenant. En ce qui concerne mes étagères pour mes fringues, il faut parfois les poser contre un radiateur au mur pour qu'elles tiennent droit.

Et le parallèle que je trouve avec les textes que j'écris ? C'est que je me rends compte du design une fois le tout bâti. Comme pour mes textes, je ne comprends ce que je veux faire que lorsque c'est fini. Donc allez hop ! on vire tout et on recommence, ce qui est un peu enrageant à la longue.

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7 mars 2012

Six mois au placard

un_an_au_placardRésolution du jour : tous mes textes "soi-disant terminés" passeront au moins six mois dans un placard. Voilà, c'est décidé. Pas la peine d'essayer de juger un texte quand on vient de le finir et qu'on a passé trop de temps dessus, car on n'y voit plus rien, on perd tout sens critique.

Cela ne raccourcit pas les délais, c'est sûr. Je ne suis déjà pas rapide à pondre quelque chose, mais v'là que maintenant je dois rajouter au moins six mois à la note totale. Ouille !

26 février 2012

Maintenir le cap

sailingC'est peut-être en fin de compte ce qu'il y a de plus dur dans l'écriture d'une pièce de théâtre, d'un scénario ou d'un roman, avoir bien en tête où l'on a envie d'aller et maintenir le cap pour arriver à bon port.

Comme lorsqu'on fait de la voile, il faut prendre une direction et s'y tenir si on ne veut pas rester au port à faire des manœuvres inutiles et tourner en rond.

J'ai fait pas mal de voile et cela a toujours été mon point faible. A la barre, j'étais souvent distraite par le paysage, pensais complètement à autre chose et voilà que la durée du voyage pour aller de tel ou tel endroit se rallongeait à vue d'œil. J'ai même été interdite de barre par mon frère...

Ah là là, il faut de la discipline dans la vie, il n'y a pas à tortiller.

25 février 2012

Bientôt dix pièces

Je vois de temps en temps en bord de route un homme très âgé, beaucoup trop maigre, en train de faire du jogging. Il a l'air de s'esquinter la santé plus qu'autre chose et j'aurais envie de lui dire de s'arrêter mais je ne le fais pas, je continue mon chemin.

Eh bien ce vieux monsieur, c'est un peu moi en ce moment, une silhouette un peu livide qui s'éreinte en essayant d'atteindre son objectif... pas des kilomètres de jogging en ce qui me concerne, mais le cap des dix comédies.

Pourquoi je tiens tant que ça à boucler dix comédies ? Aucune idée. Vais-je arrêter d'écrire après dix pièces ? Pas du tout, j'ai déjà pas mal avancé ma onzième...

Ben alors ? La seule raison que je peux trouver c'est qu'après dix comédies, on peut tirer un trait sur ses débuts, ses premières erreurs. On se connaît davantage, on sait distinguer un peu mieux les fausses idées des bonnes, on a fait un bout de chemin, quoi.

On peut entamer la prochaine dizaine avec un peu plus de discernement, les pieds davantage sur terre, en espérant qu'elles prennent un peu moins de temps à écrire...

19 février 2012

La chute (2)

En repensant à mon message d'hier...

Il vaut mieux quand on s'embarque à écrire une histoire savoir la fin avant de commencer, mais ce n'est pas toujours le cas.

Il y a des histoires où on connaît la fin dès le début (super !), des histoires où on a une petite idée de comment tout ça va se terminer (un peu moins bien), idée qui peut être fausse d'ailleurs et changer en cours de route, et des histoires où l'on se dit : on verra bien (pas terrible du tout).

Comme dans tout ce qu'on entreprend, il est toujours plus simple et agréable de savoir où l'on va...

18 février 2012

La chute

Un petit message sur l'importance de connaître la chute d'une histoire. Tant qu'on n'a pas la dernière page, la dernière phrase, on ne peut pas selon moi écrire le troisième acte.

Il faut savoir comment une pièce se termine pour pouvoir écrire les pages qui précèdent.

Je pêche en ce moment sur une histoire dont je ne connais pas la fin. J'ai beau chercher, impossible de trouver la chute. Je me trouve dans l'incapacité d'écrire les scènes qui précèdent et attends patiemment qu'une idée me vienne.

Juste une remarque en passant...

16 février 2012

Le noyau d'une histoire

Je viens de relire un scénario de film, Pause, que j'avais écrit il y a deux ans et mis de côté car il y avait un problème dans l'histoire et je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. J'avais fermé le dossier en me disant : "Oh ! là ! là ! il faudra que j'en fasse une pièce de théâtre pour voir de quoi ça retourne".

Je l'ai relu et en effet tout va bien jusqu'à la page 28, mais à partir de là, c'est la cata, je ne sais plus où je vais, l'histoire se désintègre. Pour moi, la meilleure manière de savoir quel est le noyau de l'histoire que je veux raconter, c'est de transposer le tout sur une scène de théâtre. Tout ce qui est inutile, superfulu disparaît, le squelette du récit reste (ou s'avère manquant).

Le théâtre force à préciser, à aller droit au but. Ce n'est pas un conseil, juste ma manière de faire.

15 février 2012

Nouvelle méthode de travail !

cookingJ'inaugure une nouvelle méthode de travail ces temps-ci. J'écris tout en faisant la cuisine. Oui, oui, je fais les deux en même temps.

J'ai posé mon ordinateur sur ma table où je déjeune, et j'écris deux ou trois lignes, puis je vais éplucher des carottes. Je me remets à ma table, relis les trucs écrits, et hop, direction l'évier pour un petit coup de vaisselle.

Est-ce que cette méthode marche ? Très bien pour moi à la minute.

Tout cela est venu de mon désir de me remettre dans une histoire commencée il y a longtemps, une pièce de théâtre intitulée Allô, Camille ? J'avais un gros dossier bourré de papiers, des bouts griffonnés par ci par là au fil des mois, et la perspective de me replonger dans ce fouillis m'angoissait un peu. Le fait de faire la popote en même temps a permis de venir à bout de ce boulot.

Quels sont les avantages de cette nouvelle technique ?

Tout d'abord on ne reste pas coincé devant son ordinateur. Ayant des problèmes aux yeux si je reste trop longtemps assise devant mon écran, ces petites pauses répétées sont bienvenues.

C'est plus dynamique, on bouge un peu, on n'a pas l'impression de s'encroûter sur place.

Faire deux choses en même temps permet d'atténuer le blocage que l'on pourrait ressentir à la perspective de faire un travail pas marrant. Ce n'est pas qu'éplucher des carottes soit passionnant, mais alterner les tâches permet de travailler par petits segments, et donc d'avancer dans un problème au lieu de l'éviter comme la peste ou de s'endormir dessus. 

De plus, la température étant au froid en ce moment en Écosse, la chaleur du four est bienvenue.

Et quand on a terminé à taper ce qu'on voulait taper ? Ben oui, on a un bon plat chaud à manger !

Une méthode qui a beaucoup d'avantages donc. A voir si elle résiste au passage du temps.

24 janvier 2012

Un long monologue

J'ai écrit quelque part sur ce blog que je n'aimais pas les personnages qui se parlent à eux-mêmes sur scène. Dans la pièce de Sacha Guitry dont je parlais hier, le deuxième acte n'est qu'un long monologue et je dois avouer que j'ai trouvé ça plutôt bien fait.

Quel boulot pour l'acteur d'être sur scène durant plusieurs pages de texte et de parler tout seul ! Un acte entièrement consacré à l'attente de la femme qu'il aime et du doute qui s'empare de lui quand elle tarde à apparaître. Incroyable.

Comme quoi, de longs monologues peuvent marcher lorsqu'ils sont bien écrits. Je me corrige donc.

23 décembre 2011

Retour sur Terre

En cette fin d'année, j'ai l'impression d'être revenue sur Terre. Les années précédentes, je me disais "oh je vais finir ce texte et je vais l'envoyer dans tel ou tel comité de lecture l'année prochaine", toute excitée, pleine d'espoir, me faisant déjà de grands plans sur la comète.

Quelques non-réponses et lettres de refus plus tard, j'ai atterri et me voilà à l'aube d'une nouvelle année sans aucune illusion. Ce n'est pas que je n'y crois plus, mais cela m'est un peu égal, je n'attends plus rien.

J'aime écrire pour le théâtre et je me dis qu'il y a tellement de goûts dans la nature que la possibilité de rencontrer quelqu'un qui soit sur la même longueur d'onde ne peut prendre qu'un maximum de temps.

Dans une des biographies de Neil Simon, il disait (si je me souviens bien) qu'il lui serait bien difficile de débuter aujourd'hui. Les théâtres n'osent plus grand-chose, tout est question de vedettes, de recettes, il n'y a plus vraiment cet esprit de découverte des décennies précédentes, plus beaucoup de débouchés pour les jeunes auteurs.

Alors voilà, j'ai désormais les pieds sur terre en ce qui concerne mes pièces de théâtre. J'ai encore davantage la tête sur les épaules en ce qui concerne mes scénarios. Le marché du scénario me semblant complètement fermé, je m'attends à encore moins dans ce domaine.

Ce qui ne m'empêche pas de continuer d'écrire...

22 décembre 2011

Les heures qui passent...

le_pauvre_auteurIl y a un an, j'ai envoyé une pièce à un théâtre soi-disant ouvert sur l'écriture contemporaine. Je n'ai pas reçu de lettre pour me dire qu'ils avaient bien reçu mon texte, qu'ils allaient le lire et encore moins de critique ou courrier quelconque à propos de ce que j'avais écrit. Le néant complet !

Il y a deux ans, j'ai envoyé un texte à un théâtre en Suisse. La responsable m'a répondu par mail qu'elle était surchargée et qu'il lui faudrait du temps pour lire mon texte. Deux ans ?? Ai-je eu tort de ne pas la relancer ?

J'avoue que je ne sais pas très bien ce qu'on est censé faire dans ces cas-là... Je laisse le temps passer donc.

19 décembre 2011

Ecrire... ou l'art de savoir s'en prendre plein la figure

Le grand atout de toute personne intéressée par l'écriture est la détermination. Détermination de continuer lorsque rien ne marche au moment de l'écriture, mais aussi la détermination de ne pas se laisser abattre par les critiques quand on a réussi à se faire publier ou à être joué et que personne n'aime ou comprend pourquoi on s'est enquiquiné à sortir un truc pareil.

Plus je lis de biographies, plus je me rends compte que les coups durs font partie intégrante de la vie d'auteur.

Au début lorsque toutes les portes se referment sur soi, cela va sans dire, mais après, lorsque l'on s'est fait un nom et que les critiques descendent les pièces ou les films qu'on a écrits ou lorsque ceux-ci sont mal compris, comme par exemple la pièce Antigone de Jean Anouilh qui l'a poussé à s'isoler de plus en plus.

Il faut savoir gérer les déceptions, cela fait partie du parcours, que l'on soit un auteur connu ou pas. Je ne sais pas si cela me remonte le moral de savoir ça, mais le problème qui se pose alors est bien : comment se blinder ?

Il va falloir que je réfléchisse, aucune idée pour le moment.

18 décembre 2011

Pièces écrites et pièces données

J'aime bien cette phrase lue dans la biographie de Jean Anouilh, Un auteur inconsolable et gai (message d'hier).

Et c'est juste, il y a des pièces poussives et des pièces qui poussent toutes seules. Pas toujours facile à l'avance de savoir quelle idée donnera quoi, on ne peut juger de la facilité ou difficulté d'une pièce qu'en s'y mettant.

15 décembre 2011

Loin des yeux...

... loin du cœur ?

Ben non justement, pour l'écriture, c'est le contraire. Plus on aime un projet, plus on a intérêt à s'en éloigner un bon bout de temps pour lui rendre justice.

Je ne sais pas pourquoi on ne voit pas ce qui est évident quand on a les yeux rivés dessus. Je peux passer une heure sur mon écran à m'énerver à écrire un synopsis sans arriver à quoi que ce soit. Je m'en éloigne, vais faire autre chose et déclic ! Je sais ce que je veux dire.

Mon conseil est donc le suivant : si cela ne marche pas tout de suite lorsqu'on tape un truc sur son écran, c'est que ce n'est pas le bon moment de l'écrire et tout sera plus limpide en le quittant un moment.

30 novembre 2011

Sympa... ou complètement craignos

Je ne sais pas si je suis la seule dans ce cas, mais j'arrive parfois à un stade dans un projet (comme celui d'hier par exemple) où pas mal de temps s'est écoulé entre l'idée originale et une énième mouture, et où je me demande si ce que je suis en train de pondre est sympa ou complètement craignos.

C'est le moment du doute total. Je ne sais absolument pas si le tout va être amusant ou un gros tas qui sent le réchauffé, ringard, voire sans intérêt. Un moment pas marrant à passer, où l'on espère que le positif emportera sur le négatif.

24 novembre 2011

Idée éclair

Si on n'écrit pas les idées qui nous viennent, elles disparaissent aussi vite qu'elles sont arrivées. C'est quand même bizarre, on peut avoir une idée qui nous vient, le téléphone sonne et on pense à autre chose, et pfft ! adieu l'idée !

La même chose arrive pour ce blog. Je me dis "tiens, je vais écrire un message sur ça", quelque chose me distrait et c'est foutu.

Pas étonnant que la plupart des écrivains comme Woody Allen ont un petit carnet où ils écrivent tout ce qui leur passe par la tête. Il n'y a rien de plus frustrant d'avoir une idée a priori excitante une minute et le grand vide celle d'après.

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