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La tête à rire
28 février 2013

Synopsis !

Que c'est important d'écrire un synopsis !

Même lorsque les idées évoluent, il faut revenir à son synopsis de départ et le changer, sinon on ne sait vraiment pas où on va. L'idéal (et c'est loin d'être ce que je fais malheureusement), c'est de ne commencer à écrire une ligne de dialogue que lorsque son synopsis est bouclé. Étant la reine du changement, je commence à écrire des trucs, puis à faire un synopsis, change à nouveau des trucs et très vite mon synopsis ne correspond plus à rien.

Si on est un peu foutoir comme moi, on en fait les frais, c'est certain, mais indépendamment de la manière dont on procède il faut avoir un synopsis et une histoire qui coïncident et tiennent la route à la fin.

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7 février 2013

Antidéprime (5)

dentistDéprimés par l'écriture ? Attention, cela pourrait être pire, vous pourriez être en visite chez ma nouvelle dentiste !

Voilà mon message antidéprime du jour : le cauchemar d'une pièce qui n'avance pas ou mal ne sera jamais aussi pénible que subir "les soins" de ma nouvelle dentiste écossaise. Une dentiste à peine sortie de l'adolescence qui parle avec un accent à couper au couteau, qui baragouine dans une langue qui rappelle quelque chose, sans plus, et qui a la grippe ! Du fait de ses microbes (ou est-ce une nouvelle mode ?), elle se cache derrière une genre de visière que l'on voit principalement à la télé durant les tournois d'escrime !

Bref, une simple carie se transforme en arrachage de dent sans qu'on ait très bien compris pourquoi et on se retrouve chez soi en pleine douleur à regarder sur Internet ce qu'on est censé faire après une extraction dentaire, car on n'a rien compris aux explications qu'elle a données.

Et bonjour la collaboration ! Lorsque je lui ai demandé de m'aider à choisir entre deux traitements, elle m'a répondu : oh mais c'est comme vous voulez, ce sont vos dents ! presque offusquée que j'ose l'inclure dans ma galère. J'ai trouvé oreille plus attentive dans ma boutique de chaussures locale lorsque j'hésite entre deux paires de bottes.

Donc voilà, un moment encore plus craignos que de se trouver en mal d'inspiration...  

18 janvier 2013

Un texte n'est jamais fini...

... il est abandonné.

Je dis ça suite à une remarque que je viens d'entendre :

"An artist will only abandon a work when he has a deadline. Music and art is never truly finished, it is just abandoned."

J'aime bien cette remarque. Elle vient de Mike Portnoy, un musicien batteur du groupe Transatlantic.

C'est si juste !

30 décembre 2012

Antidéprime (4)

thumbs_up_manVoici mon conseil antidéprime du jour : prendre tout positivement !

C'est ce que j'ai décidé de faire et c'est très agréable, cela aide énormément. Tout est positif : lettres de refus, textes qu'on rate, paquets qu'on envoie dans des théâtres et qui nous sont retournés dix jours après car le postier était bigleux ou trop feignant pour les livrer à l'adresse indiquée, les erreurs qui nous sautent aux yeux lorsque le texte est déjà parti... tout est extra.

Cela soulage beaucoup de choisir une approche optimiste. Après tout, personne n'a jamais dit qu'écrire était facile et donc s'apesanter sur les difficultés ou ses erreurs ne sert à rien. Mon but n'étant pas de gagner beaucoup d'argent mais de comprendre la mécanique théâtrale, chaque hic permet de progresser.

Donc voici ma conclusion on ne peut plus positive de fin d'année, c'est super de galérer !

18 décembre 2012

Réalisation

a_vos_plumes_2Je viens de réaliser qu'il n'y a que le premier jet qui m'intéresse dans l'écriture d'une pièce. Tout le reste m'ennuie.

► Taper le tout (écrivant le premier jet au stylo à ma table de cuisine) me pompe. Je dois généralement allumer la télé pour arriver au bout.

► Lire le tout m'intéresse un peu plus, mais il faut que je laisse au moins un petit mois entre la frappe et la première lecture pour trouver l'énergie de m'y replonger.

► Corriger m'angoisse, car c'est le début d'une phase de finition que je trouve interminable. Quand on corrige, on doit relire ce qu'on a corrigé, imprimer... et après c'est reparti mon kiki, et que je te relise, corrige encore, réimprime...

► La lecture finale, je bâille à tout va. Je me force de faire la lecture finale sur écran, une lecture par jour, et je n'arrête que lorsque je ne corrige plus rien, ce qui peut prendre une éternité.

► La réimpression finale où je suis proche de la parano totale, je n'ose plus lire une ligne car je vois des erreurs partout.

Après j'envoie le tout et je ne veux plus en entendre parler.

MAIS....

► Six mois plus tard, voilà que j'y repense, que je relis et que généralement, je trouve encore des trucs à changer...

Une activité de fous, il n'y a pas à dire.

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10 décembre 2012

Antidéprime (3)

laughing_smiliePlus on écrit, plus c'est facile, voici ma phrase antidéprime du jour.

J'ai mis trois ans à faire quelque chose de ma première idée de pièce. Je mets désormais moins de six mois à écrire un texte. Difficile d'être plus précise, car je ne me suis jamais penchée sur un sujet uniquement, j'ai toujours plusieurs histoires que je fais végéter sur mes étagères en attendant l'envie de les mener à bien.

Mais c'est quand même encourageant, plus on s'y colle, plus on va vite...

Ce message est pour ceux qui dépriment chez eux en ce moment et se demandent quand ils vont enfin pouvoir écrire le mot FIN...

7 décembre 2012

On ne fait pas ce qu'on veut

glasses_question_markJe parle d'une pièce que je suis en train d'écrire, Fun! (1H, 1F).

Je voyais cette pièce plutôt drôle, ce qui était indiqué vu son titre, eh ben plus je m'y colle, plus je me sens entraînée dans des propos moins légers que prévus.

Je n'ai aucun contrôle sur cette pièce. J'en avais déjà parlé lors de mon message du 9/9/12 (Peut-on écrire sans savoir où l'on va ?), car j'ai écrit la moitié sans savoir où j'allais vraiment, et voilà que la seconde moitié ne s'annonce pas mieux, je continue à écrire les bras en avant, comme dans le noir complet.

J'en ai écrit les deux tiers et je ne sais toujours pas quel est le message que je veux faire passer, ce qui est un peu inquiétant si j'arrive à la fin. Le pire c'est qu'elle me semble se lire pas trop mal, même si je ne sais pas vraiment de quoi elle parle. Aucune idée de ce qui m'arrive donc.

12 novembre 2012

A la recherche d'idées...

a_vos_plumes_2Je me demande s'il ne vaut mieux pas sortir de chez soi et s'investir dans des activités qui n'ont rien à voir avec l'écriture pour trouver des idées de pièces. Je pousserais même un peu plus loin, je me demande si les meilleures idées ne viennent pas d'un vécu, d'une situation réelle dans laquelle on s'est trouvé ou dont on a été témoin.

Je dis ça suite à mon message d'hier et mon idée de pièce qui est venue d'une séance de couture dans mon bled pour préparer les costumes d'une pantomime qui va être jouée en fin d'année. Si j'étais restée chez moi, j'aurais pu chercher pendant longtemps l'inspiration assise devant mon écran d'ordi, je n'aurais pas eu l'idée d'écrire cette nouvelle pièce. Sortir et rencontrer tout un tas de gens permet de trouver des idées.

Je viens de me porter volontaire pour faire de la "conversation française autour d'un café" et il y a pas mal de preneurs dans mon bled (enfin quatre...). Je n'ai pas encore commencé mais je peux déjà parier que ces petits cafés entre voisins vont se traduire par une pièce.

Autre approche donc pour trouver l'inspiration, faire complètement autre chose, oublier l'écriture et papoter à tout va ! Voilà mon conseil du jour.

5 novembre 2012

Modèle de pièce

Ce message fait suite à celui d'hier consacré à la pièce Ne coupez pas mes arbres de William Douglas Home.

Cette pièce, qui est pour moi une grande réussite, commence par Lady Belmont qui avertit tout sa famille qu'elle se tuera très bientôt pour protester contre le projet de bretelle d'autoroute qui doit saccager ses arbres et son magnifique parc.

Une autre pièce que j'ai bien aimée, Acapulco Madame d'Yves Jamiaque, part du même principe, par un personnage central féminin qui annonce quelque chose à sa famille, à savoir qu'elle va bientôt faire ses valises pour Acapulco.

Les deux fonctionnent un peu sur le même modèle, à savoir que les deux personnages informent leur famille d'un projet un peu loufoque et on voit la réaction de la famille qui n'est pas sûre de devoir prendre l'info au sérieux et l'entêtement de la femme en question.

Ce modèle de pièce fonctionne très bien, je trouve. Je remarque aussi que j'aime bien les personnages de femme forte, un peu foldingue. Juste une remarque en passant.

26 octobre 2012

Message tardif

Je viens de remarquer que je n'écris vraiment la scène essentielle d'une pièce que lorsque tout est en place, quand tout est déjà écrit. C'est un peu bizarre comme manière de faire.

Lorsque j'ai la progression, mes diverses sorties des personnages, je me penche sur le vrai message de la pièce et écris les dialogues correspondants. Ce n'est pas une méthode que je conseille mais je me rends compte que c'est la mienne.

Par exemple, ma pièce A vos plumes ! était finie, tout coulait relativement bien mais je n'avais pas vraiment répondu au pourquoi de la pièce, à la question posée (voir message du 23 octobre). J'ai tout clarifié au dernier moment.

Je ne sais pas si je me fais comprendre, là, mais je n'approfondis vraiment un sujet que lorsque que je sais que la forme est là, que l'histoire va marcher. Pas plus clair, je sais bien. J'arrête là alors.

24 octobre 2012

Structurer

Pour moi, c'est ça le gros boulot d'une pièce, savoir structurer tous ses éléments. Si on ne structure pas, s'il n'y a pas une certaine progression, un agencement derrière tous ces dialogues, on n'a juste qu'une longue conversation.

La structure d'une pièce est invisible, on ne la remarque que lorsque quelque chose cloche, il me semble, lorsque tout ne coule pas naturellement à la lecture. C'est pour ça qu'il faut lire et relire ses textes à des moments différents (en les laissant si possible de côté pendant des semaines pour avoir un regard frais), pour voir si la structure passe ou casse.

Si on tique à la lecture, on bute sur une scène, c'est qu'elle doit être réécrite, ne pas exister ou être placée ailleurs. Cela se juge au feeling, j'ai bien peur.

23 octobre 2012

Ecrire des nullités n'est pas grave...

boite_de_crayons

... tant qu'on s'améliore !

Mon message positif du jour.

21 octobre 2012

Une idée de fin qui revient à plusieurs reprises...

... est peut-être bonne.

Je m'explique. Parfois quand on n'est pas satisfait d'une fin de pièce et qu'on a une idée qui revient régulièrement, même à six mois d'intervalle, peut-être que c'est la bonne.

Cela fait deux fois que j'en fais l'expérience. Je n'étais pas satisfaite de deux fins de pièces, j'avais une idée en tête qui revenait souvent, eh ben voilà, elles se finissent comme ça maintenant, c'était la bonne chute.

Quand les idées persistent, il faut les écouter à mon avis.

15 octobre 2012

Sous-développé

eurekaJe n'étais pas satisfaite d'une seconde moitié d'un texte, j'aimais beaucoup la première moitié mais la seconde était confuse, tombait à plat, on ne sentait plus trop le lien avec le début.

Après plusieurs mois de repos, illumination ! La seconde partie était sous-développée.

Tous les ingrédients du début n'avaient pas été repris, donc le fil était perdu.

Conclusion ? Si on lance des infos au début ou si les personnages font une action ou sont énervés par quelque chose ou quelqu'un, on ne peut pas tout laisser en plan, il faut pousser la logique jusqu'au bout, sinon le soufflé ne monte pas, on va dire. Je le savais pourtant, mais je me suis fait prendre.

Mais comme d'habitude, lorsque je passe un certain temps sur une histoire, je n'y vois plus rien car je suis épuisée !

9 octobre 2012

Effondrement total !

Non, pas le mien (heureusement), mais celui des mes projets.

J'ai déjà parlé de la phase du brouillard complet, phase qui m'arrive toujours, un moment dans l'écriture d'une pièce où je ne comprends plus rien à ce que je fais, où je vais, pourquoi même je me suis embarquée dans une telle histoire, et je me rends compte qu'il y a une autre phase qui m'est aussi très familière, c'est celle de l'effondrement total où tout s'écroule, plus rien ne semble fonctionner.

Je sais où je veux aller cette fois, mais essayant de remanier le tout pour y arriver, plus rien ne fonctionne et j'ai l'impression de n'avoir qu'un gros tas de n'importe quoi.

L'effondrement peut durer quelques jours, temps que je dois passer à retravailler la structure pour trouver la bonne progression. Heureusement, avec l'expérience, je sais maintenant que c'est normal, que ce stade est passager et qu'il faut parfois tout détruire pour repartir sur de bonnes bases.

Je l'ai déjà dit, écrire n'est pas bon pour les nerfs...

8 octobre 2012

Ecrire, c'est réécrire

writer_with_coffeesOn vient de me refaire cette réflexion il n'y a pas longtemps, mais que c'est juste ! On n'arrête pas.

Le premier jet correspond à quoi ? Le dixième du boulot ? Après on lit et on relit, on change, on bouge des paragraphes jusqu'à ce que l'on soit satisfait du résultat.

Éreintant !

4 octobre 2012

Le mot FIN

The_endSerait-ce le mot le plus agréable à écrire ? On pourrait tout aussi bien écrire OUF, non ? Fini de se prendre la tête, la libération totale, on a fini. Moment hyper sympa, il faut l'avouer.

Malheureusement, on se replonge tout de suite dans un autre projet et la prise de tête recommence...

25 septembre 2012

Une fin bien tardive

eurekaJe viens de trouver la bonne fin pour une de mes pièces, Béguin, écrite il y a plus de deux ans.

J'ai réécrite cette pièce il y a quelques mois, mais la fin ne me plaisait toujours pas. Moment d'illumination l'autre jour et voilà, je pense que ce texte est enfin bouclé pour de bon.

Pensée un peu déprimante : j'avais déjà pensé à la finir ainsi mais n'avais pas réussi à amener cette chute de manière logique. Comme quoi, avec détermination et patience, on arrive au bout.

24 septembre 2012

Trois étapes (2)

Je disais dans mon message du 8 juillet que j'avais l'impression d'écrire en trois étapes, eh bien, je confirme, c'est bien le cas.

J'écris en trois temps :

► Tout d'abord, le premier jet

► Puis vient ce que je pense être la dernière mouture, mon texte soi-disant terminé (mais qui ne l'est pas, c'est juste que je ne vois plus rien, je suis trop crevée après m'être trop concentrée sur le même sujet)

► Et enfin !!!! la finition (qui peut venir des mois après mon texte soi-disant terminé, moment où je retravaille en général tout et peux déclarer le projet bouclé)

Pas l'idéal comme manière de procéder mais comme je l'ai déjà dit, en écriture, on fait vraiment avec les moyens du bord !

21 septembre 2012

Idées originales...

DSC03027DSC03035Sébastien Thiéry est un auteur qui a des idées originales.

Que ce soit sa pièce Le début de la fin sur un homme qui voit sa femme d'une manière différente que tout le monde (message du 28 juin), Cochons d'Inde sur un personnage qui est enfermé dans sa banque suite à la nouvelle direction indienne qui lui reproche d'être sorti de son milieu, de sa "caste" (message du 25 août), ou Comme s'il en pleuvait, une pièce à l'affiche depuis le 7 septembre au théâtre Edouard VII sur un couple ordinaire qui reçoit curieusement tous les soirs des tombées d'argent du ciel, ses idées sortent du lot.

C'est bien de voir un auteur qui écrit des comédies intelligentes s'imposer ainsi.

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