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La tête à rire

30 octobre 2012

T.O.P

DSC03112Je parlais l'autre jour de mon Petit Larousse et de son état lamentable après de nombreuses utilisations. Mon TOP a un peu mieux survécu (mais la couverture a disparu).

Je voulais faire de la pub pour ce manuel car c'est un outil bien précieux lorsqu'on se relit. Il est très utilisé dans l'édition. Quand on ne cherche que l'orthographe d'un mot et non sa signification, hop, un petit coup dans le TOP et on est bon. Extrêmement utile pour le pluriel des mots composés par exemple.

Manque de bol, il est épuisé sur Amazon.fr (lien ici pour une belle photo de la couverture). Il doit pouvoir se trouver ailleurs, j'espère. L'auteur est André Jouette.

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29 octobre 2012

La collection Omnibus

DSC02580Une petite pub consacrée à cette collection. Le nombre de pièces réunies dans un même ouvrage est incroyable. Pour un prix peu élevé, on peut se faire une bonne idée d'un auteur.

Bravo à qui a eu l'initiative de créer une collection pareille !

28 octobre 2012

Nouveaux achats

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Je viens d'acheter Ne coupez pas mes arbres de William Douglas Home et un recueil de pièces de Sacha Guitry, pour combler mes lacunes concernant ce dramaturge.

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Pour en savoir encore davantage sur Sacha Guitry, j'ai acheté une biographie signée Raymond Castans et Laterna magica d'Ingmar Bergman.

27 octobre 2012

"L'Azalée" (2H, 3F)

DSC02185L'Azalée d'Yves Jamiaque, une pièce en deux parties publiée par l'Avant-Scène (numéro 669).

Je ne pense pas avoir complètement saisi ce texte, tout au moins la nature des sentiments entre les deux personnages principaux. Je parle de l'histoire sinon c'est difficile de suivre.

L'histoire est celle de Léa, une femme d'âge mûr, qui vit de manière assez libre et qui se réveille un beau matin avec David, son dernier amant en date. David fait la connaissance de Mathieu, le fils de Léa, venu avec des croissants pour le petit déjeuner. Mathieu se fait passer au début pour le jeune amant de sa mère, ce qui décontenance un peu David qui avoue avoir déjà des sentiments très forts pour Léa. On apprend que Mathieu a l'intention d'aller s'installer au Canada avec sa copine, mais est soucieux de laisser sa mère seule. Voilà que David demande Léa en mariage et qu'elle accepte aussi vite.

Il y a un tout un jeu de sentiments entre Léa et David que je n'ai pas saisi. Difficile de savoir quand ils disent la vérité... Peut-être que je n'étais pas assez concentrée.

Je relirai ce texte un de ces quatre pour m'en faire une meilleure idée. A suivre donc. 

26 octobre 2012

Message tardif

Je viens de remarquer que je n'écris vraiment la scène essentielle d'une pièce que lorsque tout est en place, quand tout est déjà écrit. C'est un peu bizarre comme manière de faire.

Lorsque j'ai la progression, mes diverses sorties des personnages, je me penche sur le vrai message de la pièce et écris les dialogues correspondants. Ce n'est pas une méthode que je conseille mais je me rends compte que c'est la mienne.

Par exemple, ma pièce A vos plumes ! était finie, tout coulait relativement bien mais je n'avais pas vraiment répondu au pourquoi de la pièce, à la question posée (voir message du 23 octobre). J'ai tout clarifié au dernier moment.

Je ne sais pas si je me fais comprendre, là, mais je n'approfondis vraiment un sujet que lorsque que je sais que la forme est là, que l'histoire va marcher. Pas plus clair, je sais bien. J'arrête là alors.

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25 octobre 2012

Mais pourquoi structurer ainsi ?

puzzlePour faire suite à mon message d'hier : pourquoi je m'enquiquine à passer mon temps à structurer des pièces ? Pourquoi continuer à me triturer le ciboulot jour après jour ?

Cela ne cesse pas de m'étonner, cette ténacité à revenir à chaque fois sur des textes qui me causent plus de problèmes qu'autre chose. Je ne comprends pas cet entêtement. Qu'est-ce qu'il y a dans la forme théâtrale qui me passionne autant ?

J'ai remarqué que toutes les activités qui m'attirent sont celles où l'on commence avec un gros tas d'éléments disparates, tas qui se transforme en quelque chose d'intéressant à force de passer des heures à bûcher dessus.

J'ai été intriguée un moment par la confection de patchworks et j'aime les mosaïques, et le processus de création est similaire à celui de l'écriture, on passe son temps à agencer divers tissus ou morceaux de carreaux pour que le tout ait un sens, soit beau, ait un certain cachet. Volonté de structurer, de mettre de l'ordre dans quelque chose.

Pour une pièce de  théâtre, c'est avec des scènes qu'on se débat, des brouillons gribouillés à droite et à gauche qui n'ont pas grand intérêt pris séparément, mais qui deviennent un tout intelligible après des journées passées à les agencer et à les modeler suivant un arc de pensée.

Mais pourquoi le théâtre et pas un roman ? C'est quand même moins bizarre de se passionner pour des romans qui sont faits avant tout pour être lus que pour des pièces de théâtre qui restent une forme inachevée tant qu'elles n'ont pas été montées ?

C'est vraiment un problème qui me tracasse, je passe mon temps à faire quelque chose et je ne comprends pas pourquoi...

24 octobre 2012

Structurer

Pour moi, c'est ça le gros boulot d'une pièce, savoir structurer tous ses éléments. Si on ne structure pas, s'il n'y a pas une certaine progression, un agencement derrière tous ces dialogues, on n'a juste qu'une longue conversation.

La structure d'une pièce est invisible, on ne la remarque que lorsque quelque chose cloche, il me semble, lorsque tout ne coule pas naturellement à la lecture. C'est pour ça qu'il faut lire et relire ses textes à des moments différents (en les laissant si possible de côté pendant des semaines pour avoir un regard frais), pour voir si la structure passe ou casse.

Si on tique à la lecture, on bute sur une scène, c'est qu'elle doit être réécrite, ne pas exister ou être placée ailleurs. Cela se juge au feeling, j'ai bien peur.

23 octobre 2012

Ecrire des nullités n'est pas grave...

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... tant qu'on s'améliore !

Mon message positif du jour.

22 octobre 2012

Etre triste... ou avoir la frite

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ecstaticJe confirme : lorsque j'écris un drame, je me balade toute la journée avec un air tristounet, j'ai l'air de porter les problèmes du monde sur mes épaules. Lorsque j'écris une comédie, j'ai la frite et chantonne à tout va.

Heureusement donc que j'écris dix fois plus de comédies que de drames, parce bonjour la déprime qui s'installerait pour de bon.

J'ai écrit une pièce radiophonique pas marrante sur une histoire d'accident de voiture, donc je suis contente quelque part d'avoir essayé une écriture que l'on dit plus sérieuse. A voir ce que la BBC en dira...

21 octobre 2012

Une idée de fin qui revient à plusieurs reprises...

... est peut-être bonne.

Je m'explique. Parfois quand on n'est pas satisfait d'une fin de pièce et qu'on a une idée qui revient régulièrement, même à six mois d'intervalle, peut-être que c'est la bonne.

Cela fait deux fois que j'en fais l'expérience. Je n'étais pas satisfaite de deux fins de pièces, j'avais une idée en tête qui revenait souvent, eh ben voilà, elles se finissent comme ça maintenant, c'était la bonne chute.

Quand les idées persistent, il faut les écouter à mon avis.

20 octobre 2012

Achat spontané

DSC03111Je viens d'acheter ce livre réunissant deux pièces de théâtre en anglais. Il s'agit d'Alphabetical Order et Donkeys' Years de Michael Frayn. J'entends souvent parler de Michael Frayn mais ne connais pas grand-chose de lui. De plus j'ai vu sur la quatrième de couverture que Donkeys' Years avait reçu un prix de comédie en 1976, alors voilà, j'ai dû l'acheter.

Je sais, 1976 ne date pas d'hier mais bon, je ris souvent des choses écrites il y a 40 ans, donc aucun souci de ce côté-là. J'ai acheté ce bouquin dans une librairie incroyable de Glasgow, qui s'appelle la librairie "Voltaire et Rousseau". C'est un vrai foutoir là-dedans, des bouquins empilés les uns sur les autres, bref le genre d'endroit que j'aime.

J'essaierai de prendre une photo lors de ma prochaine visite, car cela vaut vraiment le coup. Je prendrai aussi une photo de Glasgow, près de l'université, car c'est un endroit super sympa.

A bientôt donc, après lecture de ces deux pièces.

19 octobre 2012

Question de mise en scène

distributionUn auteur doit-il écrire en pensant à la mise en scène de son texte ?

Je lisais l'autre jour une interview d'un auteur de théâtre qui disait ne pas se soucier de la mise en scène quand il écrit. Il y avait pas mal de changements de décor dans ses textes et pour lui, c'était le rôle du metteur en scène de se débrouiller.

Pour moi, cela fait aussi partie du boulot. S'il y a trop de changements de décor, cela devient lourd et le rythme et l'intérêt qu'on a pour la pièce s'en ressentent.

ll faut toujours à mon avis réfléchir un peu à "l'après", lorsque le texte sera monté, sinon on ne règle pas tous les problèmes, il me semble. Ce n'est que mon avis !

18 octobre 2012

Mon chat n'est pas très intelligent

stupid_catMon chat Fish, en bannière de ce blog, est un peu limité côté cerveau.

Quel est le lien avec l'écriture théâtrale ? Aucun, sauf que lorsque j'essaie d'écrire quelque chose et que cela ne vient pas, mes yeux se tournent automatiquement vers mon chat qui me regarde toujours avec un air ahuri.

Plus je l'étudie, plus je trouve qu'il a dû être absent au moment de la distribution des cellules grises. Il n'a aucune mémoire, ne semble rien enregistrer de ce qui se passe. Il me regarde toujours avec de gros yeux ronds comme si chaque jour était une nouveauté pour lui.

Il y a des chats intelligents et d'autres pas gâtés, mon chat Fish fait malheureusement partie du second groupe.

Bon allez, essayons de me reconcentrer sur mes pièces...

17 octobre 2012

"Treize à table" (5H, 3F)

DSC03108Treize à table ou l'Homme de Zapatapam de Marc-Gilbert Sauvajon, une pièce en trois actes publiée par la Librairie théâtrale.

Une pièce qui est toujours marrante à lire. Elle est encore souvent jouée, bien qu'écrite il y a plus de 50 ans, et ce n'est pas surprenant. Les dialogues sont bien vus, le rythme soutenu, très sympa.

L'histoire : Madame Villardier et son mari se préparent à fêter le réveillon de Noël chez eux entourés de leurs amis. Ils font la liste des cadeaux qu'ils vont offrir à chacun, lorsque Madame réalise avec horreur qu'ils vont être 13 à table. La voilà qui passe sa soirée à tout faire pour qu'ils soient plus ou moins, mais dès qu'elle arrive à douze ou quatorze invités, le répit est de courte durée, quelqu'un arrive ou se décommande, et voilà son problème qui recommence.

Une bonne comédie, cela doit faire trois fois que je la lis.

Il y a des histoires comme ça qui marchent, surtout si on est un peu superstitieux, on sympathise avec cette maîtresse de maison.

16 octobre 2012

Tous les chemins sont bons (2)

sad_faceJe fais suite à mon message du mois dernier dans lequel je disais que j'allais faire une pièce radiophonique de ma pièce pas marrante (sur un accident de voiture) pour me débloquer.

Résultat des courses : est-ce que cela a marché ? Ben oui, cela m'a permis de faire éclater la pièce et de la reprendre d'un autre angle. J'ai changé le décor qui était trop restrictif, ai ajouté des Voix over qui aident bien à faire avancer le schmilblick, donc je conseille d'écrire un texte sous une autre forme quand on n'arrive à rien.

J'ai pas tout à fait fini ma pièce radiophonique en anglais, mais ça se présente bien. Après il faudra que je l'adapte pour la scène, en français. Ecrire n'est pas pour les feignants !

15 octobre 2012

Sous-développé

eurekaJe n'étais pas satisfaite d'une seconde moitié d'un texte, j'aimais beaucoup la première moitié mais la seconde était confuse, tombait à plat, on ne sentait plus trop le lien avec le début.

Après plusieurs mois de repos, illumination ! La seconde partie était sous-développée.

Tous les ingrédients du début n'avaient pas été repris, donc le fil était perdu.

Conclusion ? Si on lance des infos au début ou si les personnages font une action ou sont énervés par quelque chose ou quelqu'un, on ne peut pas tout laisser en plan, il faut pousser la logique jusqu'au bout, sinon le soufflé ne monte pas, on va dire. Je le savais pourtant, mais je me suis fait prendre.

Mais comme d'habitude, lorsque je passe un certain temps sur une histoire, je n'y vois plus rien car je suis épuisée !

14 octobre 2012

Etat de mon dictionnaire

DSC03102Voilà l'état piteux de mon Petit Larousse.

Non, je ne me déchaîne pas sur mon dico quand l'inspiration n'est pas au rendez-vous, mais je ne sais plus bien parler français comme je l'ai déjà dit, je ne sais plus où se mettent les accents (vu qu'en anglais il n'y en a pas), alors je passe ma vie à le consulter...

Il en faut des heures pour en arriver là.

Presque une œuvre d'art...

13 octobre 2012

Qui répond ?

question_markJe pense que je vais bientôt ouvrir la catégorie suivante : Sur l'écriture (marketing - qui répond ?).

Je n'aime pas donner des informations trop personnelles sur ce blog, nommer les gens, mais comme je me relance dans des démarches marketing, je trouve que cela serait intéressant de faire connaître les différents types de courrier que je reçois des théâtres, concours, etc.

Ce n'est pas pour pointer du doigt qui que ce soit, jusque pour information. Quelle est la procédure de chaque théâtre dans ce domaine, à quoi doit-on s'attendre quand on envoie un texte quelque part ?

Par exemple, je sais que la Comédie de Saint-Etienne envoie toujours un courrier pour accuser réception du manuscrit reçu et répond en cas de refus par une lettre standard, ils ne donnent aucune critique. Si l'on cherche à recevoir un avis sur son texte, ce n'est donc pas la bonne adresse.

J'ai envoyé un texte au Troisième bureau par exemple, il y a deux ans. C'était une pièce de boulevard, on va dire, légère, qui ne semble pas correspondre à leurs goûts et je n'ai reçu aucune réponse de leur part, aucun accusé de réception. L'ont-ils lue ? L'ont-ils reçue ? Aucune idée.

Au prochain courrier que je reçois, je vais ouvrir cette rubrique, je crois bien.

12 octobre 2012

"Moonlight and Magnolias" (3H, 1F)

004Moonlight and Magnolias (Hollywood en français) de Ron Hutchinson, une pièce publiée par Oberon Books.

J'ai acheté ce texte par curiosité (voir message du 7 octobre) et qu'est-ce que j'ai bien fait ! J'ai adoré cette pièce !!!! Elle est Intelligente, marrante, very witty comme on dit en anglais, à savoir pleine de mordant. Bien foutue, bien construite, en un mot, une comédie qui fonctionne super bien selon moi.

C'est une pièce qui parle d'écriture (ah ! ah ! enfin !) et on est captivé par ce qui se passe sur scène et on doit bien rigoler en la voyant jouée par des comédiens. Comme quoi, le conseil que l'on entend souvent qui est de ne pas créer de personnages principaux qui sont scénaristes ou branchés écriture est bien faux.

Voici l'histoire : Nous sommes en 1939 dans le bureau du producteur américain David O. Selznick. C'est un producteur qui a un problème. Il est en train de financer la sortie du film Autant en emporte le vent et, après quelques jours de tournage, il se rend compte que rien ne va,  il vire le réalisateur et cherche un moyen express d'améliorer le scénario.

Homme à régler les problèmes, il fait aussi vite venir dans son bureau un nouveau réalisateur, Victor Fleming, et Ben Hecht, un scénariste qui s'y connaît en matière de scénario et de réécriture. Il leur demande cinq jours de leur temps pour complètement repenser le scénario. Le problème est que Ben Hecht n'a pas lu le best-seller de Margaret Mitchell... Qu'à cela ne tienne, Selznick et Fleming mimeront l'histoire pour lui.

C'est rare à la lecture d'une pièce de se rendre compte que l'on ne peut pas, en tant que lecteur, l'apprécier pleinement. Toutes ces scènes où producteur et réalisateur jouent les scènes d'Autant en emporte le vent pour faire comprendre l'histoire de base à Hecht doivent être vues. Comme on connaît tous plus ou moins l'intrigue du roman de Margaret Mitchell, on suit leur reconstruction du scénario avec plaisir.

Cette pièce a été tirée d'un fait réel, un des épisodes douloureux de l'adaptation du roman pour l'écran.

Une pièce que j'irai voir la prochaine fois qu'elle sera à l'affiche. I LOVE THIS PLAY!

11 octobre 2012

Manque de reparties

laughsCe n'est pas parce qu'on est auteur comique qu'on est drôle dans la vie ou qu'on a de la repartie.

Je me souviens d'un passage dans l'une des biographies de Neil Simon où il racontait une soirée à laquelle il avait été invité avec d'autres auteurs comiques en la présence de la princesse Margaret d'Angleterre. A un moment, tout le monde avait voulu que les auteurs les amusent et fassent un petit sketch et si Spike Milligan, un auteur et comédien hilarant anglais, s'en était bien sorti, Neil Simon avait été plus long à la détente, n'avait fait rire personne, bref, il n'avait pas passé les quinze minutes les plus rigolotes de sa vie.

C'est bizarre qu'on puisse être drôle à l'écrit mais pas à l'oral, et vice versa.

Lorsque je travaillais chez Berlitz, j'avais un collègue super marrant qui avait le sens de la repartie et de la réplique. Les blagues lui venaient naturellement, ce qui m'inquiétait plutôt car je voulais m'investir davantage dans l'écriture comique et moi, je ne trouvais jamais rien de drôle à dire. Je n'arrivais jamais à répondre avec mordant, et il me fallait bien dix minutes pour sortir un truc vaguement inspiré.

C'est curieux qu'on puisse se consacrer à l'écriture comique sans être hilarant dans la vie et ne pas toujours ressentir le besoin d'écrire quand on est drôle au quotidien. Encore un mystère de ce monde.

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