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La tête à rire

30 mai 2013

Toujours sur la mort...

cimeti_reJe sais bien que ce blog s'appelle La tête à rire... mais bon, désolée, je viens d'aller faire une recherche Google sur l'auteur Patrick Kermann qui a écrit entre autres La mastication des morts et j'ai relevé certains de ses propos sur sa vision du théâtre qui sont intéressants (recopiés de sa page Wikipédia).

"Le théâtre est le territoire de la mort, ce lieu rituel où les vivants tentent la communication avec l'au-delà. Sur scène, dans une balance incessante entre incarnation et désincarnation, matériel et immatériel, visible et invisible, apparaissent des fantômes qui portent la parole des morts, pour nous encore et tout juste vivants.

De là l'importance dans mon écriture de la recherche de formes fortes qui approchent au plus près cette essence du théâtre : déambulation dans un no man's land entre terre et enfer, voix d'outre-tombe, installation sonore ou livret opératique qui évacuent le corps pour ne garder que la parole défunte.

De là aussi ce qui fait à mon sens la seule légitimité de l'écriture contemporaine, le travail sur/de/contre la langue : du monde des morts ne surgissent que des voix spectrales, des sons d'une autre langue, de cette langue des morts qui se fait chair et s'incarne en l'acteur. Ne m'intéresse donc que ce dialogue fragile avec les morts, ces souffles ténus recueillis auprès des morts qui témoignent de leur avoir été à l'histoire et au monde."

Pas marrant tout ça, mais je trouve que c'est juste. Le théâtre est parfait pour jongler avec des voix qui n'appartiennent pas toujours à des personnages réels. Sa pièce La mastication des morts devrait donc être passionnante.

Malheureusement je viens de lire que cet auteur s'est donné la mort. Je ne connais rien de la vie de Patrick Kermann, mais je suis attristée quand j'entends qu'un auteur s'est suicidé, car je me demande toujours si ce n'est pas un peu lié à cette activité parfois destructrice qu'est l'écriture...

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29 mai 2013

L'imagination et la mort

stageNon, ce n'est pas le titre d'un nouveau projet, heureusement, mais découle de mes deux messages précédents. Je me rends compte que les deux pièces dont je parlais hier et avant-hier se ressemblent, elles sont imaginatives et parlent de la mort.

Je l'ai déjà dit quelque part, je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas plus de pièces qui traitent de la mort... Le théâtre se prête tellement bien à des réflexions sur le sujet, même comiques.

Et l'imagination... Les deux pièces dont je parlais ont un côté un peu magique, que j'aime toujours. Une femme sur son lit de mort se réveille pour enchanter son entourage, c'est sympa... Et des morts d'un cimetière prennent la parole, cela intrigue aussi. Scènes bien sûr qu'il est difficile de retrouver dans la vie de tous les jours et c'est pour ça que j'aime aller au théâtre, voir des choses, si possible belles ou marrantes, que je ne vois pas dans la vie.

28 mai 2013

Autre spectacle

 

Voilà un autre spectacle qui change un peu. Je n'ai pas été le voir mais l'histoire m'intrigue : des morts prennent la parole dans un cimetière français.

J'aimerais bien aller voir ce spectacle. Il se joue au théâtre de la Boutonnière à Paris, mais jusqu'au 2 juin (voir ici).

Le texte a été écrit par Patrick Kermann et publié par les éditions Lansman. Je vais acheter le livre. A suivre donc...

27 mai 2013

Spectacle que j'ai remarqué

Un spectacle qui a l'air intéressant et semble changer des histoires de couples et d'infidélité.

Adèle a ses raisons est l'histoire d'une femme très âgée qui est sur son lit de mort, entourée de ses proches, et qui dans un dernier élan s'anime pour leur raconter sa vie. En voilà une idée sympa ! J'en parlerai mieux bientôt, car je viens d'acheter la pièce (publiée aux éditions L'Harmattan).

Cette pièce vient d'etre jouée au théâtre Le Proscenium, et c'est en lisant diverses critiques que j'en ai pris connaissance. Manque de bol, je crois qu'elle n'est plus à l'affiche.

A bientôt donc lorsque j'aurai lu ce texte !.

26 mai 2013

La création se fait dans les petites salles

actorsJe sais, c'est un peu évident en fin de compte. Quand on regarde le programme des petites salles, ce qu'elles proposent est bien souvent innovant, différent de ce qu'on a l'habitude de voir.

Dans les grandes salles, on s'en tient aux valeurs sûres, Sacha Guitry (que j'aime beaucoup mais quand même...) ou Eric Assous qui est sympa aussi, mais on y parle bien souvent du même sujet : des problèmes de couple et d'infidélité. Pour entendre parler d'autres thèmes, il faut se tourner vers les petites structures.

Une petite mention en passant pour le théâtre du Nord-Ouest à Paris qui a l'air d'être un véritable lieu d'art et d'essai. Parfois c'est le succès, parfois ils se plantent, mais ils essaient. Bravo à eux !

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25 mai 2013

Nicolaï Erdman, une victoire posthume

SAM_0084Je suis tombée sur cet article (écrit par Gilles Costaz dans l'Avant-Scène) sur Nicolaï Erdman, un auteur russe que je ne connaissais pas. Apparemment, Le Suicidé est un pièce qui est très souvent jouée par les jeunes compagnies théâtrales.

Le sujet de cette pièce m'intrigue : un "suicidé", ayant fait part de son intention de mettre fin à ses jours, voit arriver chez lui des gens qui veulent tirer profit de sa mort annoncée.

Une pièce qui comporte quinze personnages et que je vais bien entendu pas tarder à acheter. On parle dans cet article d'une autre pièce, Le Mandat, qui a l'air bien aussi

L'auteur ne vit jamais sa pièce représentée. Victime de la censure soviétique, elle ne dépassa jamais le stade des répétitions. Aujourd'hui Erdman est célèbre et étudié en Russie. C'est à la fois triste et sympa de penser qu'un texte puisse être apprécié des années après la mort de l'auteur. Triste tout de même pour le dramaturge qui n'a jamais eu la satisfaction de voir son travail sur scène.

24 mai 2013

La réalité sera toujours plus étonnante que la fiction

T_l__okJ'aime bien un programme de la télé américaine qui s'appelle "48 hours : Mystery", un programme sur des meurtres ou disparitions étranges ou non élucidés.

L'épisode que j'ai vu l'autre jour parlait d'un évangéliste américain qui avait choisi d'errer dans un quartier douteux d'une ville américaine pour essayer d'y trouver un type un peu paumé capable de le tuer. Oui, oui, le tuer.  Il ne fallait pas que sa mort apparaisse comme un suicide pour permettre à son épouse et ses enfants, en proie à de sérieux problèmes financiers, de récolter un maximum de l'assurance.

Le premier inconnu à qui il a demandé de le tuer a refusé, le second l'a poignardé. L'évangéliste est donc mort, la famille étant dans le coup n'a pas été surprise à l'annonce de son décès (ce qui a étonné la police), et le pauvre paumé s'est pris un long séjour en prison.

Croirait-on à ce genre d'histoire si c'était un film ? Cela m'étonnerait !

23 mai 2013

Citation de Marcel Achard

Voici ce que disait Marchel Achard à propos de sa pièce Turlututu :

Mettez un grand caractère en face d'un grand drame, vous aurez une tragédie.

Mais si votre héros n'est pas à la hauteur de l'événement, vous aurez une comédie.

Et parfois une farce...

22 mai 2013

"Le chemin des passes dangereuses" (3H)

SAM_0075Le chemin des passes dangereuses de l'auteur québécois Michel Marc Bouchard, une pièce publiée par les Éditions Théâtrales.

J'ai acheté ce livre parce que j'essaie de lire davantage de textes sérieux. J'ai découvert cette pièce en lisant les critiques élogieuses laissées par les spectateurs sur le site de BilletRéduc, unanimité, cette pièce avait l'air très bonne. Est-ce que j'ai aimé ? C'est un texte qui trotte dans la tête une fois qu'on l'a fini parce que la fin est beaucoup mieux à mon avis que le début, mais que je n'ai pas adoré à la lecture.

Le sujet de la pièce est intrigant : trois frères viennent d'avoir un accident de la route et attendent les secours. Il y a Carl, le cadet, qui devait ce marier le jour même, Ambroise qui est homosexuel, et Victor, l'aîné, qui était au volant. Ces trois frères ont un peu coupé les ponts suite à la mort de leur père des années plus tôt. Au fur et à mesure de leur conversation, on apprend que leur père est décédé au même endroit, on découvre les circonstances de sa mort et aussi les raisons de leur propre accident.

Je ne peux pas dire que j'ai adoré les dialogues, surtout au début, qui est un tête à tête entre les deux plus jeunes frères, parfois des phrases qui se suivent plutôt que des phrases qui se répondent. Lorsque le frère aîné les rejoint en revanche, la sauce prend. On apprend ce qui est arrivé au père et les circonstances de leur propre accident et on arrive même à questionner l'existence de ces frères, sont-ils encore vivants ? La fin est bien, j'ai trouvé. 

21 mai 2013

Derniers achats

Deux bouquins que je viens d'acheter :

001002 

Thalasso d'Amanda Sthers et un recueil de pièces de Courteline. Je dois avouer, je ne connais pas bien Courteline.

20 mai 2013

Spectacle qui a l'air super

Le Repas des Fauves Théâtre du Palais Royal Affiche 

Voici un spectacle que j'aimerais aller voir. Pour ceux qui sont sur Paris, vous avez encore jusqu'au 2 juin pour le faire. Je vais acheter le texte (paru à l'Avant-Scène), car cela a l'air trop bien.

Je me suis permise de copier la photo de l'affiche sur le site de BilletRéduc. Pour aller à la page consacrée à cette pièce sur le site, voir ici.

19 mai 2013

Marcel Proust

books_2On vient de me conseiller de visionner l'émission de La grande librairie sur Marcel Proust, ce que j'ai fait (si cela intéresse quelqu'un, voir ici). Je ne savais pas que Marcel Proust avait été autant refusé par les éditeurs et que son premier volume avait été publié à ses frais en 1913. Pas croyable !

Pour ceux qui souhaitent voir les cahiers de Marcel Proust, comment il écrivait, allez voir au milieu du programme, après environ 30 minutes d'émission. Cela montre la tâche délicate qu'était d'écrire sans ordinateur. Quand on voit ça, on se rend compte qu'on n'a vraiment pas à se plaindre de nos jours.

18 mai 2013

Le milieu théâtral...

group... n'est pas très ouvert. Je reviens sur l'article dont je parlais lors de mon message du 5 mai, sur ce petit groupe de metteurs en scène surbookés qui cumulent plusieurs boulots, alors que d'autres, à côté, doivent sacrément se tourner les pouces.

Il n'y pas que dans la mise en scène où il y en a qui s'amusent et d'autres qui ne foutent rien. Les acteurs de l'âge de Pierre Arditi doivent se demander pourquoi c'est toujours lui qui se voit attribué le premier rôle dans les pièces qui sortent.

Au niveau de l'écriture, ce n'est pas la joie non plus. Florian Zeller, Eric Assous, Sébastien Thiéry, trois dramaturges qui sont accueillis dans les grandes salles, mais cela ne fait pas des masses quand même.

Conclusion ? Les grands théâtres privés semblent toujours faire appel aux mêmes gens !

17 mai 2013

Les théâtres que je ne contacte plus

En fait, je ne contacte plus aucun théâtre, c'est une perte totale de temps et d'argent. envelope

Je n'ai pas contacté tous les théâtres français, loin de là, mais ceux mentionnés ci-dessous ne m'ont jamais répondu. Je ne les nomme pas pour les critiquer, juste pour signaler que je n'ai jamais reçu de réponses (ou d'accusés de réception) en leur  envoyant des textes non sollicités :

Théâtre Antoine
Théâtre de Paris
Théâtre Montreux Riviera (Suisse)
Théâtre Edouard VII
Théâtre Rive Gauche

Ce n'est donc à mon avis pas la peine d'essayer.

16 mai 2013

"Double jeu" (5H, 2F)

SAM_0066Double jeu de Robert Thomas, une pièce en cinq actes publiée par l'Avant-Scène (numéro 458).

J'ai bien aimé. Je tique pourtant toujours un peu lorsqu'un auteur fait appel à un frère jumeau pour épicer une intrigue et le milieu de pièce m'a paru un tantinet invraisemblable, tiré par les cheveux, mais cela vaut le coup de mettre ses doutes de côté car on est récompensé à la fin. Comme dans Piège pour un homme seul, l'autre pièce de cet auteur dont je parlais l'autre jour, il y a un sacré retournement de situation en fin de pièce (assez similaire dans les deux textes d'ailleurs) ce qui fait que tout prend tout son sens à la dernière page.

L'histoire : Françoise se rend compte que l'homme qu'elle vient d'épouser n'est intéressé que par son argent. En découvrant qu'il a un frère qui lui ressemble énormément, elle essaie de convaincre celui-ci de se faire passer pour son mari et de signer des papiers de divorce devant témoin. Elle se fait aider dans son stratagème par Louise, sa bonne. Mais attention, le frère de son mari existe-t-il vraiment et est-elle bien l'épouse riche et exaspérée que l'on croyait ?

Je ne divulguerai pas plus de l'histoire pour ceux qui ont envie de lire ce texte.

J'aime bien ce mélange pièce de boulevard et intrigue policière, je trouve que les deux se marient très bien.

15 mai 2013

Les théâtres privés parisiens connaissent un creux d'activité

Voici un article que je viens de lire sur la petite crise que les théâtres privés parisiens seraient en train de traverser (voir ici).

14 mai 2013

"Amitiés sincères" (4H, 2F)

DSC02961Amitiés sincères de Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie, une pièce publiée par L'Oeil du Prince.

Cette pièce ne m'a pas fait beaucoup d'effet. Elle est loin d'être mauvaise pourtant, c'est juste que l'histoire ne me semble pas très originale, l'histoire d'une amitié de longue date qui est testée par un événement tragique.

Paul, Walter et Jacques se retrouvent régulièrement dans la librairie littéraire de ce dernier pour y faire un bon repas et boire du bon vin. C'est un rendez-vous rituel au fil des ans, leur manière de rester en contact et au courant de la vie de chacun. Aujourd'hui, Paul est en retard, et c'est la fille de Walter qui arrive à sa place. On découvre que sa fille a eu une liaison avec Paul et que tout le monde était au courant, sauf Walter.

Je me trompe peut-être sur cette pièce, mais rien ne m'a surpris, j'attendais la révélation concernant Paul dès le début. Je peux me tromper, ce texte prend peut-être toute sa force sur scène, qui sait ?

Je l'ai classée dans mes pièces sérieuses, car je n'ai pas trouvé ça très drôle.

13 mai 2013

Mention du titre

J'aime bien lorsque le titre d'un film ou d'une pièce de théâtre est mentionné dans le texte ou le scénario, qu'on y fasse référence à un moment ou à un autre. Sauf s'il est vraiment évident.

Lorsque ce n'est pas le cas, ça fait de l'effet, on a l'impression que le tout est maîtrisé.

On peut y faire référence au début, en milieu, même parfois juste avant le générique de fin, mais je trouve ça sympa de l'entendre. Sinon on peut se demander tout au long d'une œuvre pourquoi un tel titre a été choisi.

12 mai 2013

"Les sept péchés capitaux"

SAM_0072Les Sept Péchés capitaux, un receuil de pièces courtes publiées par l'Avant-Scène (double numéro 1223-1224).

Une bonne surprise, cette revue. Une visiteuse de ce blog me l'a gentiment envoyée pour me remercier de lui avoir fait parvenir quelque chose. On ne peut pas mieux tomber pour me faire plaisir que de m'offrir une revue de l'Avant-Scène. J'ai trouvé l'idée de réunir ces quelques pièces courtes écrites par des auteurs renommés très intéressante.

Il y a donc sept petits textes sur La Gourmandise (Jean-Paul Alègre), La Luxure (Jean-Marie Besset), La Paresse (Jean-Claude Grumberg), L'Avarice (Victor Haïm), La Colère (Pierre Notte), L'Envie (Jean-Michel Ribes), et L'Orgueil (Stéphanie Tesson).

La Gourmandise est très marrante. L'action se passe en enfer. Satan et son assistant Belzé font le point sur les sept péchés capitaux et quelque chose ne tourne manifestement pas rond du côté de la gourmandise, car elle ne semble pas faire autant de dégâts que ça chez les humains. Un texte fantaisiste et rigolo comme je les aime.

Pour La Luxure, nous sommes dans un salon bourgeois où A.J. raconte ses déboires amoureux à un avocat qui lui a fait un jour des avances.

La Paresse : un éditeur a commandé des textes sur les sept péchés capitaux et le manuscrit sur la paresse se remarque surtout par son absence. Il demande ce qui se passe à l'auteur qui semble vraiment avoir du mal à s'y mettre. Très sympa aussi.

Après il y a L'Avarice, l'histoire d'un retraité radin qui va se retrouver dans la panade en bord de mer, puis on passe au style toujours particulier de Pierre Notte et Jean-Michel Ribes, pour finir avec L'Orgueil de Stéphanie Tesson, l'histoire d'un auteur qui se retrouve face à deux acteurs qui ne cessent de prendre des libertés et de questionner son texte. Très marrant aussi.

Merci encore à la personne qui me l'a envoyée, c'est une bonne découverte.

11 mai 2013

Cette envie d'écrire

casser_son_ordinateurPlutôt la tuile en fin de compte, non ?

Pourquoi avoir ce besoin de rester chez soi pour faire des trucs pas marrants ? Tout ce temps qu'on passe à se triturer le ciboulot alors qu'on pourrait faire des choses tellement plus cool.

Et tous les théâtres font tout pour décourager ceux qui s'y collent alors c'est à se demander si on tourne bien rond quand on ressent l'envie d'écrire quelque chose.

Pas mon message le plus positif, je sais bien, mais bon je trouve que c'est un peu énervant de vouloir écrire parfois.

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