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La tête à rire
18 mars 2013

"Alphabetical Order" (4H, 3F)

DSC03111Alphabetical Order de Michael Frayn, une pièce en deux actes publiée par les éditions Eyre Methuen.

Une pièce que j'ai du mal à juger. Je l'ai lue en anglais et je n'ai pas toujours bien compris où tout ça allait mener. L'action est longue à venir (comme dans l'autre pièce présentée dans cet ouvrage Donkey's Years), on assiste à une exposition assez détaillée, une présentation successive des personnages aux personnalités bien marquées, puis après on se demande, oui, mais on parle de quoi là exactement ? C'est ce que j'ai ressenti en tout cas.

L'histoire est un peu datée dans la mesure où elle se passe dans le service archives d'un journal de province, avant l'arrivée des ordinateurs. Nous avons donc les employés du service dont le job est de couper les articles des journaux et de les classer pour permettre aux journalistes de la maison de les consulter si besoin.

Voilà ce que j'ai compris de la pièce : Leslie est une nouvelle employée qui arrive au service des archives, service qui est désorganisé au possible. C'est le chaos total, car Lucy, la responsable, a toujours été un peu dépassée par les événements. Tout le monde s'est habitué à ce désordre et cela papote pas mal dans le service, personne ne semble faire grand-chose ou être très efficace dans son boulot. Au second acte, Leslie a repris les choses en main et tout est super organisé, ce qui a bien sûr des répercussions sur tout le monde.

Mmm, il faudrait voir cette pièce sur scène. J'ai un peu perdu intérêt à la lecture, je dois dire, mais cela peut très bien marcher comme spectacle, j'en sais rien. J'ai du mal à saisir les pièces de Michael Frayn.

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14 février 2013

"Donkeys' Years" (8H, 1F)

DSC03111Donkeys's Years de Michael Frayn, une pièce en trois actes (en anglais) publiée par les éditions Eyre Methuen.

Une pièce qui est sympa au début mais devient un peu maigre selon moi plus on avance. Il s'agit d'un vaudeville qui a pour décor un collège anglais comme il y en a beaucoup à Oxford ou Cambridge, un endroit réservé à l'éducation d'une clientèle assez privilégiée.

L'histoire : on assiste à une réunion d'anciens élèves. Deux décennies ont passé, l'un est devenu ministre, un autre chirurgien. Il y a aussi un expert du parasite intestinal qui semble avoir tout raté de sa vie étudiante ayant vécu hors campus. On a aussi Lady Driver, la seule femme du lot, épouse du directeur du collège alors en déplacement. Elle attend l'arrivée de Roddie, qui ne vient pas. On assiste à leurs retrouvailles, leurs tentatives de revivre leur vie étudiante, en refaisant des blagues, en buvant un coup...

Mmm, je ne sais pas ce que cela doit donner sur scène. Le premier acte est un acte d'exposition qui est agréable à lire, on assiste à l'entrée des différents personnages masculins. Le second continue l'exposition, de dévoiler un peu plus la personnalité des protagonistes, puis au troisième c'est un peu la colonie de vacances, les personnages essaient de retrouver leur jeunesse en se retrouvant dans des situations un peu débiles suite à une nuit arrosée. Bref, on s'attend à davantage comme dénouement. Cela peut être amusant, même si l'intrigue est un peu mince, ou tout ça peut paraître un peu puéril, j'en sais trop rien.

Pour un public anglais, il me semble.

8 janvier 2013

"Burning Issues" (5H, 1F)

DSC03114Burning Issues de Ron Hutchinson, une pièce en deux actes (en anglais) publiée par les éditions Faber and Faber.

Je préfère les comédies de Ron Hutchinson à ses drames. Il a un style très marrant, très cinglant, et on est porté par ses dialogues du début jusqu'à la fin. Cette pièce se passe dans le milieu de l'édition, qu'il n'épargne pas, et j'ai trouvé certains échanges vraiment amusants.

Voici l'histoire : Une maison d'édition s'apprête à publier le journal d'un de leurs grands auteurs mais découvre que ce journal n'a rien à voir avec ce qu'il a publié jusque-là et est truffé de propos racistes et horreurs du genre. Doivent-ils publier ou pas ?

Voilà en gros la question posée. C'est vrai que cela fait peut-être un peu maigre quand on la réduit à ça, et que la mort subite de deux des personnages est bien arrangeante pour l'auteur, mais j'ai quand même bien aimé.

Je ne suis pas sûre d'avoir compris comment la pièce se termine (ce qui arrive lorsqu'on ne lit pas une pièce dans sa langue maternelle), mais l'ensemble, le style, le tempo m'a plu. Je vais aller voir les autres comédies qu'il a écrites. J'ai entendu parler de Rat in the Skull par exemple...

J'aimerais bien que ses comédies soient publiées en français, cela m'en faciliterait la lecture et je suis sûre que son humour sec plairait à d'autres que moi.

12 octobre 2012

"Moonlight and Magnolias" (3H, 1F)

004Moonlight and Magnolias (Hollywood en français) de Ron Hutchinson, une pièce publiée par Oberon Books.

J'ai acheté ce texte par curiosité (voir message du 7 octobre) et qu'est-ce que j'ai bien fait ! J'ai adoré cette pièce !!!! Elle est Intelligente, marrante, very witty comme on dit en anglais, à savoir pleine de mordant. Bien foutue, bien construite, en un mot, une comédie qui fonctionne super bien selon moi.

C'est une pièce qui parle d'écriture (ah ! ah ! enfin !) et on est captivé par ce qui se passe sur scène et on doit bien rigoler en la voyant jouée par des comédiens. Comme quoi, le conseil que l'on entend souvent qui est de ne pas créer de personnages principaux qui sont scénaristes ou branchés écriture est bien faux.

Voici l'histoire : Nous sommes en 1939 dans le bureau du producteur américain David O. Selznick. C'est un producteur qui a un problème. Il est en train de financer la sortie du film Autant en emporte le vent et, après quelques jours de tournage, il se rend compte que rien ne va,  il vire le réalisateur et cherche un moyen express d'améliorer le scénario.

Homme à régler les problèmes, il fait aussi vite venir dans son bureau un nouveau réalisateur, Victor Fleming, et Ben Hecht, un scénariste qui s'y connaît en matière de scénario et de réécriture. Il leur demande cinq jours de leur temps pour complètement repenser le scénario. Le problème est que Ben Hecht n'a pas lu le best-seller de Margaret Mitchell... Qu'à cela ne tienne, Selznick et Fleming mimeront l'histoire pour lui.

C'est rare à la lecture d'une pièce de se rendre compte que l'on ne peut pas, en tant que lecteur, l'apprécier pleinement. Toutes ces scènes où producteur et réalisateur jouent les scènes d'Autant en emporte le vent pour faire comprendre l'histoire de base à Hecht doivent être vues. Comme on connaît tous plus ou moins l'intrigue du roman de Margaret Mitchell, on suit leur reconstruction du scénario avec plaisir.

Cette pièce a été tirée d'un fait réel, un des épisodes douloureux de l'adaptation du roman pour l'écran.

Une pièce que j'irai voir la prochaine fois qu'elle sera à l'affiche. I LOVE THIS PLAY!

8 novembre 2011

"Pygmalion"

DSC02047Pygmalion de Bernard Shaw, une pièce que j'ai achetée en anglais.

Je n'avais rien lu du dramaturge irlandais Bernard Shaw, mais j'aurais dû commencer par lire une de ses pièces en français. Je dois tellement plus me concentrer lorsque je lis en anglais que le plaisir de lire en est grandement diminué.

L'histoire : Henry Higgins est un professeur de phonétique qui rencontre un jour une marchande de fleurs, Eliza. Il assure qu'il peut l'aider à la faire passer pour une femme du monde en travaillant sa manière de parler et de se comporter. Eliza accepte le défi et s'installe chez lui pour recevoir ses conseils, mais sa transformation la rendra-t-elle plus heureuse ?

Ce texte a été écrit en 1913 et a fait l'objet de plusieurs adaptations, dont My Fair Lady, un film réalisé par George Cukor et interprété entre autres par Audrey Hepburn.

Woody Allen dans sa biographie écrite par Eric Lax (message du 19 juillet) dit que c'est la meilleure comédie jamais écrite. Il va falloir que je la reprenne un de ces jours dans une édition française ou que je la voie sur scène, car j'ai l'impression d'être passée à côté de quelque chose. A suivre donc.

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19 octobre 2011

"Play It Again, Sam" (3H, 9F)

DSC02011Play It Again, Sam de Woody Allen (en français : Une aspirine pour deux), une pièce publiée en anglais aux éditions Samuel French.

Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai vu le film tiré de cette pièce (titre du film en français : Tombe les filles et tais-toi). J'étais donc intriguée de lire la pièce pour voir la différence avec le scénario et je suis stupéfaite de voir que le scénario en est extrêmement proche, ce qui prouve que l'écriture théâtrale et l'écriture cinématographique ne sont pas si différentes.

Je suis contente d'avoir lu cette pièce pour cette raison. Etant intéressée par les deux formes d'écriture, cette pièce prouve que le travail en intérieur sur une scène n'apporte pas en fin de compte autant de restrictions que ça. L'histoire fonctionne très bien avec des jeux d'éclairage qui permettent l'apparition furtive de personnages et la représentation d'autres lieux et moments dans le temps.

L'histoire : Allen est un type maladroit, névrosé, qui vient de se faire quitter par sa femme Nancy. Ayant du mal à se remettre de leur divorce, il se tourne vers un couple d'amis, Dick et Linda, mais aussi vers son héros, Humphrey Bogart, étant passionné de cinéma. Ses amis essaient de lui changer les idées en lui organisant des rencontres avec d'autres filles, mais rien ne passe vraiment bien pour Allen, et c'est de Linda dont il se rapproche.

Très chouette comme histoire, une histoire qui me fait toujours sourire. Malheureusement le texte de la pièce est difficile à trouver en français. Elle a été publiée, mais est en rupture de stock depuis un bon bout de temps. Si je trouve la pièce en DVD, je vais devoir l'acheter, car j'aimerais bien voir ce que tout ça donne sur scène.

18 juillet 2011

"Crossing Delancey" (2H, 3F)

DSC01620Crossing Delancey (Izzy et Sam en français, je crois), est une pièce en deux actes de Susan Sandler, publiée par Samuel French.

Je n'ai pas trouvé le texte en français, le film du même nom n'étant pas très connu en France non plus.

C'est l'histoire d'Isabelle, une New-Yorkaise d'une trentaine d'années qui travaille dans une librairie assez branchée et qui aime assez sa vie de célibataire. Sa grand-mère, en revanche, souhaiterait bien la voir avec quelqu'un et demande à une amie d'organiser une rencontre entre elle et Sam, un type assez sympa mais qui vend des cornichons sur le marché. Ce n'est pas le coup de foudre pour Isabelle qui le trouve un peu commun, pas assez raffiné et est attiré par un client plus intello de la librairie...

J'ai toujours aimé les comédies romantiques bien écrites, du style Quand Harry rencontre Sally, et j'en regarde beaucoup. Le film Crossing Delancey (produit par Steven Spielberg tout de même) est pas mal dans le genre.

Je l'ai vu plusieurs fois, mais je ne m'étais pas rendu compte que le film avait été tiré d'une pièce de théâtre. Comme je suis toujours intéressée de connaître ce qu'un film doit à une pièce, je l'ai achetée (en anglais) et ai été surprise de voir à quel point toute l'histoire était déjà là et qu'elle fonctionnait bien dans un lieu unique.

Voilà, une petite pièce très sympa à mon avis.

Pour information, le Delancey est une rue dans le Lower East Side de Manhattan. La traduction littérale du titre "La traversée du Delancey" signifierait une ouverture sur un quartier un peu moins huppé que le reste (si j'ai bien compris)...

10 mars 2011

"Sept ans de réflexion" (5H, 5F, 1 garçon)

DSC01623Un film classique de Billy Widler datant de 1955, avec Jack Lemmon et Marylin Monroe dans les rôles principaux, qui a été tiré d'une pièce du dramaturge américain George Axelrod.

J'ai acheté la pièce en anglais, The Seven Year Itch, pour voir la différence avec le film, mais il n'y en a pas beaucoup, tout est déjà bien présent dans le texte original. La pièce s'appellerait en français Demeure chaste et pure (je n'ai pas trouvé grand-chose sur la pièce en français).

L'histoire ? Un homme marié, reste seul à New York pour passer l'été, est distrait par une charmante jeune femme qui vient d'emménager dans l'appartement au-dessus du sien.

Pleine de fantaisie cette pièce, avec un personnage central avide d'imagination et hilarant de nervosité.

J'ai vu une autre pièce de George Axelrod, Goodbye Charlie, sur Paris, avec Anne-Marie Chazel. J'ai été un peu déçue car j'ai trouvé l'interprétation/mise en scène un peu vulgaire. J'attends de me procurer le texte pour me faire une idée définitive de cette pièce. A suivre donc.

21 février 2011

Shirley Valentine (1F)

DSC01619J'ai cette pièce de théâtre (en anglais) sur mon étagère depuis trois ans au moins. J'avais commencé à la lire à l'époque, mais avais lâché assez vite, car j'avais trouvé la première scène un peu longue pour un personnage tout seul en scène et avais attendu l'entrée d'un second, en vain.

Je pouvais attendre longtemps, je viens de réaliser que c'est une pièce avec un seul personnage féminin. Un seul personnage ! Ce n'est pas croyable.

J'aimerais bien voir ce que cela donne sur scène, je dois dire, une femme ayant la quarantaine qui parle à un mur tout en préparant un repas pour son mari et cogitant de partir ou pas en Grèce avec une copine.

 

15 décembre 2010

Les pièces de Neil Simon

Neil Simon me semblant mal connu en France, je vais essayer de rectifier le tir.

Voici les pièces de Neil Simon que j'ai :

Tout d'abord, très pratiques (mais en anglais), les quatre tomes de ses pièces.

DSC01719DSC01720DSC01722Enfin, voici les photos de trois tomes, car le volume 3 semble avoir disparu de ma collection.

 

Parlons de ses trois pièces les plus connues :

Pieds nus dans le parc ("Barefoot in the Park"), l'histoire de deux jeunes mariés qui emménagent dans leur premier appartement. J'aime beaucoup cette pièce et j'en ai parlé dans un message précédent.

DSC01757Drôle de couple ("The Odd Couple"), l'histoire de deux amis qui commencent à se taper sur les nerfs lorsqu'ils se mettent à cohabiter ensemble.

Les Sunshine Boys ("The Sunshine Boys"), l'histoire des retrouvailles entre deux anciens géants du vaudeville après une querelle longue de douze ans.

Ces trois pièces ont été jouées en France.

Pieds nus dans le parc et Drôle de couple ont été publiées par l'Avant-Scène. Je n'ai pas réussi à me procurer Les Sunshine Boys en français.

Voilà. Une petite pub à Neil Simon tout à fait méritée.

 

5 novembre 2010

"L'héritière" (3H, 6F)

58699515_pMa dernière lecture (en anglais) !

Je parle de cette pièce car je l'ai bien aimée. J'ai d'abord vu le film du même nom à la télévision anglaise (réalisé par William Wyler). Je découvre beaucoup de dramaturges intéressants de cette manière.

Certes, la pièce ne fait pas vraiment rire, mais j'ai trouvé l'évolution psychologique des personnages très bien menée.

C'est l'histoire d'une héritière qui est charmée par un soupirant qui ne semble malheureusement n'en vouloir qu'à son argent.

Cette pièce a été écrite par Ruth et Augustus Goetz, inspirée du roman d'Henry James Washington Square (que je n'ai pas lu).

Un texte qui a retenu mon attention, dirons-nous...

30 octobre 2010

"Même heure, l’année prochaine" (1H, 1F)

Même heure, l’année prochaine, de Bernard Slade, l’histoire d’un homme et d’une femme, tous deux mariés, qui se retrouvent chaque année pour passer un week-end dans un hôtel.

J’ai découvert Bernard Slade en regardant un film à la télé anglaise, intitulé Romantic Comedy, avec Dudley Moore et  Mary Steenburgen… J’ai trouvé l’histoire et les dialogues intéressants et ai essayé d’en savoir plus.

C’est ainsi que j’ai appris que le film avait été tiré de la pièce du même nom (La fille sur la banquette arrière, en français, publiée par l'Avant-Scène) que j’ai lue, et j’ai découvert toute l’œuvre de Bernard Slade que j’aime beaucoup.

 

DSC01615DSC01616 

 

J'ai lu Même heure, l’année prochaine en anglais, car je n'ai pas trouvé la pièce en français, mais elle a été jouée en France à plusieurs reprises. En anglais, Same Time, Next Year, et la suite, Same Time, Another year, ont été publiées chez l’éditeur Samuel French.

Pièces un peu immorales peut-être, mais très marrantes.

DSC01604J’ai acheté une des pièces de Bernard Slade en français : Les grandes occasions (Avant-Scène). Cette pièce n’est pas, à mon avis, sa meilleure.

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