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La tête à rire
8 février 2016

"E = mc2 mon Amour", Patrick Cauvin

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Un livre qu'un visiteur de ce blog m'a conseillé de lire et qui est en effet très sympa. Je n'en avais jamais entendu parler.

Ce livre, publié en 1977, a connu un grand succès. Il a eu l'air de marquer pas mal de lecteurs dans leur jeunesse, mais à tout âge, on peut le lire, car l'écriture est amusante.

L'histoire est assez simple en fin de compte, la rencontre entre deux surdoués de 11 ans. Il y a Daniel, qui vient d'un milieu modeste et est passionné par le cinéma américain, et Lauren qui vient d'un milieu plus privilégié et aime Racine. Tous deux se sentent inadaptés du fait de leur intelligence supérieure, et quand ils se rencontrent, ils ont à peine posé les yeux l'un sur l'autre que c'est le grand amour. Les adultes voient leur relation d'un mauvais oeil, bien entendu, et aimeraient bien les séparer.

C'est un récit à deux voix, un chapitre pou lui, un chapitre pour elle, et la manière de s'exprimer des deux est drôle. Le fait qu'ils soient tous les deux surdoués fait toute l'originalité de ce livre. Leur escapade à Venise à la fin est un peu invraisemblable, mais cela n'a aucune importance, on marche malgré tout.

Un bouquin pas très long, un peu plus de 200 pages, qui doit inciter à la lecture quand on le lit dans son adolescence, je pense.

A regarder sur Internet, il y a une suite, sortie en 1999, intitulée Pythagore, je t'adore. A voir donc. 

Merci à la personne qui me l'a conseillé, mais attention à ceux qui le lisent car le personnage principal masculin n'arrête pas de dire bingo, et je me rends compte en relisant mon avant-dernier message sur les influences de Woody Allen que je m'y mets aussi. C'est contagieux !

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7 février 2016

Quand on connaît déjà la fin, est-ce grave ?

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Question que l'on peut poser quand on parle des comédies romantiques. On sait ce qui va se passer, d'où vient donc l'envie d'assister malgré tout à la pièce, d'aller voir le film ?

En général, ce sont les acteurs, l'interprétation qui intrigue. Cela a l'air d'être le cas de la pièce Un nouveau départ, à l'affiche en ce moment.

J'ai l'impression, rien qu'en regardant l'affiche, que je sais exactement ce qui va se passer dans cette pièce, les rebondissements à prévoir, mais bon, c'est vrai que ça n'empêche pas parfois de passer un bon moment. 

6 février 2016

Humour à l'américaine

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Deux bons articles pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur les classiques de l'humour américain.

Les rois du gag, Littérature américaine (ici)

Inteview du directeur des éditions Wombat (ici)

5 février 2016

Influences de Woody Allen

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Dans l'article dont je parlais hier, Woody Allen citait ses influences, notamment les auteurs Max Shulman, Robert Benchley et Sidney-Joseph Perelman.

N'ayant jamais rien lu d'eux, j'ai été voir si leurs écrits avaient été traduits en français et bingo, j'en ai trouvé deux. Il s'agit de Psychologie du Pingouin de Robert Benchley (éd. Le Dilettante) et L'oeil de l'idole de S. J. Perelman (éd. Wombat).

J'aime bien le look de ces bouquins.

4 février 2016

Woody Allen, interview

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Voici une interview de Woody Allen qui ne date pas d'hier (1985 pour la grande majorité) et est en anglais, mais ce qu'il dit est intéressant (voir ici).

Il commence par parler de la différence qu'il y a à travailler sur un scénario, une pièce de théâtre et un roman. Un scénario est plus facile et rapide à écrire selon lui, car on peut tout changer, rester dans les généralités car tout se précise au montage. La forme romanesque étant la plus aboutie, c'est plus dur, aucune phase de rattrapage n'est possible.

Pour lui, le roman a aussi des avantages sur le scénario du fait des coûts de production d'un film. On peut mettre son roman à la poubelle une fois terminé (pensée très positive), alors qu'un film a coûté tellement d'argent qu'il doit sortir, même s'il n'est pas terrible.

Quant à l'effort fourni pour pondre un texte, il ne voit aucun rapport entre la facilité d'écriture et le succès d'un projet. Un texte facile à écrire peut être un échec, alors qu'un scénario comme Annie Hall, qui n'a pas cessé de lui causer des soucis et a été maintes fois remanié, a eu l'accueil que l'on sait.

Aussi intéressant de voir son manque d'esprit autocritique une fois que son texte a été écrit. Si on lui dit que c'est bien, il le croit et pareil pour le contraire. Il s'en remet au jugement des autres.

Encore un auteur comique qui était attiré par les choses plus sérieuses, mais du fait de sa facilité à faire rire, c'est la voie qu'il a choisie.

Pour Woody Allen, il faut se faire plaisir avant tout, suivre ce qu'on a envie de faire. Si on écrit pour les autres ou la suite d'un film qui a eu de succès (Annie Hall par exemple), on ne peut qu'être insatisfait.

Note positive pour finir : tout écrit qui a de la valeur existera, fera son chemin d'après lui. Ce qui n'est pas terrible en revanche disparaîtra, personne n'en entendra jamais parler (je ne suis pas sûre que cela soit toujours vrai, certaines pièces à l'affiche en ce moment prouvent un peu le contraire).

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3 février 2016

Pièces de théâtre comiques ?

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Je sais que l'humour est subjectif, mais quand même, le niveau des pièces comiques en cette rentrée est lamentable.

C'est vraiment ça le théâtre comique actuel ? Se réunir dans une salle pour entendre des comédiens se crier pipi, caca ? 

Pas croyable que les gens prennent encore des billets...

3 février 2016

Le théâtre est plus tendre

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Plus tendre que le cinéma ou l'édition, car un scénariste ou un romancier qui écrirait un truc pas terrible aurait du mal à se faire à nouveau publier ou produire. 

Au théâtre, ce n'est pas trop grave, les auteurs qui multiplient les textes faibles sont toujours en demande.

Sympa donc pour les auteurs qui ne se foulent pas trop...

2 février 2016

Théâtre privé : rebelote !

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Une grande salle parisienne vient encore une fois de faire disparaître les critiques défavorables d'une de ses pièces sur le site BilletRéduc.

La pièce vient à peine de commencer, mais la presse est déjà unanime, ce n'est pas bon, un gros raté. Vont-ils donc aussi tenter de museler la presse ?

Petite suggestion : pourquoi ne pas assumer ses choix au lieu de brouiller les pistes ou alors produire de meilleurs spectacles à l'avenir pour éviter ce déluge de mauvaises critiques ?

Cela me semble plus honnête, mais bon, qu'est-ce que j'y connais ?

1 février 2016

Rentrée théâtrale de janvier 2016 (2)

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Autre cas de figure.

Notre cher directeur de théâtre est cette fois à son bureau au téléphone avec un copain humoriste (ou chanteur) qui est encore au lit et n'est pas très inspiré.

HUMORISTE  — Qu'est-ce que tu fais, toi ?

DIRECTEUR DE THÉÂTRE  — Quelle plaie ! Je suis dans mon bureau et les manuscrits des-gens-qui-s'y-croient n'arrêtent pas d'envahir mon bureau.

HUMORISTE — Comment ça des-gens-qui-s'y-croient ?

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Ben tu sais, tout le monde veut écrire maintenant, et en plus ils veulent être lus, alors ils nous envoient leurs trucs, non mais tu te rends compte d'une punition ?

HUMORISTE — Tu vas les lire ?

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Ha ha ha, très drôle. 

HUMORISTE — Non ?

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Oh, ils m'emmerdent avec leurs histoires, comme si on avait besoin d'histoires au théâtre. Et toi, t'en es où ?

HUMORISTE — J'ai deux scènes. Tu crois que ça va suffire pour un spectacle d'une heure et demie ?

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — T'es un grand nom du one man show, oui ou non ?

HUMORISTE — Oui mais le théâtre c'est différent.

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Qui t'a dit ça ?

HUMORISTE — Je ne sens pas que...

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Que tu aies des masses à dire ? Et alors ?  Depuis quand c'est important pour écrire ?

HUMORISTE — Oh la vache, tu me rassures, là.

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Tu n'as qu'à faire le clown sur un plateau de télévision et c'est bon, tes moutons rappliqueront.

HUMORISTE — Mes moutons ? J'ai des moutons ?

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Les gens qui t'aiment, qui te suivent coûte que coûte.

HUMORISTE — C'est vrai que beaucoup de gens m'aiment.

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Pourquoi tu crois que je te pousse à t'intéresser au théâtre ?

HUMORISTE — Et les critiques ?

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Oh elles nous emmerdent aussi, celles-là

HUMORISTE — Pour une première pièce, je ne souhaiterais pas qu'elles...

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Pas d'angoisse, je les ferai supprimer des sites de billetterie si elles sont trop défavorables. 

HUMORISTE — Je vais me repiquer un petit somme alors.

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Mais oui, tu as encore une bonne quinzaine de jours pour étoffer tout ça. AAAAHHHHHHH !!! Encore deux manuscrits qui m'arrivent !!! Mais ce n'est pas possible, ils veulent ma mort !!! Allez hop, poubelle.

HUMORISTE — Poubelle ?

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — J'ai rendez-vous avec... 

HUMORISTE — OH NON, PURÉE !

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Quoi ? Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu ne me fais pas un malaise ? Parce que la promotion pour ton spectacle a déjà été faite...

HUMORISTE — Non, non, je crois que je sens venir une troisième scène.

DIRECTEUR DE THÉÂTRE — Une troisième scène !!!!! Et quand tu penses qu'il y a des gens en ce moment qui m'accusent de manquer d'ambition et de ne pas encourager la création théâtrale en France...

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