"Les papiers de Jeffrey Aspern", Marguerite Duras
Adaptation du texte d'Henry James dont je parlais hier. Plus précis que le roman, moins de non-dits, à savoir que le héros exprime clairement qu'il pense séduire la nièce pour mettre la main sur les papiers du poète disparu, alors que c'est moins évident dans le livre.
C'est très bien fait, mais je crois que je préfère encore le roman, sûrement parce qu'Henry James a le chic de faire de son lecteur un complice, donc on voit tout ça d'une manière moins détachée.
Pas une pièce évidente à monter du fait du décor, un palais vénitien en ruine avec jardin. Je ne m'attarde jamais trop sur les indications de décor normalement, mais là, il y en a pas mal... Pas simple à gérer, j'imagine.
Je l'ai classée dans ma rubrique des pièces sérieuses, bien que je trouve le personnage principal assez marrant dans son genre.