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La tête à rire
16 mars 2014

Arrêt

Stop

Après presque 1000 messages sur le théâtre et trois ans de réflexions sur l'écriture théâtrale, je m'essouffle un peu, j'arrête donc là pour le moment.

Je vais oublier le théâtre dans les semaines qui viennent et m'attaquer à la lecture des romans qui s'entassent depuis un bout de temps sur mes étagères.

A je ne sais quand...

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10 mars 2014

Edition théâtrale, pièces comiques

stop_blue

C'est fini, je ne me ferai plus avoir !!!

Je ne vais plus automatiquement acheter les pièces comiques qui sortent, car être publié ne veut plus rien dire, n'est plus preuve de qualité.

Je ne sais pas quelle combine les théâtres passent avec certaines maisons d'édition mais un certain filtrage, regard critique sur le texte ne semblent plus se faire, on publie désormais des textes comiques bâclés qui ne font rire personne.

Et l'édition théâtrale s'étonne de connaître des difficultés ? Pas étonnant si ceux comme moi qui souhaitent acheter des pièces ne le font plus.

8 mars 2014

Que c'est rare de ne pas s'ennuyer au théâtre !

fatigu_

Je viens d'aller voir une pièce à Glasgow et voilà ce que je me suis dit au bout de dix minutes de représentation : que c'est rare de ne pas s'ennuyer assis sur sa chaise !

Pourtant c'était très professionnel, bien joué, une actrice chantait super bien, la pièce a été écrite par un type qui a fait son apprentissage à la BBC, donc il y avait beaucoup de trucs chouettes, mais tout était raconté de manière pépère, ce qui fait que je me suis surprise à regarder ma montre.

Plus ça va, plus je réalise à quel point je suis mauvais public, à quel point je m'ennuie vite en tant que spectatrice.

Il faudrait faire une enquête à la sortie des théâtres pour voir si je suis un cas isolé. Dans l'abstrait c'était bien, mais dans le concret, comme il ne fait jamais complètement noir dans cette salle, j'ai quand même eu le temps de voir quel était le revêtement au sol (du beau carrelage gris agencé de manière intéressante) et comment ma voisine était fringuée...

Impossible pour moi d'assister à des représentations de plusieurs heures comme on en voit parfois à Avignon, j'aime le théâtre mais il faut que ça soit rapide ou super rythmé.

4 mars 2014

Effarée

lourdingue

Je ne souhaiterais pas passer pour une intello ou une snob, mais quand même, je suis effarée de voir le niveau de certains spectacles parisiens, de voir à quel point comique se traduit bien souvent par lourdingue et vulgarité.

Je sais qu'à chacun son humour, mais ça ne vole vraiment pas haut. S'il ne s'agissait que d'un spectacle, aucun problème, mais c'est loin d'être le cas, comme si pour avoir l'air d'être dans le coup, il fallait sortir n'importe quoi.

De beaux sièges en velours rouge, des salles qui coûtent un fric fou en entretien, tout ça pour entendre pipi caca toutes les cinq minutes...

C'est magnifique !

3 mars 2014

Ecriture théâtrale comique

dilemme

Ce que je voulais dire hier, c'est qu'on a l'impression que certaines personnes qui décident de se mettre à écrire des pièces comiques commencent à penser à toutes les situations improbables qu'elles ont déjà vues sur scène et en concluent que ce n'est pas la peine de se soucier de vraisemblance ou de garder un lien avec ce qui se passe vraiment dans la vie.

Les textes de Marc Camoletti par exemple sont parfois invraisemblables, des histoires de couples qui se déchirent pour se remettre ensemble une heure après, et comme l'invraisemblance marche sous la plume de bons dramaturges, d'autres moins bons se disent fonçons dans l'aberration.

A mon avis, il vaut mieux viser le contraire, essayer de rester vrai. Dans les pièces comiques du dramaturge canadien Bernard Slade par exemple, je me dis à chaque fois que ce que j'aime chez lui c'est que ses histoires pourraient très bien se passer dans la vie. Le Père Noël est une ordure, pareil, on pourrait imaginer qu'une telle histoire puisse se passer. Même dans les textes d'imagination pure, comme des pièces sur l'au-delà par exemple, c'est bien de faire agir les personnages d'une manière qu'on reconnaît, d'une manière plus ou moins normale.

Quand les personnages se mettent à faire tout et n'importe quoi, plus besoin pour le dramaturge de se triturer la tête parce qu'il n'y a plus de limites, et ça donne dans la plupart des cas des textes un peu ovnis qu'on regarde les yeux écarquillés, qui peuvent être drôles certes, mais qui le plus souvent ne le sont pas du tout.

Bref, prendre en compte le problème de la vraisemblance, s'attacher à faire que l'histoire qu'on raconte sonne juste, sonne possible, est pour moi la grande difficulté quand on décide d'essayer de concocter des histoires. Ne pas s'en soucier c'est vraiment éviter une bonne partie des contraintes.

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2 mars 2014

Univers parallèle

creuse_meninge

Quand je regarde des extraits de nouvelles pièces à l'affiche, eh bien j'ai l'impression que la scène comique évolue parfois dans un monde parallèle, sans aucun lien avec le monde réel.

Je viens de voir un extrait d'une pièce soi-disant sur la vie d'entreprise où tout le monde se sautait dessus pour obtenir des promotions. Les comportements étaient tellement exagérés qu'ils en devenaient ridicules. Aucun souci de vraisemblance, ce qui est souvent à la base du rire selon moi. Si c'est trop poussé, plus vrai du tout, c'est là qu'en général on prend du recul et on décroche.

J'aime l'outrance curieusement, alors tout est peut-être une question du talent du dramaturge. Peut-être qu'il s'agit moins de problème de vraisemblance que d'humour gras, bien huileux. Bref, quand je vois certains spectacles, je me dis mais qui peut gober des énormités pareilles ?

1 mars 2014

Double gain

euros

Je vois des spectateurs se demander pourquoi un acteur vedette joue dans une pièce qu'il met aussi en scène, alors que la mise en scène n'a pas l'air d'être son truc, ne met pas du tout en valeur le texte.

A mon avis, la raison est assez simple : plus de pourcentages à prendre sur la vente des billets.

L'auteur prend 10% en gros de la billetterie. Sur la somme qui reste, le metteur en scène prend son pourcentage (en gros 10% si je ne me trompe pas). Sur la somme qui reste, ce sont les comédiens qui sont payés.

Donc voilà, une double casquette est plus rentable et quel directeur de théâtre va refuser la mise en scène à un acteur connu qui va permettre, rien qu'avec son nom, de faire venir les gens ?

Pur business, j'ai bien peur.

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