Trop de travail
Voilà trois mots qui me viennent désormais à l'esprit lorsque je pense à l'écriture théâtrale.
Ce n'est pas un manque d'idée le problème, c'est tout le développement qui suit, savoir où on veut aller et toutes les joies en chemin, la logique de l'action, les entrées et les sorties des personnages et le petit problème pour les comédies de ne pas oublier de faire rire.
C'est un gros boulot et personne ne peut faire un bout de chemin avec nous. A nous de mener à bien le truc, tout seul dans son coin. Et à la fin, on ne sait pas trop quoi en faire car personne n'aime lire du théâtre, et si on n'est pas comédien soi-même ou ne bénéficie pas d'une structure de troupe pour la monter (ou n'est pas pistonné), on se demande bien pourquoi on s'est décarcassé.
Pas très motivant pour ceux qui s'y mettent, je sais bien, mais je ne me doutais pas quand j'ai commencé que mener à bien une comédie pour la scène allait demander tant de réflexions, être une telle prise de tête.