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La tête à rire
25 juin 2013

Screenwriters - The BAFTA and BFI Lecture Series (Guillermo Arriaga)

microphoneJe suis tombée sur cette séries d'émissions à la télé anglaise. Il s'agit d'interviews de scénaristes qui parlent de leur métier. Passionnant.

L'émission que je viens de voir était consacrée au scénariste mexicain Guillermo Arriaga, qui a écrit des films tels que Babel et 21 grammes. Un brin de fraîcheur de l'entendre car il ne suit aucun des conseils devenus règles dans l'industrie.

► Il a une histoire qu'il veut raconter, une vague idée de la structure, et il commence à écrire. Rien n'est organisé d'avance. Il ne fait pas de traitement, il ne connaît pas la fin, ne sait absolument rien sur ses personnages. Il dit qu'il aime découvrir ce qui arrive à ses personnages au fur et à mesure qu'il écrit, être aussi libre que possible. S'il connaissait la fin, il perdrait l'envie d'écrire le scénario.

► Pour lui, chaque histoire a son rythme, sa manière d'être développée. Il n'y a pas de règles, il faut trouver sa manière de faire. Il ne fait jamais de recherche, ne se complique pas la vie à voyager pour s'assurer de l'authenticité de quoi que ce soit.

► Quand une scène ou l'histoire ne fonctionne pas, il pense à Shakespeare, comment Shakespeare aurait fait pour régler le problème, car Shakespeare a démontré que plus les personnages sont proches des uns des autres en parenté, plus grand est le conflit. Il prend l'exemple d'Hamlet. L'intensité de la pièce vient que tous les personnages sont liés. Le père d'Hamlet est mort, mais qui l'a tué ? Son oncle, qui vient d'épouser sa mère ! Hamlet veut venger son père mais qui il tue par mégarde ? Le père de sa bien aimée. Bref, quand il y a des liens si étroits entre les protagonistes, tout devient plus intense.

► Il essaie toujours d'écrire des dialogues d'une phrase, pas plus.

► Il est toujours investi dans la réalisation du film, dans la production. il a été acteur dans l'un. Pour lui c'est primordial d'avoir un directeur, qui a les mêmes goûts.

Sa conclusion : comme on ne peut pas décider ce qui va marcher, vaut mieux être authentique et faire comment on le sent. Il n'y a aucune promesse dans l'art !

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