Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La tête à rire
31 mars 2013

Quatrième leçon : l'interprétation

question_rougeLà, je parle de la possibilité d'interpréter un texte d'une manière différente qu'il a été écrit.

En voyant des photos de répétition sur internet de ma pièce En bons voisins, j'ai été étonnée par une séance de massage qui ne figure pas dans mon texte et aussi surprise d'apprendre de la bouche de quelqu'un qui a assisté à une représentation que la comédienne se trémoussait devant le type, était un peu aguicheuse, ce qui n'est pas du tout ce que j'ai écrit. J'avais vu leur relation plutôt classe et distante, pas du tout dans le style aguicheur.

Est-ce qu'inclure un massage des épaules est o.k. et fait partie de la mise en scène ? Aucune idée. Quelle est la part de liberté d'un metteur en scène ? Si j'avais voulu qu'elle lui fasse un massage, il me semble que je l'aurais précisé dans le texte, mais bon, j'en sais rien.

Publicité
30 mars 2013

Troisième leçon : problème de casting

actorsQuand on écrit une pièce, on a une vision des personnages en tête. Pour reprendre "En bons voisins", les deux acteurs devaient avoir 30 ans, le type devait être vraiment mignon, la fille moins. Ce qui explique que la fille, ayant flashé sur son voisin depuis un bout de temps, fasse tout pour le connaître mieux et s'immiscer chez lui (vu qu'il ne sort pas beaucoup car il travaille chez lui en tant que maquettiste free-lance).

Manque de bol, la comédienne qui avait été choisie pour jouer le rôle féminin était plus mignonne que le comédien, donc son obsession pour ce type était difficile à comprendre. La dynamique ne fonctionnait pas. D'emblée, cela ne pouvait pas marcher. Ce que j'aurais pu signaler si on m'avait demandé mon avis.

Le rôle de l'auteur n'est pas de choisir les comédiens, je sais bien, mais quand le metteur en scène ne respecte pas le physique décrit des personnages, que faire ? Dans certains cas, cela n'a aucune importance, mais lorsque le physique des comédiens explique la mécanique de l'histoire, ben oui, le résultat est un peu curieux forcément...

29 mars 2013

Deuxième leçon : le traitement bon marché

sofaLa deuxième leçon à tirer de ma mésaventure avec la pièce dont je parlais hier, c'est que lorsqu'on écrit des pièces et qu'on précise un décor en début de texte, cela ne sert parfois à rien. On peut consacrer plusieurs paragraphes à dire que l'histoire se passe dans une grande pièce divisée en deux parties, une partie salon, une partie bureau, et détailler tous les objets et le style de chacune des sections... la réalité est la suivante : si la pièce est jouée par une équipe qui n'a pas de sous, le décor va se réduire à un canapé avec rien autour.

Voilà ce que je viens de comprendre.

Donc pour éviter de grandes déceptions en voyant un de ses textes montés sur scène, vaut mieux prévoir dès le début le décor du canapé dans une scène vide, vaut mieux s'assurer que le décor n'a aucune signification, aucune influence sur l'histoire. Une déception en moins à gérer par la suite.

28 mars 2013

Première leçon à tirer : communiquer

my_opinionC'est déjà difficile de monter une pièce dans le climat actuel, mais si en plus auteur et metteur en scène ne se parlent pas, c'est encore plus compliqué et le résultat ne peut qu'en souffrir.

Je ne sais pas pourquoi les personnes qui ont voulu monter ma pièce En bons voisins n'ont jamais voulu avoir un contact avec moi, m'ont prise dès le début pour l'ennemi public numéro un. Ils n'ont jamais été intéressés par ma manière de voir les choses, nous n'avons jamais discuté une seule fois du texte !

Ils l'ont interprété, mis en scène, loué une salle et voilà. Je n'ai reçu ni photo, ni affiche, ni écho le lendemain de la première et je ne leur ai rien demandé. Aucune communication entre nous.

Je pense qu'on a plus de chance de faire du bon boulot lorsque la relation auteur/metteur en scène est harmonieuse, fondée sur l'écoute et la compréhension plus que sur l'agressivité et la défensive. Premier truc à ne pas faire donc.

27 mars 2013

Bonne nouvelle !

news_flashMa pièce "En bons voisins" ne sera plus jouée sur Paris, l'équipe a été virée par la direction du théâtre dans lequel elle avait été programmée. Je n'en sais pas plus, mais je m'en réjouis, car je n'ai jamais voulu que cette pièce soit jouée par ces gens.

Comme je pense qu'il y a des leçons à tirer de cette histoire, surtout à l'heure de l'internet et des envois de texte par mail, je vais le faire.

Premier message demain.

Publicité
25 mars 2013

Le cœur n'y est plus !

breakJ'arrête ce blog pour le moment.

Je dois régler le problème que me pose ma pièce "En bons voisins". Je n'ai jamais voulu que cette pièce soit montée sur Paris par l'équipe qui a décidé de la monter, j'y ai été forcée, mise devant le fait accompli six semaines avant le début de la programmation. Le résultat n'a pas l'air terrible et tout ça est bien désagréable pour moi.

Ai-je vraiment envie de continuer à envoyer mes textes par mail à des gens que je ne connais pas et qui en font ce qu'ils veulent sans me tenir au courant de rien ? Non.

J'arrête donc ce blog à la minute pour réfléchir à la suite.

24 mars 2013

Pièces de théâtre : derniers achats

Voici ce que je viens d'acheter :

SAM_0034SAM_0036 

SAM_0037SAM_0035 

Un monsieur qui attend, d'Emlyn Williams, Entre chien et loup de Gabriel Arout, Le séducteur de Diego Fabbri et A la monnaie du pape de Louis Velle.

Quatre pièces achetées sur ebay.fr par pure curiosité. Aucune idée de quoi elles parlent...

23 mars 2013

"Rope" (6H, 2F)

SAM_0005Rope de Patrick Hamilton, une pièce écrite en 1929 et éditée par Samuel French. La pièce ne semble pas avoir été publiée en français, mais on connaît bien entendu l'adaptation cinématographique d'Hitchcock (La Corde).

J'ai acheté cette pièce après avoir entendu Alfred Hitchcock en parler durant les interviews qu'il a accordées à François Truffaut (message du 27 janvier). J'aime bien lire les pièces qui sont à l'origine de films.

L'histoire est connue : nous sommes dans une résidence huppée de Londres. Deux étudiants, Brandon et Granillo, viennent de tuer un camarade qu'ils ont dissimulé dans un coffre. Ce meurtre est gratuit, ils l'ont commis juste pour voir s'ils avaient le courage de le faire. Un curieux sentiment de supériorité d'oser passer à l'acte. Comme si leur geste n'était pas assez cruel, ils invitent les parents du défunt et quelques amis pour boire un verre autour du coffre.

Cette pièce, inspirée d'un fait divers, est macabre mais tellement bien menée... Un condensé de suspense et d'horreur de voir deux jeunes gens privilégiés se réjouir ainsi de leur acte.

Dans les entretiens de François Truffaut avec Hitchcock, ils parlent pas mal de suspense. Hitchcock disait que si on voyait deux personnes discuter autour d'une table, le public s'ennuierait assez vite, il n'y aurait aucune tension. En revanche, si le public était informé à l'avance de la présence d'une bombe sous la table, le suspense en deviendrait intolérable. Il en va de même pour cette pièce. Si on n'était pas mis au courant au début de la présence du défunt dans le coffre, la pièce ne serait qu'un long bavardage sans conséquence, mais comme on connaît l'enjeu, le suspense est constant.

J'ai revu le film juste après avoir lu la pièce. Hitchcock a fait quelques changements qui, je trouve, améliorent encore la pièce.

22 mars 2013

Réception des manuscrits

auteur_qui_dortQu'est-ce qui se passe dans les bureaux de réception de manuscrits ? Quelqu'un sait ? Pour avoir travaillé dans l'édition, j'imagine qu'il y a une pauvre assistante dont le boulot est de trier tous les courriers de textes non sollicités qui arrivent...

Tout d'abord, un tri visuel comme on le fait avec des CVs. Ceux qui envoient un texte raturé ou écrit à la main ou qui font de grands dessins sur leur première page de manuscrit ou offrent d'autres distractions visuelles bizarroïdes vont dans une pile (poubelle).

Après il y a tous les autres. Ceux qui font trop de fautes d'orthographe dans leur lettre d'accompagnement se retrouvent aussi assez vite aux ordures, j'imagine. Mais après ?

Les noms qu'ils reconnaissent, le piston, les gens qui ne leur sont pas complètement inconnus doivent être mis sur une autre pile et donnés à leur boss. Et tout le reste ?

Si quelqu'un a ce boulot, je lui donnerais volontiers un message pour clarifier la procédure.

21 mars 2013

Sans réponse...

StopVoilà, j'ai décidé de ne plus rien envoyer aux théâtres et associations qui ne répondent pas à mes envois de texte, soit par un accusé de réception ou une lettre quelconque.

S'ils ne répondent pas, c'est qu'ils ne veulent pas recevoir de textes et c'est inutile de renouveler l'expérience indéfiniment. Ce n'est pas une faute d'organisation ou d'étourderie de leur part, ils ne veulent pas que l'on communique avec eux, c'est tout.

C'est leur droit, je ne critique pas du tout, car cela ne doit pas être évident d'être assailli chaque mois par un déluge de papiers lorsqu'on n'a pas la structure pour. Certes, ils pourraient l'indiquer sur leur site internet comme je l'ai déjà dit sur ce blog, mais bon, chacun fait comme il l'entend.

Donc voilà, ma liste de théâtres à ne plus contacter se rallonge sérieusement...

20 mars 2013

Affiche "En bons voisins"

en_bons_voisinsEh oui, voici l'affiche de ma pièce En bons voisins, en ce moment jouée au Bouffon Théâtre à Paris.

On ne m'a pas demandé mon avis sur cette affiche malheureusement, mais comme je n'écris rien de vulgaire et que la fille est habillée normalement tout au long de la pièce, je permets de m'étonner de la voir en petite tenue.

Un mystère à rajouter à la liste !

19 mars 2013

Interview de Michael Frayn

Il y a peu d'articles sur le travail d'écriture, sur les pensées des dramaturges, donc quand j'en vois un, je prends note.

Il s'agit d'une interview (en anglais malheureusement) de l'auteur Michael Frayn (voir ici)

18 mars 2013

"Alphabetical Order" (4H, 3F)

DSC03111Alphabetical Order de Michael Frayn, une pièce en deux actes publiée par les éditions Eyre Methuen.

Une pièce que j'ai du mal à juger. Je l'ai lue en anglais et je n'ai pas toujours bien compris où tout ça allait mener. L'action est longue à venir (comme dans l'autre pièce présentée dans cet ouvrage Donkey's Years), on assiste à une exposition assez détaillée, une présentation successive des personnages aux personnalités bien marquées, puis après on se demande, oui, mais on parle de quoi là exactement ? C'est ce que j'ai ressenti en tout cas.

L'histoire est un peu datée dans la mesure où elle se passe dans le service archives d'un journal de province, avant l'arrivée des ordinateurs. Nous avons donc les employés du service dont le job est de couper les articles des journaux et de les classer pour permettre aux journalistes de la maison de les consulter si besoin.

Voilà ce que j'ai compris de la pièce : Leslie est une nouvelle employée qui arrive au service des archives, service qui est désorganisé au possible. C'est le chaos total, car Lucy, la responsable, a toujours été un peu dépassée par les événements. Tout le monde s'est habitué à ce désordre et cela papote pas mal dans le service, personne ne semble faire grand-chose ou être très efficace dans son boulot. Au second acte, Leslie a repris les choses en main et tout est super organisé, ce qui a bien sûr des répercussions sur tout le monde.

Mmm, il faudrait voir cette pièce sur scène. J'ai un peu perdu intérêt à la lecture, je dois dire, mais cela peut très bien marcher comme spectacle, j'en sais rien. J'ai du mal à saisir les pièces de Michael Frayn.

17 mars 2013

Par ici les mouchoirs...

cryingJe n'ai pas encore essayé mais je pense que je pourrais écrire un texte où l'on pleure au bout de cinq minutes de lecture et on est toujours à pleurnicher bien après avoir lu la dernière page.

Il y a tellement de trucs tristes que cela ne me paraît pas difficile de déprimer les gens. Faire rire en revanche, voilà qui n'est pas évident !

16 mars 2013

15 000 mots

write_penC'est ce que je vise maintenant comme nombre de mots.

Quelque part sur ce blog, je dis que j'écris dans les 12 000 mots par pièce, mais ce n'est plus le cas, je fais désormais plus long.

Au cas où cela intéresse quelqu'un...

15 mars 2013

Business ?

businessCe message fait suite à une conversation que je viens d'avoir avec quelqu'un.

Je disais que je ne comprenais pas comment les théâtres privés parisiens peuvent se permettre de ne pas répondre aux simples demandes d'information que l'on fait par mail via la section Contact de leur site internet. Aucun business ne se permettrait d'ignorer les gens ainsi. Et c'est là qu'on m'a répondu, "oui mais le théâtre, ce n'est pas vraiment un business".

Ah, ah, pour moi, si ! Le théâtre est un business comme un autre. Mon interlocuteur me disait que c'était de l'art, que les gens artistiques n'en avaient rien à faire de mes problèmes terre à terre, ils avaient plus important à gérer.

Je ne suis pas d'accord. Le théâtre (surtout privé) est un commerce, il faut que les gens viennent dans les salles, il faut attirer le client à chaque spectacle, et on devrait donc toujours être professionnel dans son approche, que l'on fasse des conserves de petits pois ou que l'on fabrique de l'art. C'est juste une question de politesse.

Voilà, c'est dit.

14 mars 2013

Créations ou spectacles montés ? (2)

distributionCe message fait suite à celui du 24 février et à ma petite enquête sur les différents types de théâtres parisiens, ceux qui créent des spectacles ou ceux qui sont plutôt des lieux d'accueil pour compagnies ayant un spectacle à proposer.

Cela fait trois semaines que j'ai envoyé le même mail à divers théâtres et je n'ai reçu qu'une réponse. Donc je conclus surtout de cette enquête que cela ne sert pas à grand-chose de contacter les théâtres via leur site internet, car les mails qu'on envoie ne suscitent pas grand intérêt.

Dommage, j'aurais bien aimé faire une liste différenciant les théâtres qui font des créations de ceux qui sont surtout des structures d'accueil.

13 mars 2013

Un prénom orthographié correctement !

angry_2Voilà ce qui se passe lorsqu'on habite en Ecosse, on ne réagit pas quand on a un prénom anglais dans un texte en français. J'ai passé quatre mois sur un texte parlant d'un personnage qui s'appelle Frank... Il devait s'appeler Franck, bien sûr, et cela ne m'a sauté aux yeux que lorsque le texte était bouclé et prêt à partir. Aaaarh !!!

J'ai lu la pièce je ne sais pas combien de fois sans tiquer, et évidemment à la fin, quand je pensais avoir fini, ne souhaitais plus la lire, bang, je remarque l'erreur et me revoilà obligée de me taper une autre lecture pour voir si la fonction Replace sur Word fonctionne bien. 337 remplacements ! Ce qui se traduit aussi vite dans mon cerveau fatigué à 337 possibilités d'erreur ! Car j'ai déjà eu des surprises avec cette fonction de Word, il faut faire gaffe.

Donc mon conseil du jour qui est plus qu'évident, faire bien attention à orthographier les prénoms des personnages correctement dès le début. Eh oui, il y en a des manières de perdre du temps quand on écrit !

12 mars 2013

Une idée bancale

surprised_3Une idée bancale est une idée dont on peut faire quelque chose mais dont on ne sera jamais satisfait.

C'est une idée qui, quand on en parle autour de soi, est immédiatement suivie de Hein ? Ou d'yeux ronds, écarquillés. On se demande si on a disjoncté, quoi.

Je crois qu'on se rend compte qu'une idée est bancale lorsqu'on n'arrive pas à résumer l'histoire ou en parler simplement. Vaut mieux réaliser le problème assez vite, bien sûr, sinon on se retrouve avec un texte sur lequel on a pas mal bossé et qui laisse perplexe.

J'en ai fait les frais !

10 mars 2013

"Le béret de la tortue" (3H, 3F)

DSC02903Le béret de la tortue de Jean Dell et Gérald Sibleyras, une pièce publiée par les éditions Art et Comédie.

Je m'attendais à beaucoup en lisant cette pièce. Je l'ai achetée par curiosité, à force de voir plusieurs troupes de théâtre amateur la mettre à leur programme. Forcément, quand on attend énormément de quelque chose, on est parfois un peu déçu.

C'est une pièce écrite en 19 scènes. Il y a trois couples qui ont décidé de partager une maison de location pour les vacances et se retrouvent à essayer de relaxer ensemble, ce qui s'avère difficile. L'un organise le programme de sorties à la minute près, l'autre essaie de s'assurer que chacun profite équitablement du porte-monnaie commun, une autre ne supporte pas le gâchis et souhaite que des yaourts périmés soient mangés, situations familières si l'on a déjà fait l'expérience de louer une maison avec des amis.

C'est sympa mais je me demande si on ne reste pas un peu sur sa faim en voyant ce spectacle. J'ai bien aimé la scène de confrontation finale. Après avoir écouté les pensées secrètes des trois couples dans leur chambre, on se retrouve à la fin, le dernier jour, où tout explose. Une convive est enfin honnête, elle a passé les pires vacances de sa vie !

Le fait que chaque couple se retrouve séparé pendant la grande majorité de la pièce (à dire du mal des uns et des autres) empêche le soufflé de monter peut-être. Quand ils se retrouvent, c'est plus marrant et la pièce démarre enfin selon moi, mais voilà que, zut, c'est la scène finale... J'aimerais bien voir comme les apartés des différents couples sont mis en scène. J'irai la voir à l'occasion. 

Publicité
1 2 > >>

guitry_bloc

Publicité

MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

vignette

stress vignette

fete vignette

hobby vignette

Courtes 1 vignette

adieu ok

roman_comique_okanouilh

Anouilh

Newsletter
Archives
Publicité