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La tête à rire
28 février 2013

Synopsis !

Que c'est important d'écrire un synopsis !

Même lorsque les idées évoluent, il faut revenir à son synopsis de départ et le changer, sinon on ne sait vraiment pas où on va. L'idéal (et c'est loin d'être ce que je fais malheureusement), c'est de ne commencer à écrire une ligne de dialogue que lorsque son synopsis est bouclé. Étant la reine du changement, je commence à écrire des trucs, puis à faire un synopsis, change à nouveau des trucs et très vite mon synopsis ne correspond plus à rien.

Si on est un peu foutoir comme moi, on en fait les frais, c'est certain, mais indépendamment de la manière dont on procède il faut avoir un synopsis et une histoire qui coïncident et tiennent la route à la fin.

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27 février 2013

Pièces : derniers achats

Voici les textes que je vais bientôt lire :

DSC02903DSC02961DSC02942Le bérêt de la tortue, de Jean Dell et Gérald Sibleyras, Amitiés sincères de Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie et La danse de l'albatros de Gérald Sibleyras.

26 février 2013

Vive... les auteurs !

write_penUn concours vient de s'ouvrir. Il s'agit d'un concours de pièces de théâtre lancé par la Fédération sportive et culturelle de France.

Délai : 18 mars 2013

Intéressant, mais je ne participerai pas. Envoyer 4 exemplaires d'un même texte (d'Ecosse) est un peu trop compliqué pour moi.

Pour le lien, voir ici.

25 février 2013

Vivre en Ecosse : inconvénient

drinkingOn boit plus que l'on ne devrait.

Comme il fait nuit tôt en Écosse en ce moment, forcément l'heure de l'apéro en est avancée et on enchaîne un second apéro à l'heure où on devrait seulement commencer à penser au premier, et au fil des jours, tout cela s'additionne et les bouteilles se vident...

Et bonjour la consommation de whisky ! Les dégustations entre voisins sont d'usage, on va chez les uns et les autres pour parler whisky... Quel est le meilleur ? Lequel on préfère ? et c'est comme ça qu'en quittant ses voisins on peut avoir goûté à chacune des quinze bouteilles de leur collection. Quinze bouteilles, j'entends ? Ben oui, il y a autant de whiskies que de fromages français, paraît-il (si ce n'est pas plus), et c'est à qui en accumule le plus dans ses armoires.

Durant les fêtes de fin d'année, on n'est pas de reste, bien sûr. La tradition est d'arriver chez son voisin avec en main ? Ben oui, une bouteille de whisky... d'offrir un verre à qui veut et de repartir faire la tournée des autres maisons du coin. Tout ça est sympa mais il faut avoir la constitution pour !

24 février 2013

Créations ou spectacles montés ?

distributionJ'essaie en ce moment de différencier les théâtres qui font des créations des théâtres qui louent leur salle ou font des co-réalisations, bref, qui n'acceptent que des propositions de spectacles montés.

Je souhaiterais faire une liste. Elle pourrait aiguiller les compagnies qui ont un spectacle à proposer ou les auteurs qui ont des textes à faire circuler. Cette liste devrait exister, cela simplifierait la tâche à tout le monde.

Pour le moment, mon enquête est mal barrée. J'ai envoyé un mail à dix théâtres et un seul m'a répondu. Tout ce ce que je peux dire, c'est que le théâtre Le Guichet Montparnasse n'est intéressé que par les spectacles montés. Chapeau à eux d'avoir répondu...

J'essaierai de compléter la liste au fur et à mesure qu'on me donne signe de vie...

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23 février 2013

Histoires sur l'écriture

writingTant que j'y suis à m'attarder sur les sujets dont on n'entend pas souvent parler au théâtre...

Et mon sujet favori alors ? Il y a très peu de pièces sur l'écriture en fin de compte. Et pas que l'écriture, mais tous les métiers de création. Pourquoi on n'entend pas plus parler des problèmes de personnages qui sont décorateurs, dessinateurs, sculpteurs ?  Je ne me souviens pas d'avoir lu une pièce sur les problèmes d'un sculpteur.

Curieux que tout un tas de personnages, de problèmes et d'histoires ait été ignoré au profit de récits se résumant à "mon épouse a un amant mais qu'à cela ne tienne j'ai aussi une maîtresse".

Je ne comprends pas pourquoi ce sujet a réussi à autant surpasser les autres.

22 février 2013

Histoires sur l'au-delà

question_rougeEn parlant du nombre de pièces de théâtre sur l'adultère hier, je trouve que c'est bizarre qu'il y en ait aussi peu sur l'au-delà. C'est un problème qui nous concerne tous ce qui va se passer après 'le grand déménagement' et pourtant on en parle peu.

Trois pièces me viennent à l'esprit : Huis clos de Jean-Paul Sartre, Hôtel des deux mondes d'Eric Emmanuel Schmitt et Deux tickets pour le paradis de Jean-Paul Alègre, cette dernière étant la seule comique. Pourquoi si peu ? C'est curieux, je trouve. Il y a matière à imaginer ce qui va se passer quand on quitte ou est à deux doigts de quitter ce monde et même à rigoler, et c'est pourtant pas un sujet qui a l'air d'inspirer.

Bien sûr qu'il doit y avoir des drames déprimants que je n'ai pas dû lire, mais quelque chose d'original ou d'amusant, c'est rare.

Une remarque en passant...

21 février 2013

Histoires d'adultères

adulterePour revenir à mon message d'hier, j'avoue que je deviens un peu lasse de lire des pièces sur l'adultère. Combien de pièces de boulevard parlent de ça ? Plus de la moitié ? 75% ?

C'est curieux cette obsession pour ce thème, car il y a quand même plus drôle que des histoires de couples qui se trompent et se déchirent. Qu'est-ce qui s'est passé dans les années 60-80 pour que tout le monde s'y colle ? Plein d'autres sujets peuvent être traités d'une manière humoristique, il n'y a pas que les problèmes entre un mari et son épouse.

D'autant plus qu'il y a un sacré fossé entre ces pièces et la réalité quotidienne. Je sais bien qu'on ne va pas au théâtre pour y trouver une reproduction exacte de la vie, mais tout de même. Le dénominateur commun des histoires d'adultères dans la vie courante, c'est qu'elles se finissent en général mal pour les intéressés... mais au théâtre, on rigole, on trouve ça très amusant d'assister aux tromperies des personnages et surtout on accepte qu'après deux heures passées à s'en sortir des vertes et des pas mûres, tout se termine bien pour les personnages, le couple se reforme, on oublie tout et c'est reparti mon kiki pour la vie à deux. Très curieux.

C'est la raison pour laquelle je crois que j'ai été un peu déçue par la pièce dont je parlais hier. Voir un dramaturge comme Florian Zeller s'attaquer à ce thème si rabâché m'a paru curieux.

20 février 2013

"La vérité" (DVD)

dvdJe n'ai pas acheté le DVD (mais il existe), j'ai vu la pièce sur TV5, la chaîne francophone que j'arrive à capter en Écosse.

J'avais été un peu déçue à la lecture de ce texte de Florian Zeller, j'ai préféré voir la pièce jouée. C'est bizarre qu'on puisse changer d'avis comme ça quand on passe de la lecture à voir la pièce "en vrai". J'avais trouvé les répliques plates et répétitives à la lecture, mais dans la bouche des acteurs je n'ai pas trouvé ça gênant.

Un sujet un peu rabâché qu'est l'adultère, mais dans le genre ce n'est pas trop mal. Je ne suis pas emballée par cette pièce du fait du sujet justement, mais je comprends que d'autres puissent aimer.

19 février 2013

Les Journées de Lyon des auteurs de théâtre

write_penÇa y est, cette année j'ai participé, enfin j'espère car je n'ai reçu aucun mail de confirmation comme quoi ils avaient bien reçu mon texte. Après avoir raté plusieurs fois le délai, je m'y suis prise à temps et ai envoyé ma pièce "Avec musique", une pièce que j'ai complètement retravaillée après avoir reçu plusieurs sons de cloche similaires.

Attention, il ne reste que quelques jours pour envoyer sa pièce (par internet, c'est possible) !

18 février 2013

Gérer ses droits soi-même...

copyright_blueVoilà ce que je réalise, c'est vraiment difficile de faire sa petite popote de son côté et de gérer ses droits soi-même quand on écrit des pièces, il faut adhérer à la SACD.

Ce message annule donc les messages que j'ai postés sur le sujet, notamment celui du 31 janvier dernier où je parle de la procédure à suivre pour jouer une de mes pièces. J'ai changé d'avis en réalisant qu'un de mes textes allait être joué sur Paris au mois de mars sans en avoir été avertie, sans mon autorisation.

J'ai donc rectifié les choses, je viens d'adhérer à la SACD et de déclarer ma pièce En bons voisins. Toute personne qui souhaite jouer cette pièce à partir de maintenant doit leur en demander l'autorisation.

Adhérer est vraiment simple. Cela peut sembler compliqué quand on voit les formulaires sur leur site, mais pas du tout. Deux formulaires doivent être remplis, l'Acte d'adhésion et, pour chaque œuvre qu'on souhaite leur soumettre, une Déclaration d'œuvre qui est en fait une carte d'identité du texte. Je le conseille vivement. Leur aide est précieuse. Je les ai appelés trois fois pour m'assurer que je remplissais les formulaires correctement (habitant au Royaume-Uni, tout est un peu plus complexe), ils ont été très clairs dans leurs explications et très aimables.

Donc voilà ma réalisation de début d'année, on a vraiment besoin de la SACD pour se protéger convenablement...

17 février 2013

"Deux sur la balançoire" (1H, 1F)

DSC02817Deux sur la balançoire (titre original : Two for the Seesaw) de William Gibson, une pièce en trois actes publiée aux éditions Actes Sud-Papiers.

Comme je l'ai déjà dit, les pièces à deux personnages m'intriguent, et j'en lis autant que je peux.

Ce texte est une histoire d'un couple qui se forme et se quitte. On peut la résumer ainsi : "je t'aime", puis "je ne t'aime plus car j'aime encore ma femme". La scène est coupée en deux appartements, comme c'est souvent le cas dans une pièce à deux personnages, d'un côté l'appart de la fille, de l'autre celui du personnage masculin.

Le début s'annonce bien, une histoire de séduction assez bien menée. Cela se détériore en ce qui me concerne dès que les deux protagonistes se mettent en couple car on arrive alors dans les scènes de jalousie, de doute, de réassurance de l'autre, scènes que j'aime moins.

Voilà l'histoire : Jerry est un avocat qui est en pleine rupture conjugale. Il rencontre Clara, une danseuse, et la séduit. On assiste à plusieurs moments dans leur relation, du début jusqu'à leur rupture, l'épouse de Jerry faisant toujours ombrage à leur bonheur.

La pièce entend montrer les hauts et les bas d'une relation sentimentale, qu'il est difficile de trouver l'équilibre à deux. Il n'y a pas beaucoup d'humour ou d'ironie, ce qui m'aurait davantage plu. D'autres aimeront sûrement.

Je n'ai jamais lu un texte avec autant de didascalies et d'indications de jeu. Normalement je ne les remarque pas trop, mais là, ça gêne un peu la lecture. Peut-être aussi un peu trop de mamours pour mes goûts, lorsque les acteurs s'embrassent toutes les cinq minutes, je trouve ça un tantinet gênant.

Enfin bref, un début prometteur, mais mon intérêt s'est détaché au fur et à mesure. Peut-être qu'en voyant la pièce en vrai, j'aurais une opinion différente.

Un bon point toutefois pour ceux qui essaient d'écrire des pièces à deux personnages. Cette pièce est la preuve qu'on peut être bavard même si on n'a que deux personnages. Au début, j'angoissais un peu d'écrire pour une distribution aussi restreinte, mais ce texte montre qu'on peut faire pas mal de choses avec seulement deux voix.

15 février 2013

L'inspiration vient en lisant

readingJe lis pas mal de pièces et je me rends compte que lire donne de l'énergie et des idées pour en écrire.

Cela fait plusieurs fois que j'en fais l'expérience, je finis de lire une pièce et je me dis "tiens, tiens, je verrais bien une histoire racontant ça". 

C'est ce que je me suis dit en lisant L'Oeuf de Félicien Marceau du fait de la forme particulière de ce texte (le personnage central masculin raconte sa vie et les gens dont il parle entrent et sortent au fil de ses propos), en lisant  Dieu habite Dusseldorf de Sébastien Thiéry (écriture à sketches qui m'a donné envie d'écrire des sketches), Hôtel des deux mondes d'Eric-Emmanuel Schmitt m'a donné envie d'écrire une pièce sur l'au-delà...

Lire est donc essentiel quand on veut écrire car cela ouvre l'esprit.

14 février 2013

"Donkeys' Years" (8H, 1F)

DSC03111Donkeys's Years de Michael Frayn, une pièce en trois actes (en anglais) publiée par les éditions Eyre Methuen.

Une pièce qui est sympa au début mais devient un peu maigre selon moi plus on avance. Il s'agit d'un vaudeville qui a pour décor un collège anglais comme il y en a beaucoup à Oxford ou Cambridge, un endroit réservé à l'éducation d'une clientèle assez privilégiée.

L'histoire : on assiste à une réunion d'anciens élèves. Deux décennies ont passé, l'un est devenu ministre, un autre chirurgien. Il y a aussi un expert du parasite intestinal qui semble avoir tout raté de sa vie étudiante ayant vécu hors campus. On a aussi Lady Driver, la seule femme du lot, épouse du directeur du collège alors en déplacement. Elle attend l'arrivée de Roddie, qui ne vient pas. On assiste à leurs retrouvailles, leurs tentatives de revivre leur vie étudiante, en refaisant des blagues, en buvant un coup...

Mmm, je ne sais pas ce que cela doit donner sur scène. Le premier acte est un acte d'exposition qui est agréable à lire, on assiste à l'entrée des différents personnages masculins. Le second continue l'exposition, de dévoiler un peu plus la personnalité des protagonistes, puis au troisième c'est un peu la colonie de vacances, les personnages essaient de retrouver leur jeunesse en se retrouvant dans des situations un peu débiles suite à une nuit arrosée. Bref, on s'attend à davantage comme dénouement. Cela peut être amusant, même si l'intrigue est un peu mince, ou tout ça peut paraître un peu puéril, j'en sais trop rien.

Pour un public anglais, il me semble.

13 février 2013

Qu'est-ce qui me fait rire ?

question_du_jourVu que ce blog est dédié au plaisir de rire au théâtre, cette question m'apparaît bien légitime.

Plusieurs choses me font rire : les personnages qui sont à côté de leurs pompes par exemple, mais aussi les situations absurdes et décalées ou tout simplement des dialogues bien vus ou cinglants.

► Personnages : j'aime les personnages empotés, paumés, excentriques ou de mauvaise foi qui se retrouvent à régler un problème quelconque. Il y a toujours un grain de folie caché quelque part dans les cerveaux des personnages principaux des pièces qui m'amusent. On est entraîné dans leur logique qui ne tient pas debout, ils sont complètement rongés par une idée qu'ils suivent jusqu'au bout malgré les yeux écarquillés de leur entourage.

► Situations : les situations burlesques aussi me font rigoler, l'absurde...

► Dialogues : les dialogues à la Neil Simon, Oscar Wilde... Les personnages qu'ils dépeignent peuvent être dans des situations ordinaires ou mondaines mais leur cynisme ou leurs répliques me font toujours passer un bon moment.

Je vais creuser un peu plus car il y a de quoi faire.

12 février 2013

Les mêmes remarques

phoneHier, j'ai parlé à ma mère au téléphone de DVDs de pièces de théâtre. Lorsque je lui ai dit que j'en cherchais d'autres pour elle, elle m'a dit aussi vite : oui, mais attention, il faut que cela soit drôle.

Je parle à une copine au téléphone peu après et lui parle de David Greig et sa pièce Nuit d'été à la manufacture des Abbesses. Sa première réaction a été de me dire : ce n'est pas trop déprimant ?

Donc voilà, les échos qui me reviennent aux oreilles. Rire au théâtre est primordial pour beaucoup !

11 février 2013

Où sortir ?

question_markPour revenir à mon message d'hier...

Personnellement, si je vivais à Paris, je fréquenterais un lieu qui s'appelle Rire garanti ! Car lorsque je reviens sur Paris et que je souhaite sortir au théâtre, je trouve que tout est un peu confus. Certes, on peut passer des heures sur Internet à vérifier ce qui est à l'affiche à l'avance, mais n'étant pas de nature organisée, j'ai envie parfois de sortir sur un coup de tête. Peut-on aller au théâtre sur un coup de tète d'ailleurs ? Si oui, où aller ?

Les noms des théâtres ne nous éclairent pas beaucoup en fin de compte. Théâtre Michel, théâtre Rive Gauche, théâtre de Paris... cela ne nous aide pas trop à savoir quelles pièces seront au programme, alors on s'en remet aux hommes de décision, si on a la chance de les connaître bien entendu. On choisit d'aller voir un spectacle sélectionné par Eric-Emmanuel Schmitt, Stéphane Hillel, Laurent Ruquier... Mais attention on peut se planter. La programmation du théâtre Antoine ne reflète pas vraiment la personnalité de Laurent Ruquier, ou tout au moins celle qu'on peut s'en faire en le voyant à la télé. Les pièces à l'affiche sont beaucoup moins superficielles qu'on pourrait le penser.

Alors dans ce grand brouillard, si on ne s'en remet pas aux noms des auteurs, au bouche à oreille ou à diverses critiques entendues par ci par là, comment faire son choix ? Le budget est une manière de faire une sélection. Payer 60 euros pour voir Pierre Arditi au théâtre Edouard VII n'est pas à la portée de tout le monde, cela restreint l'éventail de pièces qu'on peut aller voir. On peut aussi choisir un spectacle par paresse, parce qu'il se joue dans la salle la plus proche de là où on se trouve (ce qui craint un peu quand même) ou parce qu'il se joue dans un théâtre de quartier qu'on aime bien.

Nommer quelques théâtres de manière différente permettrait de clarifier les choses, je trouve, et d'aiguiller la clientèle en sortie spontanée. Vous voulez voir une pièce comique ? Ben allez au Rire garanti ! Une pièce plus profonde ? Dirigez-vous vers l'Émotion garantie ! Il faudrait bien sûr pouvoir acheter un billet à l'entrée, sans avoir à réserver six semaines à l'avance.

Une salle que l'on nommerait Dépression garantie ! craindrait un peu, c'est sûr, peut-être pas le top au niveau marketing, mais au moins aurait l'avantage d'être honnête. Car pourquoi tant de gens sont dégoûtés par le théâtre ? Parce qu'ils ont été voir un jour une pièce à l'aveuglette qui ne correspondait pas du tout à leurs goûts. Au moins en sortant d'un spectacle joué dans une salle qui s'appelle Dépression garantie ! on ne pourrait s'en prendre qu'à soi-même si on se rend compte qu'on n'a pas la frite en sortant !

Bon, j'extrapole un peu, mais on pourrait davantage aider le public à choisir quelle pièce voir, il me semble. Car qu'est-ce qui se passe quand on ne sait pas très bien dans quel théâtre aller, quoi voir ? On va au cinéma !

10 février 2013

Rire garanti !

laughs_2Parfois je me dis que si une grande salle de théâtre parisienne osait s'appeler Rire garanti !, elle n'aurait pas trop de problèmes pour vendre ses places. Un pari un peu fou, car le rire est subjectif et difficile à garantir, mais quelqu'un d'un peu givré pourrait à mon avis relever le défi.

Proposer des billets à 30 euros maximum et assurer que tout a été fait pour faire rire le public.

Une remarque en passant...

9 février 2013

Les grands théâtres peuvent-ils innover ?

horrible_thoughtPensée horrible, mais je me demande comment les théâtres peuvent s'en sortir avec des frais de gestion pareils (voir l'article d'hier).

Cela fait revenir dans la réalité ce genre de propos et c'est clair en lisant ce que disent les directeurs des grands théâtres qu'ils ne vont pas miser sur une pièce d'un inconnu, c'est un pari trop dangereux. Si la pièce Le début de la fin de Sébastien Thiéry s'est soldée par un gros déficit (alors que le texte est original et bien, selon moi), qui va de nouveau essayer ? Quel est le directeur de théâtre qui va suivre son feeling ? Un directeur de théâtre d'ailleurs peut-il encore avoir des coups de cœur ? C'est à se demander, non ?

Peut-être que les théâtres qui ont une grande salle et une petite salle sont plus libres, la grande salle permettant de financer les choix plus artistiques de la petite ? Les studios de cinéma américains font ça, ils sortent des films commerciaux pour financer des projets plus ambitieux. Pourquoi pas le théâtre ? Je ne sais pas si on peut comparer les deux malheureusement dans la mesure où les recettes au cinéma peuvent être faramineuses, à une autre échelle que celles des théâtres.

Il reste les lectures publiques que pas mal de grands théâtres organisent et qui offrent une sélection des meilleures pièces qui circulent à Paris. C'est quand même un peu triste de se rendre compte que les grands théâtres d'aujourd'hui ne sont pas toujours en mesure économiquement de mettre proprement en valeur les écritures du moment.

8 février 2013

Les nouveaux maîtres des théâtres parisiens

Voici un article intéressant du Figaro sur les coûts de fonctionnement d'un théâtre. On oublie parfois la lourdeur de gestion de ces établissements. On comprend mieux pourquoi les théâtres privés font appel à des vedettes et sont à la recherche de valeurs sûres, d'auteurs qui ont déjà fait leur preuve.

Je ne savais pas que Le début de la fin de Sébastien Thiéry avait été un four (j'ai bien aimé pourtant ce texte à la lecture)...

Pour lire l'article, voir ici.

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MES  PIÈCES DE THÉÂTRE (ici)

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